HAL Id: jpa-00206372
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Submitted on 1 Jan 1966
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Mesure des sections efficaces (γ , n) de 12C, 16O, 24Mg et 40Ca
J. Miller, C. Schuhl, G. Tamas, C. Tzara
To cite this version:
J. Miller, C. Schuhl, G. Tamas, C. Tzara. Mesure des sections efficaces (γ, n) de 12C, 16O, 24Mg
et 40Ca. Journal de Physique, 1966, 27 (1-2), pp.8-12. �10.1051/jphys:01966002701-20800�. �jpa-
00206372�
including
residual interaction between nucleonsby
the "hole-particle
méthod.La résonance
géante
dans les noyauxlégers
a étéétudiée par de nombreux auteurs ces dernières
années,
aussi bienexpérimentalement
à l’aide desréactions
(y, n) et (~y, p)
ou par mesured’absorption
totale,
quethéoriquement
àpartir
du formalisme«
trou-particule
».Utilisant les
photons monochromatiques
obtenuspar annihilation en vol de
positons [1],
nous avonsmesuré les sections efficaces de
photoproduction
deneutrons dans
12C, 160, 24Mg
et 40Ca. Des mesurespréliminaires
ontdéjà
étépubliées [2]. Depuis,
nousavons amélioré notre
dispositif expérimental
etpré-
cisé certains facteurs correctifs. Ceci
explique
l’écartentre ces
premières
mesures et les résultatsprésentés
ici.
Le
dispositif expérimental
adéjà
été décrit[3], [4].
L’amélioration
la-plus importante
concerne le rende-ment du détecteur de neutrons. Nous l’avons
porté
à(8,4 rb 0,4)
X 10-2simplement
en augmentant de 6à 24 le nombre de
compteurs
àIOBF 3
et en choisis-sant une
épaisseur
deparaffine
de 8 cm entre cibleet détecteur. Le rendement a été déterminé par référence à la section efficace
(y, n)
dubismuth,
mesurée
précédemment [3].
Ce rendement estplus
faible pour les mesures concernant 160. Nous utili-
sons alors une cible d’eau et il est nécessaire de tenir
compte
du ralentissement des neutrons au sine de la cible. Endéplaçant
une source de Po-oc-Be dans la cible d’eau nous avons estimé que le rende-ment était réduit d’un facteur
1,4.
Les cibles que nous utilisons sont des
cylindres
de15 cm de diamètre dont la masse
superficielle
estdonnée dans le tableau 1.
Dans tous les cas, il
s’agit
d’éléments naturels.Les mesures ont été faites entre le seuil d’émission des
photoneutrons
et 26IVIeV, énergie
maximale que(1)
Unedescription
del’appareillage expérimental
etune discussion
plus
détaillée des résultats sontpré-
sentés dans la thèse de l’un de nous : J.
Miller, Thèse, Paris,
1965.nous
pouvions atteindre
avec un nombre dephotons
raisonnable.
(L’énergie
des électrons incidents déli- vrés par l’accélérateur linéaire deSaclay
était de30 MeV.)
Les résultats sont
présentés
dans lesfigures 1, 2,
3 et 4. Les barres d’erreurs
indiquées
n’incluent que les erreursstatistiques.
La valeur absolue de lasection efficace est entachée d’une erreur
systé- matique
inférieure à 8%,
due essentiellement àl’imprécision
sur le nombre dephotons.
Une erreursupplémentaire peut
s’introduire si notre détecteur de neutrons est sensible àl’énergie.
Nous avons eneff et estimé son rendement à
partir
desphoto-
neutrons d’un noyau lourd. Ces neutrons sont en
moyenne moins
énergiques
que ceuxémis
par les noyauxlégers.
Le rendement mesuré avec les neutrons relativementénergiques
d’une sourcede Po-a-Be étalonnée à 15
% près
est de(9,4 ~ 1,4)
X 10-2. Enadoptant 8,4
X10-2,
lavaleur absolue des sections efficaces que nous indi- quons
peut
être surestimée. Toutefois la section efficace relative en fonction del’énergie,
pour un même noyau, et les sections efficacescomparées
d’unnoyau à l’autre ne souffrent pas de ces incertitudes.
Les courbes tracées sur les
figures
sont cellesobtenues par le
calcul,
àpartir
despoints expéri-
mentaux, en tenant
compte
de la forme de notre raie dephotons,
assimilée à untriangle
delargeur
à mi-hauteur 400 keV.
La section efficace de 160
présente
une structuretrès nette, de même que les sections efficaces de 12C.
24Mg
et bien que defaçon
moinsapparente
Les tableaux
2, 3,
4 et lafigure
5comparent
laArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-20800
9
FIG. 1. -
6(Y, n)
dans 160. Pointsexpérimentaux
de mars 1962(petits
cerclesnoirs)
et avril 1963
(grands
cercles avec croixblanches).
La courbe tracée tient compte de la résolution finie de la raie de
photons (400 keV~.
TABLEAU II
STRUCTURE DE LA RÉSONANCE GÉANTE DANS UQ L’intervalle de mesure est
indiqué
pourchaque
auteur.
Les
pics
lesplus
intenses sont en traits gras, lespics probables
enpointillé.
La contribution à la
règle
de sommedipolaire
estindiquée
pour les niveauxthéoriques.
position
despics
que nous observons à celles despics indiqués
par d’autres auteurs pour diverses réactions :(y, n)
par destechniques
différentes de lanôtre, (p, y)
et(y, p)
etabsorption
totale. Ces diversrésultats,
au moins pour lespics
lesplus intenses,
sont en assez bon accord.Les mesures faites à Harwell
[15],
en déterminant partemps
de vol lespectre
desphotoneutrons
pro- duits par ravonnement defreinage,
fontapparaître
une structure
beaucoup plus
détaillée que chez laplupart
des autres auteurs. L’excellente résolution(
30keV)
de ces mesurespermet
certainement d’atteindre des détails de la section efficace inobser- vables par nous. Les auteurs obtiennent les niveaux d’excitation du noyau cible ensupposant
connu l’état danslequel
est laissé le noyau résiduel.L’interprétation
des résultatsexpérimentaux
dece genre de mesure n’est sans
ambiguïté
que si la densité des niveauxpouvant
être atteints dans le noyau résiduel est très faible et si ces niveaux sont bien connus.Nous
indiquons également,
dans les tableaux2,
3et 4 et la
figure 5,
les niveauxdipolaires
calculés àpartir
du formalisme «trou-particule
». Dans l’état actuel de cemodèle,
il ne faut pas poussertrop
loin lacomparaison
àl’expérience. Actuellement,
cescalculs utilisent les fonctions d’onde d’un oscillateur
harmonique.
Cepuits,
deprofondeur infinie,
nepeut
décrire que des états liés discrets alors que la réso-nance
géante
se situetoujours
au-dessus du seuil d’émission departicules.
En touterigueur
il seraitnécessaire de
prendre
pour états de base del’espace
de
diagonalisation
les états liés et les états du conti-nuum d’un
puits
fini. Des calculs sont en cours dansce sens
[42].
Cependant,
lacomparaison
entrel’expérience
etles
prévisions
actuellespermet
de constater que lastructure en couche du noyau,
qui
est à la base dumodèle, est
apparente
dans la résonancegéante.
Ceciest
particulièrement frappant
dans 160qui
seprête
le mieux au calcul : noyau à couche
fermée,
compo-FIG. 2. -
a(y, n)
dans 411 Ca. Pointsexpérimentaux
d’avril 1962(petits
cerclesnoirs)
et mai 1963
(grands
cercles avec croixblanches).
La courbe tient compte de la
largeur
finie de la raie dephotons (400 keV).
’
TABLEAU III
STRUCTURE DE LA RÉSONANCE GÉANTE DANS 40Ca
(cf.
tableau II pour lalégende)
* Calculs tenant compte du
champ
coulombien.11
FIG. 3. -
n)
dans 12C. Pointsexpérimentaux
d’avril 1962. La courbe tient compte de la
largeur
finie de la raie de
photons (400 keV).
TABLEAU IV
STRUCTURE DE LA RÉSONANCE GÉANTE DANS 12C
(cf.
tableau II pour lalégende)
sée de peu de nucléons et pour
lequel
lespin
isoba-rique peut
être considéré comme un bon nombrequantique.
FIG. 4. -
6(y, n)
dans24Mg.
Pointsexpérimentaux
demai 1963. La courbe tient compte de la
largeur
finiede la raie de
photons (400 kev).
En ce
qui
concerne les sections efficacesintégrées
nous obtenons les valeurs
présentées
dans le ta-bleau 5.
FIG. 5. - Structure de la résonance
géante
dans21Mg.
Calculs de Nilsson
[9] : rectangles
noirs niveauxil =
1 ; rectangles
blancs niveaux il = 0.TABLEAU V
(Tint à 26 MeV en MeV . mb
Manuscrit reçu le 2 août 1965.
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