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Analise. Remarque sur la résolution des équations du quatrième degré par la méthode de M. Wronski

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Academic year: 2022

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(1)

G ERGONNE

Analise. Remarque sur la résolution des équations du quatrième degré par la méthode de M. Wronski

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 3 (1812-1813), p. 137-139

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(2)

ÉQUATIONS

DU

QUATRIÈME DEGRÉ. I37

elles

pourront

être toutes essentiellement

distinctes auquel

cas on

n’aura

qu’un

certain nombre de maxima ou minima absolument

détermine ;

ou bien elles pourront être

rangées

en

plusieurs

classes

dont une seule renfermant des

équations

essentiellement

distinctes,

tandis que, dans chacune des autres, toutes les

équations pourront

être satisfaites par

l’égalité

à zéro d’un seul facteur

qui

leur sera commun.

Il serait intéressant d’examiner l’Influence de ces diverses circonstances

sur les conditions

analogues

à la condition

(2) ;

ce serait alors seule-

ment que la théorie des maxima et

minima ,

dans les fonctions de

plusieurs variables, pourrait

être

regardée

comme

complète.

ANALISE.

Remarque

sur

la résolution des équations du quatrième degré par la méthode de M. WRONSKI ;

Par M. G E R G O N N E.

DANS

l’examen que

j’ai fait , à

la page 51 de ce

volume ,

de la

méthode proposée

par M.

Wronski ,

pour la résolution

générale

des

équations, j’ai

insinué que cette

méthode

ou

plutôt

la méthode

plus simple

que

je

lui ai

substituée ,

cessait d’être

applicable ,

dès

le

quatrième degré.

Cela est

vrai y

en

effet ,

si l’on ne veut , pour faire

disparaître,

les diverses fonctions

de , qu’employer

seulement les deux

équations

comme on serait contraint de le

faire , si 4

était un nombre pre-

Tarn, III I9

(3)

I38

ÉQUATIONS DU QUATRIÈME DEGRÉ.

mier ; mais,

comme

l’équation p4-I=o équivaut à (p2-I)(p2+I)=o,

et comme ,

d’après

ce que

j’ai prescrit

sur le choix

de p ,

on ne

saurait avoir p2-I=o , on doit avoir

p2+I=o ;

or , en

ayant égard

à cette

relation ,

concurremment avec les

premières,

on

parvient

à

faire évanouir toutes les fonctions

de p ,

comme dans le troisième

degré.

Mais

puisque ,

dès le

quatrième degré ,

le

procédé

ne réussit que par

cette circonstance

particulière

que

p4-I

est

décomposable

en deux

facteurs rationnels ou , ce

qui

revient au

même ,

que

4

est

égal

à 2.2, c’est un motif de

plus

pour douter du succès de

l’application

de cette

méthode ,

dans les

degrés supérieurs.

Je vais

indiquer

briève-

ment la marche du calcul pour le

quatrième degré ,

en réduisant

tous les exposant

de p

à

l’unité,

en vertu de

l’équation’ P2

Soit la

proposée

Eu

posant

on aura

d’où

on

conclura ,

par la théorie des fonctions

symétriques ,

03BE1 , 03BE2 , 03BE3

seront donc les trois racines de la réduite

(4)

CORRESPONDANCE. I39

Ces trois racines ne sont au

surplus

que les

quarrés

de celles de la réduite ordinaire

comme il est facile de s’en

convaincre ,

et comme cela doit être

en effet.

CORRESPONDANCE.

Lettre de M. DU BOURGUET, professeur de mathématiques spéciales

au

lycée impérial,

Au Rédacteur des Annales;

MONSIEUR ET CHER

CONFRÈRE

TOUT

en rendant

justice

à

l’élégance

de l’aanlise

qui

a conduit

M.

F. M.

à

l’intégration

des

équations

linéaires d’un ordre

quelconque ,

à coefficiens constans , dans le cas des racines

égales (

page

46

de

ce

volume ) ; qu’il

me soit

permis

de faire observer a ce

géomètre

que

j’ai,

ainsi que

lui

démontré cette

formule ,

dans mon Calcul

intégral

tome

Il ,

page

244 (*), indépendamment

de toutes consi-

dérations tirées de la théorie des

limites ;

et en évitant de faire dis-

paraître

la

petite

différence k que, dans tous les traités que connaît

(*) Traité élémentaire de calculs différentiel et

intégral , Indépendant

de toutes

notions de

quantités

infinitésimales et de limites , etc Deux vol. in-8.° , par J. B. E.

du Bourguet , officier de l’université. Chez Fauteur, rue St-Jacques , n.° I2I , et ches Madame veuve Courcier ,

quai

des

Augustins ,

n.° 57 , à Paris.

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