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Polarisation dynamique nucléaire dans l'hydrure de lithium

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(1)

HAL Id: jpa-00208643

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208643

Submitted on 1 Jan 1977

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Polarisation dynamique nucléaire dans l’hydrure de lithium

Y. Roinel, V. Bouffard

To cite this version:

Y. Roinel, V. Bouffard. Polarisation dynamique nucléaire dans l’hydrure de lithium. Journal de

Physique, 1977, 38 (7), pp.817-824. �10.1051/jphys:01977003807081700�. �jpa-00208643�

(2)

POLARISATION DYNAMIQUE NUCLÉAIRE

DANS L’HYDRURE DE LITHIUM

Y. ROINEL et V. BOUFFARD

S.P.S.R.M.,

Orme des

Merisiers,

BP

2,

91190 Gif sur

Yvette,

France

(Reçu

le

26 janvier 1977, accepté

le 31 mars

1977)

Résumé. 2014 Des polarisations nucléaires de 60 % pour les protons et 40 % pour les 7Li ont été obtenues dans des échantillons de LiH, au moyen de

l’Effet

Solide dans un champ de 5 T et à une température de 0,6 K. Les impuretés

paramagnétiques

utilisées pour l’effet solide sont des centres F, créés par

irradiation 03B2

des échantillons au

voisinage

de la

température

de

l’argon

liquide. Les condi-

tions de l’irradiation ont été variées pour obtenir les meilleurs résultats. Sur chaque échantillon,

nous avons mesuré la

polarisation

et le temps de relaxation

dipolaire

nucléaires, les concentrations, forme de raie RPE et relaxation

spin-réseau

des centres F. Ces paramètres

électroniques

ont été

déterminés en mesurant le

déplacement

des raies RMN induits par une saturation connue de la RPE.

L’influence de la température de l’échantillon durant l’irradiation a été analysée. Des anomalies

dans les temps de relaxation indiquent la

présence

à la fois d’amas de centres F faiblement

couplés

et de petites

particules

colloïdales de Li

métallique.

Abstract. 2014 Nuclear polarizations of 60

%

for protons and 40 % for 7Li have been obtained in LiH

samples by means of the Solid

Effect

in a field of 5 T and at a temperature of 0.6 K. The paramagnetic impurities used for the solid effect are F-centers, created

by 03B2

irradiation of samples near liquid argon temperature. The conditions of the irradiation have been varied to obtain the best results. For each

sample,

we have measured the nuclear

polarization

and

dipolar

relaxation time, the F-center concen-

tration, EPR

lineshape

and

spin-lattice

relaxation. These electronic parameters have been determined

by

measuring

the shift of the NMR lines induced by a known saturation of the EPR. The influence of the temperature

sample during

the irradiation has been examined. Anomalies in the relaxation rates indicate the presence both of clusters of

loosely

bound F-centers and of small Li colloidal centers.

Classification

Physics Abstracts

8.620 - 8.634 - 8.670

1. Introduction. - L’obtention d’une

polarisation

nucl6aire 6lev6e dans une substance riche en protons

comme LiH

presented

un

grand

interet en

physique

nucl6aire des hautes

energies [1, 2],

ainsi que pour de nombreuses etudes de resonance

magnétique [3-7].

En se basant sur des travaux

d6ji

effectues sur LiF

[8- 10],

nous avons

entrepris

une s6rie

d’experiences

en

vue de

polariser

des 6chantillons de

LiH

que nous nous proposons d’utiliser par la suite a 1’6tude de

l’antiferromagnétisme

nucléaire. Pour creer une forte

polarisation

nucl6aire par la m6thode de

1’effet solide,

on sait

qu’il

faut saturer hors centre la raie de

resonance

6lectronique (RPE)

des

impuretes

parama-

gn6tiques

que l’on a

pr6alablement

introduites dans l’échantillon

[11].

Un r6sultat

encourageant

avait 6t6 obtenu en 1975 en irradiant avec des electrons de 3 MeV un 6chantillon mince de LiH pur, refroidi par 1’azote

liquide [12].

Le detail des processus

physiques

prenant naissance au sein de l’échantillon est assez

complexe,

et n’est pas

toujours

entièrement

compris.

On constate

qu’il aboutit,

dans certains cas, a la formation de centres F

qui

servent de base a la

polarisation dynamique [13-18].

Les difficult6s ren-

contr6es lors des

premi6res experiences

6taient de deux

types : 1)

mauvaise

reproductibilitE

des

r6sultats, 2)

occurrence

d’explosions

violentes dues a l,rradia- tion de l’azote

liquide

a l’air libre

[12].

Dans le but de résoudre ces

difficultes,

nous avons construit un

dispositif

d’irradiation mieux

adapt6,

fonctionnant en

circuit

fermé

et utilisant

l’argon

comme

liquide refrigerant.

L’ensemble de

l’appareillage

sera decrit

plus

en details dans une autre

publication [19].

11 est

constitue essentiellement d’une cavite d’irradiation comportant dans sa

partie supérieure

une mince

fenetre d’aluminium pour laisser passer les

electrons,

et d’un condenseur

d’argon r6frig6r6

par de l’azote

liquide. L’argon 6vapor6

dans la cavité est recueilli dans la

partie

haute du

condenseur, liquefie, puis réinjecté

dans la cavité. Grace a un servo-mecanisme

agissant

sur le debit d’azote

liquide,

la tension de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01977003807081700

(3)

818

vapeur de

1’argon

gazeux est maintenue a une valeur

sup6rieure

a la

pression atmosph6rique.

Les

risques

de

pollution

par

l’oxyg6ne

et 1’azote ont ete ainsi

61imin6s et

1’appareillage

fonctionne de

facon

satis-

faisante

depuis plus

d’un an. Le

dispositif

permet d’irradier

jusqu’A

six 6chantillons simultan6ment.

Chaque

6chantillon peut etre

r6gl6

en hauteur inde-

pendamment

des autres, et deux resistances au

platine

permettent de

reperer

le niveau

d’argon liquide

dans la

cavite. Comme nous le verrons

plus loin,

cette donn6e

est tr6s

importante.

Après irradiation,

il est necessaire de conserver les 6chantillons dans 1’azote

liquide,

car les centres F

sont instables a

temperature

ordinaire. Sur les échan- tillons ainsi

obtenus,

nous avons

mesure,

outre la

polarisation nucl6aire,

differents

param6tres

suscep- tibles de

jouer

un role dans la

polarisation dynamique

et pour la creation d’un 6tat

antiferromagn6tique [7] :

concentration et

temps

de relaxation

electronique

des

centres

F, temps

de relaxation Zeeman et

dipolaire

des

spins

nucl6aires. Sur certains

6chantillons,

nous

avons

egalement

effectue des mesures

compl6mentaires

telles que : forme de raie

6lectronique,

distance

opti-

male de

polarisation dynamique.

Ces mesures seront

d6crites aux

paragraphes

3.4 et 3.5.

2. Mithodes

exp6rimentale&

- Toutes les mesures

ont ete faites dans un

champ magnetique

de 50-55

kG,

cree par un sol6noide

supraconducteur.

La

temp6ra-

ture de 1’echantillon est maintenue au

voisinage

de

0,5

K a 1’aide d’un

r6frig6rateur

a

3He. L’appareillage

et les m6thodes de mesure ont

deja

ete decrits

plus complètement

par ailleurs

[6], [20, 21].

Nous

rappelons

brièvement le

principe

de la mesure des

param6tres 6lectroniques,

en l’absence de

spectromètre

RPE

(NEDOR).

Dans un echantillon non

sph6rique,

les

spins

voient, outre le

champ applique,

un

champ suppl6mentaire,

dit

champ interne, qui

est du aux

interactions

dipolaires

entre

spins.

La contribution des

spins 6lectroniques,

d’aimantation

A,,,

au

champ

interne vu par les noyaux est

egale

à

ou le facteur de forme

j,

nombre sans

dimension, positif

ou

n6gatif, depend

de la

géométrie

de 1’echan- tillon et peut etre calcule

th6oriquement [6, 22].

La

relation

(1)

permet, en mesurant le

deplacement

des

raies de resonance nucl6aires du aux centres

F,

d’en d6duire

l’aimantation,

donc la concentration de ces

demiers. On

peut 6galement

par cette methode mesurer

le temps de relaxation

6lectronique Tle

des centres

[20].

Grace a la

longueur

de

T1e

dans nos

echantillons,

toutes les mesures peuvent etre faites en

enregistrant

les variations de la d6riv6e du

signal d’absorption

nucl6aire au

voisinage

du centre de ce

dernier,

a 1’aide

d’une

petite

modulation sinusoidale du

champ magne- tique

et d’un detecteur

synchrone.

Par cette

m6thode,

nous pouvons mesurer des concentrations 6lectro-

niques Ne

de l’ordre de 2 x

1018 cm-3

avec une

pola-

risation nucléaire de seulement 1

%. Pratiquement,

il nous a

toujours

ete

possible

de mesurer

Ne

et

Tie

dans les 6chantillons que nous avons pu

polariser.

3. R6sultats. - 3.1 POLARISATION NUCLEAIRE. -

L’hydrure

de lithium pur est un solide

transparent.

Apr6s irradiation,

les 6chantillons peuvent etre de deux couleurs

possibles :

rouge ou bleu sombre. Nous

n’avons jamais

pu provoquer de

polarisation

nucl6aire

mesurable dans les 6chantillons color6s en rouge. Par contre, tous les 6chantillons bleus 6taient

capables

d’atteindre une

polarisation

nucleaire d’au moins

quelques

pour cent. Les mesures du niveau

d’argon liquide

effectuées en cours d’irradiation

indiquent

que tous les echantillons rouges 6taient ceux

immerges

dans le

liquide,

alors que les echantillons bleus 6taient

ceux situ6s au-dessus du niveau du

liquide.

Ces resultats

ne peuvent pas etre

expliques uniquement

par une difference dans la dose rerue, due au

freinage

des

electrons par

I’argon liquide.

En effet

1’epaisseur d’argon liquide

n6cessaire pour absorber la moiti6 des electrons incidents

(d’6nergie

3

MeV)

est de

1’ordre de 4 mm, alors que certains echantillons rouges etaient situes a moins de 1 mm de la surface du

liquide.

En outre, meme en faisant varier la dose d’un facteur 10

(voir

Tableau

I),

on retrouve

toujours

la meme diff6-

rence de comportement entre les 6chantillons situ6s dans le gaz et ceux situ6s dans le

liquide.

Nous pen-

sons que cette difference est due a la

température

de

1’echantillon

pendant

l’iffadiation. Avec les densites de courant couramment utilis6es lors des irradia- tions

( N

10

J.1A/cm2)

le flux

d’énergie

des 6lectrons est de l’ordre de 30

W/cm2.

Une fraction non

negli- geable

de cette

energie

est absorb6e par les échan- tillons

(10 % environ)

et par leur support : ceux situ6s dans le gaz, etant moins bien

refroidis,

prennent alors une

temperature plus

6lev6e que ceux situes dans le

liquide.

La

plus grande polarisation

nucl6aire a ete obtenue

avec 1’echantillon no 9. Elle est d’environ 60

%

pour les

protons

et 40

%

pour les noyaux

de’Li.

Ces chiffres

correspondent

a une

temperature

de

spin 6gale

pour les deux

esp6ces.

Des

experiences

de

melange

ana-

logues

a celles d6crites dans les references

[8-9]

ont

prouvc

que, en

presence

de

I’hyperfr6quence,

les

differentes

esp6ces

de

spins

nucl6aires 6taient tou-

jours

fortement

coupl6es

entre elles par l’intermédiaire des interactions entre

spins électroniques [11].

La

caract6ristique

la

plus frappante

est 1’extr8me lon- gueur du temps de

polarisation nucléaire,

du a la

longueur

des temps de relaxation

electronique.

La

polarisation

des

protons

de 60

%

dans 1’echantillon no 9 a ete obtenue au bout de 100 heures. Sur certains

6chantillons,

le temps de

polarisation

était tellement

long

que nous n’avons pas pu mesurer la

polarisation

limite de

facon

commode.

(4)

TABLEAU I

3. 2 CONCENTRATION ET TEMPS DE RELAXATION ELEC- TRONIQUE. - Le tableau I

pr6sente quelques

resultats

de mesures effectuées sur un certain nombre d’6chan- tillons

typiques.

La

premi6re

colonne

indique

la

cote x des echantillons situ6s dans le gaz par rapport a la surface libre du

liquide.

A cause notamment des

remous et de

l’impr6cision

sur le

rep6rage

des

niveaux,

l’incertitude sur ces cotes est de l’ordre du mm. La deuxi6me colonne

indique

la dose totale d reçue par les 6chantillons. Ces chiffres résultent d’une estima- tion de la

largeur

de la trace du faisceau

6lectronique

au niveau de la cavité d’irradiation et sont entach6s d’une certaine

imprecision. Cependant il

est certain

que les echantillons d’une meme

s6rie,

irradi6s simul-

tanement,

ont reru la meme dose. La troisi6me colonne

indique

le temps de relaxation Zeeman

Tl.

des

spins

nucleaires a

4,2

K. La

quatri6me

et la

cinqui6me

colonne

indiquent respectivement

la concentration

Ne

et le temps de relaxation

6lectronique Tie

des centres

paramagnétiques.

Ces

quantit6s

ont 6t6 mesur6es par la m6thode du

NEDOR,

mentionnée

plus

haut.

La sixi6me colonne donne la vitesse initiale avec

laquelle

croit la

polarisation

nucl6aire par

polarisa-

tion

dynamique,

a

partir

de sa valeur

d’6quilibre thermique.

Cette vitesse vp est

exprim6e

en nombre

de

signaux d’6quilibre thermique

a

4,2

K par minute.

A

partir

de ces donn6es

exp6rimentales,

nous avons

calcule dans la

septi6me colonne,

le

rapport Ne/Tle.

La

figure

1 montre que, a part trois

points

aberrants

(peut

etre dus a un mauvais

reglage

de

I’hyperfr6-

quence pour ces

6chantillons)

il existe une forte correlation entre

Ne/Tie et

vp. Notamment pour

Ne/Tle 1018 cm-3 S-l,

vp est

proportionnelle

à

N.ITI,.

FIG. 1. - Ne/Tle en fonction de la vitesse de polarisation initiale.

[N,.IT,, as a function of the initial nuclear polarization growth rate.]

On peut constater

également

que pour une meme dose recue, la concentration

électronique

est une

fonction croissante de la cote des

6chantillons,

donc

de leur

temperature (voir

par

exemple

les series C et

E).

Par contre, le temps de relaxation

électronique

(5)

820

varie dans des

proportions importantes (0,3

a 215

s)

sans que l’on

puisse

correler ses variations avec celles des autres

param6tres experimentaux.

La relaxation

des centres F a fait

1’objet

de nombreux calculs

th6oriques

et de verifications

exp6rimentales

dans les

halog6nures alcalins,

et le m6canisme de relaxation par les

phonons

du reseau d’un centre F isolé est bien

compris [23-25].

En

extrapolant

des r6sultats

exp6rimentaux

obtenus dans

KI,

KBr et KCl

[25],

nous avons calcule le temps de relaxation

spin-reseau

que devraient avoir des centres F isol6s

(a

50 kG

et

0,5 K)

dans LiF et LiH. Nous avons trouve :

Le fait que les

temps

de relaxation mesures soient tr6s inf6rieurs a cette valeur

th6orique,

et surtout

qu’ils

soient diff6rents d’un 6chantillon a

l’autre,

prouve que dans nos

6chantillons,

la relaxation

électronique

a lieu par un mécanisme

plus complexe, probablement

du a la forte concentration des centres

(~ 10 cm -3).

Ce

point

sera

repris

au

paragraphe

3. 4.

3.3 RELAXATION ZEEMAN NUCLEAIRE. - Nous

avons observe sur certains échantillons

(représentés

dans le tableau

II)

une vitesse de

polarisation

initiale

6lev6e,

mais d6croissant

rapidement

avec la

polarisa-

tion. En

consequence,

la

polarisation

nucléaire limite atteinte par ces 6chantillons se situe a un niveau assez

faible. En outre, nous avons constate sur ces 6chantil- lons des anomaiies dans les variations

thermiques

du

temps

de relaxation Zeeman.

TABLEAU II

Lorsque

la relaxation nucleaire est causée par des

impuretes paramagn6tiques fixes,

de

frequence

de

resonance ve, on peut montrer que le temps de relaxa- tion

Tin

est

proportionnel,

entre autres

choses,

au

facteur

de Boltzmann des

impuret6s :

Cette loi conduit a des

temps

de relaxation nucl6aire variant très

rapidement

avec la

temperature

dans nos

conditions

exp6rimentales.

Pour des valeurs de

H/T

inférieures a 50

kG/K,

nous avons effectivement vérifié

que nos 6chantillons suivaient la loi

(3) où Ve

est la

frequence

de resonance des centres F. Les 6chantillons du tableau II

pr6sentent,

aux

plus

basses

temperatures,

c’est-a-dirc pour

HIT >

50

kG/K,

une variation beau- coup

plus

lente. Ces resultats peuvent

s’expliquer

en

supposant

1’existence,

dans

1’echantillon,

de

petites particules

de lithium

métallique.

Dans un

metal,

la

relaxation nucl6aire varie comme

11T,

donc

beaucoup plus

lentement que

(3).

On peut d’autre

part invoquer

diff6rents m6canismes de

couplage

des noyaux de

’Li

du LiH A ceux des

particules m6talliques (notamment

le

couplage

via les interactions

spin-spin

6lectro-

niques [11]).

Dans ces conditions les

particules

de

lithium

m6tallique

créent sur 1’ensemble des

spins

nucl6aires une

fuite

de relaxation limitant la

polarisa-

tion

dynamique,

et raccourcissant le

temps

de relaxa- tion nucleaire.

3.4 FORME DE RAIE

ÉLECFRONIQUE.

- Notre spec-

tromètre de RPE à 150

GHz,

construit

uniquement

pour la

polarisation dynamique, possède

une mauvaise

sensibilite et ne permet pas d’observer directement la raie de resonance des centres F dans LiH. Nous avons

pu

cependant

mesurer indirectement la forme de raie

en utilisant la m6thode du NEDOR. Pour ces

exp6- riences,

la

puissance hyperfr6quence

est

r6gl6e

a un

niveau assez faible pour induire une saturation des centres F inferieure a

0,3.

On

peut

montrer de

facon g6n6rale

que le

signal

NEDOR

obtenu,

c’est-a-dire le

d6placement

des raies de resonance nucl6aire induit par la

saturation,

est

identique

au

signal d’absorption

RPE si le temps de relaxation

6lectronique Tl.

est le

meme en tout

point

de la raie RPE. Consid6rons en

effet les variations de

v1Le,

dues a l’action combin6e de deux facteurs :

1) L’absorption d’6nergie hyperfréquence, qui

tend

a saturer la RPE avec une

probabilite We :

Par

definition, dA,,/dtHy,,,,,

est

proportionnel

au

signal d’absorption

mesure par une

experience

de

RPE

classique.

2)

La relaxation

spin-r6seau :

of

A.0

est la valeur

d’6quilibre thermique

de

tÂt,e.

Le

signal

NEDOR est

proportionnel

aux variations

de 1’aimantation

électronique,

donc a

tÂt,e - A.0.

D’autre

part

on a en

regime

permanent :

soit

(6)

La raie NEDOR est donc

proportionnelle

a la raie

RPE,

si le facteur de

proportionnalité IIT,,,

est cons-

tant. En

particulier,

pour obtenir une raie NEDOR

non

distordue, il

faut comme dans le cas de la

RPE,

que la saturation

6lectronique

soit suffisamment faible.

Pratiquement,

on peut obtenir un spectre NEDOR soit en

gardant

le

champ magn6tique

fixe

et en

balayant

la

frequence

micro-onde

(Fig. 2),

soit au contraire en

gardant

la

frequence

fixe et en

mesurant le

d6placement

des raies nucl6aires en fonc- tion du

champ magnétique.

Cette demi6re

procedure exige

un accord de la

frequence

RMN pour

chaque

nouvelle valeur du

champ magn6tique,

mais l’inter-

pr6tation

des r6sultats s’en trouve facilitke. En

effet,

cette m6thode

permet

de s’affranchir

1)

des variations de niveau

hyperfréquence

sur 1’6chantillon en fonction de la

fr6quence, 2)

de la calibration de

fr6quence

de la

source micro-onde

(carcinotron).

La

figure

3

repre-

sente le

signal

NEDOR en fonction du

champ magn6- tique

pour trois

polarisations

nucleaires différentes.

On constate que,

lorsque

la,

polarisation

nucléaire

augmente,

la raie RPE subit un rétrécissement et une translation d’ensemble. Pour une

polarisation

des

protons 6gale

a 50

%,

le

d6placement

observe est

6gal

à 60

G,

soit presque la

largeur

de raie a mi-hauteur.

On sait que la forme de raie RPE des centres F est due

aux interactions

superhyperfines

de 1’61ectron avec

les

spins

des noyaux

qui

entourent le centre

[27, 14].

Ces noyaux anormaux

(parce

que leur

fréquence

de

resonance est

déplacée

par suite de l’interaction avec

1’electron)

sont peu nombreux et

généralement

invi-

sibles par resonance nucl6aire

[28].

Si ces noyaux

anormaux n’6taient pas

couples

aux autres

spins

nucl6aires de

l’échantillon,

ils devraient

acqu6rir quasi

instantanément leur

polarisation d’6quilibre

FIG. 2. - Signal NEDOR a faible puissance hyperfr6quence

obtenu en balayant 1a tension de ligne de la source hyperfrequence (carcinotron).

[NEDOR signal at low microwave power, obtained by fixing the magnetic field and sweeping the line voltage of the microwave source

(carcinotron).]

FIG. 3. - Signal NEDOR a faible puissance hyperfrequence obtenu

en gardant la frequence fixe et en variant le champ magn6tique.

Les trois courbes correspondent a trois polarisations nucl6aires

différentes. La position de polarisation dynamique est au point A.

[NEDOR signal at low microwave power, obtained by fixing the frequency and varying the magnetic field. The three curves corres-

pond to three different nuclear polarizations. The position for dynamic polarization is at point

A.]

(correspondant

a la

polarisation dynamique)

et le

d6placement 6lectronique

serait

ind6pendant

des

noyaux normaux. En

fait,

on constate que ce

d6place-

ment

augmente lorsque

la

polarisation

des noyaux

normaux

augmente.

Ce r6sultat

peut s’interpr6ter

en

supposant

que les noyaux anormaux ont a tout instant une

polarisation proche

de celle des noyaux normaux, donc

qu’ils

sont

plus

fortement

couples

a ces demiers

qu’A l’impuret6 paramagn6tique qu’ils

entourent.

La courbe no 1 de la

figure

3 semble

indiquer

que, m6ne a faible

polarisation nucl6aire,

la form6 de la raie RPE n’est pas

sym6trique.

Une

explication

a ce

ph6nom6ne

est

1’existence,

au sein de

l’échantillon,

de

plusieurs espèces

de centres

paramagnétiques,

dont le facteur de Land6 est

légèrement

diff6rent.

Il a 6t6

sugg6r6 qu’a

ces fortes concentrations

(- 1019 cm- 3)

coexistent dans le

cristal, A

la fois

des centres F et des amas de

plusieurs

centres

F,

fortement

couples

entre eux par 1’interaction d’6-

change [15].

Ces amas ont une raie de resonance

retrecie par

1’6change qui

se

superpose A

celle des

centres F.

Cependant

leur facteur de Lande peut 8tre

16g6rement

different et il est

possible

que les deux raies soient d6cal6es en haut

champ,

ce

qui

pour- rait

expliquer

la forme des courbes de la

figure

3.

L’existence d’amas de centres F

couples

par

6change

a

6galement

ete

invoqu6e

pour

expliquer

le

comporte-

ment

extrinsèque

de la relaxation des centres F dans KCl

[29],

cette demi6re ayant lieu via les amas,

qui

(7)

822

relaxent

plus rapidement

que les centres isol6s. La concentration et la

r6partition

de ces amas est suscep- tible de varier en fonction de nombreux facteurs

comme : la dose

d’irradiation,

la concentration des centres

F, 1’effet

de la

lumi6re,

les d6fauts de

reseau,

etc... 11 n’est pas

etonnant,

dans cette

perspective,

que la relaxation

6lectronique

observee dans LiH varie dans d’aussi

larges

limites d’une

faron

que nous

ne savons pas, a ce

jour,

controler.

Remarquons

que la m6thode de mesure de la forme de raie 6lectro-

nique employee

ici accorde un

poids plus important

a

l’espèce

de

spins

relaxant

plus

lentement

(centres isol6s),

si le

couplage

avec les amas est

trop

faible pour

assurer

1’egalisation

des temps de relaxation de tous les

spins 6lectroniques

de l’ échantillon.

3.5 POSITION OPTIMALE DE POLARISATION NUCLEAIRE

ET POLARISATION

TLECTRONIQUE.

- Par suite de la

longueur

des

temps

de

polarisation nucl6aire,

il a 6t6

difficile de

rep6rer

avec

precision

la

position optimale

de

polarisation.

Sur 1’ensemble des 6chantillons

6tudi6s,,

cette distance est de 40 G en moyenne par rapport au centre de la raie

6lectronique

observ6e

a faible

polarisation

nucléaire. 11 ne semble pas n6ces-

saire,

pour obtenir les meilleurs

r6sultats,

de

changer

les

r6glages

en cours de

polarisation

pour suivre le

deplacement

de la raie RPE. Ceci contraste avec les

experiences

de

polarisation dynamique

dans LiF

ou,

il est

vrai,

la

largeur

de

raie,

et par suite le

deplacement

6taient

2,5

fois

plus grands.

En

general la polarisation dynamique

a ete effectuée en

presence

d’une modula-

tion de

champ

sinusoidale de

fr6quence

300 Hz et

d’amplitude

10 G. Nous avons constat6 que ni la

fr6quence,

ni

l’amplitude

du

champ

de modulation n’influaient sur la

polarisation dynamique.

11 est

possible

de mesurer, par la

technique

du

NEDOR,

la

polarisation 6lectronique pendant

la

polarisation dynamique nucl6aire,

c’est-A-dire simul- tanement a la saturation hors centre de la RPE.

Soient en effet

6H,(O)

et

6H,(A)

le

signal

NEDOR

mesure au cours d’une saturation

respectivement

au centre et a une distance 4 du centre de la raie

6lectronique.

La

polarisation Pe(d ) prise

par le sys-

t6me

6lectronique

au cours de l’irradiation a la dis- tance 4 est

6gale A :

ou

Po

est la

polarisation 6lectronique d’6quilibre thermique.

(Dans

nos conditions

experimentales, Po

=

1.)

Nous avons

trouve,

Des mesures de ce genre peuvent constituer un test des theories existantes de

polarisation dynamique

nucl6aire dans les solides.

3.6 RELAXATION DIPOLAIRE DES NOYAUX. - Les 6chantillons de LiH etudies 6tant

susceptibles

de

servir a 1’etude de

l’antiferromagnétisme nucl6aire,

il est

important

que leur temps de relaxation

dipolaire

nucl6aire soit le

plus long possible.

Nous avons donc

mesure ce

temps TD

pour tous les 6chantiRons a une

temperature

voisine de

0,5

K. Pour

quelques

échan-

tillons,

nous avons

6galement

6tudi6 la variation

thermique

de

To.

La m6thode de mesure de

TD

consiste d’abord a

pr6parer

le

syst6me

de

spins

nucl6aires dans un 6tat ou toute son

energie

se trouve

dans les interactions

dipolaires

entre noyaux. Cette

premi6re 6tape

est atteinte par une d6saimantation

adiabatique

dans le referentiel toumant

(ADRF)

arr8t6e au centre de la raie. Le

champ

de radiofr6- quence

H1

utilise pour 1’ADRF est de l’ordre de 10

mG,

et la vitesse de

balayage

du

champ dH/dt

de l’ordre de 1

G/s.

A la fin de 1’ADRF le

syst6me

se trouve dans un ctat caract6ris6 par une

temperature

Zeeman inverse a nulle et une

temperature dipolaire inverse

tr6s

supérieure

a celle du reseau

PL [30].

Le

champ H1

est alors

coup6, et j8

relaxe vers

PL

dans le

referentiel du laboratoire d’une

faqon qui,

dans la

limite haute

température (cette

notion est

pr6cis6e

dans

la reference

[31]),

est

exponentielle.

Nous

enregistrons

dans ces

conditions,

a 1’aide du détecteur

Q-m6tre

fonctionnant avec un

petit champ

de

radiofr6quence Hi Hi (de facon

a ne pas saturer le

signal),

le

signal d’absorption dipolaire, qui

est

proportionnel

a

P.

Ce

signal dipolaire

6tant

antisym6trique,

il est

commode de mesurer sa d6riv6e au centre de la réso-

nance

(Fig. 4)

par les

techniques

usuelles de la détec- tion

synchrone.

Nous avons souvent observe que 1’evolution du

signal

n96tait pas

exponentielle lorsque

la

polarisation

nucl6aire avant I’ADRF 6tait assez

6lev6e et la

temperature

de 1’6chantillon assez basse.

Ceci peut etre du a deux causes :

1)

une variation de

temperature

de 1’6chantillon

apr6s I’ADRF, 2)

des

FIG. 4. - Derivee du signal d’absorption dipolaire des noyaux

de’Li en fonction du champ magn6tique.

[Derivative of a dipolar absorption signal of’Li nuclei as a function

of the magnetic field.]

(8)

effets non linéaires en

temperature

de

spin [5].

Afin de

d6finir

TD

sans

ambiguit6,

seule la

partie

finale de la courbe de relaxation a 6t6 retenue : elle

correspond

en

effet a une

temperature

de l’échantillon

plus

stable

et A des valeurs

de fl

suffisamment faibles.

La

figure

5

repr6sente

le

logarithme

de

TD

en fonc-

tion du rapport

H/T,

pour les diff6rents 6chantillons du tableau I. La courbe

TD

=

f (HIT)

a ete trac6e

compl6tement

pour 1’echantillon no 1 : Elle montre que

TD

est

proportionnel

au facteur de Boltzmann

[5]

des centres

F, exp(1iYe H/kT),

pour

H/T

50

kG/K

mais

qu’il

varie ensuite

beaucoup plus

lentement.

Pour les autres

6chantillons,

nous avons mesure

TD

a une seule

temperature,

voisine de

0,4 K,

a

1’excep-

tion des 6chantillons

6, 7

et 9 ou deux

temperatures

ont

6t6

explor6es.

Le

comportement thermique

semble etre le meme pour tous les

6chantillons,

notamment

1’6cart par rapport au facteur de Boltzmann a basse

temperature.

A

0,4

K

(et

dans un

champ

de 50

kG) TD

varie de 200 a 3 500 s environ

(soit

3 a 60

min.)

d’un 6chantillon a

1’autre,

et il

n’y

a pas de correla- tion entre

TD

et

Ne/Tle

dans ce domaine de

temp6ra-

ture.

L’extrapolation

de la courbe

TD

=

f (H/T)

permet de

pr6voir 1’augmentation

de

TD

que 1’on peut

esp6rer

en

augmentant

le

champ magn6tique

et en

diminuant la

temperature.

FIG. 5. - Temps de relaxation dipolaire des noyaux en fonction du rapport H/T pour les diff6rents echantillons 6tudi6s.

[Dipolar relaxation time of the nuclei, as a function of the ratio H/T

for the various samples studied.]

4. Conclusion. - Le nouveau

dispositif

construit

pour l’irradiation d’6chantillons de LiH a

am6lior6

la fiabilité des

experiences,

et a

permis

de d6celer 1’effet de la

temperature

des 6chantillons en cours d’irradia- tion : les 6chantillons irradi6s a la

temperature

de

1’argon liquide (90 K)

sont de couleur rouge et ne

sont pas

appropri6s

a la

polarisation dynamique

nucl6aire. Nous pensons que c’est le nombre de centres F

qui

est insuffisant dans ces 6chantillons. En effet l’efficacité de formation

primaire

des centres

possède, d’apr6s

certains auteurs, une

6nergie

d’activa-

tion W de l’ordre de

quelques

centaines de

degr6s [17].

Si l’on

augmente

la

temperature

au cours de l’irradia-

tion,

on constate :

1)

que les 6chantillons prennent une couleur

bleue, 2)

que la concentration des centres F augmente,

3) qu’apparaissent

des centres de relaxation elec-

tronique rapides, qui pourraient

etre des amas de

centres F

couples

par

6change.

11 se cree

aussi,

dans certains cas, des

particules de

lithium

m6talliques qui

ont pour effet nefaste de raccourcir la relaxation nucl6aire et de limiter la

polarisation dynamique

a de faibles

valeurs.

La

formation de ces

particules m6talliques

est

g6n6rale-

ment observ6e lors de l’irradiation d’echantillons de LiH a

temperature

ambiante

[13, 32, 33],

et il doit

s’agir

dans notre cas, d’6chantillons ayant 6t6 mal refroidis durant tout ou

partie

de l’irradiation

(ces

6chantillons etaient situes assez haut par rapport

au niveau du

liquide).

Il convient

donc,

pour obtenir les meilleurs

r6sultats,

de maintenir la

temperature

des. echantillons a une valeur interm6diaire entre

1’argon liquide

et 1’ambiante

(en

utilisant par

exemple

du

krypton qui

bout a 120

K).

Les resultats

pr6liminaires

des etudes d’antiferro-

magn6tisme

nucl6aire effectuées sur ces echantillons par resonance

magnetique

nucl6aire tendraient à

prouver

que les

polarisations

nucl6aires atteintes sont encore insuffisantes. Il serait souhaitable d’obte- nir une

polarisation

des protons

supérieure

a 80

%,

avec une concentration en centres F n’exc6dant pas

1019 cm-3.

Afin d’ameliorer les

performances

des

6chantillons

existants,

des travaux sont actuellement

en cours pour augmenter le

champ magn6tique (65 kG)

et diminuer la

temperature (0,2

K

?) pendant

la

polarisation dynamique.

Ceci aura

6galement

pour effet

d’allonger

le temps de relaxation

dipolaire TD

des noyaux.

Enfin,

le meilleur test de 1’existence d’une structure nucl6aire ordonn6e serait une

exp6-

rience de diffraction de neutrons,

6galement

en

pre- paration

dans nos laboratoires.

Remerciements. - Les auteurs remercient vivement le Professeur A.

Abragram

et Monsieur M. Goldman

pour les fructueuses discussions

qu’ils

ont eues avec

eux et pour l’int6r8t constant

qu’ils

ont

port6

a ce

travail.

(9)

824

BibMographie

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