N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES
E. L ANDAU
Sur les conditions de divisibilité d’un produit de factorielles par un autre (supplément)
Nouvelles annales de mathématiques 4
esérie, tome 13
(1913), p. 353-355<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1913_4_13__353_1>
© Nouvelles annales de mathématiques, 1913, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).
Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
[I2e]
SIR LES CO\DITîO\S DE DIVISIBILITÉ D U\ PRODUIT DE FACTORIELLES PAR UN AUTRE (SUPPLÉMENT);
Par M. E. LANDAU, à Göttingen.
Dans le Tome XIX (1900) de la 3e série de ce Recueil (p. 344-362 et 5^6), j'ai publié un Mémoire sous ce litre. Son résultat principal est le théorème du n° IV, cité seul dans mon résumé au Tome XX.X1 du Jahrbuch fur die Fortschritte der Matheinatik (p. 183-184) et dans les Traités sur la Théorie des nombres par KRO^ECKER-HEJVSEL (t. I, p. 5oo-5oi) et
BACHMIIVN {Niedere Zahlentheorie, t. I, p. 64). Je n'ai rien à ajouter concernant ce théorème. Mais tout récemment MM. Hurwitz et Pólya ont remarqué indé- pendamment que la démonstration du théorème à la fin du n° III (qui n'est pas appliqué dans la suite ni dans aucun de mes travaux ultérieurs) contient une inexac- titude. Elle est cependant, comme M. Pólya me l'a com- muniqué bientôt après, facile à rectifier, de sorte que le théorème même du n° 111 est juste.
Étant données (•) q formes linéaires à coefficients
(*) Je numérote ici consécutivement les
ua (i^a < m) et vx ( 1 ^ T < n) du n° III.
Ann. de Mathémat., 4e série, t. M i l . ( A o û t i g i 3 ) 10
( 354 )
e n t i e r s a v e c r v a r i a b l e s Xi ( i = i , . . . , / • )
U(X) = Yvia?l • + - . . . - + - ï v / « r (v = J, . . . , q),
il s'agit de démontrer ceci : Soit donné un système de valeurs réelles z{, . . . , zr telles que les hy(z) sont tous ^ o ; on peut trouver pour les variables des valeurs commensurablesy{, ...,yr telles que
(0 [LiO0] = [Li(*)], .-M l M - r ) ] = [M*>]- La preuve indiquée pour ceci à l'endroit cité est incorrecte ; voici le raisonnement correct de M. Pólya : On peut supposer qu'aucune des formes Lv(j?) ne soit identiquement nulle.
1. Si aucun des q nombres LV(JS) n'est entier, Passer- lion est évidente, puisque des changements suffisam- ment petits des x n'altèrent pas, dans ce cas, les nombres [Lv]«
2. S'il y a s > i entiers parmi les Lv(s), supposons, ce qui est permis, que L| (:?), L2( s ) , ..., hs(z) (i^s^q) soient entiers, que les formes L | ( # ) , L2( ^ ) , . . . , h((x) (i ^.t<s) soient indépendantes, tandis que, pour t < 5, les formes Lc+l(x), . . . , \*s{x) en dépendent.
Soit w le nombre des variables dont L,, . . . , ht (ou, ce qui revient au même, Lt, . . . , Ls) dépendent effec- tivement.
a. Si tv = t, les valeurs des w variables sont ration- nelles; on conserve ces valeurs pour le nouveau sys- tème (y). Pourvu qu'on donne, pour w << r, aux r — w variables restantes des valeurs rationnelles yi suffisam- ment rapprochées des anciennes valeurs s£-, (i) est satisfait.
b. Si w > /, on peut donner à certaines r — t va-
( 355 )
riables des valeurs nouvelles et rationnelles s'écartant si peu des anciennes valeurs qu'en calculant les t autres variables au moyen des t équations linéaires
L,(r) = L1(z), ..., U(jr) = Lt(M), (i) est satisfait; tous les y seront rationnels.