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Projection des mesures orbitales et distributions de Dirichlet

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Texte intégral

(1)

Fa¨ıza Fourati

23 mars 2011

(2)

Plan de l’expos´e

I Formule du type Markov-Krein I Projection des mesures orbitales

I Projection des distributions de Dirichlet

(3)

Formule du type Markov-Krein

Formule du type Markov-Krein

Cette formule relie deux mesures positivesµet ν surR: Z

R

1

(zt)θµ(dt) = exp

Z

R

log(zu)ν(du)

, θ=ν(R).

On dit queµest la transform´ee de Markov- Krein de la mesureν.

(4)

efinition.

Pour sCet z C\]− ∞,0], on d´efinit zs comme suit: si z =re, avec r >0,α∈]π, π[, alors zs =rseisα.

efinition.

Une fonction f d´efinie sur C\Rest dite `a croissance mod´er´ee, si pour tout compact K deR, il existeε >0, une constante C >0 et un entier naturel N tels que pour tous x K et 0<|y|< ε,

|f(x+iy)| ≤ C

|y|N

(5)

Formule pour la mesureµ

Pour une fonction f holomorphe surC\Ret `a croissance mod´er´ee, on d´efinit la distribution [f], valeur au bord de f par: pour

ϕD(R),

h[f], ϕi= lim

ε→0,ε>0

Z

R

(f(t+iε)f(tiε))ϕ(t)dt PourαC

h[zα], ϕi=−2iπ 1

Γ(−α)hYα+1,ϕiˇ o`u

hYα, ϕi= 1 Γ(α)

Z +∞

0

ϕ(t)tα−1dt.

(6)

En particulier, pourmN,

[z−m] =−2iπ 1

(m1)!δ(m−1).

YαYβ =Yα+β, Y0 =δ, Y−m=δm(mN).

(7)

Th´eor`eme.

a) Si g(z) = exp

R

Rlog(zu)ν(du)

alors

[g](x) =−2isin(πν([x,+∞[)) exp(−

Z

R

log(|xu|)ν(du) b) Siµ est `a support compact

µ= 1

2iπΓ(θ) ˇY(θ−1)?[g]. (1) .

(8)

Lemme.

Soit f une fonction holomorphe surC\R`a croissance mod´er´ee sur R, et µune mesure `a support compact sur R. Alors la fonction F efinie par

F(z) = Z

R

f(z t)µ(dt)

est holomorphe surC\R`a croissance mod´er´ee sur Ret

[F] = [f]µ

(9)

emonstration du th´eor`emeLa formule de Markov-Krein peut

s’´ecrire Z

R

f(zt)µ(dt) =g(z) o`u f(z) = z1θ, etg(z) = exp

R

Rlog(zu)ν(du) donc [f]? µ= [g]

comme

[f] =−2iπ 1

Γ(θ)Yˇ(1−θ) par suite

Yˇθ−1?( ˇY1−θ? µ) = ( ˇYθ−1?Yˇ1−θ)? µ µ= 1

2iπΓ(θ) ˇY(θ−1)?[g].

(10)

Projection des mesures orbitales

Herm(n,F) l’espace des matrices hermitiennesn×n `a coefficients dansF=R;CouH.

Le groupe unitaireU(n,F) op`ere sur Herm(n,F) par:

x 7→uxu (uU(n,F)).

Soitx Herm(n,F), Ox ={uxu |u U(n,F)}.

La mesure orbitaleµx de support Ox est d´efinie sur Herm(n,F)par:

Z

Herm(n,F)

f(y)µx(dy) = Z

U(n,F)

f(uxu)ν(du)

o`u ν est la mesure de Haar normalis´ee du groupe unitaire U(n,F)

(11)

Projection des mesures orbitales

La mesureMxF est la projection de la mesure orbitale µx sur la droiteRE11

Z

R

F(t)MxF(dt) = Z

Herm(n,F)

F(y11x(dy) = Z

U(n,F)

F((uxu)11)ν(du).

Ox contient une matrice diagonalea=diag(a1, . . . ,an),o`u a1, . . . ,an sont les valeurs propres dex; par cons´equentOx =Oa,

Z

R

F(t)MxF(dt) = Z

U(n,F)

F((uau)11)ν(du).

(12)

En effectuant le produituau:

u11 . . . u1n

. .

. .

. .

un1 . . . unn

a1

. .

. an

u11 . . . un1

. .

. .

. .

u1n . . . unn

.

On obtient

(uau)11=a1|u11|2+· · ·+an|un1|2. Z

R

F(t)Mx(dt) = Z

U(n,F)

F(a1|u11|2+· · ·+an|un1|2(du).

(13)

Projection des mesures orbitales

On consid`ere l’application

ψ:U(n,F)S(Fn), u 7→(u11, . . . ,un1) o`u S(Fn) est la sph`ere unit´e deFn et d =dimRF= 1,2,4 . L’image parψde la mesure de Haar ν est ´egale `a la mesure uniforme normalis´eeσ surS(Fn).

Z

R

f(t)MxF(dt) = Z

S(Fn)

f(a1|u1|2+· · ·+an|un|2)σ(du).

(14)

On consid`ere le simplexe ∆n−1 efini par:

n−1= = (τ1, . . . , τn)Rni 0, τ1+· · ·+τn= 1}

Φ :Sdn−1n−1,

u= (u1, . . . ,un)7→τ = (τ1, . . . , τn) = (|u1|2, ...,|un|2).

(15)

L’image de la mesureσ est la distribution de DirichletDn qui est une mesure de probabilit´e d´efinie sur le simplexe ∆n−1 par:

Dn(dτ) = Γ(nd2)

(n1)!Γ(d2)n1. . . τn)d2−1λ(dτ)

o`u λest la mesure uniforme normalis´ee sur ∆n−1 et d =dimRF Z

S(Fn)

f|(u1|2, . . . ,|un|2)σ(du) = Z

n−1

f1, . . . , τn)Dn(dτ)

(16)

Laprojection de la mesure orbitale MxF est l’image de la distribution de DirichletDn par:

n−1 −→R, τ 7−→a1τ1+· · ·+anτn. Z

R

f(t)MxF(dt) = Z

n−1

f(a1τ1+· · ·+anτn)Dn(dτ)

(17)

Soitκ= (κ1, . . . , κn)(R+)n,n2. La distribution de Dirichlet Dn(κ) est la mesure de probabilit´e d´efinie sur ∆n−1 par

Z

n−1

f)Dn(κ)(dτ) = Γ(κ1+· · ·+κn) (n1)!Γ(κ1). . .Γ(κn)

Z

n−1

f1, . . . , τn) τ1κ1−1. . . τnκn−1λ(dτ).

(18)

Pour (a1, . . . ,an)Rn,n2,a1. . .an, on d´efinit la mesure Mn(κ;a) sur Rcomme ´etant l’image de la distribution de Dirichlet Dn(κ) par l’application

τ 7→a1τ1+· · ·+anτn. Z

R

F(t)Mn(κ;a;dt) = Z

n−1

F(a1τ1+...+anτn)Dn(κ)(dτ).

supp(Mn(κ;a)) = [a1,an] .

(19)

Proposition.

Soient a1, . . . ,an, les valeurs propres de x et κ1 =. . .=κn= d2 MxF =Mn(κ;a)

.

(20)

Th´eor`eme.

La mesure Mn(κ;a) est la transform´ee de Markov- Krein de la mesureν =Pn

i=1κiδai. Z

R

1

(z t)θMn(κ;a;dt) =qκ,a(z), o`u qκ,a(z) = exp

R

Rlog(zu)ν(du)

=Qn i=1

1 z−ai

κi

, θ=κ1+· · ·+κnet z C\]− ∞,an].

Corollaire.

Mn(κ;a) = 1

2iπΓ(θ) ˇY(θ−1)?[qκ,a]. (2)

(21)

On suppose lesai sont distincts

Dans le cas o`u F=C,κi = 1, θ=n(Okounkov) µ(x) = (n1)X

aj≥x

cj(aj x)n−2, cj =Q

k6=j 1 ak−aj.

Pourn3µ est une fonction spline ayant pour nœudsa1, . . . ,an et `a support [a1,an]. Sa restriction sur chacun des intervalles [ai,ai+1] est une fonction polynome de degr n2, et µest de classeCn−3.

(22)

qκ,a(z) =

n

Y

i=1

1 (zai), supp([qκ,a]) ={a1, . . . ,an}.

qκ,a=

n

X

j=1

cj 1

zaj, avec cj =Y

k6=j

1 akaj. [qκ,a] =−2iπ

n

X

j=1

ciδaj.

µ= (n1)! ˇYn−1?

n

X

j=1

cjδaj .

(23)

Comme

Yˇn−1? δa = 1

(n2)!(ax)n−2+ , µ(x) = (n1)X

aj≥x

cj(aj x)n−2.

(24)

µ(x) = (2n1) X

{j/aj>x}

(cj(aj x)2n−2+ (2n2)dj(aj x)2n−3) Preuve.

qκ,a(z) =

n

Y

i=1

1 (z ai)2 supp([qκ,a]) ={a1, . . . ,an}.

qκ,a(z) =

n

X

j=1

cj zaj +

n

X

j=1

dj (zaj)2, donc

[qκ,a] =−2iπ

n

X

j=1

cjδaj+djδ0aj.

n

(25)

Comme

Yˇ2n−1a= 1

(2n2)!(a−x)2n−2+ et Yˇ2n−1a0 = 1

(2n3)!(a−x)2n−3+ ,

µ(x) = (2n1) X

{j/aj>x}

(cj(aj x)2n−2+ (2n2)dj(aj x)2n−3).

La restriction deµsur chacun des intervalles [ai,ai+1] est une fonction polynome de degr2n2, etµ est de classeC2n−4.

(26)

[qκ,a](x) =−2isin(π

2]{ak >x})

n

Y

j=1

|xai|12

µ(x) = n2

Z an

x

(sx)n2−2sin(π

2]{ak >s})

n

Y

j=1

|sai|12ds

Sin est pair, n= 2m,n4, [qκ,a](x) =−2i

m

X

j=1

(−1)m−j pQn

i=1|xai|χ]a2j−1,a2j[(x).

µ(x) = n2

m

X(−1)m−j

Z an (s x)m−2

pQn |sa|χ]a2j−1,a2j[(s)ds

(27)

Si 0< κi <1,

[qκ,a](x) =−2isin(π X

{j|aj>x}

κj)

n

Y

j=1

|xaj|−κj

pourθ:=κ1+· · ·+κn= 1, (Cifarelli-Regazzini) Yˇ1−θ=δ0, donc

µ(x) = 1

π sin(π X

{j|aj>x}

κj)

n

Y

j=1

|xaj|−κj

Pourθ >1, on suppose quea1, . . . ,ansont distincts

µ(x) = θ1 π

Z an

x

(sx)θ−2(sin(π X

{j|aj>s}

κj)

n

Y

i=1

|s ai|−κi)ds.

.

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