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(1)

irir

Ji\

.^v^rr-^'^-'i*.

(2)
(3)
(4)
(5)

PLANTES \AS(;i!LAlKES

DES

ENVIROMS DE CHERBOURG.

LIBRARY

par new york

botanical Auguste LE JOLIS, qakden

Pn'sidentetArchiviste-perpétueldelaSociétéImpérialedes Sciences naturelles de Cherbourg,Membre de la Soc. liup. Académique de Cherbourg, de l'Acad. Imp.

I.eopoldo-Caroline des Curieuxdola Nature, dela Soc. Imp. des Naturalistes de Moscou, de l'Institut luip. etRoy. géologiiiued'Autriche, de l'Acad. des Sciences iialur. de Philadelphie, île la Soc. phjsi(igraphii|ue de Land,des Soc. Roy. de Botaniquede Basiereetde Leyilc,dela Sot. de Zoologieetde Botaniquede Vienne,

«les Soc. Linnéeniiesde Lyon, de Bordeauxet de Normandie,des Acad. Roy. des Sciencesde Bohème et de Lucques, desAcad. Imp. de Savoie, Toulouse, Lille, Boucii. Caen, etc., de la Soc. scient, et liltér. de Manchester, des Soc. des Sciences naturelles de Flalle, Dantziek, Giessen, Stuttgart,Ueidesheim, Bamberg, Luxembourg, Boston, San-Francisco,de la Nouvelle-Grenade,etc.

PAKiJi

J. H. I>Aii.i.iÈRK cl Fils, Libraires,

rue

Ilautefeuille, 19.

CHERBOURG

Bedelfontaine

et

Syffert, Imp. rue Napoléou,

1.

1860.

(6)
(7)

PLANTES VASCULAIRES

DES

KI^VIKOI^S DE CliKIlliOtllG.

LIBRARY NEW YOKK BOTANICAL,

Depuis vingt-cinq ans que

j'herborise

aux environs de Cherbourg,

j'ai désiré

bien des

fois

soumettre aux bota-

nistes

rénumération des plantes que

j'ai

observées dans

celte localité; l'espoir

de parvenir

à

rendre

cette

énuraé-

ration,

sinon plus complète

,

du moins plus correcte sous

le

rapport de

la

détermination des espèces, m'en

a fait,

d'année en année, retarder

l'impression.

Aujour-

d'hui, le

motif de mes longues

hésitations subsiste tou-

jours

le

même,

et l'on s'en

apercevra aisément en par- courant

la listesuivante,

dans

laquelle

plusieurs genres sont imparfaitement étudiés

et

beaucoup d'espèces demeurent

litigieuses;

mais, plus

les

années

s'écoulent,

moins

il

me

reste

de

loisirs à

consacrer aux herborisa-

tions, et

un nouveau

délai

ne

ferait

qu'accroître

lesdesi-

derata de mes études au

lieu

de

les

diminuer. Je me

décide donc

à

présenter mon

travailtel quel,

me

réser-

vant de

le

compléter

et

de l'émender plus

tard, si la

chose m'est possible

;je crois utile

de

le publier,

parce-

que

la

végétation des environs de Cherbourg, quelque

restreinte

que

soit cette localité,

me

paraît offrir

un

caractère

intéressant

au point de vue

d*' la

géographie

botanique.

(8)

il

(9)

DES ENVIRONS

l>E CIIKItUOlIlG.

7 LadoiUMnir de nos

liiviMs sp

Irouvo

tlii reste;

démon-

livc jns<iu'àl'ôvidoiu'o

parla

possibilité

de

cultiver,

en

pleine It'rreet à l'air libre,

de nombreux végétaux

qui,

dans dos eontn'os plus méridionales mais

(Uoiffiiées

des bords de

l'Océan, exij^enl l'abri tb's

serres

; telles sont

diverses plantes

orin;inaires

du Cap de Bonne-Espéranee, de

la

Chine

et

du

.la[)on,

de

la

Xouvelle-Zélande

et

de

la

Nouvelle Hollande, de

l'Américpie auslrale , etc. (j).

Sans entrer dans

le détail

de ces plantes d'introduction assez récente,

il suffira

de

citer les liguiers, les lauriers, les

myrtes,

qui. naturalisés

sur notre

littoral tiepuis

une époque

très reculée,

y acquièrent des dimensions

vrai-

ment remarquables

: iln'est

pas rare en

effet d'y voir

des

lauriers et

des

liguiers

de 8

à

10 mètres, des myr-

tes

de 2

à

3 mètres de hauteur.

Les conditions climatériques accusées par

lesfaits

pré- cédents ont dû nécessairement exercer

leur influence

sur

la

végétation autochtone

; aussi

ne

faut-il

pas

s'éton-

ner

si l'on

rencontre dans notre contrée un assez grand nombre de plantes appartenant

à la flore

méridionale ou méditerranéenne,

et qui,

remontant

le

long des côtes occidentales de

la

France, ne dépassent guère Cher- bourg dans

la

direction du Nord-Est, bien que plusieurs d'entre

elles

atteignent une

limite

plus septentrionale sur

le littoral

Sud-Ouest de l'Angleterre

et

de

l'Irlande, littoral

soumis aux mêmes

influences

atmosphériques.

(1) Consulter

deux mémoires

très intOrcssanls p»l)liës par

M.

J.Duprey, président de la SociétédHorticulliire de Ctierbourg,

le premier intitulé :

De

lapossibilitéde cultiver

à

l'air libre sous le climat de Cherbourg, tin certain

nombre

de vége'taux exotiques Bulletin de la Soe. dHort. de Clieihourj;, lSi6);

lesecond :

Des

végétaux exotiques cultivés à iair libre sou$

leclimat de

Cherbourg

Bnllelin îi" 2. 1848).

(10)

8

l*I-ANIKS

VASCULAIHES

Je

signalerai

plus particulièrement comme

étant

dans ce

cas,

\csLagurusovatus, RomuleaColumnœ,Matthiola sinuala, Trifolium angustifoliu7n,Tr.Bocconi,

Tr. suf-

focatum, Trigonella oniithupodioides, Scirpus Savii,

Erudium niaritimum, Phalarisminor, Cynosurus

echi-

natus, Daucus gummifer, Lavalera arborea, Silène

cretica,

Lotus hispidus,

L.

angustissimus, Diolis can- didissima.

On peut encore ranger dans

la

même catégorie de plantes méridionales, bien

qu'elles soient

répandues

ailleurs

en iVormandie

et

dans

le

Sud de

l'Angleterre, et

que par exception quelques unes d'entre

elless'avan-

cent dans

le

Nord-Est jusque sur

lelittoral

des Pays-Bas,

les plantes

suivantes

qui,

pour

la plupart,

sont abon- dantes

à

Cherbourg

:

Umbiliciis pendulinus,

Cijperus

longus, Briza minor, Polypogon monspelîense, Poa

loliacea,

Inula crilhmoides, Crithmum maritimiim, Helmintliia

echioides,

Trifolium glomeratum,

Tr.

sub- terraneum, Tr. micranthum, Linum angustifolium, An- drosœrnum

ofjicinale,

Fœniculurn

officinale,

Ranunculus parviflorus, OEnanthe

crocala, liartsia viscosa,

Salvia verbenaca

,

Tillœa muscosa,

etc.

Toutes ces plantes

croissant

plus spécialement dans

l'Ouest

de

la

France, pourraient au premier abord

êtreattribuées à la flore

occidentale,

si

en même temps

ellesn'habitaientla

région méditerranéenne qui

estle véritable

centre de

leur aire.

La

flore

occidentale ou

atlantiquea aussi

de nombreux représentants

à

Cherbourg,

et

en

eflet, le

département de

la

Manche, au point de vue de

sa

végétation

et

de sa

constitution

physique, appartient naturellement

à la

Bretagne

plutôtqu'il la

Normandie. Je

citerai

seulement,

comme exemples de notre végétation

occidentale, les

Erylhraa

diffusa,

ï.rpidium

Sviifhii ,

Ulex Gallii

,

(11)

DES HNMKO.NS UE

(:iii:itliOl l((;

.

9 U.

nantia, iiatracliium

Lenormandi, Sedion

a

ng

lieuni,

Lricn

cilian's,

Stadcc

occidentali's,

Scrophnliinu scoro donia,Linana arman'a, Sihlhorpia europœa, Pingui- cula

lust'tanica,

Euplinrhia portlandira, Fcstucn

sabii-

ltcola,Asplcniuni

lanceolatiun,

A. ntarinum, hoelcria albescens

,

liumex

riipestris,

Galium neglectum, Lobe-

li'a urens,

Hynicnnplii/llum Tiuibridgenac.

Quant aux plantes septentrionales

(pii se

trouvent

\\

Cherbourg,

elles sont

en

très petit

nombre,

et toutes

sont des espèces maritimes qui descendent encore plus au Sud sur

les

eûtes de

la I)relagn(^ et ([uelques

unes

même jusque dans

le j^olfe

de Gascogne

; je

ne

vois

guère

à citer

dans

cette

catégorie que

les

Cochlearia anglica,

C.

danica, Raphanus man'timus, Crambe ma- ritima, Atriplex

crassifolia,

Salicorniaradicans^Ai

te- rnisi

a

înaritinia.

Il est

sans aucun doute

inutile d'ajouter

que, du

reste et

dans son ensemble,

la

\égé(alion de

la pres(|u'île

de

la

Manche appartient

à la flore vulgaire

de l'Europe tempérée.

Le

sol

des environs de Cherbourg

esttrès

accidenté, mais

les collinesn'atteignent

qu'une

faible élévation; et,

par

suite

de

sa constitution

physique

aussi

bien que par

le fait

de l'homme,

le

nombre des espèces qui y

croissent

à l'état

sauvage

est

relativement

restreint.

En premier

lieu, le

pavs

est

presque entièrement envahi par

lescul- tures,

de

tellesorte

que

les

plantes autochtones sont épar-

ses

dans

leshaieset

aubord des chemins,

et

que

lesseules stations

il leursoit

permis de

croître

en

liberté et

en

société, se

bornent

à

quelques landes

et

bruyères arides ou tourbeuses, aux

ftilaises et

aux dunes du

littoral. Il

n'ya

dans

notre

arrondissement

ni

grands

bois, ni

grands

marais,

ni

grandes

riNicres;

mais

sciilenn'nl ries

mis-

(12)

10 PLANTES VASCULAIUES

soaux, des prés manH'afjeux, des bouquets d'arhres

et

des

taillis.

Par

là,

nous sommes privés de

plusieurs

plantes qui ne trouvent pas

iciles stations qu'elles affec- tionnent.

Il est

une autre cause, plus importante, qui

restreint

considérablement

le

nombre des espèces indigènes dans notre arrondissement;

c'est

l'absence des

terrains cal- caires, et

par

suite,

l'absence d'une

foule

de

plantes,

vulgaires partout

ailleurs et

même dans l'arrondissement limitrophe de Valognes. Les plantes des moissons

cal- caires

nous

font

entièrement

défaut.

La

constitution

minéralogique des environs de Cher- bourg

est

presque exclusivement

siliceuse; le sous-sol est

formé de roches granitiques, de

schistes, quartz,

grès,arkose,

etc.

Les marbres de

transition n'y

pénètrent qu'à

l'extrémité

Sud-Ouest, dans

les

communes de Sur-

tainvilleetdePierreville, et

par conséquent dans une

très

minime étendue. Sur quelques autres points de

la

Hague, au Rozel,

à Siouville, à Gréville, il existe il est vrai

quelques

traces

de

calcaires,

mais en trop minime quan-

tité

pour enlever

à

notre végétation

le

caractère

nette-

ment

silicéen,

que

lui

donnent

les

espèces suivantes qui dominent par

leur

abondance dans notre contrée

:

Umhilicus pendulinus, Sarotliamnus scoparius, Ulex

[spec.

omnes), Galiurn

saxatile,

Vaccinium myrtillus, Erica

cinerea,

E. cUiaris, E.

telralix,

Calluna

lulyarts,

Digitalis purpurea,

Pteris

aquilina, Sedum anglicutn, Castanea vulgaris,

lietula alba, Ti.

pubescens, Quercus pedunculata, Verbascum nigrum, Lysimachia nemorum, Montiarivularis, Wahlenbergia

liederaceûf

Carumver-

ticillatum,

OEnanlhe

crocatciy

Anagallis

lenella, Cliry-

sosplenium

oppositifoliun),

Batrachium hederaceum,

B.

Lenormaniti

, lle.r

nqulfolium, Cardamine

lu'rsttfa et

(13)

DBS K.NMHONS hK

ClIKIlHOl'Kt;

.

if

(\ sylvatica,

Teesdalia

ilicris, (\>njdah's claviculatn,

Jjfchuis

sylvesln's,

Radinla

linnidrs,

Hydrocotyle

lul- (jaris, hJlodcs piilusln's, lli/prn'rum

humifusuin, Kxa-

cutn ftlifortnc, l.uzula niarinui, Ititmex acetosella,

Oxalis

acctosriln, vir.

Si,

dans

la liste

dos

plantes (!<'

Cherbourg, on

voit H^mi- rer

quelques espèces

calcicoles, telles

que

: llutchiiista

pétrira, Hippocrepis comoaa

, Antlnjllis

vulrinarid, Hryufjium

catiipcsire,

Cardans nutans

etC. tenui/lorus,

Cirsium araule, Asperala cijnanrhica, Hyosnjamus

ni- ijer, \'er(nii(a spicata,

Thesium huun'fasuin, Lamium

ampltwicaule, Salvia vcrbcnaca, Diplotaris

viuralis et

D.

teiiuifoh'a, Iris

fœlidissima, Poterium dictyo- carpam,

etc.,

il faut

remarquer que ces plantes sont

toutes localisées

exclusivefuent sur

lelittoral

même, dans

les sables,

pelouses

et

champs sabioimeux, où

l'élément calcaire leurest

abondamment

fourni

par

les

débris des

coquilles

marines

et

des

galets

de

toute

nature charriés par

la

mer.

Si,à

une certaine

ilistance

du

rivage,

dans

l'intérieur

des

terres,

on rencontre

parfois

quelques plan-

tes calcicoles, telles

que

:

Petroselinum segetum. Sison

amomum, Inula couyza, Chlora

pcrj'oliata,

Alopecurus

agrestis,

Centaurea scabiosa, Clemalis vitalba, Viola

hirta, etc.,

il faut

encore ne pas perdre de vue que ces exceptions sont

trèsrares,

que

leséchantillons

sont presque toujours

isolés, et

que

leur

apparition

est

pour

ainsi dire accidentelle. D'ailleurs, il est

une cause

qui

peut

leur

permettre de

se

perpétuer dans ces

localités:

c'est

que beaucoup de nos roches, bien que

siliceuses

ou

alumincusos pour

la

presque

totalité

de

leurs parties constituantes,

renferment

aussi

quebiuefois une

petite

proportion de carbonate de chaux

(les laïcités

de Cher-

bourg

à

Querqueville

, les [)hvllad«'s et les schistes

(14)

i2 FIAMES NASCITLAIUES

dévonieiis

de quelques autres

localités sont

dans ee

cas) ;

c'est

que,

d'autrepart, la

majeure

partie

de nos

terres

arables sont devenues légèrement

calcaires

par

accident, c'est-à-dire

par

l'addition

des

sables

marins

et

de

la

chaux que Ton emploie comme fumure,

et

ont

ainsi

acquis des propriétés

qu'ellesn'avaient

pas dans

le

prin-

cipe.

La question de

l'inlluence

chimique des

terrains

sur

la

végétation

est

encore une des questions

le

plus controversées, mais peut-être ne

s'est-on

pas assez pré- occupé d'une cause

facile

d'erreur dans

les

appréciations,

à savoir :

que

les

roches

siliceuses

sont souvent

calcari- fères, et

que, par

contre, certains calcaires

renferment quelquefois une notable proportion de

silice

;

peut-ôlre ce

fait donnerait-il l'explication

des

cas

anormaux que

l'on a fait valoir

pour

nier l'influence

chimique des

terrains, etpermettrait-il

de reconnaître que ces excep-

tions

ne servent qu'à confirmer

larègle.

La

liste

suivante comprend seulement

les

espèces qui croissent dans l'arrondissement dont Cherbourg

est le chef-lieu.J'ai

cru devoir adopter

cette limiteartificielle,

parcequ'elle devient en quelque

sorte naturelle, si l'on

considère que notre arrondissement

est,

comme

je l'ai

déjà

dit, constitué

par des roches

siliceuses, tandis

que l'arrondissement limitrophe repose en majeure

partie

sur des roches

calcaires;

mais

il faudrait toutefois ajouter à

notre

territoirela partie

du Val-de-Saire

située

entre Barfleur

et Saint-Vaast, qui,

dépendant administrative- ment de l'arrondissement de Valognes, appartient natu- rellement

à la

contrée dont Cherbourg

est le centre.

La

presqu'île

du Cotentin, formant

la

moitié

septentrio- nale

du département de

la

Manche, peut en

effetse

par-

tager

en deux régions séparées par une

ligne transversale, allant

du

Rn/.clsur la

côte Ouest,

àSaint-Vaast surla

côte

(15)

iii:s i-\\iii(i>s in: ciiikiioi i((i.

13

!\sl ; la rrtçioii tlu

Moid ou des cm

irons «le ClIinlKtiug,

ronfeniu'

toutos les

roches

maMiti<|ucs,

larkose

el les slcascliistesdelapresqu'île,

— roches qui luauquent

pres-

que

eiilièrenienl

dans

la réfrion

Sud ou des environs de

\'alo^nes, oî> [tiiv

conlre

doniin<Mil les calcaires (1). J'ai

en conséquence un peu dépassé

leslimites

de notre arron-

<lisscnientdansle

Val-ile-Saire,en

admettant

<laiis

ma

liste

un

trèspclil

nombre d espècesijue

jen'ai

encore observées que sur

le littoral

de Barfleur

à

Saint-Vaast

; j'ai toute- fois

appelé

l'attention

sur ces plantes en

les

désignant par

le

signe

t.J'ai indicjué

de

plus,

en notes

et à titre

de renseignements, quelques plantes

cjuc l'on

trouve près de nos

limites,

mais dans l'arrondissement de Valognes, Parmi

les

plantes que

l'oii

rencontre

à l'état

sauvage,

il

en

est

un

certain

nombre qui ne sont que

naturalisées,

quelquefois même

très

incomplètement

naturalisées;

on

a

cependant

l'habitude

de

les

comprendre dans presque

tous les

catalogues ou

flores locales. J'ai

cherché

à dis- tinguer

du mieux

(ju'il

m'a

été

possible

les

espèces

véri-

tablement indigènes de

celles

qui m'ont semblé avoir

été introduites

dans notre contrée,

etj'ai

indiqué ces dernières par

le

signe

*. J'ai signalé

de

la

même maniè- requelques plantes

qui,

bien que certainement indigènes dans

les

autres régions de

la

Normandie

et

même de notre département, ne m'ont apparu

ici

qu'accidentelle- ment

et

dans des conditions qui ne me permettaient pas de

les

regarder comme

faisant

incontestablement

partie

de

la

végétation autochtone. Sans doute mes apprécia-

tions

peuvent

être

erronées en

certains

cas

; je

pense néanmoins que de

pareilles indications

ont une

utilité réelle,

car dans

les

discussions

relativesà l'aire

géogra-

(1)

ConsuUor

la carte {géologique

du

déparlement de la

Man-

che, par

M.

de

Caumonl.

(16)

14 PLANTES VASCULAIUKS

phique

tic

certaines espèces, on prend souvent trop

à la lettre les inflicalions

de

la

plupart des

cataloffues,

figurent

géuéralement, parmi

les plantes

indigènes, des plantes

naturalisées et

n'appartenant pas

à la

végétation primitive du pays. Quant aux espèces

d'origine étrangère,

importées depuis des époques reculées dans nos

cultures

elles

ont acquis

droit

de

cité, telles

que

les

Papaver, AgrostemmagithagOy CenlaureacyaHUS,Scandixpeclen,

Chrjjsaitlliemiun scfjetuw, Loliiitn tenialentuui,

Euphor- bia exigua,

etc.,

comme

elles

sont

ici

absolument dans

les

mêmes conditions que partout

ailleurs

dans l'Europe occidentale,

ilétait inutile

de

leur

accorder dans ma

liste

une marque

distinctive.

Toutes

les

plantes

intéressantes

des environs de Cher- bourg sont depuis longtemps

déjà signalées

dans l'ouvrage

classique

pour notre province,

qui,arrivé à sa 3"édition,

occupe un rang

si

mérité parmi

les llores

régionales de

la

France

;

sous ce rapport, ma

liste n'arien à

ajouter aux recherches du savant auteur de

la

Flore de Norman- die,

et se

trouve réduite au

rùle

bien modeste de

faire ressortir la

végétation

caractéristique

d'un point

très restreint

de notre

territoire.

Ayant

écrit celteliste plutôt

en vue des documents

qu'elle

peut

fournir poui-la

géographie botanique,

qu("

pour

servir

de guide dans

les

herborisations aux

envi-

rons de notre

ville,je

me

suis

borné

à

indiquer

lessta- tions, etje n'aicité

quelques

localités,

quelques noms de communes ou de

régions,

que pour

les

plantes

rares

ou

celles

que

l'on

considérait comme

rares. D'ailleurs,

un

travail très

complet, poursuivi avec une exactitude

et

une patience extrêmes,

a été

entrepris depuis

plusieurs an-

nées par M. Bertrand-Lachènée, dans

le

but

d'établir

une

statistique

botanique des diverses communes de

l'arron-

(17)

hi<:s i:>\iiu>\s iti: (iiKititoi lu;. 15 ilisst'iiionl

do

CliorlutiUi^;

on

IrouNci;»

sans aucnn

«loulf

dans ce

travail les délails les

plus

précis

sur

toutes les localités

habitées par nos

plantes. .M.

Kcrtrand-LacluV née m'a coniinnniqué

plusieurs

espèces

intéressantes et indiipié les localités oii le

plus souvent

je suis allé les

observer

moi-raOrnie.

J'ai

reçu des

renseiij;nenieuls

précieux de M.

le I)^

Lcbel, de Valognes, qui connaità fond

la

végétation de

lapresqu'île

du Cotentin,

et qui,

plus que personne,

est à

même de dresser

l'inventaire j^énéral

des plantes de

cette

contrée, sur

lesquelles il a

publié en 1848 un

pre-

mier

fascicule

d'observations dont

la suite est

vivement

désirée.

M. deGerville,

le

premier, publia en 1827, dans

les

Mémoires de

laSociété

Linnéenne de Normandie, une

liste

des plantes du département de

la

Manche, parmi

les-

quelles

il est

quelques espèces,

si^^nalées

dans nos

envi- rons,

dont

je n'ai

pu depuis

lors

constater

l'existence

dans notre pays. Plus

tard,

en 18i0, un

cataloj,^ue

des

[»lantes

de notre arrondissement

futinséré

dans

le

Nou- veau Guide du Voyageur à Cherbourg

;

mais ce

cata- logue,

qui

consiste

en une simple énumération sans noms

d'auteurs

et

sans

indication

de

localités,

renferme des erreurs

et

ne peut

être

accepté sans

contrôle.

J'ai

admis dans ma

liste

plusieurs plantes d'après

les indications

de M.

P.

A. Delachapelle, qui étudia pen-

dant de longues années

la

végétation de notre pays,

et

envers qui

je

conserve un sentiment de vive gratitude

pour

l'obligeance

avec

laquelleil

me permettait de con-

sulter

son herbier

et

me donnait des

avis utiles

pour

me guider dans mes premières herborisations

:

herbori-

sations <ju'alors je luisais

en compagnie de mon ami

M. Edél.

Jardin,

qui depuis

a

rapporté une

foule

de

(18)

10 PLANTES VASCULAIKKS

plaiih's lies ( ôU's occidiMilalcs

d'Afrique

et

des

îles

Mar- quises

et

en ce

nioniciit lail

de nouvelles

récoltes

bota- niques aux

Antilles.

11

me

reste à

accuser une

dette

de profonde reconnais- sance envers

les

savants

botanistes

qui ont daigné me

venir en aide pour

la

détermination, souvent

si délicate etsi

embarrassante, des espèces

critiques

de notre pays;

etje suis

heureux de

]>ouvoir

reconnaître

ici les obliga- tions tout particulières

que

je

dois sous ce rapport

à

MiM. Boreau, Grenier

et.jordan, à

l'expérience desquels

j'ai

eu

si

souvent recours

el (jui

ont toujours mis

le

plus aimable empressement

à

m'éclairer de

leurs conseils; à

M.

J.

Gay,

quia

bien voulu me donner quelques

rensei-

gnements sur

ladistribution

géographique de certaines

plantes; à

M.

Duval-.Touve, qui a révisé

mes Glumacées

;

à

MM. Godron

et l*h. Millier, qui

ont examiné mes Rubus;

h

MM.J. Agardh, Andersson,

Blytt,

Chatin, Cos-

son,

De Brébisson, Des Moulins, DeNotaris, DeSchœne-

feld,

Duby, Funk, Klinsniann, Lenormand, Lloyd, Oude- mans

,

Planchon

,

Radlkofer

,

Ruprecht

,

Sanguinetti

,

C.

H.

Schultz, Synie, Tliuret,

Ïimbal-Lagrave,

ainsi

qu'à beaucoup

d'autresbotanistes français etétrangers, qui,

par

l'envoi

de nombreuses

collections

renfermant des types authentiques, m'ont mis

à

même de comparer

les

plantes de notre pays avec

celles

des autres contrées de l'Europe.

La

liste

suivante

est

disposée d'après

l'ordre

adopté par MM. Grenier

et

Godron dans

leur

Flore de France.

Lorsque

je n'ai

pas vu moi-même une plante dans

les limites

de notre arrondissement,

j'ai cité

entre paren-

thèses

le

nom du

botaniste(|ui

m'en

a

communiqué des

échantillons

ou sous

l'autorité

duquel

elle est signalée.

(19)

l)KS

ENVIRONS

1)K CIIFRIIOI R(;. 17

DI(]OT\LEDOi\ÉES.

TIIAL4:illi'LORi:J«.

RliNONCVLACÉES.

*Glematis Vitalba

L.

R. Dans

leshaies

près des

habita- lionsol

échappée des jardins

: Octeville,

Equeur-

dieville.

On

rencontrecette plantespontanée et abondante aus-

sitôt([lion :irrive sur lescalcaires de l'arrondissement de Valognes.

*Thalictrum flavum

L.

RR. Sur

lalisière

d'un champ

labouré, au-dessus de

la Prévalerie,

à

Octeville.

Cette station insolite ne

permet

pasde considérer cette plante

comme

iudiiïène dans nosenvirons, tandis qu'elle

lest corlaiui'meiitdans lesmarais

du

Cotentin.

Anémone nemorosa

L.

— AC. Bois

et haies: vallée

de Quincampoix

, bois

de

la

Montagne, de

la

Pré-

valerie, etc.

Une

variation à fleurs purpuiines a été recueillie par

M. Tburet

près

du

château deTourlaville.

Batrachium hederaceum Dumort. (Ranunculus hedera-

ceas L.).

C.

Ruisseaux

et fossés.

— Lenormeuidi

Frics

[Ran. Lenormandi

F,

Schultz;

R. cœnosus Godr.

et

Gren.jar.

p.).

^AC. Sources,

petites

marcs des chemins

ei

des

landes.

— tripartitum Dumort. [Ran.

tripariitus

DC.

ic. pi.

Gall. lar. t.

i9

!).

— R. Rivières

et fossés

d'eau vive

:

Querqueville.

— confusum [Ran. confusus Godr.

et

Gren.; R. Peti-

veri Kocli pr.p.).

— R. Fossés

à

Vauville (D'Lebel).

2

(20)

18 PLANTES VASCLi.AlKKS

— Baudotii Prodr.

11. luitav.

{Ran. liaudotii

Godr.).

C.

Mares

et fossés

du

littoral,

eaux saumàlres.

La

formeterrestris Godr. estconiniune dansleslieux

«•xondi's et lessablesniouiil»;s

du

littoral.

J'avais indi- qué par erreur cetteespèce sousle

nom

de

Uanunculus

PetiveriKoch, dans

mes

Observations sur queU/ues plan- tesrares de

Cherbourg

(Ann. Se, nat.a^sér.T.VII,1847).

— heterophyllum

\Vigg('rs(/?aw.

aqualilis L.pr.

p.).

— ce. Ktaugs,

fosséset rivières.

Varie, dans les

eaux

rapides, à feuilles submergées, toutes divisées en lani»'res molles, Unes et i»arallèles (var. suhmersus Godr. et Gren.). Cette forme a été souvent prise pour le D. fluitans

Wimmcr.

— trichophyllum Prodr.

fl.batav.

[Ban. Iriclwphyllus

Chaix).

R. Fossés sablonneux

dti littoral.

J'aitrouvé des individusà fleurs beaucouji plus petites quecelles

du

type.

M.

leD^. Lebel

m'a

faitvoir en

abondance

à Yvetot, près Valognes, le

Ran.

Drouetii V. Schuitz, que je n'ai pas encore rencontré à Cherbourg.

Raniuculus Flammula

L.

— CC. Lieux humides,

fossés, prairies {vulg.

Douve).

Varie à feuilles tiès largescordiformes, ou ovales et

dentées en scie (varr. ovatus etserratus Brébiss.), età feuilles linéairesétroites, tigescouchées ladicantes[Ran.

reptans auct.

non

L.); cette dernièreformeest.ibondante surtout dansles clairières desbois

du

sud de larr'.

Le Ran. LinguaL.se

trouve

aux

environs deValognes.

acris auct. [R,

Borœanus

Brébiss.(1. norni.,

Lloyd

f\.

Ouest, saltem

pr.p.,

non Jordan). — CC. Prés

et

bois

(vulg.

Pied-bot,

piepot).

Jindique ici cette plante sous lenon» vague de

Ran.

acns, parce

que

je n'ai pu la rapporter avec certitude à

aucune

deses|)èces décrites par

M.

Jordan. Elle se rap- proche beaucoup, il estvrai,

du Ran. Borœanus,

dont elle a lesfeuilles profondément multilides, ù laciniures étroites, et les écailles nectariennesplus longues que lar- ges; mais elle en diffère par sa villosité abondante et étalée à la base destiges etdes pétioles des feuilles radi- cales, et par son rhizome obli(|iir dans lesvieux pieds.

(21)

i»Ks

KNViHONs DE

ciiERnoriu;. lî)

— repens

L.

— CC. Lieux

cultivés

humides, prés

et fossés (vulg. Piepot).

Varie iklige robusteet dressëe (var. crectus

DC),

et à plante piesiiue glabre (var. glabratux

DC).

— bulbosus

L.

C.

Prés

secs,

coloaux

et

hord des

clieniius.

M.

le !)•. Lebel m'a

donné

des échantillons de

Ran.

cliœrophyllos I,., qu'il a reoueillis sur les falaises de Carteret; celte plante devra sans

aucun

doute se retrou- verdans nos limites, au Rozel et ù Flamanville.

— Philonotis

Retz.

AC Prés marécageux, surtout du

littoral.

Varie à feuilles glabres(R.intermedius Poir.), et à tige naine paucitlore {R.parvulus L.).

— parviflorus

L.

C.

Haies,

talus

des

fossés,

murs

et

coteaux, champs sablonneux du

littoral.

— sceleratus

L.

— AC. Fossés

et

marais du

littoral.

Varie, dans la uif-me localité, à tige haute de 3 :\ 60 centimètres, épaisse

ou

grêle, à feuilles presqueentières arrondies

ou

multilides.

Ficaria ranunculoides Monch. — CC Haies, prés

et

champs luimides

(vulg.

Jaunet).

Caltha

palustris L.

AC. Prés marécageux, bord des ruisseaux.

— Guerangerii Boreau. — R.

Taillis

marécageux près

l'église

de Teurthéville-Uague.

'Helleborus

viridis L.

— AR. Haies dans

le

voisinage des jardins de

la

campagne,

oii il était autrefois cultivé : Octeville, Urville, Teurthéville, etc.

Aquilegia vulgaris

L.

— R. Bois

et haies, Octeville,

S''

-Croix,

Urville,etc. (vulg.

Cinq-doigts).

Varie à fleurs roseset blanches.

On

rencontre quelquefois, échappé des jardins, le

Aconilnm

Sapellug L.,

fréquemment

cultivédansla

cam-

pagne »;ou>; le

nom

de Casque.

(22)

20 l'LAMKS VASCll.AlKKS

Lo Jicrberis vulgaris L., qui so trouve rarement dans

lesli;iies près des habitations, ne peut être considéré

comme

indigène dans notre contrée.

NYMPJfÉÀCÉES.

Nymphssa alba

L.

— R. Etangs du

littoral

du Val-de-

Sairc : (îalteville etVrasville.

La

plante de nos étangs maiitimes rentredans la var.

ininor

DC,

et devra sans doute être distinguéespécifi- quenieul.

Le Nymplura albah.Qi

IcNupliar luteum

Sm.,

(|ui

manquent complètement

dans nos rivières, sont abondants sur larrondissement de Valognes.

PAPAVÉRACÉES.

Papaver Rhseas

L.

C.

Dans

les

moissons

, surtout

du

littoral (vulg. Coquelicot).

Varie à tige unifloreetfleurs pâles {P.uniflorumBnlh.}, à poils des pédoncules appriinés (var. strigosum liôn- ningh.), et à fleursde couleursgrise ou vineuse(c/'/-.

Des

Moul. cat.suppl. fin. p. 11) :Querqueville.

— dubium

L.

— AC Cliamps sablonneux

et

bord des chemins du

littoral.

— hybridum

L.

— R. Moissons du

littoral:

Nac-

queville, Ilerqueville.

— Ârgemone

L.

C.

Sables maritimes.

Tandis(|ue les trois |)remières espèces sontici,

comme

partout ailleurs dans l'Europe occidentale, des plantes messicoleset

évidemment

introduites,lePa;joi"erylr^e»ione au contraire se trouve presque exclusivement dansles sables maritimes, souvent parmi les galets, où il a toute ra|)parence d'une plante indigène; il croit dans les

mêmes

stationsà Jersey et à Guernesey, et sans doute aussi en Angleterre,

comme

semble 1indiquerle syno-

nyme

/'.maritiinum Witli. C'est aussi dans les s:ibles maritimes qu'il croîten

Crimée

(Bieberst. fl, taur.-eau- cas. II, p. 3).

Glaucium luteum Sco

p. {Gl.

flavum

Crantz).

C.

Sables

maritimes.

(23)

i>i;s

FNvnioNs dk

ciii-iinornr.. 21

Ghelidonium majus

I,. -

AC. Décombres, vieux murs

cl liaies

près des

liabilalious (vul^. J'éclaire).

L indiquât

de cette plante

me

parait douteux.

fumàriacées.

Corydalis

claviculata

DC. —

C.

sur

les

rochers du Roule, de

la vallée

de Quincanipoix

et

de

la(îlacerie.

Fumaria speciosa Jord.

(cat.

sem. Grenoble, 1859,

j). 2).

— R. Haies et'buissons du

lilloral :

Cherbourg,

(îatleville. <

— Boraei Jord. pug.

p. 4.

— C. Lieux

cultivés, haies, (vulg.

Fumet

erre, ainsi

que

les

espèces

suivantes).

— Bastardi Roreau

[F.

confusa

iord.).

— AC. Lieux

cultivés, haies.

o£BcinaIis L.

— CC. Lieux

cultivés,

moissons.

— micrantha Lagasea [F. densiflora DC, Gren.

et

Godr.). — R. Rord des champs

et talus

des

fossés

du

littoral : Gatteville,

Rardeur.

M.

Bortranfl-LaclirTK^e m'a

communiqué,

sous le

nom

de F. Wirtgeni,

un

fiagment d'uneplantequ'il arecueil- lie dans

un

cliamp à Hcrqucville; mais les fruits sont

beaucoup

plus lîios que ceux

du

véritable

F.

Wirtgeni Kocli, que jai ret^u de

M.

Wirtgen, etparconséquent paraît plutôt appartenirà la plante à fruits

deux

fois plus gros dont parle

M. Boreau

dans

une

notede la Flore

du

Centre(soédit., p.3o).

CRUCIFÈRES.

Raphanus Raphanistrum

L.

— AC. Champs

cultivés,

surtout du

littoral.

La

forme àfleursjaunes

non

veinées deviolet, est la plus

commune

[R. segetum Rchb.).

— Landra Gren.

et

Godr. — R.

Falaises

de

Gréville,

cap du

Rozel.

(24)

22 PLAMliS VASCULAIKES

— msu-itimus Sm. — RR.

Falaises

de

llerqueville cf

de

Jobour^^f.

Je l'ai

vu abondaut

à

Guernesey

près

du

fortGeorge.

Sinapis arvensis

L.

— CC. Moissons

et lieux cultivés (vulg. JJezars).

Varie à siliques chargées depoils réfléchis (var.hispida Guép.; S. orientalis auct.).

*Brassica

asperifolia

Lam.

[Br.

Râpa

« Kocli.;lir.

cam-

peslris L.).

— CC. Champs,

t^lus

des

fossés,

bord des chemins;

cultivé (vulg. Rabette).

On

trouve aussi <;à et dans les

champs, mais moins fréquemment,

leBrassica

Napus

L.,

Koch

[Br.

campes-

tris DC.(vulg. Colza): échapi»édescultures.

— nigra Koch {Sinapis nigraL.). — AR. Lieux

pier-

reux

et

bord des chemins du

littoral.

Diplotaxis

tenuifolia

DC. — R. Bord des champs du

lit- toral et

sables maritimes

: Tourlaville,

Querque-

ville.

— muralis DC. — AR. Bord des chemins du

littoral

et

sables maritimes

: Tourlaville,

Querqueville, Le Rozel,

etc.

Matthiola sinuata R. Brown. — RR. Sables maritimes

et

bord des

fossés

du

littoral :

Le Rozel.

Le Malcomia maritima

R. Br. (vulg.

Gazon

de

Mahon)

s'échappe facilement desjardins etse rencontreçàetlà.

'Gheiranthus

fruticulosus L.

— AR.

Vieilles

murailles

:

Cherbourg,

Barfleur, S^-Vaast,

Bricquebec

(vulg.

Ravenelle).

Lesvariétéscultivées (Ch. Cheiri L.) setrouvent aussi quelquefois surles

murs.

Barbarea vulgaris R.

Br.

AR. Bord des chemins

et

des

fossés

humides.

— intermedia Boreau. — AC. Champs en

friche.

(25)

i)i:s

KNMHoNs m;

ciiKiiiiotlu;.

23

*

praecoxK.

Fir. {H.

jnKula

Irirs;

l'.njsimumprirvox

IK'.).

— UK. Lieux

[miticiix

liumidcs

: carrières

d'Équeurdreville.

(aMIo planteétîiit pioliablcnioiil ('('liapiicodes jardins, où on la oiillivc li-i'uneninionl sous le

nom

de Cresson /lerpt'tuel

.

Sisymbrium

officîneJe

Seop. — GC. Décombres

et

bord

(les clieiiiiiis (vul^.

Herbe au

chantre).

Le Sisymbrium Sophia

L., indiqué par

MM.

de(ierville et Dclacliapcllc

dans un

eliantier près de l'Entrepùtde Cherbours;, ne peut

évidemment

être considéré

comme

appartenant à la vi'jrétation indiiîénc de notre contrée

,

pas idus([ue \c%Advnis autumnalis L. et

Lithospermum

arvense L., trouvés dans le

même

endroit par

M.

Ber- trand-Lachf'née.

Allieu-ia ofiGcinalis

Andrz. {Sisymbrium AlliariaScop.).

— AG. Haies ombragées

et

humides.

Nasturtium o£Gcinale R.

Br.

C.

Sources

et

ruisseaux

(vulg.

Cresson).

Varie, dans leslieux tourbeux asséchés, à ligegrôle, folioles petites, les latérales subpétiolulées (N. micro-

phyllum

Kchb.); etdansles

eaux

profondes, à tigerobus- te et feuilles à segments lancéolés presque

égaux

{N. siifolium Rchb.).

'

Jenai pas vu dans nos environs le

N.

sylvestre R.

Br.; il se trouve dans l'arrondissementde Valognes.

Arabis Thaliana

L.

[Sisymbrium Tlialianum Gaud.).

— CG. Lieux

cultivés, talus

des

fossés,

murs.

Varie àfeuilles entières,

ou

sinuées dentées (var. his- pida AVahlnb. .

Cardamine pratensis

L.

— GG. Prés humides, bord des ruisseaux

(vuIlj. Pentecôte).

Varie à fleurs blanchesetà folioles desfeuilles supé- rieures très étroites linéaires (var. alba

Le

Clall; var, fragilis Lloyd).

— hirsuta

L.

— GG. Lieux

cullivés, talus

des

fossés,

murs

(miI^.

Mqnillea

à la Vierye).

(26)

24 PLANTES VASCULAIHES

sylvatica Liiik.

— C Bord des ruisseaux

et

des sources,

lieux

humides

et

ombragés.

Varieà folioles larges etairondies(var. latifolia Prodr.

fl.batav.).

Erophila brachycarpa Jord. pug.

p. 9

{Draba cerna

auct.

ut seqq.).

— AC. Lieux

secs,

murs.

— glabrescens Jord.

pu^,'. p. 10.

— CC. Lieux

secs,

murs, bord des chemins.

Varieà pédiccUes très longs[E.

medioxima

Jord.?).

hirtella

Jord. pug.

p. 10.

AR. Murs.

— stenocarpa Jord. pug.

p. 11.

— R. Murs.

— majuscula Jord. pug.

p. 11.

— AR. Murs du

lit- toral.

Le Draba

muralis L., que j'ai récoltéen

abondance

à Valognes, necroitpas à Cherbourg.

Roripa nasturtioides Spach [Nasturlium palustre DC).

— R. Lieux humides

et

sablonneux du

littoral:

Tourlaville, etc.

fCochlearia anglica

L.

— C

à Réville,

Pont-de-Saire

,

Saint-Vaast-la-Hougue,

etc.

Je n'ai pas rencontré cetteplante dans les limites de notrearrondissement,

mais

ellepourrait exister à Gatte- ville.

— Malgré mes

recherches, je

nai

pu réussir à trouver le Cochl. officinalis L., indiqué au pied desfa- laises de la

Hague

par

M.

de Gerville, etje doute beau-

coup que

cette espèce y croisse réellement.

danica

L.

— CC. sur

toutlelittoral,

dans

les

sables humides,

les haies, etc., et s'écarte

même assez

loin

du

rivage,

Une

formedressée très robusteet trèsdéveloppée dans toutesses parties, se trouve dans les endroits herbeux

humides

au pied des falaises de la

Hague. Une

autre for-

me,

naine, à fleurs rosées, croît en gazons serrés sur les

murs

et les talus des fossés, et fleurit desle mois de février var. ;>/vrco.r

Le

Jol.

m

Bréb. fl. Norm.'.

(27)

I»KS

KNMIKtNS

IH: (Il

KIUMH

K<;. 'Irt

"Camelina

sativa (Iraiitz

{Mf/mjnnii

saliviun L.).

— AR.

Champs

cullivés.

Je n'ai vu

que

la forme glabre (v;ir. glabrata

DC),

provonant (''vidt'inmt'nt dos cultnies vul?. Catnomine).

Je 11ai i)as eiicoie IroiiviMoTa»», (teulata I\'rs.,(|ni devra sans nuldoule se renconlrcrl6l oulard dans noscliaiups de lin;

M.

le

D^

Lebel l'a récollé à Valognes.

Teesdalia nudicaulis R.

Br. [T.

Jberis DC; Iherisnudi-

caulis L.).

— C

sur les

cùleaux du

llltoral

Ouest

:

Les Pieux, Klamanville,

Ilcrqueville, etc.;

R. dans

rintérieur: Couville.

Capsella Bursa-pastoris iMonch

C'/Vi/a.s/)!

liursa-pasloris

L.).

ce Lieux

cultivés,

bord des chemins.

Hutchinsia

petraea

R.

Br.

[Lrpidium pelnvum

L.).

AC. dans

les

sables maritimes de

l'Ouest: Biville, Vauville,

Le Rozel,

etc.

Lepidium campestre R.

Br. {Tlilaspi

campestre

L.).

R.

Cham[)sen

friche :

Cherbourg.

— Smithii

llook. {L.

Iiclerophyllum

(3

canescens Gren.

et

Godr.). —

C.

Haies sèches, coteaux

pier-

reux.

SenebieraCoronopusPoir.(roro/jo/?M5^^j!îr^ssM5Mônch).

C.

Bord des chemins, pelouses

arides.

*

— didyma

Pers. {S.

pinnatifidaBC.). — AC. au pied des murs

et

entre

les pierres,

dans

l'enceinte et

aux environs du pori

militaire

de Cherbourg.

Gakile marîtima Scop.

[Biinias

Cakile

L.).

AC. Sables

niarilimcs.

Crambe maritima

L.

— RR. Sables maritimes

:

Gatte-

ville(vulg.

Chou-marin).

Cette [danleexistait autrefoisdans plusieurs localités.

à Réthoville, Nacqueville, etc., maiselle en a disparu.

(28)

26 PLAMKS VASCULAIKE!»

CISTINÈES.

Helianthemum guttatum

Mill.

RR. Bois de

la

Mon-

tagne,

près

le

hameau

(Juevillon;

bord d'un che- min au-dessus de

laGlacerie.

Forme

girle, naine, ;i poils longs étalés, ;igrappt^ le jilussouvent

munie

debracti-es, cl, par ce dernier carac- tère surtout, ayant

beaucoup

de ressemblance avec des échantillons quej'ai reçus d'Angleterre sous le

nom de

Hel. Breiveri Planchon. Ellese rapproche également de la forme, encore plus velue et couchée, appelée var.

maritima

par

MM.

Lloyd et

Le

Gall.

M.

Lebel atrouvé à Carterel celte dernière forme qui doit liés probablement exister aussi sur les coteaux maritimes de laIlague, au Rozel, Flamanville, etc.

VIOLAIUÉES.

Viola

hirta L.

RR. Borddes chemins pierreux à Héau-

\illc (M.

Rertiand-Lachênée).

Abondant

surles calcairesde Valognes, à Yvetot, etc.

— odorata

L.

C.

Haies, champs

et

prés secs

(vulg.

Violellé).

La

forme à fleursviolettes est

extrêmement

rare, et on ne trouve en abondance, surtoutdans la

Hague,

que la

forme à fleursblanches et éperon violacé.

— subcarnea

« .Tord,

pug.p.17. — R. Haies

et talus

des

fossés : la Polie,

près Cherbourg.

J'aicultivé pendant de longues annéescetteespèce,sans qu'elle aitjamaisvaiié ni dansla couleur de ses fleurs ni dans lesautres caractères signalés par

M.

Jordan. J'ai

constaté enoutre

que

lesstolons, feuilles, fleurissent dès

la première année deleur développement, note qui, sui- vant

Koch,

la distinguerait

amplement du

V. odorata.

— Riviniana Rchb. — CC Haies, bruyères

et

champs arides

(vulg.

Martinets).

— nemoralis Jord. pug.

p. 21.

— AR. Haies sèches

:

Urville, etc.

J'ai trouvé des échantillons bien caractériséspar leurs rhizomesgrêlesetlonguement rampantsclpar

un

port tout

(29)

Iii:s

LNMKO.NS

I>1<: (ilKKlUUtUi. 2/

pailiriilicr; maisje suis(iltliiîc d'avoiUM" (iiic, poiir hcau

citiip(rt'clianlilloiis.jai licsilt'àles i-apporti-iàccltt' «specc piiitùl (|u à la prccodi'iilc. Je crois ct'iJt'iiiiaiil (|iu'

nous

|»oss("ii()ns (Iciiv('spi'(t>s

dans

nos enviions, où je n'ai jias l'ncori"

loncondo

le V. licicliciilKiiltiaiia Jord.[V. Sf/U'U- tira aui'l. , qiw j'ai recueilli sui- les calcaii'Cs de Valoi;nes.

— canina

L.

— RR. Landes de

la

Ilaguc

: Riville

(D^ Lebel

).

agrestis .lord. obs. Il,p. 15.

— AC Lieux

eullivés,

cliaiiips.

ruralis .lord.,

Horeau. — C. Mêmes

stations

que l'espèce précédente.

— ^acilescens Jord.

obs. II,p. 20.

— AC. Champs

eu

jaclière,

moissons.

J aiobservé

deux

formes de celte espèce;

dans

l'une, les ilcius sont assez petites, d'un blanc jaunâtre, à jjétale inférieur

marque

deo siriesviolettes et à jx'tales latéraux

munis

de 3 nervures dont la

médiane

préseFitc

une

courte liirne violette,f/aulie foirnea les lleursmoitié plus crran- des, le^|)eiales supérieurs sont légèrement violacés en dehors, les stries violettes

du

pétale inférieur sont au

nombre

de 7et celles des pétales latéraux au

nombre

de3.

segetalis

Jord.

obs. II, p. 12.

— AC. Champs

et talus

des

fossés argileux.

obtusifolia

Joid. pug.

p.23.

R. Champs sablon- neux du

litloral : Urville.

luteola

Jord. pug.

p. 27.

R. Champs sablonneux

:

Tourlaville.

— Timbali Jord. pug.

\}. 22.

— R. Bord d'un champ

:

Le

Theil.

— Paillouxi Jord.

obs.

H,

p. 36.

— R.

iMoissons:

LeVast(D^

Lebel).

— nanaDC.

{V.

parv.ula

Brébiss. (1.

norm. non

Tin.;

\ .

nrmausensis Llovd

II.

Ouest, non

Jord.).

(30)

28 PLANTES VASCUI.AIHRS

C,

dans

les sables marilinics

de

la

côte Ouesl

:

Vaiiville, Biville,

Le Rozel,

etc.

Je ne pense pas que cette plantesoit le V.parvula Tineo, etcertainement ce n'est pas le V. nrmausensis

.'<)i(i..

M.

Grenier

me

fait

remarquer

que l;i (iescription que Poirct ;i (lonm-e du V. trnella fDict. VIII, p. fi'ii),

|>laiite (le Syrie, convientbien à notie esijècc du littoral de

rOcéan

; mais iln'est pas probableque les

deux

[)lan- tes soient identiques. Notre plante est bien celle que

De

Candolleaappelée F. tricolor-nana,etcettedernière épitliète

me

semble devoirlui être conservée.

RÉSÉDA CÉES.

Reseda

luteola L.

— AC. Haies, décombres

et

bord des chemins

(viilg.

Gaude, Vaudre).

*

lutea L.

— RR.

Glacis

des

foitifications

du port

militaire et

polygone de Querqueville

(M.

Ber-

trand-Lacliênée).

Cette plante, si vulgaire en France, n'estcertainement pasautocbtone à Cherbourg.

DROSÉRACÉES.

Drosera

rotundifolia L.

C.

Lieux tourbeux, parmi

les

Spliagnum.

— intermedia

llayne.

— AR. Tourbières des landes de

la

llague

: Flotlemanville, S'^-Groix, Biville.

Le Drosera

lonyifolia L. se trouve dans l'arrondisse-

ment

deValogncs.

— Le

Parnassia pahistrin L. a été

indiquéparM.Delachapelledansleboisde

Barnavast, oùje n'ai pu le retrouver.

POLYGALÉES.

Polygala depressa Wenderolh

{P.

serpyllacea

VVeihe).

G.

Pelouses mousseuses, coteaux

et

bruyères.

On

trouve

fréquemment une

forme à fleurs blanches variées de vert, à ailes plusétroites et à peine aussi lon- gues que la ('ai>sulc(var. nxyptera Bréb. (1. norni. éd. 3).

(31)

UES

i:NVIH(tNS UV. ClIKItlKtlKC.. 'I\i

vulgai'is L.

— C

lîois, prrs,

landes

lourlu'iist's.

Nos

Polygata doniandoiitiiikm'IikIo|)liisiipprolotulie, ol jo suis ohiijjt* (lt> coiiipriMMlii* iirovisoiicmcnt sous un

inômc nom

plusieurs iilantcs (|ui imo |i;ir;iiss('ul devoir

Hvc

distinguéesspeeili(|iienient. Lal'oiiue ;i i;r;iudes Heurs

(le plus souvent roses) et à ti|,M* dresste, esl rare dans nos enviions, et 1on rencontre plus coinuiunénienl

une

formeà ti^esprèles,

un

peu diffuses, à Heurs bleues, ù ailes très lonjiues lancéolées, aussi laiites que laca|)sule au milieu, mais plusétroites à la base (var. o.rypicra Kocli, /*. inullicaulis Tausch?).

On

trouve sur les pelou- ses sablonneuses du littoral u!ie Ibinie naine, étalée en rosette, à Heurs petites rosesou blancbes(var. inicrnntlia

Germ.

et Coss. H. Paris? \ (juiserapproche

beaucoup du

P. cilUiht Lebel par la pubescence i:!('nérale de la plante et les pétales ciliés, mais ([ui en diiVère parle port, par ses cajisules |duscourtement iiédieellées, plusélroileinent bordées, écliaucrées plus superliciellementau

sommet

et au

moins

aussi larjies supérieurement

que

vers le milieu de leur bauteur.

Le

véritable P. ciliata Lebel croît sur les falaises deCarlerct.

FRAXKÉNiACÉES.

Frankenia

laevis L.

— RR.

Recueilli

par MM.

.F.

Dccaisne

et

Lenoniiaud près du phare de

Gatleville,

je n'ai

pu

le

retrouver. M.

le

D^ Lebel

l'a

vu

à

Quinéville

et à Carteret.

SILÉNÉES.

Silène vesicaria

Sciirad. (.V. inflala inici.part.).

— AR.

Ciiainps cultivés et

bord des chemins.

— brachiata

.Tord.,

Boreau

{S. inflala auct. part.).

R.

Moissons: Le Mesnil-au-Val,

Sauxniesnil.

— maritima

Wifli.

(].

Rochers du

lilloral et

sables

niariiitues.

Cette plante se retiouve (|ucIquefois à plusieurs kilo- mètres(lu rivage.

Dans

lessables maritimes, elle estpeu robuste, mais sur les rochers elle

forme

des touffes épaissessétendant sur

un

laige espace.

(32)

30 PLANTES VASCULAIKES

— conica

L.

— AC. dans

lessables luariliiiies

de

luiit le littoral.

Forme

toujours naine, (h'pjissanlrarcnicnl '< à 5 cenfi- mètres, tantôt à tiiîc simple, tantôt 1res laniifiée dès la liase dans les édiantillons robusteset trapus.

gallica L.

A(l.

(champs sablonneux du

littoral;

RR. dans

les

moissons de

l'intérieur.

Forme

à calice h(h'issé de longs poils et à capsule divariquée,

mais non

r('fléchie {S. lusilanica auct.

now

L,).

— creticaL.(5.annM/a/aTliore). — R. Dans

les

champs

de

lin,

surtout du Val-de-Saire

(vulg.

Faux-lin).

Cette plante, introduiteavec lesgraines

du

lin, nese rencontre jamais hors de cescultures.

— nutans

L.

AR. C.ôteaux arides

ethaies

pierreuses du

littoral : Urville, les

Pieux, Flamanville,

etc.

Melandrium

praten8eRohling(Lj/c/(/i/s

vesperliua

Sibth.;

L.

dioica DC). —

C.

Lieux

cultivés,

moissons du

littoral.

Varie à fleurs roses :

Montagne du

Roule, Urville.

— sylvestre Rôhl. {Lychnia diunia

Sibth.;

Silène diurna Gren.

et

Godr.). — CC. Haies

et bois.

Lychnis Flos-cucuH

L.

— C Prés

et

bord des ruisseaux.

Varie à fleursblanches: Urville.

Agrostemma Githago

L.

C.

dans

les

moissons

(vulg.

Nielle, hèle).

Gypsophila muralis

L.

RR. Sables maritimes de

Bi-

ville (M.

Delachapelle).

'Dianthus Armeria

L.

— RR. Talus des anciennes

iortili- cations

de Querqueville.

Localitémaintenant dc'truite, oùjen'ai vu que quelques t^chantillons de cette plante qui y avait sans douteété

semée

avecl'herbe.

t* — Garyophyllus

L.

— R. Murailles du Château de

Bric(juebo('.

(33)

iii.s l•:N^lllo^s i>k r.iiKitiutuiu;. Il

ALSIMifiS

Sagina procumbens

I..

('. Siii" la tcirc liutnid»!, les lossôs argileux, vie.

apetala I-.

— CC.

!Miirs . lieux arides et

sablon-

lUMIX.

— patula

,\o\\\. obs. I, p.

23

[S.ciliata Frios?, (îron.

cl (Jodr.).

A(i. IMiirs l'I laliis

des

fossés.

fiUcaulis

Jord.

ohs. VII, p. Hî.

K.

Talus des

fossés :

Cherbourg,

Saint-Pierre, Barlleur.

debilis .lord. obs. III, p.

50

! {S.inaritiina V\\;

S. alricla

Gren.

el Ciodr.

pr.

p.).

— AR. Sables

et

pelouses maritimes humides

:

Cherbourg, Tour-

lavillc, Barlleur.

— maritima Don, Jord.

obs. III, p. i8I (.V. slricla Fr.).

C.

dans

les

sables maritimes sur

tout le litto-

ral

de Cherbourg

à

Saint-Vaast

;

plus rare dans

la

Hague.

— subulata Wiinraor

{.V/)^r(/j(/a

suhnlata Swart/). —

AR. Lieux humides des côleaux du

littoral

de

la

Hague

:

lande des Pieux,

falaises

de Flamanville, Jobourg,

etc.

— nodosa Fenzl

[Sper(jula

nodosa

L.).

AR. Pelou-

ses rases

des

sables

maritimes, dans

les

endroits humides

:

Nacqueville,

Gréville, Biville, etc.

Alsine

ienuifolia L. pr. p.

R.

Sables maritimes

:

Tourlaville, Surlain\ille, etc.

Celle j)l;iiite, couverte de poilsglanduleux abond;inls, ;i

»''l('' rejîaidée

comme

t'tant

VArcnaria

vixcidula Tliuill.;

cependant, d'après Al. Jordan, à qui j'ai

communiqué mes

éelianlillons, ce n'estcerlainement|)asl'.lIsineviscosa Selin;!)., Jord., donll'yl. visciilula Tliuili. est

synonyme;

ce n'est pas

non

plus VA. Iiybrida Vil!., Jord., ni l'/l.

/«.r^/ Jord.. bien (|uClle aitquel(|iies caraclères de celle

(34)

32 PLANTES VVSCUI.AIKES

(loniitTC cspi'ce. Kilo rcssembk'rail pliitùl ;i lÀlsine Icnuifolia dontelle aleport et l(;siiiandes Heurs, abstrar-

tioii faite despoils tilandiilcux qui la recouvrent.

Honkenya peploides

Klirli.

[Halianthus peploides

Fr.).

— AG. Sables maritimes, çà

et

sur

toutle lit- (oral.

Mœhringia

trinervia (]laiiv.

{Arrnarta trinervia

L.).

C.

Lieux

liuinides, liai(*s

ombragées.

Ârenaria leptoclados Guss. —

C.

Murs

et lieux arides,

champs sablonneux.

serpyllifolîa L.

[Arcn. spliœrocarpa

Ten.).

C.

Murs

etsables

maritimes.

— LloydiiJord. pug.

p. 37.

— AC. Sables maritimes.

Plante naine, particulière

aux

sables maritimes et reconnaissable au premiercoup-d'œil, mais quej'ai peine cependant à distinguerspécifiquement de l'espèce précé- dente, dontelle

me

semblerait volontieis n'êtrequ'une forme locale, si l'on ne trouvait dans la

même

station

«les individus bien caractérisésde VAr. serpylUfoUa.

La

longueurdes pédicellesfructifères

m'a

paruvariable dans les trois espèceset nepasoffrirdes caractères aussi rigou- reux

que

le disentlesauteurs.

Stellaria

média Cyr. [Ahine mediah.). — CC. Terrains

(ullivés, lieux frais (vulg.

Mouron, înenuchon).

— neglecta Weihe, — AC. Haies

et fossés

humides.

— Boreeana Jord. pug.

p. 33.

— AG. Murs,

toitset lieux secs.

— Holostea

L.

— GG. Haies

et

bois

(vulg. Collerette

à

la Vierge).

— graminea

L.

G.

Haies

et

buissons.

Le

St. glaucaWith. se trouve dans lesendroits

maré-

cageux desenvirons de Valognes.

— uiiginosa Murr. {Larbrea aquatica

S'-Hil.).

— AG.

Prés humides, bord des

ruisseaux.

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