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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

La m´ ethode directe en calcul des variations

SoitEun espace de Banach etJ :E!Rune fonctionnelle que l’on cherche `a minimiser. L’id´ee de la m´ethode directe du calcul des variations consiste `a consid´erer une suite minimisante. En e↵et, si l’on suppose que l’infimum

m:= inf

u2EJ(u)

est fini, la d´efinition de l’infimum assure l’existence d’une suite minimisante (un)n2E d’´el´ements deEtelle queJ(un)!m. Tout point d’accumulation (pour une topologie raisonnable) de la suite (un)n2N est alors un candidat pour ˆetre un point de minimum. Se posent alors deux probl`emes :

— la compacit´e de la suite (un)n2N;

— montrer que siuest un point d’accumulation de la suite (un)n2N, alorsJ(u) =m.

Pour la compacit´e, il est en g´en´eral difficile d’obtenir de telles propri´et´es dans un espace de Banach g´en´eral de dimension infinie (penser au th´eor`eme d’Ascoli dans l’espace des fonctions continues, ou le th´eor`eme de Riesz-Fr´echet-Kolmogorov dans les espaces de Lebesgue). Pour cette raison, nous privil`egerons la convergence faible `a la convergence forte (de la norme) car, au moins dans le cas o`u E est r´eflexif, nous savons que toute suite born´ee admettra une sous-suite faible- ment convergente. Quant `a la bornitude de la suite minimisante, elle r´esultera g´en´eralement d’une propri´et´e de coercivit´e de la fonctionnelle que l’on cherche `a minimiser.

En ce qui concerne le second probl`eme, si l’on sait d´ej`a queun!uen un certain sens, il suffit de montrer queJ(u)lim infnJ(un) ce qui nous conduit `a la notion de semi-continuit´e inf´erieure.

1.1 Le rˆ ole de la convexit´ e

D´efinition 1.1.1. On dit queJ estsemi-continue inf´erieurement (sci) au point u 2E si pour toute suite (un)n2N telle queun!udansE, alors

J(u)lim inf

n!+1J(un).

On dit queJ est sci surEsi elle est sci en tout point deE.

Il convient d’´etendre cette d´efinition pour la convergence faible.

9

(2)

D´efinition 1.1.2. On dit queJ ests´equentiellement1 faiblement scienu2E si pour toute suite (un)n2N telle queun*ufaiblement dansE, on a

J(u)lim inf

n!+1J(un).

On dit queJ est faiblement sci surEsi elle est faiblement sci en tout point deE.

Remarque 1.1.3. On a clairement que siJ est faiblement sci, alorsJ est sci. La r´eciproque est fausse : il suffit de prendre J(u) = 1 kuk2 pour tout u 2 H un espace de Hilbert s´eparable.

AlorsJ est continue donc sci (pour la convergence forte). En revanche, si (en)n2N est une base Hilbertienne deH, alorsen*0 faiblement dansH et

J(0) = 1>0 = lim inf

n!+1J(en).

Dans le cas convexe, les deux notions de semi-continuit´e inf´erieure co¨ıncident. On rappelle la d´efinition suivante.

D´efinition 1.1.4. Une fonctionJ :E!R[{+1}estconvexesi

J(tu+ (1 t)v)tJ(u) + (1 t)J(v) pour toutt2[0,1] et toutu, v2E.

On dit que J est strictement convexe si l’in´egalit´e pr´ec´edente est stricte d`es lors que u 6= v et t2]0,1[.

Exemple 1.1.5. 1. les applications lin´eaires sont convexes ; 2. les normesx7! kxksont convexes ;

3. dans un espace de Hilbert (H,h,·,·i), l’applicationx7! kxk2 est strictement convexe car si t2]0,1[ etx6=y,

ktx+ (1 t)yk2 tkxk2 (1 t)kyk2 = t(t 1)kxk2+ 2t(1 t)hx, yi t(1 t)kyk2

= t(1 t)kx yk2<0.

On a alors le r´esultat fondamental suivant.

Th´eor`eme 1.1.6. SoitJ :E!R une fonction convexe et sci. AlorsJ est faiblement sci.

D´emonstration. Soit (un)n2N une suite d’´el´ements de E telle que un *u faiblement dansE. Si lim infnJ(xn) = +1, le r´esultat est ´evident. Si↵:= lim infnJ(un)<+1, on consid`ere une suite d´ecroissante (↵k)k2N de r´eels telle que↵k&↵. CommeJ est convexe et sci, l’ensemble{J↵k} est convexe et ferm´e. Par ailleurs, comme↵k >↵= lim infnJ(un), il existe une sous-suite, not´ee (u k(n))n2N, telle queu k(n)2{J↵k}pour toutn2N. Montrons queu2{J↵k}. En e↵et, si u62{J ↵k}, d’apr`es le th´eor`eme de Hahn-Banach sous forme g´eom´etrique, on pourrait s´eparer strictement le convexe ferm´e non vide{J  ↵k} du convexe compact {u}. Il existerait donc un L2E0\ {0}ett2Rtels que

hL, ui< t <hL, vi pour toutv2{J↵k}.

En particulier pourv=u k(n), on obtient quehL, ui< t <hL, u k(n)i, puis par passage `a la limite quand n!+1, hL, ui < t  hL, ui, ce qui est absurde. Par cons´equent, J(u) ↵k pour tout k2N, ce qui implique par passage `a la limite quandk!+1que

J(u)↵= lim inf

n!+1 J(un), ce qui montre queJ est faiblement sci.

1. Dans la suite, nous ´ecrirons plus simplement faiblement sci

(3)

Nous sommes `a pr´esent en mesure d’´enoncer un r´esultat g´en´eral d’existence de solutions `a des probl`emes de minimisation.

Th´eor`eme 1.1.7 (Weierstrass). Soient E un espace de Banach r´eflexif et J : E ! R une fonctionnelle convexe, sci et coercive, i.e.,

J(u)!+1 quand kukE!+1.

Alors il existe unu¯2E tel queJ(¯u)J(v)pour toutv2E. Si de plusJ est strictement convexe, alors le point de minimumu¯est unique.

D´emonstration. CommeJ ne prend que des valeurs finies, alors n´ecessairement, m:= inf

E J <+1.

Soit (un) une suite minimisante, i.e., J(un) !m. Si, pour une sous-suite, kunkE ! +1, alors d’apr`es la coercivit´e deJ, on aurait queJ(un)!+1ce qui est impossible puisqueJ(un)!m <

+1. Par cons´equent, la suite (un)n2Nest born´ee dans l’espace de Banach r´eflexifE. Il existe donc une sous-suite (u (n))n2N et ¯u2E tels queu (n)*u¯faiblement dansE. Comme la fonctionnelle J est convexe et sci, elle est faiblement sci, et donc

J(¯u)lim inf

n!+1J(u (n)) = lim

n!+1J(u (n)) = lim

n!+1J(un) =mJ(¯u).

Il vient donc queJ(¯u) =mce qui montre que ¯uest un point de minimum deJ sur E.

Quant `a l’unicit´e, siJ est strictement convexe et ¯u0et ¯u1 sont deux minima distincts deJ sur E, alors

infE JJ

✓u¯0+ ¯u1

2

< 1

2J(¯u0) +1

2J(¯u1) = inf

E J, ce qui est absurde. On en d´eduit l’unicit´e du point de minimum.

1.2 Application aux fonctionnelles int´ egrales

D´efinition 1.2.1. Soit ⌦ ⇢ RN un ouvert. On dit que f : ⌦⇥Rm ! R est une fonction de Carath´eodory sif(x,·) est continue surRm pour presque toutx2⌦et f(·, z) est mesurable sur

⌦pour toutz2Rm.

Lemme 1.2.2. Soitf :⌦⇥Rm !R une fonction de Carath´eodory etz:⌦!Rm une fonction mesurable. Alors la fonctionx7!f(x, z(x))est mesurable.

D´emonstration. La fonctionz´etant mesurable, il existe une suite (zn)n2N de fonctions ´etag´ees qui converge vers z p.p. sur ⌦. On peut alors trouver ↵1, . . . ,↵k 2 Rm et des ensembles mesurables A1, . . . , Ak⇢⌦deux `a deux disjoints tels que

zn= Xk

i=1

i Ai.

Par cons´equent, pour presque toutx2⌦, f(x, zn(x)) =

Xk

i=1

f(x,↵i) Ai(x).

(4)

La fonction f ´etant de Carath´eodory, on a que x 7! f(x,↵i) est mesurable. Par suite, x 7!

f(x, zn(x)) est mesurable comme produit et somme de fonctions mesurables. Commezn(x)!z(x), etf(x,·) est continue presque pour toutx2⌦, on en d´eduit quef(x, zn(x))!f(x, z(x)) presque pour toutx2⌦, ce qui montre quex7!f(x, z(x)) est mesurable comme limite p.p. de fonctions mesurables.

Th´eor`eme 1.2.3. Soient ⌦ ⇢ RN un ouvert et f : ⌦⇥Rm ! R[{+1} une fonction de Carath´eodory tels que

— f(x,·)est convexe pour presque toutx2⌦;

— il existe1p <1, a2L1(⌦),b2Lp0(⌦;Rm)et tels que

f(x,⇠) a(x) +b(x)·⇠ p.p. toutx2⌦ et pour tout⇠2Rm. Alors la fonctionnelleF :Lp(⌦;Rm)![0,+1]d´efinie par

F(z) = Z

f(x, z(x))dx est faiblement semi-continue inf´erieurement dansLp(⌦;Rm).

D´emonstration. L’hypoth`ese de convexit´e surf implique que la fonctionnelleF est convexe. Mon- trons qu’elle fortement semi-continue inf´erieurement dansLp(⌦;Rm). Soit (zn)n2N une suite de Lp(⌦;Rm) telle que zn !z fortement dans Lp(⌦;Rm). Si lim infnF(zn) = +1, il n’y a rien `a d´emontrer. On peut donc supposer que lim infnF(zn)<+1et on peut alors extraire une sous- suite (znk)k2N telle queznk!zp.p. sur⌦et

lim inf

n!+1F(zn) = lim

k!+1F(znk).

D’apr`es le lemme de Fatou, il vient lim inf

k!+1

Z

(f(x, znk) b·znk a)dx Z

lim inf

k!+1(f(x, znk) b·znk a)dx= Z

(f(x, z) b·z a)dx, o`u l’on a utilis´e la continuit´e def(x,·) p.p. toutx2⌦. Par ailleurs, commeznk!zdansLp(⌦), on en d´eduit que

lim inf

k!+1

Z

(f(x, znk) b·znk a)dx lim

k!+1

Z

f(x, znk)dx Z

(b·z+a)dx, ce qui implique que

lim inf

n!+1F(zn) = lim

k!+1

Z

f(x, znk)dx F(z).

La conclusion du th´eor`eme est alors une cons´equence imm´ediate du Th´eor`eme1.1.6.

Corollaire 1.2.4. Soient ⌦ ⇢ RN un ouvert et f : ⌦⇥Rd⇥N ! R[{+1} une fonction de Carath´eodory tels que

— f(x,·)est convexe pour presque toutx2⌦;

— il existe1p <1, a2L1(⌦),b2Lp0(⌦;Rd⇥N)tels que

f(x,⇠) a(x) +b(x)·⇠ p.p. toutx2⌦et pour tout⇠2RdN.

(5)

Alors la fonctionnelleF :W1,p(⌦;Rd)![0,+1]d´efinie par F(u) =

Z

f(x,ru(x))dx est faiblement semi-continue inf´erieurement dansW1,p(⌦;Rd).

Notons que les r´esultats de semi-continuit´e pr´ec´edents ne requi`erent aucune autre hypoth`ese que celle de convexit´e et de borne inf´erieure. Dans les r´esultats qui suivent nous int´eressons `a des r´esultats d’existence de probl`emes de minimisation pour lesquels, il est n´ecessaire de faire des hypoth`eses de croissance et/ou de coercivit´e afin d’assurer la compacit´e des suites minimisantes.

Th´eor`eme 1.2.5. Soient⌦⇢RN un ouvert born´e etf :⌦⇥RdN !R etg:⌦⇥Rd!R des fonctions de Carath´eodory. On suppose que :

— f(x,·)est convexe pour presque toutx2⌦;

— il existe >0,⇤>0et1< p <1tels que p.p. toutx2⌦et pour tout⇠2RdN,

|⇠|pf(x,⇠)⇤(1 +|⇠|p);

— il existe1< p <1, a0, a12L1(⌦)etb 0tels que p.p. toutx2⌦et pour toutz2Rd, a0(x)g(x, z)a1(x) +b|z|p.

Siu02W1,p(⌦;Rd), alors il existe une solutionu2u0+W01,p(⌦;Rd)au probl`eme de Dirichlet inf

v2u0+W01,p(⌦;Rd)

⇢ J(v) :=

Z

f(x,rv)dx+ Z

g(x, v)dx .

D´emonstration. Tout d’abord, en notant↵l’infimum deJ sur u0+W01,p(⌦;Rd), on a d’apr`es les hypoth`eses de croissance faites surf etgque

Z

a0dx↵J(u0)⇤ Z

(1 +|ru0|p)dx+ Z

(a1+b|u0|p)dx, ce qui montre que↵2R.

Soit (un)n2Nune suite minimisante, i.e.J(un)!↵. Pournassez grand, on a alors queJ(un)

↵+ 1 et donc, d’apr`es les hypoth`eses de coercivit´e faites surf etg, Z

|run|pdx+ Z

a0dx↵+ 1.

Commeun u02W01,p(⌦;Rd) et⌦ est born´e, l’in´egalit´e de Poincar´e implique que kun u0kLp(⌦)Ckrun ru0kLp(⌦),

ce qui montre que la suite (un)n2N est born´ee dans l’espace r´eflexif W1,p(⌦;Rd) (rappelons que 1< p <1). Quitte `a extraire une sous-suite (toujours not´ee (un)n2N), on peut donc supposer que un*u faiblement dansW1,p(⌦;Rd) et donc,

lim inf

n!+1

Z

f(x,run)dx Z

f(x,ru)dx.

Comme un u02W01,p(⌦;Rd) qui est (faiblement) ferm´e dansW1,p(⌦;Rd), on en d´eduit que u u02W01,p(⌦;Rd). De plus, commeun u0*u u0faiblement dans W1,p0 (⌦;Rd), par injection

(6)

compacte de Rellich, on peut ´egalement supposer que, pour cette mˆeme sous-suite, on aun !u fortement dans Lp(⌦;Rd). La r´eciproque de la convergence domin´ee montre alors que, quitte `a extraire de nouveau une sous-suite, un ! u presque partout dans ⌦ et |un|  h 2 Lp(⌦). La fonction g ´etant de Carath´eodory, on en d´eduit que g(x, un(x)) !g(x, u(x)) presque pour tout x2⌦, et|g(·, un)|max{|a0|,|a1|+b|un|p}max{|a0|,|a1|+b|h|p}2L1(⌦). Le th´eor`eme de la convergence domin´ee montre alors que

n!+1lim Z

g(x, un)dx= Z

g(x, u)dx, soit

↵= lim inf

n!+1J(un) J(u)

avecu2u0+W01,p(⌦;Rd). Ceci montre bien queuest un minimiseur deJsuru0+W01,p(⌦;Rd).

Remarque 1.2.6. 1. Le r´esultat pr´ec´edent est faux dans W1,1(⌦;Rd) car une suite born´ee dans cet espace n’est en g´en´eral pas s´equentiellement compacte dansW1,1(⌦;Rd) mais dans l’espace plus largeBV(⌦;Rd) des fonctions `a variation born´ee.

2. Notons qu’aucune hypoth`ese de type convexit´e sur g n’est n´ecessaire pour assurer la semi- continuit´e deJ. C’est dˆu au fait qu’il s’agit d’un terme d’ordre inf´erieur pour lequel l’injection compacte de Rellich assure la continuit´e de la fonctionnelle associ´ee.

3. Les hypoth`eses de croissance surf etgsont utilis´ees pour montrer que la fonctionnelleJ est bien d´efinie surW1,p(⌦;Rd) et que l’infimum n’est pas +1.

4. L’hypoth`ese de coercivit´e surfet le fait quegest born´ee inf´erieurement assurent la bornitude des suites minimisantes.

Les r´esultats pr´ec´edents peuvent se g´en´eraliser `a la situation suivante o`uf est une fonction de x,uetru, que nous admettrons (voir [4, Theorem 3.3.4] et [4, Theorem 3.4.1]).

Th´eor`eme 1.2.7. Soient⌦⇢RN un ouvert born´e etf :⌦⇥(Rd⇥RdN)!Rune fonction de Carath´eodory tels que

— f(x, z,·)est convexe pour toutz2Rd et presque toutx2⌦;

— il existe1p <1, a2L1(⌦),b2Lp0(⌦;RdN)tels que

f(x, z,⇠) a(x) +b(x)·⇠ p.p. toutx2⌦ et pour tout(z,⇠)2Rd⇥RdN. Alors la fonctionnelleF :W1,p(⌦;Rd)!R d´efinie par

F(u) = Z

f(x, u(x),ru(x))dx est faiblement semi-continue inf´erieurement dansW1,p(⌦;Rd).

Th´eor`eme 1.2.8. Soient⌦⇢RN un ouvert born´e etf :⌦⇥(Rd⇥RdN)!Rune fonction de Carath´eodory. On suppose que :

— f(x, z,·)est convexe pour presque toutx2⌦et pour toutz2Rd;

— il existe >0,⇤>0,1< p <1,a0,a12L1(⌦)tels que pour presque toutx2⌦et tout (z,⇠)2Rd⇥Rd⇥N,

a0(x) + |⇠|pf(x, z,⇠)⇤(a1(x) +|z|p+|⇠|p);

Siu02W1,p(⌦;Rd), alors il existe une solutionu2u0+W01,p(⌦;Rd)au probl`eme de Dirichlet inf

v2u0+W01,p(⌦;Rd)

⇢Z

f(x, v(x),rv(x))dx .

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