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Essais pour évaluer la période de l'ionium

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242435

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242435

Submitted on 1 Jan 1910

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F. Soddy

To cite this version:

F. Soddy. Essais pour évaluer la période de l’ionium. Radium (Paris), 1910, 7 (10), pp.295-300.

�10.1051/radium:01910007010029501�. �jpa-00242435�

(2)

Il était ainsi facile de mesurer les quantités d’éma-

nation condenséeet non condensée en introduisant les

portions recueillies dans un condensateur c3llndri(lite

à anneau de garde relié à un électromètre et à un

quartz piézo-électrique.

étudie : le cuivre, l’étain, le verre.

J’ai employé des quantités d’émanation relativement faibles : elles ont varié, dans mcs expériences, entre

celles que peuvent produire 5,99 x 10-3 et 3,36 x 10-2 milligramme de bromure de radium pur

en équilibre radioactif. Cette émanation était diluée dans 150 centimètres cubes d’air sec et privé de COI.

J’ai obtenu les résultats suivants :

Pour des tubes de même longueur et de même

diamètre (1=18cm; d=0cm, 22), et pour une même vitesse de courant d’air, il s’échappe d’un tube

d’étain ou de cuivre très peu d’énlanation : de 2 à 7 millièmes de l’émanation introduite dans l’appareil:

il s’échappe, au contraire, d’un tube de verre, uie très grande proportion de l’émanation introduite (de

6 à 7 dixièmesj ,

J’ai recherché pour quelle raison la condensation dans le verre est défectueuse. Il pourrait intervenir

la mauvaise conductibilité calorifique du verre qui

entraînerait un refroidissement incomplet du courant

gazeux : dans ce cas, un courant d’air rapide devrait

entraîner plus d’émanation qu’un courant d’air lent.

J’ai fait varier le courant d’air de la vitesse de 1"" par seconde u la vitesse de 4 cm par seconde (dans ces conditions, une particule d’air séjournait dans le tube

refroidi : 18 secondes dans le premier cas et 4 secondes

environ seulement dans le second cas) : la quanhié

d’émanation qui s’est échappée a été la même dans

les deux cas.

J’ai fait encore une expérience dans laquelle le tube

de verre était chauffé vers + 130° C. sur une longueur de

5 cm avant cl’entrer dans l’oxygène liquidc : le courant

gazeux ainsi réchaune n’a pas soustrait à la conden- sation une proportion d’émanation sensiblement plus

élevée.

Par conséquent, je ne pense pas que la faible con-

ductibilité calorifique du verre soit la cause de cette

condensation imparfaite de l’émanation.

Je ne crois pas qu’il faille davantage faire interne- nir l’hypothèse d’une saturation possible de la paroi

de verre par l’émanation condensée, car j’ai fait

varier du simple au centuple la quantité d’émanation

introduite, et la quantité d’énlanation condensée à pu également varier dans une méme proportion.

J’ai pu obtenir, dans un tube de verre, une con- densation meilleure

(3/10

non condensée au lieu

de

7/10

en plaçant dans le tube de verre, et sur toute

sa longueur, un petit fil de cuivre mince (0 cm, 024 de dian1ètre) .

La condensation est presque égale à celle que l’on

peut obtenir dans un métal, si l’on emploie un tube

de verre très long (1 m, 60 environ de verre équivaut à

18 centimètres d’étain).

Ces résultats pourront être de quelque utilité pra-

tique chaque fois que l’on aura besoin de condenser

rapidement et totalement l’émanation du radiunl.

[Manuscrit reçu lc i août 1910].

Essais pour évaluer la

période

de l’ionium

Par F. SODDY

[Laboratoire de chimie-physique de l’Université de Glasgow.]

Des expériences directes n ayant pas permis d’éta-

blir la valeur de la production du radium u partir de l’uranium, la période de l’ionium, lc parent du radium,

reste encore inconnue De telles expériences permet-

tent d’obtenir un minimulli, ce minimum augmentant rapidement chaque année. Dans ce mémoire je donne

une courte description de mes expériences et les con-

clusions qu’on peut en tirer actuellement. Je discute ensuite d’autres méthodes considérées houBent comme

fortement spéculatives par lesquelles, à défaut d’au- tre moyen de détermination, on peut espérer arriver

a la connaissance de la valeur de cette constante natu- l’ellu extrêmement importante. L actinium et 1 ionium

sont les deux seuls éléments radioactifs connus dont les périodes sont encore inconnues.

Mes expériences entreprises dans le Lut de recher- cher si le radium était produit par l’uranium ont commence en 1903 ; un kilogramme de nitrate d’urane,

débarrassé du radium par précipitation successive

avec le sulfate de baryum, était examiné de temps en temps pour A rechercher le radium, en chassant par

un courant d’air dans un électroscope, 1 émanation

produite par la solution. Les résultats ont été négatifs pendant la première année, ce qui prouve que le radium ne pouvait être le produit de l’uranium à moins qu’il n’existât dans la série des substances

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01910007010029501

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internlédiaires à longue vie. (Nature, 70 (1904 30).

Les recherches postérieures relativement à cette solu- tion ont mis en évidence, cependant, la production

d’une très faible mais très distincte quantité de

radium : c’était la première observation de production

de radium (lValure, 71 (1905) 294; Phil. 3Iag.,

9 (1905j 768). La même année, Boltv.ood (Am.

J. Sc., 20 (i905) 259) dunnait la description d’une expérience faite sur 100 grammes de nitrate d’urane

provenant de la purification par cristallisations succes- sives dans l’eau d’une quantité beaucoup plus grande

de ce sel; dans cette expérience il n’avait pu déceler

une production de radium en 590 jours, et il attri-

buait mes résultats positifs, obtenus avec une quantité

de matière dix fois plus grande, purifiée par une mé- thode différente et examinée pendant une période plus longue, à une erreur expérimentale, provenant d’une défectuosité dans la méthode de mesure ou d’une contamination par le radium du laboratoire. En 1905 aussi, Boltwood et Strutt, indépendamment (Phil.

1Jfag., 9 (i905) 599; Proc. Roy. Soc., A-76 (1905) 88) établissaient l’existence d’un rapport constant et par conséquent d’une relation de parenté entre l’ura-

nium et le radium des minéraux, et à partir de ce

moment la conclusion que un ou plusieurs corps intermédiaires à longue vie doivcnt exister entre ees deux éléments était la seule qui pût être maintenue

pour expliquer les faits. De tels corps intermédiaires doivent exister en équilibre dans les minéraux dont

on extrait les sels d’uranium et il importe de débar-

rasser ces sels de ces substances intermédiaires aussi bien que du radium, pour qu’il n’y ait pas d’équivoque

dans les expériences sur la production du radium par l’uranium.

En 1905, dans le nouveau laboratoire de Glasgow, exempt de toute contamination radioactive, j’ai purifiée

en collaboration avec M. T. D. Mackenxie, une nou-

velle série de solutions de nitrate d’urane par une

extraction minutieuse répétée à l’éther. On a fait trois

préparations contenant entre 250 et 400 grammes d’uranium métallique ; elles ont maintenant entre

5,5 ans et 4,5 ans; la meilleure, qui est la dernière préparée, contient 408 grammes d’uranium et avait initialement une teneur en radium moindre que 10-il gramme. De plus, les résidus provenant de la moitié à peu près de la quantité totale de substance purifiée ont été débarrassés du radium par précipi-

tation avec le sulfate de baryum, et on y a recherché périodiquelent le radiuln. La dernière préparation a

montré depuis l’origine une production constante de

radium en quantité facilement mesurahle, la quan- tité initiale s’étant accrue de presque 20 fois, de 4 a

75 (10-12 gr. radium) depuis la première observation,

il y a trois ans. Ce résultat confirme mon observation

primitive relative à la présence d’une substance produi-

sant du radium dans les sels d’urane du commerce.

Pendant ce temps, l’existence d’une nouvelle sub- stance produisant du radium avait été mise en évidence

par Boltwood (Anzer. J. Sc., 1906, Déc., 557) et par lsectman (Jahr. Radioakt., 6 (1909) 2(5) dans les

minéraux d’urane, et par Rutherford (Phil. Mag., 14 (1907) 755) dans une préparation commerciale d’actinium, d’où il réussit le premier à la séparer.

Le nom d’ionium, donné à ce corps par Boltwood, a

été généralement adopté.

Les solutions de nitrate d’urane, purifiées par l’éther, ont été observées depuis quatre ou cinq ans

et les méthodes de mesure de la quantité de radium présente ont été successivement perfectionnées par les expériences, de sorte qu’elles sont beaucoup plus parfaites maintenant qu’au début. Il résulte que la

quantité initiale de radium est connue entre des limites plus grandes que la quantité actuelle. Dans

toutes ces solutions, l’accroissement du radium a été inférieur à 1,6X10-14 gr. par an et par gramme d’uranium ou bien environ la dix-millième partie de

la quantité qui se serait formée par gramme et par an si le radium était le produit direct de l’uranium.

Cependant, pendant les deux ou trois dernières années, depuis que les méthodes de mesures actuelles ont été

employées, il y a Cll un accroissement continu de la

quantité de radium. Huthcrford a montré (Jahr.

Radioakt., 5 (1908) 164) que l’accroissement du ra- dium provenant de l’uranium, débarrassé à l’origine

de ses produits, serait initialement proportionnel au

carré du temps en n’admettant dans la série qu’un

corps u longue vie, l’ionium. La quantité R formée

par kilogramme d’uranium en t années est donnée par :

expression dans

laquelle 1/A2

est la période de vie

moyenne de l’ionium. Le taux d’augmcntation de la quantité de radium, observé dans les solutions d’urane.

donne ainsi une idée très valable de la période de l’ionium, en déterminant la limite inférieure de cette

période. Cette observation déterminerait la période

elle-même, si ce n’était l’incertitude, non pas de la détermination de l’accroissement de radium dans les solutions d’uranium, mais de la connaissance de la

quantité de radium provenant de 1 uranium lui-même et celle provenant de l’ionium qui n’a pas été enlevé par la purification et qui est présent depuis le début.

Si on suppose qu’il n’y a pas d’ionium présent au début, la période calculée d’après le taux d’accroisse-

ment du radium sera la plus petite période possible,

c’est-à-dire que la vraie période sera comprise entre

cette dernière et l’infini.

Toutes les solutions jusqu’à ce jour ont donné à

peu près le même résultat et il suffit de prendre

l’une d’elles pour exemple. Dans celle qui contenait . 408 grammes d’uranium (élément) la cluantité de

(4)

radium a augmenté de 3.9 x 10-12 gr. après 1.66 année

à 8.5X 10-11 gr. après 5.5 années. L’accroissement par

kilogramme d’uranium est alors de 11.3 X 10-12 gr. et

la valeur minimum de 1/A2 cst 50 000 années. Si nous

supposons qu’il n’y avait pas de radium présent au

début ct que tout est formé maintenant à partir de l’uranium, la valeur minima de 1/A2 est 35000 années.

Ainsi, en faisant les considérations les plus impro- bables, la période de l’ionium doit être 14 fois celle du radium tandis qu’un minimum probable est 20 fuis

cette même période (Phil. Mag., aoÙt 1910). Il y a lieu de signaler la correction d’une erreur faite il y a

un an. Le taux dont s’accroissait le radium semhlait à cette époque augmenter, à peu près proportionnellc-

ment au carré du temps, comme le veut la théorie, et

on pensait que c’était la preuve que la production

avait lieu à partir de l’uranium. La période était esti- mée varier entre 20’000 et 50 000 ans. Cette augmen- tation de l’accroissement n s’est cependant pas main- tenue et on a trouvé que la sensibilité de l’appareil

s’était accrue depuis son étalonnage. Ainsi il n’est

pas évident jusqu’à présent que la vraie période de

l’ionium soit déterminée. Tout ce qu’on peut dire c’est qu’elle doit être très longue, 20 fois aussi lon- gue, a peu près certainement, que la période du

radium, d’après l’estinlation du minimum.

Une démonstration indépendante de ce fait a été

obtenue de la manière suivante. Grâce au concours de Mr. A. S. Russell, l’uranium X a été séparé de 50 ki- logrammes de nitrate d’urane très pur, et examiné

pendant la période de décroissance de son rayonne-

ment B, au point de vue de l’accroissement simultané du rayonnement x. Si l’uraniunl X se transforme directement en ionium on doit s’attendre à un tel accroissement du rayonnement x, d’autant plus petit

que la période de l’ionium est plus grande. Les rayons

B provenant de la préparation de l’uranium X étaient déviés au moyen d’un champ magnétique très puis-

sant et les rayons non déviés, d’une part dans le cas

de la préparation non recouverte, d’autre part, dans celui de la préparation recouverte d’une mince feuille de lnica, étaient comparés daiis un électroscope rem- pli d’hydrogène. Toutes les préparations d’uranium X

ont montré une actiBité x comprise entre 0.55 et 1. ()

de celle d’une surface semblable d’oxyde d’urane,mais

cette activité est restée constante depuis le début jusqu’aujourd’hui. Un pouvait aisément calculer quel

devait être l’accroissement évident du rayonnement x, en admettant que l’ionium est le produit de l’ura-

nium X, si la période de l’ionium ne dépasse pas 50 000 ans. Les expériences fournissent ainsi pour la période minimum de l ionium, une seconde valeur obtenue d’une façon tout à fait indépendante et en

accord avec la première (Phil. Mag., août 1910).

A défaut d une valeur déterminée, il est désirable de déterminer la limite supérieure de cette période

afin de la resserrer entre deux limites 111ême larges.

On peut obtenir une limite maximum en considérant que la préparation la plus actiie d’lonillm n’est jamais obtenue comme ionium pur, et en divisant sa masse par la nlasse de radium qu’il produit par an.

Stefan )Jejer et E. von Schweidler (Wiener Anzeiger, Zitzung J 1-6-(9) donnent la description d’une IJré- paration d’oxyde de thorium contenant de l’ioniul, obtenue par le Baron Auer von Welshach des résidus de 50 tonnes de pechblende de Joachilnsthal. Ces au-

teurs ont calculé, d’après le rayonnement Y. de cette prépara!ion, qu’elle contenait au moins 0.25 pour 100 d ionium, en supposant que cette substance possède

une période égale à celle du radium. Nous avons vu cependant que cette période doit être au minimum F

20 fois plus grande; la préparation doit donc contenir

au moins 5 pour 100 d’ionium. Ce n’est certainement pas de l’ionium pur puisqu’il est établi qu elle donne

un dépôt actif de thorium, mais en supposant que cela est, on obtient un maximum, pour la période,

estimé égale à vingt fois le minimum ou 1.000.000

années. La détermination de la quantité de thorium présente dans cette préparation, à l’aide des méthodes de la radioactivité, doit donner une approximation

meilleure de la limite supérieure.

11 semble ainsi que la période de l’ionium soit com-

prise entre 5 X 10 4 et 106 années. Cette conclusion suppose que l’ionium est le seul corps a longue vie,

intermédiaire entre l’uranium et le radium. Sur cette

question très important, il n’y a malhcurcuselnent pas de certitude jusqu’à présent. En l’absence de preuve du contraire, il vaut mieux envisager le cas

le plus simple possible et supposer qu’il n’existe pas de corps inconnus. Il faut remarquer clue les expé-

riences avec l’uranium X ont apporté jusquic quelque éclaircissement sur ce sujet et seront utiles

dans l’avenir.

En eflet, dans les cas oil un nouveau corps inter- nlédiaire existerait dans la série, l’accroissement ulté- rieur de la radiation B1. des préparations d’uranium X qui se détruit, n’est seulement qu’une question de temps.

Puisque l’ioniun1 a probablement une période de

l’ordre de centaines de milliers d’années, on doit s’at- tendre à ce que dans lt’a minéraux très récents, le rapport du radium 2t l’uranium, eu égard a ce tluc

l’écluilihrc n’a pas encore eut lieu, soit faible, et

Mlle Gleditsch a appelé l’attention sur de légères va-

riations de ce rapport, à la i’ois pour des minéraux récents comme l’autunite, et pour de très anciens

comnle la thorianite (C. R., 148 (1909) 1 1-5i J. En

collaboration avec Miss Pirret, j’ai recommencé ce

travail, et laissant de côté pour Je monlent la question

des minéraux anciens, nous avons pleinement con-

(5)

firmé les résultats de Mlle Cleditscli pour l’autunitc.

Mile Gleditscb a travaille avec une autunitc françai;e

et a truuvé pour le radium 0,80 de la quantité en équilibre, tandis (lue nous avons trouvé pour llll certain échantilloll d’autunite portugaise seulement,

0.ài (Ilhil. iJlay., itoùl, 1908). Plus récemment

encore, Mr. A. S. lussell, travaillant an lahurcl- toire du professeur Marckwald, a obtenu pour uii échantillon d autunite française la valeur très faible

0,27 et c’est la valcur la plus basse jusqu’alors

observée. (Nature, 25 août 1910.)

j il est intéressant de noter en passant que l’expres-

sion exacte de la loi pour le rapport des quantités rela Li ves xi , J’2 ... Xn des produits successifs de dé-

sintégration en équilibre n’est pas

Un correspondant mathématicien, M. Hugh Mitchcll

de Monifieth, m’a envoyé récemment une solution gé-

nérale du problème, pour n changements successifs,

avec la seule hypothèse que le parent primaire est le

membre de la série qui a la plus longue vie et survit jusqu’à ce que la condition d’équilibre soit atteinte.

Le résultat est le suivant :

Dans le cas présent, même si la période de l’io-

nium est d’un million d’années, la différence entrc le rapport de l’uranium au radium calculé par les équa-

tions approchée et exacte est plus petite que 1/10

pour 100 et pratiquement négligeable] 1.

L’autunite est un minéral radioactif exceptionnel à

deux autres points de vue; premièrement, il ne con-

tient pas de plomb en quantité chimiquement déce-

lable (Marckwald et Keetlnan, Chem. Ber, 41 (1908) 49), et deuxièmement il ne contient pas d’hélium en

quantité décelable au spectre. (Piutti, Le Radium, 7 ( 11 10) 178). Ces deux faits joints u l’apparence

fraîche du minéral portugais, portent à conclure

que ce minéral est d’une formation si récente que le radium n’y est pas encore en équilibre.

Si on pouvait f’aire avec certitude seulement lcs deux hypothèses suivantes, à savoir : (1) que l’ura- nium dans 1 autunite était à l’origine exempt d3 ses

produits de désintégration; (2), que ces produits ont

tous été retenus complètement, il serait possible de

déduire d’une détermination combinée sur le même échantillon (1 ) le rapport au radium (2), la teneur en

hélium (ou bien la tcneur en plou1b, en supposant

que le produit ultilne de la série, le radium G, est le plomb), enfin simultanément, les deux quantités inconnues, (1) l’âge de l’échantillon, (’2) la période de

l’ionium. En effet, eu égard à la période extrêmement

longue de l’ionium, on peut considérer le radium

comme un corps à vie relativement courte ; la quantité

1. Ce travail va paraître dans le Phil. Mag.

de ce corps sera toujours proportionnelle à l’ionium. Le

rapport (Ra/RaE peut alors être remplacé par IO/IOE,) Ra

et 10 sont la quantité de radium et d’ionium présents

dans 1 et RaE et IOE ces quantités à l’équilibre.

Mais

où 1/A2 est

lapériode inconnue de l’ionium et liage

Inconnu de l’échantilloii. Si on considère 1 échantillon pour lequel llliss Pirret et moi avons trouvé 0,44 pour Ra/RaE et par conséquent pour IO/IOE, la valeur de a2’I’ est 0,58, c’est-à-dire que l’âge de ce minéral

est 0,58 en fonction de la période de l’ionium prise

comme unité..

Si He, IJ, etc., se rapportent aux proportions ato- miques de ces substauces, la quantité d’hélium for-

mée est simplement obtenue de la façon suivante. Si

tout l’uranium qui s’est désintégré avait fourni ses

8 atomes d’hélium la quantité serait 8)Bj UT. Celle-ci

sera diminuée de six fois la quantité d’ionium pré-

sente puisque chaque atome d’ionium a encore a

fournir 6 atomes d’hélium, et de cinq fois la quan- tité de radium présente; cette dernière correction est très faible. La quantité d’ionium est donnée par

et celle de radium par

et l’hélium l’ormé cat, en négligeant la correction relative au radium’ :

Pour l’échantillon en question, la valeur de A2 T,

obtenue d’après le rapport au radium, peut être sub-

stituée dans l’expression ci-dessus et

dans laquelle tous les termes, excepté l’, sont connus

ou peuvent être déterminés.

Si le rapport des poids de l’hélium et du radium est désigné par A, et si al a pour valeur 1,36 X 10- 10,

on a

Chaque millimètre cube d’hélium par gramme d’uranium de cet échantillon correspond u 23 000 an-

1. Voy. Le Radium, 7 (1909) 230.

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