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Mesure des sections efficaces (γ, n) de 12C, 16O, 24Mg et 40Ca

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206372

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206372

Submitted on 1 Jan 1966

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Mesure des sections efficaces (γ , n) de 12C, 16O, 24Mg et 40Ca

J. Miller, C. Schuhl, G. Tamas, C. Tzara

To cite this version:

J. Miller, C. Schuhl, G. Tamas, C. Tzara. Mesure des sections efficaces (γ, n) de 12C, 16O, 24Mg

et 40Ca. Journal de Physique, 1966, 27 (1-2), pp.8-12. �10.1051/jphys:01966002701-20800�. �jpa-

00206372�

(2)

including

residual interaction between nucleons

by

the "

hole-particle

méthod.

La résonance

géante

dans les noyaux

légers

a été

étudiée par de nombreux auteurs ces dernières

années,

aussi bien

expérimentalement

à l’aide des

réactions

(y, n) et (~y, p)

ou par mesure

d’absorption

totale,

que

théoriquement

à

partir

du formalisme

«

trou-particule

».

Utilisant les

photons monochromatiques

obtenus

par annihilation en vol de

positons [1],

nous avons

mesuré les sections efficaces de

photoproduction

de

neutrons dans

12C, 160, 24Mg

et 40Ca. Des mesures

préliminaires

ont

déjà

été

publiées [2]. Depuis,

nous

avons amélioré notre

dispositif expérimental

et

pré-

cisé certains facteurs correctifs. Ceci

explique

l’écart

entre ces

premières

mesures et les résultats

présentés

ici.

Le

dispositif expérimental

a

déjà

été décrit

[3], [4].

L’amélioration

la-plus importante

concerne le rende-

ment du détecteur de neutrons. Nous l’avons

porté

à

(8,4 rb 0,4)

X 10-2

simplement

en augmentant de 6

à 24 le nombre de

compteurs

à

IOBF 3

et en choisis-

sant une

épaisseur

de

paraffine

de 8 cm entre cible

et détecteur. Le rendement a été déterminé par référence à la section efficace

(y, n)

du

bismuth,

mesurée

précédemment [3].

Ce rendement est

plus

faible pour les mesures concernant 160. Nous utili-

sons alors une cible d’eau et il est nécessaire de tenir

compte

du ralentissement des neutrons au sine de la cible. En

déplaçant

une source de Po-oc-Be dans la cible d’eau nous avons estimé que le rende-

ment était réduit d’un facteur

1,4.

Les cibles que nous utilisons sont des

cylindres

de

15 cm de diamètre dont la masse

superficielle

est

donnée dans le tableau 1.

Dans tous les cas, il

s’agit

d’éléments naturels.

Les mesures ont été faites entre le seuil d’émission des

photoneutrons

et 26

IVIeV, énergie

maximale que

(1)

Une

description

de

l’appareillage expérimental

et

une discussion

plus

détaillée des résultats sont

pré-

sentés dans la thèse de l’un de nous : J.

Miller, Thèse, Paris,

1965.

nous

pouvions atteindre

avec un nombre de

photons

raisonnable.

(L’énergie

des électrons incidents déli- vrés par l’accélérateur linéaire de

Saclay

était de

30 MeV.)

Les résultats sont

présentés

dans les

figures 1, 2,

3 et 4. Les barres d’erreurs

indiquées

n’incluent que les erreurs

statistiques.

La valeur absolue de la

section efficace est entachée d’une erreur

systé- matique

inférieure à 8

%,

due essentiellement à

l’imprécision

sur le nombre de

photons.

Une erreur

supplémentaire peut

s’introduire si notre détecteur de neutrons est sensible à

l’énergie.

Nous avons en

eff et estimé son rendement à

partir

des

photo-

neutrons d’un noyau lourd. Ces neutrons sont en

moyenne moins

énergiques

que ceux

émis

par les noyaux

légers.

Le rendement mesuré avec les neutrons relativement

énergiques

d’une source

de Po-a-Be étalonnée à 15

% près

est de

(9,4 ~ 1,4)

X 10-2. En

adoptant 8,4

X

10-2,

la

valeur absolue des sections efficaces que nous indi- quons

peut

être surestimée. Toutefois la section efficace relative en fonction de

l’énergie,

pour un même noyau, et les sections efficaces

comparées

d’un

noyau à l’autre ne souffrent pas de ces incertitudes.

Les courbes tracées sur les

figures

sont celles

obtenues par le

calcul,

à

partir

des

points expéri-

mentaux, en tenant

compte

de la forme de notre raie de

photons,

assimilée à un

triangle

de

largeur

à mi-hauteur 400 keV.

La section efficace de 160

présente

une structure

très nette, de même que les sections efficaces de 12C.

24Mg

et bien que de

façon

moins

apparente

Les tableaux

2, 3,

4 et la

figure

5

comparent

la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-20800

(3)

9

FIG. 1. -

6(Y, n)

dans 160. Points

expérimentaux

de mars 1962

(petits

cercles

noirs)

et avril 1963

(grands

cercles avec croix

blanches).

La courbe tracée tient compte de la résolution finie de la raie de

photons (400 keV~.

TABLEAU II

STRUCTURE DE LA RÉSONANCE GÉANTE DANS UQ L’intervalle de mesure est

indiqué

pour

chaque

auteur.

Les

pics

les

plus

intenses sont en traits gras, les

pics probables

en

pointillé.

La contribution à la

règle

de somme

dipolaire

est

indiquée

pour les niveaux

théoriques.

position

des

pics

que nous observons à celles des

pics indiqués

par d’autres auteurs pour diverses réactions :

(y, n)

par des

techniques

différentes de la

nôtre, (p, y)

et

(y, p)

et

absorption

totale. Ces divers

résultats,

au moins pour les

pics

les

plus intenses,

sont en assez bon accord.

Les mesures faites à Harwell

[15],

en déterminant par

temps

de vol le

spectre

des

photoneutrons

pro- duits par ravonnement de

freinage,

font

apparaître

une structure

beaucoup plus

détaillée que chez la

plupart

des autres auteurs. L’excellente résolution

(

30

keV)

de ces mesures

permet

certainement d’atteindre des détails de la section efficace inobser- vables par nous. Les auteurs obtiennent les niveaux d’excitation du noyau cible en

supposant

connu l’état dans

lequel

est laissé le noyau résiduel.

L’interprétation

des résultats

expérimentaux

de

ce genre de mesure n’est sans

ambiguïté

que si la densité des niveaux

pouvant

être atteints dans le noyau résiduel est très faible et si ces niveaux sont bien connus.

Nous

indiquons également,

dans les tableaux

2,

3

et 4 et la

figure 5,

les niveaux

dipolaires

calculés à

partir

du formalisme «

trou-particule

». Dans l’état actuel de ce

modèle,

il ne faut pas pousser

trop

loin la

comparaison

à

l’expérience. Actuellement,

ces

calculs utilisent les fonctions d’onde d’un oscillateur

harmonique.

Ce

puits,

de

profondeur infinie,

ne

peut

décrire que des états liés discrets alors que la réso-

nance

géante

se situe

toujours

au-dessus du seuil d’émission de

particules.

En toute

rigueur

il serait

nécessaire de

prendre

pour états de base de

l’espace

de

diagonalisation

les états liés et les états du conti-

nuum d’un

puits

fini. Des calculs sont en cours dans

ce sens

[42].

Cependant,

la

comparaison

entre

l’expérience

et

les

prévisions

actuelles

permet

de constater que la

structure en couche du noyau,

qui

est à la base du

modèle, est

apparente

dans la résonance

géante.

Ceci

est

particulièrement frappant

dans 160

qui

se

prête

le mieux au calcul : noyau à couche

fermée,

compo-

(4)

FIG. 2. -

a(y, n)

dans 411 Ca. Points

expérimentaux

d’avril 1962

(petits

cercles

noirs)

et mai 1963

(grands

cercles avec croix

blanches).

La courbe tient compte de la

largeur

finie de la raie de

photons (400 keV).

TABLEAU III

STRUCTURE DE LA RÉSONANCE GÉANTE DANS 40Ca

(cf.

tableau II pour la

légende)

* Calculs tenant compte du

champ

coulombien.

(5)

11

FIG. 3. -

n)

dans 12C. Points

expérimentaux

d’avril 1962. La courbe tient compte de la

largeur

finie de la raie de

photons (400 keV).

TABLEAU IV

STRUCTURE DE LA RÉSONANCE GÉANTE DANS 12C

(cf.

tableau II pour la

légende)

sée de peu de nucléons et pour

lequel

le

spin

isoba-

rique peut

être considéré comme un bon nombre

quantique.

FIG. 4. -

6(y, n)

dans

24Mg.

Points

expérimentaux

de

mai 1963. La courbe tient compte de la

largeur

finie

de la raie de

photons (400 kev).

En ce

qui

concerne les sections efficaces

intégrées

nous obtenons les valeurs

présentées

dans le ta-

bleau 5.

FIG. 5. - Structure de la résonance

géante

dans

21Mg.

Calculs de Nilsson

[9] : rectangles

noirs niveaux

il =

1 ; rectangles

blancs niveaux il = 0.

TABLEAU V

(Tint à 26 MeV en MeV . mb

Manuscrit reçu le 2 août 1965.

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