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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206402

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Submitted on 1 Jan 1966

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Relaxation spin-réseau dans les alliages supraconducteurs sales en champ fort

Michel Cyrot

To cite this version:

Michel Cyrot. Relaxation spin-réseau dans les alliages supraconducteurs sales en champ fort. Journal

de Physique, 1966, 27 (5-6), pp.283-286. �10.1051/jphys:01966002705-6028300�. �jpa-00206402�

(2)

283.

RELAXATION

SPIN-RÉSEAU

DANS LES ALLIAGES SUPRACONDUCTEURS SALES EN CHAMP FORT Par MICHEL

CYROT,

Service de

Physique

des

Solides,

Faculté des

Sciences, Orsay,

Essonne, France.

Résumé. 2014 Nous nous intéressons au temps de relaxation

spin-réseau

dans les supracon- ducteurs sales de deuxième

espèce.

Pour des

champs

voisins du

champ critique supérieur Hc2,

nous montrons que :

1)

ce temps de

relaxation, qui

est fonction de la

position,

ne

dépend

à

l’ordre

|0394|2

que de la valeur du

potentiel

de

paires 0394(r)

en ce

point (nous

en déduisons une

relaxation

qui

lie directement

T1(r)

à la valeur du

champ

local en ce

point) ; 2)

la valeur

moyenne de

T1(r)

sur tout l’échantillon est

plus petite

que le temps de relaxation dans l’état

normal,

pour

0,6 Tc

T Tc.

Abstract. 2014 This paper discusses the

spin

lattice relaxation time of a

dirty

type II super- conductor in the mixed state for fields close to the upper critical field Hc2. Tnis relaxation time is space

varying

and to order

|0394|2 depends only

on the local value of the order para- meter

A(r). T1(r)

as a function of the local

magnetic

field is derived and the space average

T1(r)

> is shown to be smaller than the normal relaxation time for 0,6

Tc

T Tc.

PHYSIQUE 27, 1966,

I. Introduction. - Le temps de relaxation

spin-

réseau

T1

dans les m6taux

supraconducteurs

a 6t6

principalement

etudle en

champ magnétique

nul

[1].

R6cemment

Azayama

et Masuda

[2]

ont mesure

le

T1

des

alliages

de deuxieme

esp6ce

Nb-Zr et V-Ti

pour des

champs Hcl

« H

«Hc2.

Ils ont trouv6

que dans ce cas

(T1)-1

conservait une variation

exponentielle

en exp

- A /kB

T où il =

3,5 kB Tc,

ce

qui

est normal

puisque

les « caeurs » des

lignes

de

vortex ne

repr6sentent qu’une

faible fraction du volume total dans ce domaine de

champ.

Nous nous

int6ressons ici a un cas

16g6rement

different de celui-ci of le

champ

H est voisin du

champ critique sup6rieur He 2.

Dans cette

situation,

le

potentiel

de

paires A(r)

varie fortement dans

1’espace,

mais reste

néanmoins

petit.

Nous nous limitons en outre au cas

des

supraconducteurs

sales. De Gennes

[3]

et Maki

[4]

ont montr6 que

A(r)

satisfait alors a une

equation

linéarisée du type

Ginsburg-Landau

ou D =

(1 /3) VF I

est le coefficient de diffusion et ik est donn6 par

Nous montrons

ici,

en

utilisant’ le

fait que

Â(r)

satisfait h

liquation (1),

que le taux de relaxation

en un

point R(r)

=

1/?B

calcul6 a l’ordre

[A[2

n’est

alors fonction que du

param6tre

d’ordre en ce

point

et est donne par la formule

II. M6thode de

calcul.

- Nous supposons que la relaxation est due

uniquement h

l’interaction de

contact entre le noyau et les electrons

ou

I(t)

est le

spin

nuel6aire et

S(r, t)

la densite de

spin électronique

au noyau. Le temps de relaxation

est

Suivant une m6thode

analogue

a celle d’Ambe-

gaokar [5],

nous définissons les fonctions de corr6- lation

et

Done

Nous pouvons relier

P «Q),

transformee de Fourier pour des

temps

reels de

PQ, a

la trans-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002705-6028300

(3)

284

form6e de Fourier pour des temps

imaginaires

de

P(r, r’, t).

P « (ù)

est donc reli6 a la discontinuité le

long

de

1’axe

imaginaire

du

prolongement analytique

dans

le

plan complexe

de

P( (Ùk)

Nous avons donc a calculer la fonction de corre- lation

P(r, r’, T).

I I I . Calcul du taux de relaxation a

lordre JAI 2.

-

Nous allons

exprimer

la fonction de correlation

P(r, r’, i)

au moyen de fonctions de Green du

syst6me G, F+,

F.

L’opérateur

Sz s’6crit en seconde

quantification

au moyen des

op6rateurs

de creation

et d’annihilation

§+ et §

Pour calculer la valeur moyenne des quatre

opera-

teurs, nous utilisons la factorisation habituelle de Hartree-Fock-Gorkov :

La transf ormee de Fourier pour des temps

imagi-

naires s’ecrit donc

Quand

le

param6tre

d’ordre est

petit,

nous pou-

vons

d6velopper

les fonctions de Green G et F a

l’ordre

JA12

en fonction de fonctions de Green dans

1’6tat normal :

Le r6sultat doit etre

moyenn6

sur toutes les confi-

gurations d’impuret6s.

Pour

cela,

nous utilisons les

techniques d6velopp6es

par Edwards

[6]

et

Gorkov

[7].

En

presence

des

impuret6s, premie-

rement nous utilisons la fonction de Green modifi6e dont la transformee de Fourier est

dans la valeur moyenne du

produit

des deux fonc-

tions de Green

G°(p, w) . GO(p

- q, -

(w),

il faut

multiplier

par un facteur

1)(q, m)

ou

Deuxièmement,

Dans

P(r, r, T)

la correction au terme du metal normal est

(4)

Dans la

renormalisation,

nous pouvons

negliger

la correction due au vortex pour les fonctions

GO(r, r) puisque

dans ce cas le transfert de moment est

d’ordre

kF.

Pour la meme

raison,

la moyenne

qui provient

du

produit

F+ F se

s6pare

en deux

moyennes de deux fonctions G.

Pour effectuer la somme sur les

fréquences,

la

technique

habituelle est de se servir de

l’int6grale

de la fonction de Fermi sur un contour

qui

entoure

les

poles

de cette fonction

qui sont justement

les

ico, ou i

L’int6grale

sur les

angles

se

simplifie

en remar-

quant que ql et q2 sont de l’ordre de

(ýço l)-1,

c’est-a-dire que qV] T 1.

Le calcul donne alors pour le taux de relaxation :

D’apr6s

Maki

[4],

pour un

supraconducteur

sale

(et

pour de cas

seulement),

on peut introduire le

champ magn6tique

dans ce formalisme par un

simple remplacement

de

ip

par

iV :1: 2eA /c (suivant

que

l’op6rateur

est

applique

sur Jl ou

A+)

et A est le

potentiel

vecteur. Comme

A(r)

est fonction propre de

l’équation (1),

nous pouvons partout

remplacer (iV ± 2eA/c)l

par

(DTk)-l-

On a alors

Le taux de relation en un

point

ne

depend

que de la valeur du

potentiel

de

paires

en ce

point.

Au

voisinage

de

Tc 1 /Tk

est

petit :

Pour T -> 0

ou

ABCS

est la valeur de gap en

champ

nul pour T=0.

Pour T

quelconque,

on peut

int6grer

4 1’aide des

fonctions

La

figure

1 donne la variation du coefficient de

[A (r) IkT,] 2

en fonction de T

I Tc.

FIG. 1.

-Coefficient de (IA(r) 1/kB Tc)2 de 1’6quation (14)

en fonction de

Tyic.

Pour un

champ magn6tique

exterieur donne

Ho ," H,21 IA(r) 12

est reli6 a la valeur locale

H(r)

du

champ

dans 1’echantillon par la formule

[4] :

(6

est la conductivite

éIectrique, Ho le champ appli-

qué).

On en tire

(5)

286

On peut aussi écrire

(16)

sous la forme

La fonction

g(T / T,)

est

représentée

sur la

figure

2.

FIG. 2. - Fonction

G(TITe}

en fonction de

TIT,.

La relation

(16) pourrait

etre verifiee directement par des

experiences

d’echos de

spin (lorsque

la

largeur

de raie nucl6aire est contr6l6e par l’inhomo-

g6n6it6

du

champ H(r)).

Le taux de relaxation moyen pour tous les

spins

de

l’ échantillon,

Re >, est obtenu en

rempIaçant

dans

(16)

le facteur

Ho - H(r)

par sa moyenne

spatiale

H -

H(r)

> - 4nM

qui peut

6tre determine par une mesure directe. II faut noter que, dans le domaine de validité de notre

calcul,

t tem-

p6rature fixée,

est

plus grand

que

Rn

pour le domaine de

temperature 0,6 Te T TC.

Nous

pouvons comparer la formule

(3) h

celle d’un supra- conducteur BCS.

Dans la limite des excitations de

grandes energies

nous verifions bien que

l’int6grand

de

(3)

tend vers

celui de

(17)

où Il est

remplac6

par

1’amplitude

de A

au

point

consid6r6. Ces excitations sont tres loca- lisées et ne voient pas les variations

spatiales

du

param6tre

d’ordre

[10].

Pour

terminer,

nous allons situer l’ordre de gran- deur des variations de

T i lorsque

H varie de

Hc2 £

la valeur la

plus

faible pour

laquelle

notre calcul A

1’ordre A2 reste valable :

Guyon

et al.

[9]

ont trouv6

en observant 1’effet tunnel un comportement en accord avec les formules A l’ordre

JA12

pour des

champs appliques Ho tels

que

D’apr6s

la relation

(4)

ou

PA

est un cvelficient voisin de

1 ;

dans la

region

de

champ qui

nous

int6resse, Famplltude

des varia-

tions de R =

1 IT,

est done

approximativement

Je remercie le Professeur De Gennes pour son

aide et son interet constant au cours de ce

travail,

et Mme C. Caroli pour la discussion de nombreux

points.

Manuscrit requ le 19 novembre 1965.

BIBLIOGRAPHIE

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Références

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