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LE CANCER DE LA VESSIE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)UNIVERSITE SIDI MOHAMMED BENABDELLAH FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES FES DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA VIE. PROJET DE FIN D’EUDES : Licence en science & Techniques : Sciences Biologiques appliqués et santé. LE CANCER DE LA VESSIE. Présenté par :  Es slimani Fouzia Encadré par :  Pr. Ouhmidou Bouchra  Pr. El fatemi Hinde. : :. Professeur à la FST Fès professeur au CHU Fès. Soutenue le : 17/06/2015 Devant le jury composé de :  Pr. Ouhmidou Bouchra  Pr. El abida Kaouakib  Pr. El fatemi Hinde.. : : :. professeur à la FST Fès professeur à la FST Fès professeur au CHU Fès.

(2) Dédicace : Je dédie ce mémoire …. A mes chers parents pour leur patience, leur amour, leur soutien et leurs encouragements.. A ma petite sœur pour les petits mots d’encouragement et toutes nos discussions.. A mes amis et mes camarades..

(3) Remerciement : A Mme Ouhmidou Bouchra : j’ai eu le privilège d’être encadrée par vous, et d’apprécier vos qualités et vos valeurs. Vos compétences. Votre disponibilité. Vos conseils avisés et l’intérêt que vous avez porté à ce travail. A Mme El abida kaouakib : Merci d’avoir accepté de juger mon travail. A Mme El fatemi Hinde : vous m’avez fait le grand honneur de me confier ce travail sous votre direction, tout au long de son élaboration. J’ai eu la chance de profiter de votre expérience. A Mme Guissi Sanae : Merci pour votre soutien. Votre sérieux. Votre bonté d’âme. Vos qualités scientifiques et humaines..

(4) Liste des abréviations : TVNIM : les tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle. TVIM : les tumeurs de la vessie infiltrant le muscle. T : tumeur. N : ganglions lymphatiques régionaux. M : métastase. FGR3 : le récepteur de croissance de fibroblastes 3. RB1 : rétinoblastome. TP53 : la protéine tumorale 53. ECBU : L'examen Cytobactériologique des Urines. IRM : imagerie par résonance magnétique. BTA : Antigène associé à la tumeur de la vessie. FEGF : Facteur de croissance de l’endothélium vasculaire. NMP22 : Protéine 22 de la matrice nucléaire. MCM5 : Composant 5 du complexe d’entretien de mini chromosomes. UPK 3A : Uroplakine 3A. BCG : les bacilles de Calmette et Guérin. HES : hématoxyline, éosine, safran..

(5) Liste de figures : La figure 1 : les organes voisins de la vessie chez la femme. La figure 2 : les organes voisins de la vessie chez l’homme. La figure 3 : l’anatomie de la vessie. La figure 4 : les tumeurs de la vessie. La figure 5 : l’hôte chimique. La figure 6 : l’ histokinette. La figure 7 : l’automate à inclusion de paraffine. La figure 8 : le microtome. La figure 9 : l’automate de coloration. La figure10: le montage des lames. La figure11 : des anomalies nucléaires et cytoplasmiques. La figure12 : des anomalies nucléaires..

(6) Présentation de CHU Fès. La création d'un laboratoire central d'analyses médicales au sein du CHU est une première nationale. Cette conception adoptée récemment dans les laboratoires hospitaliers internationaux permet de :  Optimiser les moyens techniques et le budget de fonctionnement du laboratoire  Offrir des plateaux techniques spécialisés de grande qualité ouverts à toutes les disciplines biologiques Par une communication informatique inter laboratoires, un échange continu d'informations et une complémentarité dans les bilans réalisés. Le Laboratoire Central d’Analyses Médicales est situé au bâtiment J. Il représente un pôle d’activité hospitalière comportant plusieurs spécialités d’analyses médicales. Ce bâtiment comprend  Une salle de réception  Une salle de prélèvements  Plusieurs laboratoires, à savoir :  Laboratoire de biochimie/Pharmacotoxicologie  Laboratoire d'hématologie  Laboratoire de bactériologie /Immunologie  Laboratoire de parasitologie  Laboratoire de génétique  Laboratoire d'anatomie pathologique. Ce travail a été réalisé à l’unité d’anapath au CHU HASSAN II, dans le cadre de la réalisation du projet de fin d’études pour l’obtention du diplôme de licence sciences et techniques..

(7) Sommaire : Dédicace Remerciement Liste des abréviations Liste de figures Présentation de CHU Fès Introduction générale …………………………………………………………………. Partie I : Revue bibliographique 1-anatomie et physiologie de la vessie 2-Définition 3-Tumeurs de la vessie 4-Classification TNM 5-Epidémiologie 6- Etiologie 7-Physiopathologie 8-Symptômes 9-Diagnostic 10- Traitement Partie II : Matériel et méthodes 1- La salle de macroscopie et congélation 2- La salle technique 3- La salle d’immunohistochimie 4- La salle de lecture Partie III : Résultat et Discussion 1- La répartition du cancer de la vessie selon l’âge. 2- La répartition du cancer de la vessie selon le sexe. 3- La répartition du cancer de la vessie selon l’infiltration du muscle. 4- Discussion. Conclusion Les références bibliographiques Le glossaire. 2 5 7 7 8 9 10 11 13 13 14 17 20 23 25 27 28 29 30 32 33 34.

(8)

(9) 1.

(10) Un cancer ou tumeur maligne, est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. Ces cellules dérivent toutes d'un même clone, cellule initiatrice du cancer qui a acquis certaines caractéristiques lui permettant de se diviser indéfiniment. Le cancer de la vessie a comme origine la transformation des cellules transitionnelles normales qui tapissent l’intérieur de la vessie en cellules tumorales. Cette modification provient des interactions entre : Des facteurs génétiques propres au sujet. Et des agents extérieurs. Qui pouvant être classés en :  Facteurs de risque environnementaux : l’exposition à des agents chimiques, le tabac, l’arsenic, et parasite.  Facteurs de risque biologique : la mutation des gènes de contrôle. Après l’installation du cancer dans la vessie, la tumeur soit s’arrête à la muqueuse prenant le nom du carcinome transitionnel. Ou s’enfonce partiellement dans le chorion. Ce type de tumeur non infiltrante reste de bon pronostic et facile à traiter. Si non la tumeur arrive jusqu’à la couche profonde (la musculeuse), la tumeur est dite infiltrante. Dans ce cas le traitement devient agressif. Tous les types du cancer de la vessie peuvent s’étendre aux muscles de cette dernière, puis aux organes à proximité ou se propager ailleurs dans l’organisme (ganglions, intestin, les urètres) par voie sanguine et former des métastases. Le cancer de la vessie a haut risque récidive. Ce qui veut dire qu’après le traitement, une fois la tumeur détruite, le patient devra être suivi et subir régulièrement des tests de dépistage pendant plusieurs années. Le cancer de la vessie touche 4 hommes pour une femme. Il atteint la race blanche plus que la race brune. Mais ce taux évolue avec l’âge et les facteurs de risque extérieurs.. 2.

(11) On va aborder ce thème en indiquant trois études principales :  L’étude bibliographique : elle va servir à exposer les différents facteurs de risque qui peuvent augmenter l’installation du cancer de la vessie. Comprendre la physiopathologie. Connaitre le diagnostic réalisé. Et savoir le traitement à suivre dans chaque type de tumeur..  L’étude expérimentale : Elle va servir à savoir le protocole expérimental à suivre pour préparer les lames qui vont être lu afin de donner le diagnostic.  L’étude rétrospective : Elle va permettre à faire des études statistiques. Et les comparer aves celles déjà réalisées par des statisticiens.. 3.

(12) 4.

(13) 1-Anatomie et physiologie de la vessie La vessie est l’organe du système urinaire dont la fonction est de recevoir l’urine terminale produite par les reins. Puis de la conserver avant son évacuation au cours de la miction. L’urine arrive dans la vessie par les uretères, et émise via l’urètre [1].. Les organes voisins de la vessie chez la femme [2]: (voir la figure 1)  En avant la symphyse pubienne.  En arrière l’utérus et la partie supérieure du vagin.  En haut l’intestin grêle.  En bas l’urètre et les muscles formant le plancher pelvien.. Les organes voisins de la vessie chez l’homme [2] : (voir la figure 2).    . Figure 1 : La position de la vessie Chez La femme.. En avant la symphyse pubienne. En arrière le rectum et les vésicules séminales. En haut l’intestin grêle. En bas l’urètre et la prostate.. Figure 2 : La position de la vessie chez l’homme.. 5.

(14) 6.

(15) La structure de la paroi de la vessie de l’intérieur vers l’extérieur [3] (voir figure 3) : . . . La muqueuse : le tissu qui tapisse tout l’intérieur de la vessie. Elle est donc en contact des urines. Appelée également urothélium ou épithélium transitionnel. La sous muqueuse : appelée aussi le chorion. Elle contient des vaisseaux sanguins, des nerfs et des glandes. La musculeuse : appelée détrusor. Elle permet à la vessie de se distend et de se contracter.. D’autres couches séparant la vessie des organes voisins : . La séreuse : est une membrane mince de tissu conjonctif. Elle se trouve seulement sur la face supérieure de la vessie.. . L’adventice : Est un tissu conjonctif qui couvre les régions où il n’ya pas de séreuse.. . La graisse péri vésical : elle enveloppe l’extérieur de la vessie.. Figure 3 : Les couches de la vessie. La vessie d’un adulte mesure environ 6 cm de long et 5 cm de large. La capacité physiologique est de 300 ml à 600 ml chez l’adulte. Au delà le remplissage devient pathologique et la vessie prend le nom du globe vésical. à partir d’un certain degré de remplissage le besoin d’uriner augmente.. 7.

(16) 2-Définition. Le cancer de la vessie est la multiplication anormale de cellules qui tapisse la muqueuse. Qui ont subi certaines mutations dans leurs ADN. Et acquérant par conséquent un nombre de caractéristiques tel que :.  L’échappement au contrôle du système immunitaire.  Défaut d’expression d’antigène.  Mutation des gènes du CMH.  Production des substances immunosuppressives..  Reprogrammation énergétique.  Rendement énergétique faible de la glycolyse aérobie [4].. 3- Les tumeurs de la vessie. Les cancers de la vessie sont classés en 2 catégories [5] (voir la Figure 4) :.  Les Tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le Muscle (TVNIM) : La tumeur est confinée à la muqueuse vésicale (urothélium), et n’infiltre pas la paroi musculaire. 70 % des cancers de la vessie sont des TVNIM au moment du diagnostic. Les TVNIM se divisent en trois sous-types : Ta (70 %), T1 (20 %) et CIS (10 %)..  Les Tumeurs de la Vessie Infiltrant le Muscle (TVIM) : La tumeur envahit la paroi musculaire de la vessie et peut s’étendre aux organes voisins et/ou aux ganglions lymphatiques. Au moment de diagnostic, 30 % des cancers de la vessie sont des TVIM.. 8.

(17) Figure 4 : Les tumeurs de la vessie.. 4-Classification TNM des tumeurs de la vessie La classification TNM est un système international, proposé par le chirurgien français Pierre Denoix de l'Institut Gustave-Roussy. Qui consiste à classer les tumeurs selon leur extension anatomique [6]..  TVNIM : . T=tumeur.  Tx : renseignements insuffisants pour classer la tumeur Primitive  T0 : pas de signe de tumeur primitive.  Ta : carcinome de type papillaire non infiltrant.  Tis : carcinome in situ.  T1 : tumeur envahissant le tissu conjonctifsous épithélial.  TVIM     . : T2 : tumeur envahissant la musculeuse. T2 alpha : tumeur envahissant la musculeuse superficielle. T2 beta : tumeur envahissant la musculeuse profonde. T3 : tumeur envahissant le tissu péri vésical. T4 : tumeur envahissant l’une ou l’autre des structures suivantes : prostate, vésicules séminales, utérus, vagin, paroi pelvienne, et paroi abdominale.. 9.

(18) . N=ganglions lymphatiques régionaux. .  Nx : renseignement insuffisants pour classer l’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux.  N0 : pas d’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux.. .  N1 : atteinte d’un seul ganglion lymphatique pelvien.  N2 : atteinte de multiples ganglions lymphatiques pelviens.  N3 : atteinte d’un ou plusieurs ganglions iliaques primitifs. M= métastase.  M0 : absence de métastase à distance.  M1 : métastase à distance.. 5- Epidémiologie 1-La fréquence : le cancer de la vessie est le 5éme cancer chez l’homme et le 12éme cancer chez la femme à travers le monde [7]. 2-L’âge : Le risque de développer un cancer de la vessie augmente avec l’âge. De manière générale 70% des patients qui développent ce cancer présentent les symptômes après l’âge de 65 ans [8]. 3-Le sexe : Ce type du cancer touche dans une population de 100 000 personnes 3.2 des femmes et 16.7 des hommes [9]. 4-La prévalence : à 5 ans, la prévalence est de 116.5 /100 000 pour les hommes. Et 29 / 100 000 pour les femmes [10]. 5-la mortalité : environ 14 500 patients à travers le monde meurent chaque année du cancer de la vessie [11].. 10.

(19) 6- Étiologie L’étiologie du cancer de la vessie est inconnue, mai il existe plusieurs facteurs de risque à savoir [12]: 1-Le tabagisme Fumer de tabac en particulier sous forme de cigarette, cause plus de 50% des cas de cancer de la vessie chez l’homme et environ 40% chez la femme. Les ex- fumeurs risquent 2 fois plus que les personnes qui n’ont jamais fumé de développer un cancer de la vessie. Les carcinogènes qui se trouvent dans le tabac tel que les amines aromatiques alpha et beta naphthylamine, certains N-nitrosamines cycliques, et arsenic sont aussi présents dans l’urine des fumeurs. Ces substances chimiques endommagent les cellules tapissant l’intérieur de la vessie ( les cellules urothéliales ) ce qui les rendent des cellules cancéreuse.. 2-L’exposition professionnelle à des substances chimiques : Ils ont constaté que l’exposition aux certains substances chimiques tel que les amines aromatiques, aux hydrocarbures aromatiques Polycycliques, et au gaz d’échappement de moteurs font le plus souvent augmenter le risque, les personnes qui travaillent dans les industries suivantes : textiles, caoutchouc, peinture, colorants, plastique. Pourrait risquer d’avantage d’être atteintes d’un cancer de la vessie.. 3-L’irritation chronique de la vessie : L’irritation chronique de la vessie accroit le risque d’installation du cancer dans cette dernière. L’irritation de la vessie peut être causée par une inflammation ou un traumatisme. L’inflammation peut être provoquée par une infection chronique des voies urinaires ou des calcules vésicaux. Elle peut aussi être causée par une schistosomiase (une infection engendrée par un vert plat parasite (shistosoma haematobium ).. 4-La chimiothérapie : Les personnes qui sont déjà traitées par des fortes doses de cyclophosphamide ou d’ifosfamide risquent d’avantage de développer une irritation de la vessie, en retour augmenter la probabilité qu’un cancer de la vessie apparaisse. 11.

(20) 5- La radiothérapie Une personne qui a reçu une radiothérapie à l’abdomen ou au bassin, ou une personne qui a survécu aux bombes atomiques et aux accidents nucléaires, risque d’avantage d’être atteinte d’un cancer de la vessie.. 6_ L’arsenic : L'arsenic est un élément chimique métalloïde, naturel très répandu dans la croûte terrestre. Il est présent dans certaines réserves d'eau potable, y compris les puits. L'exposition à de fortes concentrations d'arsenic peuvent augmenter le risque d’atteint par le cancer de la vessie.. 7_des antécédents personnels de cancer des voies urinaires : Etre atteint de n’importe quelle partie du revêtement des voies urinaires augmente le risque de développement d’une tumeur dans la vessie.. 8_Les acides aristolochiques : Les acides aristolochiques sont des produits d’une plante herbacée appelée Aristoloche. Ces acides considérés comme cancérigènes parce qu’ils améliorent l’atteint d’un cancer des voies urinaires en général.. 7-Physiopathologie : Des chercheurs ont étudié les effets de mutations dans plusieurs gènes, y compris FGR3, RB1, HRAS, TP53, TSC1 sur la croissance et la formation des tumeurs de la vessie , chacun de ces gènes joue un rôle critique dans la régulation de la division cellulaire en empêchant les cellules de se diviser trop rapidement ou de manière incontrôlée. On va citer les fonctions normales jouées par ces gènes : fibroblast growth receptor 3 = FGR3 Le gène FGR3 fournit des instructions pour la fabrication d’une protéine appelée FGR3 dont le rôle est la régulation de la croissance cellulaire. La division cellulaire et la détermination du type de la cellule. Cette protéine traverse la membrane cellulaire de telle sorte que l’une des extrémités reste à l’intérieur de la cellule et l’autre extrémité fait saillie de la surface externe de la cellule. Ce positionnement de la protéine permet d’interagir avec les facteurs de croissance en dehors de la cellule pour recevoir des signaux qui contrôlent la croissance et le développement. Lorsque ces facteurs se fixent à la protéine FGR3, cette dernière est activée, ce qui déclenche une cascade de réactions chimiques à l’intérieur qui. 12.

(21) indiquent à la cellule de subir certains changements, tel que la maturation d’assurer des fonctions spécialisées. Harvey sacroma viral = HRAS Le gène HRAS appartient à une classe de gènes connus comme oncogènes. Quand il est muté, celui-ci a un potentiel de convertir des cellules normales vers des cellules cancéreuses. Les protéines produites par ce gène est la GTPase qui joue un rôle important dans les divisions cellulaires. La différenciation cellulaire et l’autodestruction (apoptose). Rétinoblastoma = RB1 Le gène RB1 fournit des instructions pour la fabrication d’une protéine PRB, cette protéine agit comme un suppresseur de tumeur. Ce qui signifie qu’il régule la croissance cellulaire. pRB arrête d’autres protéines de déclencher la réplication de l’ADN, et d’interagir avec d’autres protéines pour influencer la survie de la cellule c'est-à-dire favoriser l’apoptose. Tumor protein 53 = TP53 Le gène TP53 fournit des instructions pour la fabrication d’une protéine appelée protéine tumorale p53. Cette protéine agit comme suppresseur de tumeur ce qui signifie qu’il régule la division cellulaire. p53 est située dans le noyau où il se fixe directement à l’ADN, lorsque ce dernier est endommagé par des agents tel que les produits chimiques toxiques, les radiations, ultraviolet du soleil, cette protéine intervient pour déterminer si l’ADN sera réparé ou la cellule endommagée va subir l’apoptose. Si l’ADN peut être réparé, p53 active d’autres gènes pour réparer les dégâts. Sinon elle va empêcher la cellule de se diviser et elle va émettre des signaux pour que la cellule subira l’apoptose. Tuberous sclerosis 1= TSC1 Le gène TSC1 fournit des instructions pour la production d’une protéine Hamartine qui interagit avec une autre protéine Tubérine qui est produite par TSC2. Les deux protéines agissent comme suppresseurs de tumeur [13]. Quand ces gènes subissent des mutations, ils perdent leur rôle fondamental qui est le contrôle et la régulation, et par conséquent les cellules se divisent aléatoirement, donnant le cancer comme résultat final.. 13.

(22) 8-Les symptômes Les signes et symptômes du cancer de la vessie peuvent aussi être causés par d'autres affections médicales. Il est donc important de consulter un médecin si des symptômes inhabituels se manifestent. Tel que [14] :  La présence du sang dans les urines=hématurie.  La manifestation de brulures et de douleurs lors de l’émission des urines, qui ressemblent aux manifestations de la cystite.  La diminution de la puissance du jet.  L’impression de ne pas avoir vidé complètement la vessie après avoir uriné.  Les douleurs au bas de dos  Les Besoins fréquents et pressants d’uriner.. Des signes et symptômes tardifs : Ces signes tardifs se manifestent quand la masse cancéreuse grossit ou se propage vers d’autres parties du corps :     . Perte de l’appétit. Perte de poids. Fièvre. Changement de transit intestinal. Douleur (rectum ou anus, bassin, au dessus de l’os pubien).. 9) Le diagnostic Le médecin commence par la détermination des éléments suspects; (sang dans les urines, douleur au cours de la miction, besoin urgent d’uriner …). Puis il pose des questions à propos des facteurs de risque tel que la consommation du tabac, l’exposition aux certains agents chimiques …). Ensuite, il palpe, il effectue un toucher rectal pour les hommes et un toucher rectal et vaginal pour les femmes. Parmi les tests demandés par le médecin [15] :. 1-ECBU : cet examen permet de confirme la présence du sang dans les urines. 2-Cytologie urinaire : c’est l’examen des cellules desquamées qui sont éliminées naturellement dan l’urine. Leur étude permet de détecter les anomalies. 3-Urographie intraveineuse : est la radiographie de l’appareil urinaire qui se fait par injection d’un produit iodé par voie intraveineuse. 4-Echographie : de l’appareil urinaire ; la vessie, les deux reins, et les uretères. 14.

(23) 5-Cystoscopie : elle permet d’inspecter l’intérieur de la vessie. Elle se fait par l’introduction d’un petit tube via l’urètre, cette méthode permet également d’effectuer des prélèvements. 6-Imagerie par résonance magnétique =IRM : En imagerie par résonance magnétique, on a recours à des puissantes forces magnétiques et à des ondes radioélectriques, donnant une image à 3 dimensions du bassin, afin d’observer la vessie, les urètres, les deux reins et de déterminer l’emplacement et la taille de la tumeur. 7-des marqueurs à base d’urine : Les chercheurs tentent d’améliorer les techniques de détection précoce du cancer de la vessie, afin qu'on puisse le détecter à ses débuts, soit pour prévoir les chances de guérison ou le risque de réapparition du cancer. Les marqueurs tumoraux sont des protéines ou d'autres substances, qui indiquent la présence possible de cellules cancéreuses. Les chercheurs se penchent sur de nombreux marqueurs tumoraux différents, seuls ou associés. En voici quelques-uns :     . ARNm de la survivine. Antigène associé à la tumeur de la vessie (BTA). Facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF). Protéine 22 de la matrice nucléaire (NMP22). Composant 5 du complexe d’entretien de mini chromosomes (MCM5).  Uroplakine 3A (UPK3A).  Méthionine soluble dans l’urine.. 10- Le traitement : Les options de traitement dépendent de l’avancée du cancer de la vessie, il existe 4 options [16] :. 1-Le traitement chirurgicale du cancer de la vessie : La cystectomie est une procédure impliquant l’ablation total ou partielle de la vessie.. 2-La radiothérapie : La radiothérapie est un traitement à base de puissants rayons X, ou autres types de rayonnement qui éliminent les cellules cancéreuses ou les empêchent de se développer.. 15.

(24) 3-la chimiothérapie : La chimiothérapie est un traitement qui consiste à stopper le développement des cellules cancéreuses à l’aide des médicaments qui tuent les cellules ou empêchent leur division.. 4- La thérapie biologique : La thérapie biologique consiste à activer le système Immunitaire du patient afin qu’il combattre le cancer .Des substances naturelles ou synthétiques sont administrées pour stimuler, contrôler ou restaurer les défenses naturelles du patient. Ce traitement est également appelé biothérapie ou immunothérapie comme BCG : . . La technique d’instillation : Une sonde est introduite dans la vessie par l’urètre, le produit est alors instillé dans la vessie, puis la sonde est aussitôt retirée Le principe de l’intervention : Pour limiter le risque de récidive et la progression de la tumeur vers les plans les plus profonds, un traitement complémentaire à la résection endoscopique est recommandé, il s’agit d’instillation intra vésical des bacilles de Calmette et de Guérin. Ce traitement agit par l’intermédiaire d’une souche atténuée De myo- bactéries, dont l’effet est de déclencher une réaction immunitaire et inflammatoire locale, visant à empêcher une nouvelle tumeur de se développer, et dans certains cas, à supprimer certaines tumeurs planes.. 16.

(25) 17.

(26) Dans le cancer de la vessie, le matériel biologique correspond le plus souvent à un prélèvement (biopsie) réalisé sur le nodule tumoral, situé dans la pièce d’exérèse chirurgicale. Ou encore d’une cystectomie totale ou partielle, lorsque la taille de la tumeur est importante avec plurifocalité des lésions. Il est important de signaler que tous les échantillons destinés au laboratoire d’anatomopathologie, doivent rapidement être transportés au laboratoire, placés dans une solution de fixation dans un délai moins d’une heure, dont le volume de la solution de fixation est d’au moins dix fois le volume de prélèvement, afin de s'opposer à l'autolyse tissulaire et à la putréfaction, et de garantir la conservation des structures et le durcissement des pièces. Les prélèvements destinés au laboratoire pour un examen histologique, passent par une série d’étapes avant qu’ils ne soient lus et interprétés par le pathologiste responsable de la pièce chirurgicale.. Matériel :        . Hôte chimique. Histokinette. Automate à inclusion de paraffine. Le microtome. Bains marie de gélatine. L’étuve. Automate de coloration. Microscope.. Méthode : Dans le service d’anapath, il existe 3 salles :. 1-La salle de macroscopie et congélation : Prés de l’hôte chimique les pathologistes reçoivent les prélèvements qui peuvent être (voir la figure 5) :  Une biopsie : c’est un prélèvement d'une très petite partie d'un organe ou d'un tissu pour effectuer des examens. Elle peut être effectuée au moyen d'une aiguille ou par frottis sur tout type de tissu humain.  Pièce opératoire.. 18.

(27)  L’examen extemporané : Il est demandé lorsque son résultat est susceptible de modifier l’acte chirurgical par exemple l’élargissement d’une exérèse, la vérification de la qualité d’un greffon. Les pathologistes commencent par un examen macroscopique qui est basé sur l'examen à l'œil nu. Ils mesurent la pièce, la lésion, puis relève les marges de sécurité pratiquées par le chirurgien sur les quatre axes et en profondeur. Ces marges sont souvent réduites par rapport à celles mesurées par le chirurgien, en raison du coefficient de rétraction induit par la fixation formolée. Il sélectionne ensuite les zones qu’il va utiliser pour l’analyse microscopique. C’est l’échantillonnage avant la mise en blocs. Les recommandations sur la découpe macroscopique varient en fonction de la taille de la pièce et de l’indication et ne font l’objet d’aucun consensus international. Une fois découpées, les prélèvements macroscopiques sont mis en cassettes et repérés.. Figure 5 : Hôte chimique. 19.

(28) Après ils réalisent les étapes suivantes, à l’aide d’un appareil automatique appelé Histokinette. Pour que le prélèvement soit prêt à une étude histologique (voir la figure 6). La fixation : 2 bains du formol 10% pendant 1h30. La déshydratation : Cette étape à pour but d’éliminer l’eau de l’échantillon, et de la remplacer par un solvant du milieu utilisé pour l’inclusion, elle consiste en une série de 5 bains d’alcool avec des concentrations croissantes. 70%, 80%, 90%, et enfin l’alcool pur. Cette opération doit être progressive pour que la substitution n’entraine pas une déformation des tissus. L’éclaircissement : 4 bais de toluène pendant 1h30. Cette opération permet de remplacer l’eau dans la cellule. L’imprégnation : 2 bains de paraffine pendant 1h 30. Cette étape a pour objet d’imprégner totalement les cellules d’une substance durcissante, qui permettra une coupe fine et régulière, cette substance dont les molécules remplacent en fait les molécules d’eau initiales. La paraffine qui est liquide à 60°c et dure à la température ambiante elle est hydrophobe soluble dans les solvants tel que le toluène, le xylène, sachant qu’elle pénètre aisément dans les tissus. On obtient après un bloc qui pourra être correctement coupé.. Figure 6 : Histokinette. 20.

(29) 2-La salle technique : Les prélèvements histologiques suivent le protocole suivant : l’inclusion : se fait par paraffinage dans des cassettes de tailles standardisés, il faut s’assurer que la température de la paraffine est de 60°c. La grosseur minimale des blocs de paraffine pour les spécimens chirurgicaux devrait être de 1cmᶾ. une fois fixés et inclus dans la paraffine, les échantillons sont stables pour plusieurs dizaines d’années (voir la figure 7).. Figure 7 : Automate à inclusion de paraffine.. 21.

(30) . La microtomie : a pour but de réaliser des sections fines de 2um à 10um d’épaisseur, transparentes, on utilise un microtome, muni d’un rasoir métallique et d’un système d’avance mécanique du port – objet, ce qui donne des coupes sériées. Celles-ci sont collées avec une solution de gélatine sur des lames de verre (voir la figure 8).. Figure 8 : Le microtome. . Le déparaffinage : Les lames sont mises dans l’étuve à 70°c pendant 20 à 25 min.. . L’hydratation : elle a pour objet de retirer le toluène du tissu et le remplacer par l’eau. Le toluène et l’eau n’étant pas miscibles, le toluène est d’abord remplacé par l’alcool et les lames sont ensuite passées dans un bain d’eau courante permettant ainsi de remplacer l’alcool par l’eau.. . L a coloration : cette opération permet de teinter de façon. différentielle les. divers territoires de l’échantillon biologique. Tous les colorants utilisées sont hydrosolubles, alors ils ne fonctionnent que si les cellules sont réhydratées. Ceci nécessite l’emploi d’une série d’alcools des titres décroissants, pour arriver à l’eau. La coloration histologique permet de différencier finement tous les éléments d’un tissu. Elle consiste à accentuer les contrastes pour mieux reconnaitre les différents éléments de la préparation. La coloration utilisée est de type H.E.S (hématoxyline- éosine safran). Elle a pour but de permettre la mise en évidence des. 22.

(31) noyaux et du cytoplasme des cellules ainsi que des fibres de collagène. L’hématoxyline colore le noyau en violet, l’éosine colore le cytoplasme en rose, et le safran se charge de colorer les fibres de collagène en jaune.. Figure 9 : Automate de coloration. . Le montage : Cette opération consiste, une fois la coloration terminée, à fixer une lamelle de verre sur la coupe tissulaire à l’aide d’une substance appelée milieu de montage (composé de glycérol, de gélatine et de thymol). Le montage permet une protection mécanique des coupes, ainsi qu’une protection chimique des colorants.. Figure 10 : Montage des lames.. 23.

(32) 3-La salle d’immuno histochimie : . Le principe :. L'immun histochimie ou IHC, désigne la méthode de localisation des protéines situées dans les cellules d'un tissu. Le mot immuno-histochimie signale la Combinaison de l’immunologie et de l’histochimie, elle a 3 buts essentiels :  confirmer ou préciser l’origine du cancer primitif du patient.  identifier des cellules cancéreuses très indifférenciées.  donner des facteurs pronostiques ou prédictifs. . La méthode :. Dans le service d’anapath, ils utilisent l’enzyme pour le marquage et le substrat chromogène pour la révélation. Avant la réalisation de cette méthode immunohistochimique, Il faut soumettre le prélèvement à un nombre de préparations :  Le passage des lames dans l’étuve 37°c pour le déparaffinage.  Le passage des lames dans deux bains de toluène 7 minutes pour chacun.  Le passage des lames dans deux bains d’alcool absolu 7 minutes pour chacun.  Rinçage des lames à l’eau courante puis à l’eau distillée.. Après cet ensemble de préparations le prélèvement est prêt pour subir le Protocol immun histochimique suivant :  Egoutter les lames.  Passer les lames dans H2O2 à 0.4% pendant 7 min pour inactiver la peroxydase intracellulaire.  Rincer à l’eau courante puis à l’eau distillée.  Passer les lames dans le tampon Citrate bouillant pendant 2 minutes.  Rincer à l’eau distillée.  Rincer avec le PBS pendant 5 minutes.  Egoutter les lames et entourer les fragments par du PAP-PEN.  Déposer la protéine bloquante sur le fragment pendant 10 minutes.  Incuber dans une chambre humide et à l’obscurité. 24.

(33)  Enlever le surplus du bloquant en secouant.  Déposer l’anticorps primaire pendant une heure.  Incuber dans une chambre humide et à l’obscurité.  Egoutter les lames.  Rincer les lames dans 3 bains de PBS, 5minutes pour chacun.  Déposer l’anticorps secondaire pendant 15 minutes.  Incuber dans une chambre humide et à l’obscurité.  Rincer les lames dans 3 bains de PBS, 5 minutes pour chacun.  Egoutter les lames.  Dépose la peroxydase pendant 15 minutes.  Rincer les lames dans 3 bains de PBS.  Egoutter les lames.  Déposer le substrat chromogène, à préparer extemporanément.  Rincer à l’eau courante.  Déposer le colorant Hématoxyline pendant 1 minute.  Rincer à l’eau courante.  Passer les lames rapidement dans le carbonate de lithium.  Rincer à l’eau courante.  Rincer à l’eau distillée.  Monter avec la colle aqueuse. . Le résultat : Si la coloration obtenue est brune, le test est alors positif, c'est-àdire l’antigène recherché est présent. Si la coloration obtenue est bleue, le test est alors négatif, c'est-àdire l’antigène recherché est absent.. 25.

(34) 4- La salle de lecture : L’observation des lames au microscope montre que la cellule cancéreuse a un aspect morphologique bien définis.  Anisocarysose : Noyaux de taille variable au sein d’une même tumeur (voir la figure 11).  Anisocytose : cellule de taille variable (voir la figure 11).  Rapport nucélocytoplasmique élevé (voir la figure 11).. Figure 11 : Des anomalies nucléaires et cytoplasmiques  Des mitoses anormales, nombreuses (voir la figure 12).  Hyperchromasie : chromatine dense (voir la figure 12).. Figure 12 : Des anomalies nucléaires. 26.

(35) 27.

(36) Résultat. Notre étude a porté sur 76 patients qui sont venus consulter au Laboratoire d’anapath durant la période 2013-2014.. 1- La Répartition du cancer de la vessie selon l’âge :  Dans notre série, la moyenne d’âge de patients porteurs des tumeurs malignes de la vessie est de 64 ans. Avec des extrêmes d’âge allant de 37 ans à 86 ans (voir le diagramme 1). . Comparativement à une autre étude rétrospective. Réalisée sur 40 000 patients atteints de cancer de la vessie au royaume – uni durant une période de 3 ans allant de 2009 à 2011. L’âge moyen des patients était de 65 ans. Avec des extrémités allant de 35 ans à 85 ans [17].. . En 2012, en France, une étude rétrospective a montré que l’âge moyen est de 60 ans. Avec des extrémités d’âge allant de 40 ans à 80 ans [18].. 50. 45. 45 40 35 30. 25. 25. Série1. 20. Log. (Série1). 15 10 5. 1. 0 <40. 40-60. >60. Histogramme 1 : La répartition du cancer de la vessie selon l’âge..  D’après le diagramme en bâtonnets indiqué ci-dessus, qui signale la répartition du cancer de la vessie selon l’âge, on peut constater que ce type du cancer touche plus la population qui dépasse les 60 ans.. 28.

(37) 2-La Répartition du cancer de la vessie selon le sexe : . L’étude au niveau du CHU Fès révèle qu’il Il y a une prédominance masculine avec 86% des hommes et 14 % de femmes (voir le diagramme 2).. . Les études réalisées à travers le monde montrent une nette prédominance masculine. En effet, sur une population composée de 100 000 personnes, ce cancer touche 3.2 de femmes et 16.7 d’hommes [9].. . Cependant l’étude faite au Royaume – Uni signale que le cancer de la vessie touche 64% des hommes et 36% pour les femmes [17].. Femmes. Hommes. 14%. 86%. Digramme 2 : La répartition du cancer de la vessie selon le sexe..  Le diagramme ci-dessus montre que le cancer de la vessie touche 6 fois plus les hommes que les femmes. 29.

(38) 3-Répartition du cancer de la vessie selon l’infiltration de muscle : . Notre étude au CHU révèle que 72% des tumeurs n’infiltrant pas le muscle. Et 28 % des tumeurs infiltrant le muscle.. . Selon les études faites à travers le monde. Les tumeurs infiltrant le muscle présentent 30%. Par contre les tumeurs non infiltrantes exposent environ 70% [5].. carcinome infiltrant. carcinome non infiltrant. 28%. 72%. Diagramme 3 : La répartition du cancer de la vessie selon l’infiltration du muscle.  Le diagramme N° 3 montre l’infiltration du muscle, on observe que dans 72 % des cas, le carcinome restant seulement dans la couche superficielle (urothélium), ou infiltrant la sous muqueuse (le chorion). Et dans 28 % des cas le carcinome infiltre la musculeuse.. 30.

(39) Discussion : Le cancer de la vessie résultant de plusieurs facteurs de risque, parmi y les mutations génétiques qui se produisent dans certains gènes oncogènes et suppresseurs des tumeurs. Ce qui conduit à l’apparition d’une masse cellulaire anormale qui peut être maligne. Notre étude a pour but de déterminer les éléments de diagnostics cliniques et biologiques du cancer de la vessie. L’étude a porté sur 76 patients qui sont venus consulter au laboratoire d’anapath. Cette étude nous montre que l’âge moyen des patients affectés par le cancer de la vessie était de 60 ans. Ce résultat obtenu concorde avec celui obtenu par la société canadienne du cancer qui a été réalisée sur 100 000 personnes [19]. Notre étude montre que le sexe ratio H/F est de 6. C’est à dire que la maladie est à dominance masculine. Mais le sexe ratio obtenu par une étude faite par la Société Canadienne sur 100 000 personnes est de 3. Le sexe ratio élevé retrouvé dans nos résultats peut s’expliquer par la taille de la population d’étude (faible effectif). Comme il peut être expliqué également par le facteur de risque majeur provoquant le cancer de la vessie qui est le tabagisme. Car, dans notre pays, les hommes fument plus que les femmes [19]. Notre étude montre également que 72% des carcinomes sont non infiltrants. Et 28% des carcinomes sont infiltrants. Ce résultat est superposable au résultat obtenu par Mr Pizaro c et al qui ont fait une étude rétrospective sur 100 000 patients et ils ont trouvé que, 72 % des carcinomes inflitrant le muscle. Et 28% seulement des carcinomes n’infiltrant pas le muscle [19].. 31.

(40) 32.

(41) Le cancer de la vessie touche les hommes plus que les femmes, la race blanche plus que la race brune, et évolue avec l’âge. Sa cause principale reste inconnue, mais il existe un certain nombre de facteurs de risque parmi eux les altérations génétiques. Des chercheurs de l'Institut Pasteur et de l'université de Californie ont publié que la cause principale d’installation du cancer de la vessie est la mutation qui se produit au niveau du promoteur de la télomèrase, conduisant à une expression accrue du gène de télomèrase, Cette forte expression de l'enzyme tend à apporter une certaine immortalité aux cellules et rend leur élimination plus difficile par les cellules tueuses de notre système immunitaire. Ce type de mutation permet de développer un certain nombre de marqueurs à base d’urine tel que BTA et NMP 22 pour améliorer la précision du dépistage non invasif et de surveillance.. 33.

(42) Les références bibliographiques : [1] fr.wikipédia.org [2] Wilson, anatomie et physiologie normales et pathologiques, 2012 [3] Mac Neal, bladder cancer, American cancer society, 2006. [4 ]fr.wikipédia.org [5] Hendrik sen K, treatment of intermediate risk non muscle invasive bladder cancer, European urology, 2007. [6] Stein J.P et al. Radical cystectomy in the treatment of invasive bladder cancer, long-term results, 2001. [7] Ferlay J et al., GLOBOCAN 2008 v2.0, Cancer Incidence and Mortality Worldwide: IARC CancerBase [8] fr.wikipédia.org [9] Pezaro C et al., Urothelial Cancers, using biology to improve outcomes; Expert Review of Anticancer Therapy, 2012. [10] Bray F et al, global estimates of cancer prevalence, international journal, 2013. [11] Poleg M et al, the present and future burden of urinary, word journal of urology, 2009. [12] Colli J, Population densities in relation to bladder cancer mortality rates in America, International Journal of Urology and Nephrology. 2012. [13]Bryan RT al, molecular pathways in bladder cancer ,bladder cancer,1995. [14] Small EJ, GD bladder, dollinger M, rosenbaum E tempero M, 2002. [15] Frampton JE , Moen MD , vinflunine, drugs adis , 2010. [16] Parkin DM, bladder cancer treatement, perioperative and pathologic results, 2009 [16] Prakkin DM, bladder cancer reatement ,perioperative and pathologic results, 2009 [17] www.cancer researchuk .org [18] www.cancerinfo.fr [19] www.cancer.ca. 34.

(43) Le glossaire:. L’arsenic : est un élément chimique métalloïde, dont les propriétés chimiques et physiques sont intermédiaires entre celles d’un métal et d’un non métal. Métastase : est la migration des cellules cancéreuses vers les organes voisins. Par voie lymphatique ou par voie sanguine La symphyse pubienne : Chez les mammifères la symphyse pubienne est l’articulation antérieure du bassin, entre les os iliaques. C'est un tissu de cartilage fibreux, situé en avant de la vessie et au-dessus des organes génitaux. Les vésicules séminales : Les vésicules séminales sont au nombre de deux et ressemblent à de petits sacs. Ce sont des glandes reliées à la prostate et situées audessus et en arrière de celle-ci. Elles déversent leur contenu, le liquide séminal, dans les canaux déférents faisant partie des voies spermatiques conduisant le sperme. Le liquide séminal participe à la rendre le sperme liquide pour permettre le déplacement des spermatozoïdes, mais apporte également à ceux-ci des substances nutritives nécessaires à la formation d'énergie pour ces mouvements.. 35.

(44)

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