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Remarques sur l'observation au microscope des très faibles dénivellations de surface

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Remarques sur l’observation au microscope des très

faibles dénivellations de surface

Adrienne R. Weill

To cite this version:

(2)

181 A

LETTRES

A

LA

RÉDACTION

REMARQUES

SUR L’OBSERVATION AU MICROSCOPE DES

TRÈS

FAIBLES

DÉNIVELLATIONS

DE SURFACE Par Adrienne R.

WEILL,

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM SUPPLÉMENT AU ? 12

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 19, NOVEMBRE 1958, PAGE 181 A.

L’étude des

figures

de croissance des cristaux de carbure de silicium a

permis

à

Dekeyser

et Ame-linckx

[1]

de chiffrer avec certitude la hauteur des

gradins

d.ans le cas où la

spirale

forme un motif très

particulier

dit en toile

d’araignée.

FIG. 1. - Détail du motif, dit en toile

d’araignée,

formé par les

spirales

de croissance

(carbure

de

silicium).

Micro-scope

métallographique (x

720, réduit aux deux tiers

pour

l’impression).

On

distingue

dans ces motifs des branches droites et des

croisillons,

et il est

aujourd’hui

bien établi que les

gradins

de 15

A

de

hauteur,

formés de six couches

élémentaires

(épaisses

de

2,5

À d’après

les mesures de

maille aux rayons

X),

se divisent en feuillets deux fois

moins

élevés,

formant des croisillons

qui

rayonnent

à

partir

du centre.

On

peut

donc se servir de

telles

figures

comme

étalon et rechercher les méthodes les

plus

convenables

pour les

observer,

tout en chiffrant les seuils

auquel

chaque

dispositif

se limite.

En

fait,

la

figure

que nous avons retenue pour

l’étude,

parce que la surface du cristal

qui

la

porte

est très nette et

qu’aucun dépôt

ne

souligne

le

gradin,

est

formée par l’association de deux centres de même nature

(fig. 1),

mais

ceci ne

change

rien à l’affaire : les

fronts de croissance s’associent

lorsqu’ils

sont de même hauteur.. Ce n’est

qu’à partir

du 14e tour que, la

crois-FIG. 2. - Même motif à

échelle réduite.

Micrographie

en

fond noir

(

x 260 réduit aux deux tiers pour

l’impression).

sance se

ralentissant,

les branches s’infléchissent et deviennent

plus

.hautes.

Avec un

microscope métallographique

Leitz,

et sur cette surface de carbure de silicium non

métallisée,

on

obtient tous les détails de la

figure

au

grossissement

de X 720 mais on a

déjà,

sur un cliché à

beaucoup plus

faible

grossissement

(X

60)

la trace des marches

de

15 Â.

Elles sont bien visibles dans le domaine

intermédiaire

( X

260),

apparaît

la trace des

gradins

de

7,5

A,

du moins si l’on travaille en fond clair

(1).

En fond noir on observe une discontinuité nette au

(1)

Cette illustration est

reproduite

dans Mémorial de

l’Artillerie

Française, 1953, 27,

2e fasc.

fig.

9.

(3)

182 A

départ

des

croisillons,

et,

de manière

générale,

les échelles de dénivellation sont alors

beaucoup

plus

tranchées

qu’en

fond clair

( fig.

2).

Ces observations ont été

reprises,

non

plus

sur le

cristal

lui-même,

mais sur une

réplique

transparente

en

vernis

nitro-cellulosique

de la même surface.

Actuel-lement,

en

effet,

les études

métallographiques

peuvent

se faire aussi bien sur une

réplique

que sur l’échantillon

lui-même

[2],

ce

qui

permet

d’élargir

considérablement

le domaine de

l’exploration

des surfaces

métalliques.

Toutefois la

question

se pose de connaître exactement

les avantages

respectifs

de l’examen par transmission ou de celui par réflexion :

puisque

la

réplique

est

essen-tiellement un

objet

transparent,

le

métallographe

a le

choix entre les deux modes d’observation.

La

réplique

de la surface du cristal a été examinée par

réflexion, après légère

aluminure de sa

.surface,

sur

un

microscope

Reichert

(type

MF4).

En lumière

nor-male,

les marches de 15

À

sont à la limite de ce que

l’oeil

peut

percevoir.

Avec un

dispositif

de contraste

interférentiel à deux ondes en lumière

polarisée

(objec-tifs à

prismes,

type

Nomarski)

aucun détail ne manque

à

l’image

(fig.

3).

On

peut

obtenir une

image

moins

FIG. 3. -

Réplique

du même motif en vernis

nitro-cellu-losique,

surface aluminée.

Micrographie

obtenue par réflexion en contraste interférentiel à deux ondes en

lumière

polarisée (x 400).

bonne mais

qui

donne

cependant

les détails les

plus

fins -- c’est-à-dire les marches de

7,5 Â - en

exami-nant une

réplique

non aluminée.

Sans chercher le mécanisme par

lequel

le vernis

utilisé

enregistre

d’aussi faibles

dénivellations,

on

peut

cependant

remarquer

qu’il

s’agit

essentiellement

d’une

nitro-cellulose,

dont le

degré

de

polymérisation

est de l’ordre de

100, d’après

les mesures de viscosité

effectuées dans les laboratoires de l’Office National

d’Études

et de Recherches

Aéronautiques.

On arrive à ce résultat au

premier

abord assez

sur-prenant

de détecter au

microscope optique

des

acci-dents de surface de l’ordre de

grandeur

des

espacements

interatomiques

en

passant

par l’intermédiaire d’une

réplique

dont les molécules très

allongées

mesurent

quelque

500

A,

les dimensions transversales ne

dépas-sant

guère

quelque

5

A

(2).

Les examens par transmission de la même

réplique,

non

aluminée,

ont

permis

de faire

apparaître

les marches de 15

A

moyennant

l’utilisation du contraste

interférentiel

(dispositif

de

Nomarski, microscope

Nachet E. Z. C.

I.),

et de les

photographier.

Or,

il semble bien que la

réplique,

au

séchage, reproduise

les

contours en les affaiblissant

quelque

peu, donc le seuil

de la dénivellation visible serait de 15

A

par excès. Par

ailleurs,

si l’on compare les chemins

optiques

par réflexion et par transmission en

prenant

la valeur moyenne de

1,5

pour l’indice de réfraction du vernis

nitro-cellulosique,

on trouve que, par

transmission,

le chemin

optique

est 4 fois moindre

qu’en

réflexion. Il

s’ensuit que la limite de visibilité des reliefs

largement

écartés observables en contraste interférentiel par

réflexion,

se situe en

deçà

de

4 Â,

c’est-à-dire dans le

domaine des

espacements

réticulaires moyens des

métaux courants.

(2)

Les vernis

type

formvar utilisés pour les

répliques

destinées aux examens en

microscopie électronique

n’ont pas été étudiés par nous-mêmes du

point

de vue

quantitatif.

Lettre reçue le 4

juin

1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

DEKEYSER

(W.)

et AMELINCKX

(S.),

Les Dislocations

et la Croissance des Cristaux, Éd. Masson et Cie, Paris, 1955.

[2]

JACQUET (P. A.), Revue de

Métallurgie,

1958 LV, 531.

Voir

également

à ce

sujet :

VAN EFFENTERRE

(A.),

JACQUET (P. A.) et MENCARELLI

(E.)

C. R. Acad.

Sc., 1956, 242, 2355 ou JACQUET (P.

A.),

Le

Nickel,

janvier-février-mars 1958,

1, p. 1.

ANALOGIE

ÉLECTRIQUE

DANS

L’ÉTUDE

DU TRAITEMENT D’UN LINGOT PAR LA

MÉTHODE

DE LA ZONE FONDUE

Par

François

BERTFIN,

Laboratoire

d’Électronique

de la Faculté des Sciences

(Fontenay-aux-Roses).

Reprenons

d’abord,

avec les mêmes notations que

dans une

précédente

note

[1],

les

équations

reliant deux courbes de concentration

successives,

par

exemple

co(x)

et

c,(x).

Faisons le

changement

d’écriture x -> t,

c,(x)

->

vo(t),

cl(x)

-

v 1(t

+

1) ;

les fonctions vo et v1

se trouvent définies dans les intervalles

respectifs

(0,

L +

l)

(l,

L +

21)

de la

variable t,

et v1 se déduit

Références

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