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Mouvement d'un plan invariablement lié à une bielle (Exercice sur les fonctions elliptiques)

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. L ACOUR

Mouvement d’un plan invariablement lié à une bielle (Exercice sur les

fonctions elliptiques)

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 1 (1901), p. 559-565

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1901_4_1__559_1>

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[F8h]

MOUVEMENT D I N PLIN IXVARIABLEME1MT LIÉ A UNE BIELLE.

(EXERCICE SIR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES.)

PAR M. E. LACOUR, Professeur à l'Université de Nancy.

1. On suppose qu'une droite de longueur con- stante PQ se meut de façon que son extrémité P décrive une droite iixe Ox et qu'en môme temps son extré- mité Q décrive la circonférence d'un cercle ayant pour centre le point O de O x ; il s'agit d'éludier le mouve- ment d'un plan qui glisse sur le plan du cercle donné, et qui est invariablement lié à la droite PQ.

Dans le plan fixe, nous prenons pour axes Ox et une droite Oy perpendiculaire sur O r ; dans le plan mobile nous prenons pour origine l'extrémité Q de

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la droite de longueur constante, pour direction posi- tive QX la direction de Q vers P, pour axe QY une droite menée par Q perpendiculaire à PQ dans un sens tel que les deux systèmes d'axes xOy, XQY aient même sens de rotation. Soient a l'angle de Ox avec OQ et

— (3 l'angle de O x avec QX, ces angles étant comptés à partir de Ox et le sens positif pouries angles étant le sens de rotation du système xOy.

Lai condition pour que PQ ait une longueur con- stante est, si Ton désigne par R le rayon du cercle et par / la longueur de PQ,

(i) R sin a —/sin p = o ou bien

/ R \ ( i ) ' sin(3 = A : s i n a l k = -y j -

Dans tout ce qui suit, nous supposerons / ^ R de sorte que k est compris entre o et i ou au plus égal à i.

Les formules de transformation permettant de passer du système xOy au système XQY peuvent s'écrire, en tenant compte de la condition (i),

- X cos fi -t-Ysinp, y= —(X —

et l'on a d'après (i )',

sin j3 = À* sina, cosfî = / i — £2 sin2a.

On voit que, dans ces formules de transjoimation, les coeffitients peuvent s*exprimer en fonction ellip- tique d'un paramètre u. Il suffit de poser

r* do

u= f * -

t=

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il en résulte

s i n a = s n w , sinj

V ^ )

COSOL —en il, cos p = an a,

les fonctions sn, en, dn ayant pour module À = ~

t

Les formules (2) deviennent (4) x = RcnM + Xdna +

y == ( / — X ) k s n u 4- Y d n u.

2. La trajectoire d'un point M du plan mobile rap- portée aux axes fixes O x , Oy est définie par les for- mules (4) où l'on regarde les coordonnées X et Y comme constantes.

On voit sans peine que, si l'on coupe cette courbe par une droite quelconque du plan, on a en général quatre points d'intersection dont les paramètres //M i/2,

«3, «4, satisfont à la condition

u{ H- u<i -f- uz -4- w4 == o (mod4K, 4*K').

Le cas particulier où / = R est un cas de dégénéres- cence pour les fonctions elliptiques :

sn u en u

fin 7/

e"

eu

e-u -h e-«

4- e~u 1

e11 -h e~

Le lieu du point M se réduit alors à une ellipse, résultat évident a priori, puisque dans ce cas parti- culier M est invariablement lié à une droite de lon- gueur constante, 2/, dont les extrémités décrivent respectivement Ox et Oy,

Ann. de Mathémat., 4e série, t. I. (Décembre 1901.) 36

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Le lieu de la trace d'un point du plan fixe sur le plan mobile est déterminé par les mêmes formules (4) où Ton regarde x et y comme constants, X et Y comme les coordonnées courantes.

3. Le centre instantané de rotation, C, est à l'in- tersection de la normale en P à Ox avec le prolonge- ment du rayon OQ. Cherchons d'abord le lieu (y) de ce point dans le plan fixe.

On trom e de suite que le point C a pour coor- données

\ x = R cos a dz l y/i — /:2sin2a, ) JK = .T tanga,

le double signe correspond aux deux positions de la droite PQ qui passent par un point Q de la circonfé- rence donnée : le signe -f- correspond au cas où OP est compté sur Ox dans le sens positif, le sigiie — au cas où OP est compté dans le sens négatif. On peut se borner au signe -+- du radical, à condition de compléter ensuite la courbe par symétrie par rapport à Oy.

Les formules elliptiques qui définissent la courbe (y) sont

x — / ( d n u -4- /. en u), sn u

en u

x uly sont des fonctions doublement périodiques de u admettant comme périodes primitives 4K et 4*K'.

Pour trouver le degré delà courbe, il faut déterminer les pôles ile x et de y dans un rectangle des périodes, par exemple celui qui a pour sommets o, 4 K> 4l'K\

4K 4'K/

x ne peut devenir infini qu'en l'un des points

iW, 3 t K ' , i k ' - r - a K , 3 I K ' - T - 2 K

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( 563 )

qui sont les zéros de Q(u) situes dans le rectangle considéré. Or pour

.,r, , . - - e e n s - - r d n s u = i K -+- e, d u u -+- fc en a = — *

s n s

t K' est un pôle simple; il en est de même de 3 iK'5 pour

a = * Kr -f- 9. K' -h E,

V i — * ' \ t

. . «(en s — d n e ) \ ? / "1~'*>

f I n il — A: c n K = = !! :: >

/K/-+- aK est un zéro; il en est de même de 3tK/~f- 2K.

Ainsi x admet deux pôles dans le rectangle considéré des périodes, et nous connaissons ses deux zéros.

y —=z x -— admet six i)ôles, les deux pôles de x et les

47 en u l L

quatre zéros de H| (u).

Ou conclut de là que la courbe (y) est du sixième ordre et qu'une parallèle à O y ne la rencontre qu'eu deux points à distance finie.

Pour construire la courbe, on reconnaît qu'il suffit de faire varier « de o à 2K et de compléter ensuite par symétrie par rapport à O J , puis par rapport à Oy*

Aux formules

x — l(dn u •+- /1 en u ), y — x

J en a

joignons les suivantes

x'u y 'u ___ dn u — X en u sn2 u

x ~ l ' y fen 11 en u '

remarquons que l'équation

da M — k en u sn2ee = o

n'est jamais vérifiée dans l'inlervalle considéit'*, ce qui

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se voit en discutant l'équation correspondante en sn2w, et nous avons ce qui est nécessaire pour la construction de la courbe u variant de o à K, puis à 2R, le point C

décrit la branche CoCj, puis la branche C',C2.

4. Déterminons encore le lieu (F) du centre instan- tané C dans le plan mobile. Les coordonnées X, Y de C peuvent s'obtenir immédiatement, en remarquant sur une figure que Ton a

,r cos 3

X Œ / ï ï

cos a

ce qui donne, pour la courbe (F), les formules ellip- tiques

T . d n u - .

X = / ( en u an u — k sn2 u ) ,

en a x

Y = / ( dn u -h k en u) sn u.

La fonction dnu -f- k ctiu a élé étudiée dans le numéro

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précédent, elle admet #K/ et 3/K' comme pôles simples i ' R ' + ^ K et 3i'K/-}- 2K comme zéros simples.

La fonction cnudnzi — ksi\2u qui figure dans l'ex- pression de X admet comme pôles doubles i"K, 3iK\

et elle n'admet- pas d'autres pôles dans le rectangle considéré des périodes ; il est visible qu'elle ne s'annule pour aucun des zéros de H4 (u) et on reconnaît (eu for- mant l'équation correspondante en sn2u) qu'elle s'an- nule quand PQ est tangente en Q à la circonférence donnée.

Je me bornerai à ces indications et à la remarque évidente que, pour 1= R, chacun des lieux (y) et (F) se réduit à un cercle, ce qui donne une vérification des calculs et un renseignement pour la forme de chacune de ces courbes, quand on suppose / un peu supérieur à R.

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