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BOITE À OUTILS de Gestion des Connaissances

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Academic year: 2022

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BOITE À OUTILS de Gestion des Connaissances

Un guide pratique de la

gestion des connaissances

a CROSS-CUTTING brief Produit par:

Boîte a Outil

(2)

POURQUOI UTILISER UN SYSTÈME DE GESTION DES CONNAISSAN CES?

ACTIVITÉS ET OUTILS DE PARTAGE DES CONNAISSANCES

PARTAGER LES CONNAISSANCES DANS VOTRE ÉQUIPE DE PROJET Série Transversale sur les

Systèmes

Alimentaires Résilients | 03

Boite à outils de Gestion des Connaissances de Systèmes Alimentaires Résilients

Un guide pratique pour la gestion des connaissances

Montage et Production: Sabrina Chesterman Conception et mise en page: Debra-Jean Harte Photo à droite: Formation du projet pays du Nigéria sur les cultires appropriées et les pratiques agricoles durables

Produit par World Agroforestry (ICRAF)

Pour plus d’information:

resilientfoodsystems.co

Rodrigo Ciannella | R.Ciannella@cgiar.org Jonky Tenou | Y.Tenou@ifad.org

Jean-Marc Sinnassamy | Jsinnassamy@thegef.org

www

RFS ENGAGE ser ies

Contenu

A PROPOS DE CETTE BOITE À OUTILS

QU’EST-CE QUE LA GESTION DES CONNAISSANCES?

AVEZ-VOUS BESOIN D’UNE STRATÉGIE DE GESTION DES CONNAISSANCES?

OUTILS ET TECHNIQUES POUR

AMÉLIORER LA GESTION DES CONNAISSANCES

01 03 04 09 11 15 17

7 ÉTAPES POUR DÉVELOPPER VOTRE STRATÉGIE DE GESTION DES CONNAISSANCES

PARTAGER LES CONNAISSANCES AVEC D’AUTRES ÉQUIPES RFS ET DES PUBLICS EXTERNES

RÔLES ET

RESPONSABILITÉS DANS LA GdC

1

DÉCOUVRIR LES CONNAISSANCES ET RECUEILLIR L’INFORMATION

2

ORGANISATION DES CONNAISSANCES ET DE L’INFORMATION

3

COMPRENDRE LE FLUX DU PARTAGE DES CONNAISSANCES

4

DÉCIDER QUEL EST VOTRE PUBLIC CLÉ

5

CONDITIONNER VOTRE INFORMATION POUR VOTRE PUBLIC

6

SUIVRE ET ÉVALUER

7

(3)

Une communication et une gestion des connaissances efficaces vont de pair avec et sont cruciales pour le développement - au travers de la diffusion de lignes directrices ou de recommandations, de plaidoyers, promotions, relations de presse, par persuasion, éducation,

conversations, tables rondes, consultations ou dialogue. Parfois, fournir des informations est la stratégie la plus performante qui soit.

Cette boîte à outils offre un guide de référence rapide sur la manière d’appliquer la gestion des connaissances (GdC) au sein du Programme des Systèmes Alimentaires Résilients (RFS) afin d’obtenir les informations et le savoir-faire dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin, pour améliorer votre projet pays, ainsi que pour diffuser efficacement les connaissances de façon stratégique aux publics clés que vous ciblez pour atteindre les résultats du projets.

D’abord, réfléchissez à ce qu’est la connaissance... pensez à une grande bibliothèque. Toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin sont empilées sur les étagères. Elles y resteront, tout à fait inutilement - à moins que quelqu’un ne les exploite. Une fois utilisées - en étant assimilées et comprises par un lecteur, et ajoutées à toutes les autres informations et expériences que celui-ci a cumulées dans sa vie - elles deviennent des connaissances.

Les connaissances sont essentielles pour mener à bien les projets de durabilité; la gestion des connaissances fait en sorte qu’elles se transposent en actions.

La gestion des connaissances (GdC) peut aider votre projet à collecter des connaissances et des informations, à les organiser, à y associer d’autres personnes et à faciliter leur emploi. Et si elle est plus facile à utiliser, elle peut soutenir l’apprentissage, créer des chances de collaboration et d’échange de savoirs, et favoriser les objectifs et les effets de votre projet.

La GdC est une gestion systématique des connaissances et de l’expérience cumulées d’une organisation ou, dans notre cas, d’une initiative, c.-à-d. de ses actifs informationnels. Bien menée, la GdC fournit les bonnes connaissances, à la bonne personne, au bon moment, afin qu’elles puissent être appliquées utilement.

Les gens Les processus La technologie LA GDC

CONCERNE:

À propos de cette boite à outils

Qu’est- ce que la Gestion des Connaissances?

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Gestion des Connaissances (GdC): Les procédures systématiques, ou l’ensemble des pratiques, utilisées par les organisations pour identifier, capter, stocker, créer, mettre à jour, représenter et distribuer les connaissances aux fins de l’utilisation, la sensibilisation et l’apprentissage à tous les niveaux de l’organisation et au-delà.

Capital de connaissances: Les ressources intellectuelles accumulées par une organisation sous forme d’informations, d’idées, d’apprentissage, de compréhension, de mémoire, d’idées, de compétences et de capacités cognitives et techniques.

Systèmes de gestion des connaissances (SGdC): Tout système informatique qui stocke et restitue les connaissances, améliore la collaboration, localise les sources de connaissances, exploite les réceptacles de connaissances, récupère et utilise les connaissances ou améliore d’une manière ou d’une autre le processus de GdC.

“Définitions”

La GdC aide à:

Encourager le partage des connaissances dans l’ensemble du programme, afin que notre savoir- faire, information et expérience soit partagés en interne et, le cas échéant, en externe de RFS avec des partenaires et d’autres parties prenantes.

Réduire la redondance des efforts en cartographiant ceux qui font quoi et ce qui fonctionne.

Favoriser la transposition et la mise à échelle de ce qui fonctionne.

Assurer que ceux qui opèrent dans des sites géographiques éloignés réussissent à communiquer et coordoner entre eux efficacement .

Accroître la visibilité, crédibilité et l’influence du projet.

Optimiser des ressources limitées en augmentant ainsi la durabilité du service rendu.

Bâtir sur les réussites, éviter les erreurs et atteindre les objectifs tant de court que de long terme.

Une ligne claire d’information et de responsabilité doit être définie:

Une stratégie de GdS profitera d’un parrain de la GdC en interne qui sera chargé de

l’avancement du processus. Il ou elle travaillera avec le projet pour fournir des ressources, offrir un soutien et persuader les gens de participer, c’est-à-dire d’exécuter le procedures et les activités de GdC. Il convient de préciser d’emblée que la gestion des connaissances est la responsabilité de chacun.

Chacun devrait envisager: Qui d’autre a besoin de savoir ceci? L’ai-je partagé avec eux? Où dois-je le partager ? Où stocker ces informations pour qu’elles soient facilement accessibles aux autres? Le partage doit-il s’étendre au-delà de l’équipe, de l’organisation ou de la communauté au sens large?

Qui est chargé de les diffuser?

Par exemple, en interne dans l’équipe puis en externe avec un plan

stratégique, ex. des résultats et des preuves axés sur les politiques pour

les décideurs, la mise en oeuvre et l’apprentissage sur le terrain, etc..

1 RÔLES ET RESPONSABILITÉS DE LA G

La réponse est oui. La bonne nouvelle est que vous faites sans doute déjà de la gestion des

connaissances. Mais, vous pouvez le faire mieux encore en recourant à des activités et des outils ayant fait leurs preuves.

Une stratégie de GdC indique le déroulé des processus de GdC et peut aider votre projet à mieux mener les activités de GdC.Il s’agit de l’ensemble du processus d’élaboration et d’évaluation d’un plan de mise en oeuvre de la GdC, y compris l’ajustement et le suivi en continu du plan pour améliorer les performances d’un programme.

Où vontelles à partir

d’ici?

D’où proviennent les connaissances?

7 Étapes pour élaborer votre stratégie de gestion des connaissances

A-t-on besoin d’une stratégie de GdC?

Pourquoi utiliser un système de GdC?

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2 DÉCOUVRIR DES CONNAISSANCES ET COLLECTER L’INFORMATION 3 ORGANISATION DES CONNAISSANCES ET DE L’INFORMATION

L’étape suivante en GdC consiste à identifier les informations et les connaissances que vous possédez déjà. Ce processus comprend la saisie des informations existantes - comme les documents, les données et les rapports, ainsi que les récits de collègues relatifs au travail et aux processus du projet - et la création de registres pour un classement accessible. Il s’agit de remonter les connaissances didactiques de collègues et d’experts dans tout le projet ainsi que des parties prenantes externes pour remplir et enrichir un gisement d’actifs informationnels valables et partageables.

Quand on génère et recueille des connaissances et des informations il faut les organiser et les rendre accessibles. Il faudra les analyser, synthétiser et résumer. Les connaissances et informations peuvent être classées

par le type de contenu, zone ou même thématique de projet. Cela permettra à quiconque cherche de l’information - de filtrer selon ce qu’il/elle recherche.

La technologie joue un grand rôle pour

standardiser et organiser le processus de GdC.

Mais souvenezvous qu’en soi la technologie n’est pas la GdC, mais juste un outil pour pour perfectionner vos processus (voir plus sur Outils en pages suivantes).

4 COMPRENDRE LE FLUX DU PARTAGE DES CONNAISSANCES

Comme socle de la GdC il faut savoir ce que le projet sait et comment le flux de ces connaissances circule dans tout le programme. Un concept recommandé pour constituer des connaissances est de les recueillir par des conversations. Dès que les gens commencent un récit – de ce qu’ils ont fait et de ce qui est arrivé, de ce qui a bien ou mal marché, c-à-d. des conversation explorant les connaissances tacites – vous commencez à percevoir le flux.

Pour créer un environnement suscitant le partage des connaissances et l’apprentissage, vous devez mettre en place un transfer systématique entre individus des connaissances et des bonnes pratiques. De plus, les équipes performantes s’attachent à la manière dont les

connaissances peuvent circuler plus efficacement entre elles-mêmes et leurs parties prenantes externes en appliquant des approches ciblées pour chaque niveau ou type de public - interne, régional et international.

(6)

6

7

FORMATEZ VOS INFORMATIONS POUR VOS PUBLICS

SUIVRE ET ÉVALUER

Une fois que les connaissances que vous remontez ont été analysées et révisées, il faut les transformer en actifs informationnels formatés, de bonne qualité, normalisés et partageables. Certains de vos actifs informationnels peuvent être destinés à des publics externes pour lesquels les emails, annonces d’événements et un bulletin d’information régulier diffusent utilement le message (voir le guide du Kit de communication). Pour les publics internes, pensez aux outils technologiques de partage des connaissances avec des fils de discussion (ex. groupes Whatsapp), des documents partagés (ex. Google Docs), des calendriers et d’autres options de collaboration.

Une fois les connaissances rassemblées et partagées, elles peuvent être exploitées de façon continue.

C’est à ce stade que l’on peut avancer et innover. Ensuite le processus recommence.

Mettez en oeuvre les outils et

techniques de GdC, suivez leurs eff, eetts adaptez vos approches et activités pour répondre à des besoins et réalités changeants. Par exemple, en raison des restrictions COVID-19 on transforme en webinaires des ateliers de formation présentiels.

Précisez clairement comment vous allez mesurer la progression vers vos objectifs de GdC. Comme toujours, il vous faut des objectifs, des indicateurs et des cibles clairement définis pour pouvoir mesurer vos avancées. Identifiez les facteurs qui ont contribué ou entravé votre capacité à atteindre vos objectifs et utilisez ces éléments pour mieux gérer les connaissances à l’avenir.

5 DÉTERMINEZ QUELS SONT VOS PUBLICS CLÉS

L’analyse du public vous aide à connaître et à comprendre qui sont les destinataires de vos informations. Essayez de trouver ce qui les motive et ce qu’ils apprécient. Votre travail sera probablement pertinent pour de nombreux publics différents, tant internes qu’externes à votre projet.

Ces publics peuvent opérer dans une variété de secteurs, de niveaux de gouvernance et de zones géographiques. Ils possèdent un large éventail de connaissances techniques, d’expérience et de familiarité avec les thèmes de votre projet. Ils peuvent vivre dans différents pays et parler différentes langues. Concentrez-vous sur les publics cibles les plus importants, par exemple les publics internes et externes.

Photo: L’atelier de S&E a permis à tous les responsables de S&E du programme d’acquérir de nouvelles compétences et de nouveaux outils, de partager des méthodes de S&E et de collaborer à la sélection d’indicateurs et de cibles communs. ©Loice Abenda, The Nature Conservancy.

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5 EXEMPLES D’ACTIFS INFORMATIONNELS DU PROGRAMME DES SYSTÈMES ALIMENTAIRES RÉSILIENTS

Visites d’échange d’apprentissage Sud-Sud.

Construire des relations et relier les points focaux entre le Hub et les projets pays.

Centre des Connaissances et autres plateformes multipartites liées aux projets pays.

Labos d’apprentissage lors des ateliers annuels - présentiels ou virtuels.

SMART M&E plateforme pour surveiller la progression et les indicateurs de tout le Hub et des projets pays.

1 2 3 4 5

Savoirs tacites

Les savoirs tacites sont les connaissances que nous possédons et qui sont issues de l’expérience et du contexte. Il s’agit de la sagesse et du savoir-faire personnels, spécifiques au contexte, plus difficiles à extraire et à codifier. Cela inclut les informations qui, si on les sollicite, sont les plus difficiles à écrire, à articuler ou à présenter sous forme tangible.

For exemple, ce que vous avez appris dans votre expérience de travail au poste que vous occupez relève des connaissances tacites: le fonctionnement du projet, les moyens efficaces d’entretenir des relations internes et externes, la connaissance que vous avez acquise des autres cultures et pays avec lesquels vous travaillez dans le cadre d’une initiative régionale.

Connaissances explicites

Les connaissances explicites constituent la forme la plus basique des connaissances et sont faciles à transmettre parce qu’elles sont écrites et accessibles. Lorsque les données sont traitées, organisées, structurées et interprétées, il en résulte des connaissances explicites. Les connaissances explicites sont facilement articulées, enregistrées, communiquées et stockées dans des livres, des documents, des rapports, etc.

For example, le contenu du Centre des Connaissances du site Web RFS, ou les

informations figurant dans une lettre d’information mensuelle externe - constituent des connaissances explicites du programme.

“Définitions”

Ainsi, pour générer, capturer et partager les connaissances, vous pouvez recourir aux approches suivantes:

Les approches interrogatives pour recueillir les connaissances tacites– du “savoir- faire” que les gens ont en tête.

Les approches narratives pour transmettre des connaissances à des groupes d’individus précis.

Les approches éditoriales pour partager des connaissances explicites– les

connaissances tenant dans un format qui est facilement stockable et partageable avec d’autres.

Des approches de recherche pour permettre aux gens d’extraire les informations dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin.

Prises toutes ensemble, ces différentes approches se complètent et les stratégies de GdC efficaces en combinent souvent plusieurs. Qui plus est, certains outils et techniques de GdC spécifiques (tels que les applications pour téléphones mobiles ou le storytelling) peuvent, selon la façon dont ils sont utilisés, chevaucher différentes approches et atteindre des publics multiples.

La gamme d’outils et techniques de GdC peut aller d’activités axées sur la collecte de connaissances – tels les bases de données et les centres de ressources - à la diffusion de celles–ci aux individus, par exemple par des conférences, webinaires ou médias sociaux. Ils peuvent également s’efforcer de diffuser des connaissances aux publics clés - par des communiqués de presse et publications, par exemple - et permettre aux publics de trouver le contenu dont ils ont besoin avec des fonctions de recherche en ligne.

Autrement dit, certaines activités se concentreront sur la mise en relation de personnes avec des informations (pour partager des connaissances explicites), et d’autres sur la mise en relation de personnes avec des personnes (pour partager des connaissances tacites).

Outils et techniques pour renforcer la gestion

des connaissances

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Dialogue/consultations multipartites: vise à rapprocher les parties prenantes concernées ou celles ayant un intérêt dans un sujet ou un projet donné; l’objectif clé est d’améliorer les niveaux de confiance entre les différents acteurs, de partager informations et connaissances institutionnelles, et de dégager des solutions et des bonnes pratiques pertinentes.

Plateformes de partage de connaissances:où les membres du staff d’une entité peuvent interagir les uns avec les autres pour partager des connaissances et enrichir la base de connaissances d’informations formelles et informelles; il permet aux personnes de se connecter les unes aux autres pour une collaboration étroite et un flux d’informations sans entrave sur la recherche, les événements, les projets et les programmes. Le Centre des Connaissances sur le site Web RFS en est un exemple.

Bases de données:ensembles d’informations organisées pour être facilement accessibles, gérées et mises à jour. Les BDD informatiques contiennent généralement des agrégations d’enregistrements de données ou de fichiers. Par exemple, vous pouvez avoir une BDD de contacts médias pertinents ou de participants à des événements.

Bulletins d’Information:

distribués par e-mail, ils peuvent servir au partage interne et externe d’informations et de connaissances.

RFS diffuse une Infolettre externe mensuelle à diverses parties prenantes, et un Bulletin mensuel interne qui présente des ressources utiles et les événements futurs partagés entre les projets pays et le Hub Régional.

Applis de téléphonie mobile:

L’exemple courant est Whatsapp.

Voyez ci-dessous d’autres conseils sur Whatsapp comme outil de partage des connaissances.

Conférences:une réunion plus formelle de personnes partageant un intérêt commun, qui se déroule souvent sur plusieurs jours; elle comprend une série d’intervenants - souvent des experts - débattant d’un sujet précis. Exemples: Semaine de Conférence mondiale sur des sols, Conférence scientifique mondiale sur l’agriculture ingénieuse.

Visites d’experts: offrir aux organismes et aux groupes de recherche des pays en

développement, en notamment ceux ayant peu de contacts avec l’extérieur, la possibilité d’établir des liens à long terme avec les leaders mondiaux du développement durable et de renforcer les capacités dans leur pay.

Ateliers:réunions au cours

desquelles un groupe de personnes mène des discussions et des

activités intenses sur un sujet ou un projet particulier; semblables aux séminaires, elles sont beaucoup plus petites que les conférences et sont en général interactives, éducatives et plutôt sur le mode de conversations.

Webinaires: événements d’apprentissage en ligne visant à dispenser des connaissances et des compétences à un public cible, par la parole, des diapositives, du partage d’écran et du tchat. Il est organisé selon des objectifs d’apprentissage spécifiques identifiés à l’avance, formant la base du contenu et de l’interaction du webinaire.

Outils et activités de partage des connaissancess

Photo: Une équipe de projet RFS lors d’une visite de terrain.

Sites web du Programme:le site web de RFS, par exemple, fournit à tous les publics les informations clés nécessaires pour comprendre ce qu’est le programme, qui en est à l’origine, quels sont ses objectifs et où il opère; il informe les publics des dernières nouvelles et événements émanant du programme.

Médias sociaux:ce contenu - sur Twitter et Facebook - se doit d’être intéressant ou utile à vos publics, ou à l’un d’entre eux; il faut y privilégier les échanges presque en temps réel avec votre public.

(9)

Visite d’étude: Une visite d’étude prévoit qu’une équipe de participants d’un pays se rende dans un autre pays pour observer et connaître la mise en oeuvre d’un programme ou de mesures, tout comme l’échange organisé en 2019 entre les équipes RFS Ouganda et Kenya . Les

participants accèdent directement aux connaissances et à l’expérience du pays hôte sur la manière de surmonter un défi de développement ou de mettre en oeuvre une solution.

Présentation:il s’agit généralement d’une démonstration, d’une

conférence ou d’un exposé destiné à informer, à convaincre et à motiver pour de nouvelles idées, recherches ou méthodes. Si un membre de votre équipe assiste à une conférence ou à un atelier de formation il/elle peut faire un rapport au reste de l’équipe sous forme d’une présentation.

Le storytelling: le fait de transmettre des informations par des récits rend non seulement votre contenu plus intéressant pour votre public, mais accroît aussi les chances qu’il s’en souvienne, voire qu’il le partage; quand vous essayez d’attirer l’attention des médias, les techniques de narration sont essentielles.

Session de brainstorming: un moyen rapide et facile de faire naître des idées inédites pour résoudre des problèmes et innover ; toutes les idées sont notées sans critique et, après la séance de brainstorming, les idées sont évaluées. On fait l’hypothèse que plus il y a d’idées générées, plus grandes sont les chances de trouver une solution nouvelle et efficace.

Groupe de Buzz:méthode permettant de recueillir rapidement et efficacement des commentaires sur un sujet ou en réponse à une question spécifique lors d’un atelier, par exemple. Les participants forment des mini clusters de deux ou trois personnes et s’engagent dans une discussion libre, ou “buzz”, pendant quelques minutes sur une question donnée.

E-discussion: elles se déroulent dans un espace de discussion en ligne dédié, par exemple sur la plateforme de réseau social d’une organisation (ex. Yammer); les participants rejoignent l’espace de discussion de manière indépendante pour lire, apporter leurs réponses et répondre aux autres, en notant les points d’accord ou de divergence, en partageant des preuves significatives et en soulignant les enjeux pertinents.

Revue post-action: pour l’amélioration continue des projets en cours, la revue est un exercice de réflexion rapide pour l’apprentissage en équipe, afin d’améliorer les

résultats du projet en cours; la revue permet à une équipe d’apprendre par l’expérience sans besoin d’experts extérieurs.

Entretien: un entretien individuel avec un expert est une conversation ciblée visant à capter les savoirs d’un expert”, qui peut être toute personne possédant des connaissances approfondies ou une expérience pertinente sur un sujet ou une question d’intérêt; les connaissances recueillies sont généralement

diffusées par le biais d’un article, d’un billet de blog ou d’un enregistrement de l’entretien.

Enquête informelle:une enquête informelle peut constituer une source première d’informations permettant de comprendre les besoins, opinions et expériences d’un groupe de collaborateurs et de partenaires, de suivre ou d’évaluer leurs points de vue sur des projets/ initiatives pertinents et de renseigner la planification future. Elle se fait généralement en ligne à l’aide d’un outil d’enquête simple, comme SurveyMonkey.

3 LES QUESTIONS À SE POSER AVANT DE METTRE EN PLACE UN SYSTÈME DE GDC

Quelles connaissances peuvent être remontées des parties prenantes, des projets antérieurs et des initiatives pertinentes au niveau local, national ou global? Comment s’y prendre?

Quels sont les plans proposés pour partager, diffuser et étendre les résultats, les leçons et l’expérience?

Comment le partage et les incidences connexes seront-ils mesurés?

1 2 3

Photo: Lors d’une visite d’étude organisée entre les projets RFS Ouganda et Kenya en 2019, la délégation ougandaise s’est jointe à diverses visites de terrain et sessions d’échange de connaissances avec des experts et des bénéficiaires du projet Upper Tana-Nairobi Water Fund.

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Tout membre de votre équipe assistant à un atelier de formation ou une séance d’apprentissage doit être invité à donner son retour au reste de l’équipe, ou au moins à en partager un compte rendu. Optez pour un résumé de 1 à 2 pages, incluant les messages clés et les apports. Ce type d’échange de connaissances peut susciter de nouvelles idées sur la progression et la mise à échelle du programme. En ce moment, il est vraiment important de partager et découvrir des approches aux nouveaux défis de COVID-19.

Et puisque la pandémie nous a forcés à quitter nos bureaux pour travailler à domicile, notre manière de communiquer à distance doit elle aussi être prise en compte.

Partagez des connaissances dans votre équipe de projet

6 FAÇONS D’UTILISER WHATSAPP EN ÉQUIPE

Vérifiez que toute l’équipe a téléchargé l’appli https://www.whatsapp.com/, et sait s’en servir.

Souvernez-vous qu’elle offre plus de capacités qu’une simple messagerie - vous pouvez partager des documents et images et faire des appels vidéo de 4 personnes en même temps.

Convenez pour le groupe d’horaires réguliers auxquels tout le monde se connecte – peut être en milieu de matinée et milieu d’après midi, pour avoir des conversation en temps réel.

Il est aussi très important de garder le contact avec les agriculteurs et équipes de terrain, non seulement pour savoir comment ils s’adaptent, mais aussi pour partager des informations importantes sur la sécurité autour du virus et son mode de propagation.

Une bonne idée pour le point hebdomadaire - peut-être le jeudi matin - est de demander à chacun d’envoyer un court message sur:

• Ce sur quoi ils ont travaillé la semaine précédente.

• Quels progrès ils pensent faire dans les prochains jours.

• Ce qui bloque leur progression.

Utilisez aussi Whatsapp pour des échanges informels – comme lors d’une pause café avec causeries de bureau.

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6

Photo: L’équipe de RFS Éthiopie en plein travail.

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Lié au site web RFS (www.resilientfoodsystems.co), Le Centre des Connaissances RFS est la principale plate-forme pour la GdC au sein du programme RFS - il abrite toutes les nouvelles, les ressources et les outils générés par le programme. Le contenu du site Web est organisé par domaines thématiques clés, projets RFS et types de ressourcesafin que les utilisateurs puissent voir, sur une seule page, toutes les informations relatives à un thème spécifique ou à un projet pays. Il permet aussi à tous les projets pays et aux intervenants engagés dans un effort lié aux objectifs de RFS de télécharger du contenu (nouvelles ressources / récits, outils et multimédia) pouvant ensuite être partagé sur la plateforme, ainsi que de demander des ressources ou de l’aide.

Tout au long du mois, les équipes de projet pays sont incitées à partager les mises à jour de leurs projets avec l’équipe de Communication et de GdC du Hub Régional sous forme de récits, d’événements à venir, d’interviews, de photos et de nouvelles ressources. Ces ressources de savoirs sont ensuite saisies et transcrites en contenu pour le site web, les bulletins d’information et les médias sociaux.

Ceci vous permet, comme à votre équipe projet, de pondérer et évaluer régulièrement votre propre projet – les activités, les apprentissages, les défis et les informations générées ayant une valeur dans et en dehors du programme.

SITE WEB

Partagez des connaisances avec d’autres équipes RFS et des publics externes

CENTRE DES CONNAISSANCES

Thématiques de Projet Projets Pays

Hub Régional

Ressources et Outils

Page d’accueil À propos de

Projets Pays Hub Régional Actualités Événements Contact Centre des Connaissances

resilientfoodsystems.co

www

Fonctionalité d’ajout facile de ressources au Centre des Connaissances

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RAPPORTS ANNUELS COLLECTION DES DOSSIERS DE CONNAISSANCES NOTES D’ORIENTATION

Les Points Forts du Programme 2018-2019

Systeme Aliment

aires Resilients

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MON DIAL P O U R I N VE S T I R D A NS N O T R E PL A N È T E

2020

Les points forts du programme

Systèmes Alimentaires Résilients

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL P O U R I N V ES T I R D A N S N O T R E P LA N È T E

S’agissant de la publication phare du programme RFS, le Rapport Annuel fournit une occasion

précieuse d’élargir la portée de notre communication, d’élargir notre public et de faire prendre conscience des questions qui sont au coeur du programme RFS. La publication du Rapport Annuel est généralement divulguée par les bulletins

d’information du programme RFS, le site web et une campagne de médias sociaux diffusée par les canaux du programme RFS et de ses partenaires.

Sa promotion par le FEM, le FIDA et d’autres agences de mise en oeuvre, élargit la portée de cette campagne au-delà des adeptes de RFS et aide à présenter RFS à de nouveaux publics autour du globe.

Quand un sujet est choisi pour la collection, il est pris grand soin de rassembler les

connaissances et les données remontées des projets pays, d’analyser les informations et de présenter les savoirs d’une manière attrayante et bénéfique. Les Dossiers des connaissances RFS sont structurés et présentés suivant les trois piliers RFS:

Comment s’adapter à un environnement de travail en évolution rapide dans un contexte COVID-19

La pandémie de coronavirus a obligé beaucoup d’entre nous à quitter nos bureaux et à travailler à domicile sans avoir beaucoup de temps pour nous y préparer. Dans ce guide, le Unité de coordination des programmes (PCU) des Systèmes Alimentaires Résilients offre quelques conseils à nos équipes nationales sur la manière de s’adapter à ce nouvel environnement de travail et à l’évolution rapide de la situation.

Produit par:

Note d’orientation de l’unité de coordination des programmes FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL

P O U R I N V E S T I R D A N S N O T R E P L A N È T E

Faciliter l’échange de connaissances par les

‘Labos d’Apprentissage’

Produit par:

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL P O U R I N V E S T I R D A N S N O T R E P L A N È T E

Note d’Orientation

Notre série de Notes d’Orientation a été créée en réponse à la pandémie de COVID-19, lorsqu’il devint

évident que nos projets pays et notre Hub Régional allaient faire face à de nombreux nouveaux défis dans les mois suivants, en raison des confinements nationaux, des ordres de distanciation sociale et des menaces sanitaires pour les bénéficiaires et les employés. Des Notes d’Orientation ont été diffusées dans tout le programme pour aider le personnel des projets à gérer les nouvelles réalités du travail et de la sécurité pendant COVID-19.

Sont aussi traitées certaines thématiques “transversales”, comme l’intégration de la parité de genre et le développement des capacités.

En exemple, citons la visite d’échange entre RFS Kenya et Ouganda, ainsi que la documentation sur les expériences par pays de l’emploi d’outils de suivi de la résilience des ménages en Eswatini et au Kenya.

S’IMPLIQUER

AGIR

SUIVRE

Intensifier, diversifier et adapter les pratiques pour une transformation à grande échelle des agro-écosystèmes; et

Suivre et évaluer afin d’éclairer la prise de décision en vue de la durabilité et de la résilience dans le secteur agricole.

Engager les parties prenantes à favoriser une action collective et des politiques cohérentes. Le pouvoir rassembleur et le rôle de catalyseur du FEM sont précieux pour inciter les pays et mobiliser les divers acteurs à adopter l’approche intégrée;

Thèmes clés et Activités

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL P O U R I N V E S T I R D A N S NO T R E P L A N È T E

Un DossierTRANSVERSAL Réalisé par :

à travers les douze Projets Nationaux du programme Systèmes Aliment

aires Résilients Dossier de gestion des connaissance

www.resilientfoodsystems.co

Burkina Faso: Des efforts communautaires pour freiner la dégradation des terres

Produced by:

RFS ACT series

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL P O U R I N V E S T I R D A N S N O T R E P L A N È T E

Mise en œuvre du projet de parité de genre dans le

Programme des Systèmes Alimentaires Résilients

a CROSS-CUTTING brief

Produit par:

Note d’orientation

FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL P O U R I N V E S T IR D A N S N O T R E P L A N È T E

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ÉVÉNEMENTS DE PLAIDOYER ET PORTÉE MÉDIAS SOCIAUX

Tuesday 03/09/2019 (13:00 - 15:00 in MET-10) India Expo Centre and Mart

13:00 – 13:05 13:05 – 13:15

14.55 – 15:00 13.15 – 14:55

Overview on the Resilient Food Systems programme: towards a large-scale rural transformation in Africa.

Introduction and objectives.

Closing remarks

Profiling water mobilisation networks and the watershed approach embedded into the national development framework.

(Presentation includes a short program video).

Family Farming Development Programme (ProDAF)

Climate - Smart Agriculture for Climate - Resilient Livelihoods (CSARL)

Fostering Sustainability and Resilience for Food Security in Karamoja Sub-Region

Monitoring innovations using the Land Degradation Surveillance Framework (LDSF) and strengthening national capacity and embedding approaches into chiefdom planning.

Supporting women-led community based organizations to address land degradation.

Country case studies and interactive feedback Niger

Eswatini

Uganda

resilientfoodsystems.co Resilient Food Systems is one of the three Integrated Approach Pilots funded by the Global Environment Facility. Implementation is led by the International Fund for Agricultural Development, in collaboration with 12 African countries and several regional partners. The five-year programme is committed to fostering sustainability and resilience for food security in sub-Saharan Africa. The programme is contributing to a paradigm shift in the continent’s agriculture; one which emphasizes the importance of natural capital and ecosystem services to enhance agricultural productivity.

The side event will present innovative technologies and approaches in strengthening smallholder farmers resilience through integrated sustainable land and water management.

SIDE EVENT AT UNCCD COP14

NEW DELHI

Fostering an integrated approach for sustainable land management in sub-Sahar

an Africa

ÉVÉNEMENTS DE FORMATION ET WEBINAI

Ces ateliers ciblés concernent l’échange d’expériences et d’enseignements entre les pays où se chevauchent des défis communs ou dans lesquels sont mises en oeuvre des approches communes. En élargissant ces ateliers au-delà de la zone géographique du programme RFS, on permet d’élargir la portée même du programme et, par là, de faciliter les

impacts transfrontaliers et leur alignement aux niveaux régional et infra-régional.

Les médias sociaux sont un canal essentiel pour diffuser les messages clés du programme RFS et informer le public des activités, mises à jour et réalisations. Nous nous efforçons de créer un contenu attrayant favorisant l’interaction et l’action. Les canaux de médias sociaux offrent une plateforme dynamique pour réagir rapidement aux besoins du public et à l’information nouvelle.

Toutes les équipes de projet pays suivent des ateliers de formation à l’échelle du programme pour renforcer et harmoniser les connaissances et les compétences dans l’ensemble du programme. Par exemple, en novembre 2019, le PCU organisa un atelier de formation et mise à niveau de suivi et évaluation à NairobiNairobi afin de conférer aux équipes de projet de nouvelles

compétences pour mesurer compétences pour mesurer, documenter, synthétiser et partager l’impact de leurs projets. L’ICRAF, Conservation International et Bioversity International

organisèrent chacun des sessions de formation spéciales sur différents outils de S&E. Les projets pays définisent aussi des plans d’action spécifiques contribuant au rapprochement du suivi au niveau du programme.

Les bulletins internes mensuels sont un dispositif clé du partage des connaissances entre projets. Ils sont diffusés à tout le personnel des projets pays et sont structurés autour de cinq points clés pour les rendre succincts et faciles à lire.

Il s’agit notamment des événements à venir, des requêtes de connaissances ou du partage des efforts de mise en oeuvre des projets.

En complément du Bulletin interne, une Infolettre externe diffuse des récits et des événements plus approfondis à un public élargi.

BULLETINS D’INFORMATION INTERNE ET EXTERNE

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FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL

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A PROPOS DE CETTE BOITE A OUTILS

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Un guide pratique de la gestion des connaissances

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FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL P O U R I N V E S T I R D A N S N O T R E P L A N È T E

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Cette note fait partie d’une série de supports de connaissances préparés par le projet du Hub Régional du programme RSF.

Elle s’inscrit dans le cadre thèmatique Transversal, les autres supports de savoirs étant rattachés aux autres piliers du programme - S’Impliquer, Agir et Suivre - ou à une balise Transversale.

Ces ressources sont facilement accessibles sur le site web de notre programme.

Références

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