HAL Id: jpa-00236940
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Submitted on 1 Jan 1874
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E. MACH. - Ueber die Stefan’schen Nebenringe am Newton’schen Farbenglase (Sur les anneaux
supplémentaires aux anneaux colorés de Newton, décrits par Stefan, et quelques phénomènes d’interference
voisins); Annales de Poggendorff, t. CI., p. 625
E. Bolty
To cite this version:
E. Bolty. E. MACH. - Ueber die Stefan’schen Nebenringe am Newton’schen Farbenglase (Sur les
anneaux supplémentaires aux anneaux colorés de Newton, décrits par Stefan, et quelques phénomènes
d’interference voisins); Annales de Poggendorff, t. CI., p. 625. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1),
pp.193-195. �10.1051/jphystap:018740030019301�. �jpa-00236940�
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fisante pour les dissoudre. ne donnent pas de solutionsidentiques
pl-lur les deux
mélanges
d’un mêmecouples.
En est-il encore de meale
quand,
au lieu de cliercher a obtenir des solutions saturées, onprepare
au contraire des solutions tres- etendues?D’après
MM. Favre et ’-a1son(1),
nous dcvons penserqu’alors
lasolution,
contenant les selsdissociés,
a, dans tous les cas, unecomposition identique.
C’est ce que l’auteur a vcrine parune methode
nouvelle,
la determination despoints
decongélation
de ces solutions de
inelanges
normaux inverses. 11 a ainsi trouvc Icspoints
decongclation
suivants :De ces deterlninations et de déterminations
analogues
sur lcs selsdu dernier
couple (nitrate
dc soudc ct chlorured’aminoiiiuni,
clilorure de sodium et nitrate
d’ammnoniaque),
il rcsultc quc les dissolutions salinestrcs-ctcndues,
de inemecomposition
etcmen-taire,
secomportcnt
de meme relativement ä lcurpoint
decongeia-
tion : il cst donc
probable
que lcs elementss’y
trouvent non-seulement cn meme
proportion,
inais encore dans le mcmc etatd’équilibre.
VIOLLE.
E. MACH. 2014 Ueber die Stefan’schen Nebenringe am Newton’schen Farbenglase (Sur les anneaux supplementaires aux anneaux colores de Kewton, decrits par Stefan, et quelques phénomènes d’interference voisins); Annales de Poggendorff, t. CI., p. 625.
Stefan a décrit un système
d’anneaux que
l’on observe dans l’es- pace incolore au delà tles anueaux dt’Newton, quand
on recouvrela 1110itie de la
plpille
avee une feuille de mica. Les rayons Interfé-rents,
auxquels 11
(.il tdéjà communiqué
mm différence : dt’marclie
A,
sont divisés par le llliLa eii deux faisceaux, et celuiqui
traverse la lamc mince
acquiert
un 1l0uycau retard B. On ,-1 donc a(t Voir même tome, p. go.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030019301
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considerer
quatre systemes
de rayon,parmi lesquels il
en est deuxqui
ont une diilerence de marcheegale
äA - B ;
ces derniers peu-vent
interferer,
alors meme que A esttrop grand
pourproduire
unphenomene
d’interferencev isible,
pourvu que A - B soit suffit-samment
petit.
C’est ä ces rayons que Stefan attribue laproduction
des anneaux
supplementaires.
A un autre
point
de v ue, onpeut
considerer la lumierequi
emanede
l’appareil
de Newton comme une lumiere danslaquelle
cer-taines
couleurs
sont eteintes. Une deuxiemeinterference, indepen-
dante de la
premiere, peut
y cteindre de nouvellescouleurs,
de tellesorte que, si l’on observée le
spectre
de cettelumiere,
on y recon- naitra dculsystemes
de bandessombres, l’une correspondant
äla
différence de marche
A, l’autre
ä la difference de marche B. Les deuxsystemes
debandes, disposes
l’un parrapport
ä l’autre comme les divisions d’uneregle
et de sonvernier, ouriront,
pourvu que A - B soit assezpetit,
unphenomene analogue
aux battements acous-tiques,
et la lumierc pourra se trouver coloreepar la superposition
de deux
systemes, incapables
par eux-menies deproduire
aucunecoloration.
Etant
donnce une couleurd’interférence
d’ordre elevequi
ne sedistingue plus
dublanc,
on pourra la ramener,d’apres
cesprin- cipes,
ä un ordreinferieur,
ä la condition d’eteindre de nouvellescouleurs,
avant ouapres l’interference, d’une
manierequi reproduit
presque
identiquement
la meme extinction. On yparviendra :
10 Pnr une noitpelle
interference.
- Si l’onplace
entre deuxnicols
N1
etN2 une pladuc
dequartz epaisse parallele à l’axe,
entreN2
et un troi sieme nicolNs
un autrequartz d’epaisseur
presqueegale,
ä faceslegerement inclinees,
leSysteme
montre desfranges
mates
qui correspondent
ä la diflerence des deuxquartz.
11 en estde meme si l’on
projette
sur un ecran uneimage reelle
duSystème N1 Q1N2,
etciu’oii l’ol)serve
ä trav crs leSysteme N3 Q2N4 .
Enfindeux
quartz perpendiculaires
äl’axe, trop epais
pour montrer les couleurs de lapolarisation rotatoire,
fournissent des couleurs parce
procede.
2° Par une
absorption.
- Si l’onproduit
]es anneaux deNewton avcc la lumiere
qui
a traverse un v aserempli
de vapeursd’acidc
hypoazotique,
on voitapparaitre
les anneauxsupplemcn-
taires,
mais avec des couleurs dinerentes de celles des anneaux deI95 Newton,
parcc que les bandes sombres de l’acidehvpoazntiquc
ncsont pas
disposees
dans le meine ordre que colles du sp c’ou- leurs newtoniennes. Onpeut remplacer les vapeurs
n, parune solution faible de didvme, ou par un verre de didvme, ou 1’n’n
tout
simplemeiit
par une solution depcrmanganate
depotasse
dansl’huile d’olive.
3° Par un
procédé purement mécanique
2013 Onrecoit
un fais-ceau de rayons
paralleles
sur uiiprisme,
au dciaduquel
onplace,
un rescau
grossicsr
avec ses fcutpsparallèles
;B l’arète réfringente, età une distance telle que le
rcscau, regardé
a travcrs leprisme,
pa- raisse entieremcntblanc, excepté
vers les bords. Les traits obscurs du reseauetcigncut mécaniquement
certaines couleurs par leurillterposition,
ct, si l’onreçoit
In lunilcrc ainsi modifiée surl’appa-
reil de
Newton,
on voltapparaitrc
les anneauxsupplementaires ;
on volt aussi dcs
frange
à travcrs unquartz epais, parallèle
1, r tBcinterposé
cutre deuxiiicols,
dcrncrc lc reseau. Dans ce dernier cas,on
pcut
se convaincre que lesfranges
ohtpuucs ne sont pas lesfranges
dc diuraction durcscau,
car la rotation de la lame dequartz
entraine la rotation dcs
angle,
ct son ablatiun lcs faitdisparaitre.
E. BOLTY.
THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCES AND ARTS.
(2e
SÉRIE, TOME IV; I873.)OGDEN G. ROOD. - Sur un micromètre oculaire d’emploi commode
dans les spectroscopes, p. 44.
Ce micromètre se compose
simplement
d’unepetite plaque
cir-culairc que l’on a
coupée
endeux;
sur le bordrectiligne
d’une desmoitiés,
on grave à la machine une divisionau §
ou au _,- de milli-mette,
et on! Introduit dans l’oculaire de la lunette. Dans le tube de lalunette,
entre l’0153il ct le micromètre. onpratique
unepetite
ouverture destinée à éclairer h s divisions. soit avec la lumière diffuse
du jour,
soit avec unepetite. lampe
assez eloignée.Ce micromètre a