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Résumé des expériences faites à l'exposition d'électricité sur les machines magnéto et dynamo-électriques et sur les lumières électriques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238048

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238048

Submitted on 1 Jan 1883

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Résumé des expériences faites à l’exposition d’électricité sur les machines magnéto et dynamo-électriques et sur

les lumières électriques

A. Potier

To cite this version:

A. Potier. Résumé des expériences faites à l’exposition d’électricité sur les machines magnéto et dynamo-électriques et sur les lumières électriques. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.11-16.

�10.1051/jphystap:01883002001101�. �jpa-00238048�

(2)

11

sont tous bons sans

exception, quoique

à des

degrés

un peu dif- férents.

Nous terminerons en donnant les dimensions des

principaux

ré-

seaux

signalés

par 1~I. Rowland.

il Réseau

plan

carré de

2cm, 54,

renfermant

43 00o traits,

ou

près

de i ~oo par millimètre.

Réseau

plan,

5em

X 7cm,5; 43 3 i 1~

traits ou

5 ; o

par lni lli mètre.

3° Réseau

plan,

mêmes

dimensions;

1200 traits par millimètre.

Réseau

plan,

5cm X

8cm; 5~o

traits par millimètre.

5° Réseau concave, de 5Cll1 X

J ‘’m, 5 ; 2 m, 13

de rayon; i go traits par millimètre. La coïncidence des raies

peut

être observée

jusqme

dans le IOC ou le 12C

spectre.

6° Réseau concave, mêmes

dimensions; 5;0

traits par milli-

mètre ; 2111 ,44

de rayon. 1

Réseau concave, 5C111 x

14cm; 1140

traits par

millimètre ;

envi-

ron

5 III , 20

de rayon ; 160000 traits.

8° Réseau concave, 14~’11 X

i5~~; 142

trai ts par

millimètre ; 1 III ,63

de rayon. Une courbure aussi

grande,

sans nuire aux

qualités

du

réseau,

rend difficile le tracé des traits.

Quelques-uns

de ces réseaux

possèdent

un

pouvoir optique

su-

périeur

à celui des meilleurs

spectroscopes

à réfraction. Le qua-

trième,

par

exemple, permet

d’obtenir des

images

bien au delà de

la raie A et a donné pour cette

région

des

épreuves

très remar-

quables.

Nous nous bornerons à

exprimer l’espoir

que les belles

photographies

de 1~I. Rowland soient bientôt

publiées.

RÉSUMÉ DES EXPÉRIENCES FAITES A L’EXPOSITION D’ÉLECTRICITÉ

SUR LES MACHINES MAGNÉTO ET DYNAMO-ÉLECTRIQUES ET SUR LES LUMIÈRES

ÉLECTRIQUES ;

PAR M. A. POTIER.

Pendant

l’Exposition

de 1881 et sur la demande du

Jury,

di-

verses

expériences

ont été

faites,

tant sur les machines que sur les divers

systèmes

de

lampes 1’ ).

Les Tableaux résumant ces

(’ ) Les membres de la Commission d’expériences étaient ~I~I. Allard, Joubert,

F. Le Blanc, Potier et Tresca.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01883002001101

(3)

12

expérienc-s

ont été

publiés

dans les

Corn~tcs

rendus des sé~cj2ces ,rle l’Acadéiîzi(- des Sciences

(1).

On a

pensé

que

quelques

extraits

de ces Tableaux

compléteraient utilement,

pour les lecteurs de ce

Journal,

les Articles

publiés

à propos de

l’Exposition (2).

1. Procédés de lnesure : 1 ° Trac~ail. - Pour la

plupart

des

expériences,

une machine motrice

spéciale

avait été mise à la dis-

position

de la Commission : le

travail,

relevé au moyen de l’indi-

cateur de Watt sur le

piston,

a été

multiplié

par le coefficient

o,85,

pour tenir

compte

de la

perte provenant

de la transmission à la machine

dynan10-électrique

ou

magnéto-électrique.

Pour les

expé-

riences faites sur les machines

Siemens,

le travail transmis était mesuré directement par le

dynamomètre

von Hefner-Alteneck.

2~ ~ ~c~c~e.

- Le courant, ou l’un des courants,

lorsque

la

machine alimentait

plusieurs circuits, traversait,

avant de se rendre

dans les

lampes,

un

galvanomètre

Marcel

Deprez,

un

électrody-

namoniètre Siemens et une résistance variable selon les

besoins ;

le

galvanométre

était

supprimé quand

les courants étaient alter-

natifs ;

mais les deux

appareils

fonctionnaient

simultanément,

comme

contrôle,

pour les courants continus.

Deux

électromètres,

sous la forme

simplifiée

que leur a donnée M.

Mascaret,

ont été

employés : l’un,

suivant la méthode

indiquée

par 1VI. Joubert

(3), donnait,

dans tous les cas, la différence de

potentiel

aux deux bornes des

lampes ; l’autre,

suivant la méthode

indiquée

par M. Potier

(~),

donnait directement le travail

dépensé

dans la

lampe,

au moyen de la résistance intercalée dans le cir-

cuit ;

enfin la chute de

potentiel

a été en outre

mesurée,

pour les

lampes

à

incandescence,

en

comparant

la

charge

d’un condensa-

teur relié aux bornes de la

lampe

à celle

qu’il prenait lorsqu’on

le reliait aux

pôles

d’une série d’éléments Daniell.

Les électromètres étaient

gradués également

au moyen de ces

éléments,

avan t et

après chaque

série

d’expériences ;

on a, dans

(1 ) T. GX~r; séances du 30 octobre, des 6, 13 et 20 novembre 1882.

(2 ) Voir t. 1, p. j2, 125 et 389; 1882.

( 3 ) Journal de Physique, Ire série, t. IX, p. 297. -

(4) Ibid., t. X, p. 2~5.

(4)

13

les

Tableaux,

estimé la force électromotrice d’un de ces éléments à

i o 8.

Lunlière. - L’intensité lumineuse était

comparée,

au moyen d’un

photomètre Foucault,

à celle d’une Carcel

type,

en se con- formant aux usages suivis pour la vérification du gaz par la ville de

Paris;

pour les

types

non étudiés encore, l’intensité a été mesurée dans un nombre de directions suffisant pour

permettre

de calcu- ler une intensité

sphérique

lnoyenne.

Dans certains cas, cette intensité n’a pas d’intérêt

pratique :

c’est

l’intensité maximum

(horizontale

pour les courants

alternatifs,

inclinée pour les courants

continus) qui

est utile à

connaître;

on l’a

portée

aussi dans les Tableaux.

II. l~Y~czc~’zi~2es. - Les éléments

importants

sont la vi tesse V

(en

nombre de tours par

minute),

le travail

1°1,1

moteur

(en chevaux),

la résistance

Rm

de la machine

(en ohms),

la force électromotrice totale E de la

machine, quand

elle est traversée par un courant d’intensité 1

(en ampères);

il n’a pas été

possible d’étudier,

pour chacune de ces

machines,

comment E et 1 étaient

liés;

on s’est

placé

dans des conditions aussi voisines que

possible

de celles où elles étaient

employées

dans la

pratique;

sauf

cependant

pour la machine

Jurgensen : celle-ci,

de faible

résistance,

est destinée à

faire fonctionner une seule

lampe

de

phare;

l’intensité lumineuse annoncée était si forte

qu’elle

n’aurait pu, au moment de

l’expé- rience,

être mesurée dans la salle de 2 ~’il de

longueur

dont on dis-

posait ;

on a

réduire,

par une forte résistance

addi tionnelle,

l’in-

tensité du courant et, par

consécluent,

les effets

produits

par la

niachine;

on diminuait en même

temps

le travail

absorbé,

et

celui-ci ainsi réduit s’est encore trouvé être à la limi te de ce

qu’on pouvait

demander à la machine

motrice ;

par contre, cette résis-

tance additionnelle augmente ce

qu’on peut appeler

l’effet utile

de la machine. On a

ajouté

aux cllifires observés deux cclonnes :

l’une, ~T---::;;;’ exprilne

le

rapport

du travail utilisé dans la n1a-

cliine à

produire

le courant

( 1 )

au travail moteur ; la

seconde,

(’ ) L’intensité étant évaluée en ampères et la force électromotrice en volts,

(5)

14

El - Rm}2

d 1 d .1 .1. bl . b

Et ~"Z~~,

~~~~7~ donne le

rapport

du travail

utilisable, pris

aux bornes

de la

machine,

au travail moteur.

III.

L~cn2pes.

Une

lampe

étant donnée

exige

pour fonctionner

une certaine différence de

potentiel, dépendant principalement

de

l’écart des

charbons,

et une certaine

intensité, dépendant

surtout

de la section de ceux-ci : l’écart des charbons n’a pas été

iiiestiré;

on a noté seulement

qu’il

était très faible dans la

lampe iveston, qui

ne donnait pour ainsi dire pas

d’arc,

et

petit

dans les

lampes J3rush,

ou il variait entre o’n,oo2 et

o’ll,003.

En marche

normale,

il

y a donc dans la

lampe

une consommation

d’énergie ;

la source de

cette

énergie

est

indifférente,

et soit

qu’on emploie

des courants

alternatifs,

soit

qu’on emploie

des courants

continus,

il est tou-

jours possible,

avec les machines connues, de la mettre à la

dispo-

sition de la

lampe

sous la forme

qu’elle exige,

et sensiblement au

prix

de la même

dépense mécanique;

il a donc paru que la ques- tion des

lampes pouvait être,

sans

inconvénient, séparée

de celle

des machines. On a

marqué

d’un

astérisque

les

lampes

à arc et

bougies

faisant usage de courants

alternatifs ;

la valeur 1 de l’in-

tensité de courant est

ici,

en

réalité,

la racine carrée

de L

" oe o

fT i2 dt,

g doit être exprimé en mètres pour que

El

représente des kilogrammètres. Cela

9

résulte des valeurs de l’ampère = ~o-’ C. G. S. du volt = zog C. G. S. et du kilo- gramme = ~, 8. 1 o7 C. G. S.

(6)

15

si T est le

temps

de la

période ;

il en est de même de la chute de

potentiel (V~ - V2);

l a mesure directe du travail donne des nombres un peu inférieurs au

produit (Vt - V2)I,

comme cela

doit être s’il y a une différence de

phase

entre les deux facteurs

périodiques

de ce

produit.

Les colonnes

qui composent

le Tableau ci-dessus onL à

peine

besoin

d’explication :

la

première

D donne le diamètre des char-

bons,

en

millimètres ;

la

deuxième,

l’intensité 1 du courant; la troi-

sième,

la chute

V1 - V 2

de

potentiel

en

volts ;

la

quatrième,

le tra-

vail

T~

en

kilogramme très dépensé

dans

chaque lampe,

c’est-â-dire g - pour les courants

continus;

la

cinquième,

l’intensité

9

lumineuse maxi mum

Ln2 ;

la

sixième,

l’intensité moyenne

(sphé-

(7)

16

rique) LS;

et la

septième

le rendement r en becs Carcel par c1e- val

dépensé

dans la

lampe.

Pour la

lampe

de

phare,

alimentée par la machine

Méritens,

le

travail

électrique

n’a pas été

mesuré ;

la machine absorbait

1 n~, Jo,

tandis

qu’elle

en absorbait

12~28

en faisant fonction-

ner 5

lampes Berjot (i),

et

6,95

en alimentant ~5

bougies

Jabloch-

koff (2).

Enfin les

lampes à

incandescence ont été étudiées

par les

mêmes

moyens; de

plus,

une autre Commission s’en est

spécialement

oc-

cupée,

en faisant usage d’une installation faite dans

l’exposition Édison;

le travail

dépensé

dans la

lampe

était mesuré par des pro- cédés

calorimétriques,

et sa résistance par un

pont

de

~Theatstone,

au lieu d’être déduite de la chute de

potentiel

et de l’intensité de

courant. Les lettres

R, 1, V, - V2, Ls, Tk

et r ont le même sens que

ci-dessus,

et les résultats de la Commission

spéciale

sont mar-

qués

d’un

astérisque.

Ces résultats

peuvent

être considérés comme

concordants,

si

l’on tient

compte

de ce

qu’ils

n’ont pas été obtenus sur les mêmes

lampes.

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