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Submitted on 1 Jan 1959
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Mesure calorimétrique de la période de 90Y.
J. Robert
To cite this version:
J. Robert. Mesure calorimétrique de la période de 90Y.. J. Phys. Radium, 1959, 20 (10), pp.830-831.
�10.1051/jphysrad:019590020010083001�. �jpa-00236149�
830
de + 2 650. Contrairement au cas du vanadium les Ox ne sont pas constants à la précision des mesures (l’erreur sur 0394x est estimée à ± 0,1), mais présentent autour de 130 OK un maximum étalé.
Remarquons que la forte valeur de Ax exclut la simple additivité, le xA du manganèse étant d’envi-
ron + 540 dans cet intervalle de température, et que le maximum en x, T observé [4] dans Mn a pur au
voisinage de 125 ° K serait dans ce cas noyé dans les
erreurs de mesures.
Les résultats concernant le chrome sont moins nets.
L’addition du chrome a pour effet d’augmenter la susceptibilité de l’aluminium d’une grandeur plus
FIG. 3.
faiblie que dans le cas du manganèse, mais cependant supérieure à ce qu’on obtiendrait par simple addi-
tivité (fig. 3). Les 0394x, pratiquement constantes entre 100 OK et 200 OK augmentent légèrement àvec la température ( fig. 1). Dans la figure 3 nous avons
porté les Ox mesurées à 290 ° K.
Une étude théorique [5] du couplage magnétique
entre impuretés à grande distance a permis de rendre compte notamment du comportement des alliages à.
base de métaux nobles (Cu, Ag, Au) avec les métaux
de transition (Mn, Cr). Les résultats décrits ci-dessus
parlent aussi en faveur de l’existence d’interaction
antiferromagnétiques à grande distance des atomes Mn
et Cr à faible concentration dans l’aluminium.
Des mesures du coefficient de Hall compléteront
cette étude thermomagnétique. Toutefois pour l’alliage
à 0,36 % de Mn, le coefficient de Hall coïncide à la
précision des mesures (1 %) avec celui de l’aluminium pur.
Lettre reçue le 8 juillet 1959.
BIBLIOGRAPHIE
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[4] KRIESSMAN (C. J.) et MCGUIRE (T. R.), Phys. Rev., 1955, 98, 936.
[5] BLANDIN (A.) et FRIEDEL (J.), Colloque International de Magnétisme. J. Physique Rad., 1959, 20, 160.
MESURE CALORIMÉTRIQUE
DE LA PÉRIODE DE 90Y.
Par J. ROBERT,
Laboratoire Curie.
Nous avons mesuré la période de 9°Y avec notre dispositif de microcalorimétrie adiabatique à compen- sation automatique précédemment décrit [1].
L’yttrium 90 décroit par émission P- de 2,2 MeV.
Sa période a été mesurée par de nombreux auteurs qui
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019590020010083001
831 ont utilisé des compteurs : les principales valeurs
obtenues sont, par ordre chronologique, les suivantes :
Les quatre derniers auteurs ont mesuré pendant 8 à 10 périodes un certain nombre d’échantillons de ""Y obtenu par séparation à partir de 90Sr.
.Nous avons suivi pendant une semaine dans un
calorimètre en or pesant 66 g une source de 9°Y obtenue par irradiation à la pile EL 3 sous forme d’oxyde Y103.
L’intensité de la source atteignait, au début des
mesures, environ 150 millicuries ; l’élévation de la
température horaire était de l’ordre de 200 milli-
degrés.
La source a été mesurée de nouveau, quinze jours après la fin de cette étude : aucune activité anormale n’a été décelée.
L’analyse des points expérimentaux par la méthode des moindres carrés a conduit à la valeur de la période :
Ce résultat est en accord avec les précédentes déter-
minations bien qu’obtenu par une méthode entiè- rement différente.
Lettre reçue le 10 juillet 1959.
BIBLIOGRAPHIE
[1] LECOIN (M.) et ROBERT (J.), J. Physique Rad., 1956, 17, 150 A. ROBERT (J.), Thèse Doctorat ; Ann.
Physique, 1959, 4, 89.
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[6] SCHMELING, Z. Naturforsch., 1955, 10 a, 79.
[7] WRIGHT et all., Nuclear Sc. Ing., 1957, 2, 427.
ÉTUDE DE LA DIFFUSION RÉSONNANTE
DES PHOTONS PAR LE MAGNÉSIUM
Par M. LANGEVIN et A. BUSSIÈRE DE NERCY,
Laboratoire de Physique Nucléaire,
Faculté des Sciences, Orsay.
La diffusion résonnante des photons par le magné-
sium a été étudiée avec un faisceau de photons de freinage produit par le Bétatron du Laboratoire de
Synthèse Atomique du Centre National de la Recherche Scientifique.
Le dispositif expérimental est semblable à celui qui
a été déjà employé pour les expériences de diffusion
par le niveau de 15,1 MeV de 12C [1], [2]. Le faisceau
de photons est défini par un collimateur primaire en plomb et un collimateur secondaire en fer de 80 cm
de long. La cible est placée à 4 m de la sortie du colli- mateur ; une chambre d’ionisation à parois époisses de graphite [3] permet de mesurer l’intensité du faisceau.
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