• Aucun résultat trouvé

Détermination des structures hyperfines des états de la configuration (6 s, 6 d) de l'isotope 199Hg

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Détermination des structures hyperfines des états de la configuration (6 s, 6 d) de l'isotope 199Hg"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00207227

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207227

Submitted on 1 Jan 1972

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Détermination des structures hyperfines des états de la configuration (6 s, 6 d) de l’isotope 199Hg

M. Chantepie, M. Barrat

To cite this version:

M. Chantepie, M. Barrat. Détermination des structures hyperfines des états de la configuration (6 s, 6 d) de l’isotope 199Hg. Journal de Physique, 1972, 33 (1), pp.59-64. �10.1051/jphys:0197200330105900�.

�jpa-00207227�

(2)

DÉTERMINATION DES STRUCTURES HYPERFINES

DES ÉTATS DE LA CONFIGURATION (6 s, 6 d) DE L’ISOTOPE 199Hg

M. CHANTEPIE

(*)

et M. BARRAT

UER des Sciences de Caen. Laboratoire de

Spectroscopie Atomique,

associé au C. N. R. S.

(Reçu

le Il août

1971)

Résumé. 2014 Nous avons mesuré les positions des croisements de niveaux dans les états de triplet

et de singulet de la configuration (6 s 6 d) de l’isotope 199Hg en utilisant une technique d’excitation par échelons. Nous avons pu déterminer les valeurs des rapports A/gJ de ces états.

Abstract. 2014 Using a stepwise excitation, we have measured the positions of the level crossings in

the triplet and singlet states of the (6 s 6 d) configuration of the isotope 199Hg. We have determined the ratios (A/gJ)199 of these states.

Classification Physics Abstracts :

13.20

1. Introduction. -

Depuis quelques

années une

étude des structures

hyperfines

des

isotopes impairs

du

mercure a été

entreprise

dans notre laboratoire

[1] [2].

La méthode utilisée fait

appel

à des

techniques

de spec-

troscopie

interférentielle. J. Landais

[3]

a pu

grâce

à

cette méthode obtenir une

précision

meilleure que le mK

sur certains des niveaux de la

configuration (6

s, 6

d).

Parallèlement une étude faisant

appel

à la

technique

des

croisements de niveaux sur des états excités

optique-

ment par échelons a été

entreprise [4]. L’objet

de cet

article est de décrire les

expériences qui

nous ont

permis

d’observer de tels croisements dans les états de la confi-

guration (6

s, 6

d)

de

l’isotope 199Hg (partie II)

et les

méthodes de calcul

grâce auxquelles

nous

exploitons

nos résultats

expérimentaux (partie III).

II.

Dispositif expérimental.

- Le

dispositif expéri-

mental que nous avons utilisé pour étudier les états de la

configuration (6

s 6

d)

de

l’isotope i99Hg

est

représenté

sur la

figure

1. La cellule de résonance contenant les atomes de mercure est

placée

dans le

champ magnétique

d’un électro-aimant Varian V3400.

Une

technique

d’excitation par échelons mise au

point

par Y. Lecluse

[5]

permet de

peupler

les états étudiés.

L’excitation est

perpendiculaire

à la direction du

champ magnétique,

elle est assurée par des

lampes

à arc

pla-

cées contre la cellule de résonance. Les atomes sont d’abord excités dans l’état 6

3P1

par

absorption

de la

raie A = 2 537

A (6 ’SO-6 3p 1) (voir

spectre du mercure

Fig. 2),

ensuite l’excitation secondaire cohérente

(1)

FIG. I. - Dispositif expérimental.

peuple

les états 6

2S+ 1 DJ

à

partir

de l’état intermédiaire 6

3P1.

La détection s’effectue à la fois

perpendiculaire-

ment à la direction du

champ magnétique

et à la direc-

tion de l’excitation. Un tel mode d’excitation et de détection ne permet d’observer que les croisements de Om = 2

(m

caractérisant les sous-niveaux Zeeman

qui

se

croisent).

Un monochromateur à réseau permet de sélectionner les différentes raies sur

lesquelles

s’effec-

tuent la

détection,

les deux composantes et Q

(n

inco-

hérente et u

cohérente)

sont

séparées

par un

prisme

de

Wollaston. Deux

photomultiplicateurs reçoivent

ces

deux composantes ; un voltmètre différentiel continu permet

d’opposer

les courants d’anode et fournit une

tension de sortie

proportionnelle

à la différence de ces

deux courants. En faisant varier H autour du

champ

de

croisement

H,,,

nous obtenons le

signal

de croisement.

Pour améliorer le rapport

signal

sur bruit des

signaux observés,

nous utilisons une

technique d’intégration

avec

analyseur

multicanaux fonctionnant en mode multiéchelle.

La mesure du

champ

de croisement est effectuée à l’aide d’un

magnétomètre

à résonance de protons ;

nous vérifions l’absence d’erreurs

systématiques

dans

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197200330105900

(3)

60

nos mesures en

pointant

la

position

du croisement de niveaux dans l’état 6

3P1 [7]

cette

position

étant

FIG. 2. - Transitions optiques entre les états des configurations

La

description

du mode d’excitation et de détection telle que nous l’avons

présentée

est très

schématique.

L’étude de chacun des états est en fait un cas

parti-

culier. Les différents processus sont les suivants :

a)

ETATS

61D2

ET 6

3D2.

- Les excitations cohé- rentes sont obtenues

respectivement

par

absorption

des raies

L’observation de croisements de niveaux sur ces états s’est révélée

particulièrement

difhcile. Nous avons

placer

la cellule de résonance dans un four permettant d’atteindre une

température

de l’ordre de

80°C;

la lumière de fluorescence réémise

augmente

ainsi de

façon notable,

le nombre d’atomes par

cm’

dans la cellule étant

beaucoup plus

élevé

qu’à

la

température

ambiante.

La détection a lieu sur les deux raies 3 125

A

et

3 131,8 A.

Nous n’avons pu observer

qu’un

seul croise- ment sur chacun de ces deux états alors que nous

aurions pu

espérer

en observer trois

(cf.

tableau

I).

Le

rapport

signal

sur bruit est de l’ordre de 10

après

inté-

gration

des

signaux pendant

12 h. Les résultats des

mesures sont donnés dans le tableau I. ,

b)

ETAT 6

3Dl.

- Pour étudier l’état 6

3Dl,

nous

avons utilisé une cellule de résonance

qui

contenait

outre

l’isotope 199Hg

de l’azote sous une

pression

de

0,9

torr. Nous

peuplons

ainsi le niveau métastable 6

3Po

par la transition radiative

6 1 So-6 3P1

suivie du

passage 6

3p 1

-4

63po

par collisions de seconde

espèce

contre les molécules d’azote. L’excitation cohérente se

fait alors par

absorption

de la raie

la détection ayant lieu sur cette même raie. Il n’existe

qu’un

seul

croisement,

son observation est très aisée.

Le résultat des mesures est donné dans le tableau I.

c)

ETAT 6

3D3.

- L’excitation

optique

par échelons telle que nous l’avons décrite dans son

principe

n’est

pas suffisante pour permettre l’observation des croise- ments dans cet état

qui,

à cause des

règles

de

sélection,

ne peut être

peuplé qu’à partir

du niveau 6

3P2.

Or

l’état

6 3P2

est

beaucoup

moins

peuplé

que l’état 6

3P1,

il ne peut en effet être

peuplé

que par réémission de

photons

des états

supérieurs,

en outre cet état se

dépeuple

très vite par collisions contre les atomes de gaz

étrangers

de la cellule provenant du

dégazage

inévitable

de celle-ci. Dans le but d’obtenir un

grand

nombre

d’atomes dans l’état métastable 6

3P2,

nous avons

utilisé une

décharge

haute

fréquence

dans la cellule

contenant outre

l’isotope

de mercure étudié du

krypton

sous une

pression

de

0,5

torr. Cette

décharge

est réa-

lisée par un excitateur HF d’une

puissance égale

à

50

W,

la transmission de la

puissance

HF a lieu par

couplage selfique.

L’excitation secondaire cohérente est

toujours

obtenue à

partir

des

lampes.

Elle se fait par

absorption

de la raie = 3 650

A (6 3P2-6 3D3)

la

détection ayant lieu

obligatoirement

sur cette même

raie. Dans l’état 6

3D3,

il existe

cinq

croisements de niveaux de Am = 2

(cf.

tableau

I).

Nous en avons

observé 3. Le rapport

signal

sur bruit est de l’ordre de

10

après intégration

des

signaux pendant

12 h. Les résultats des mesures sont donnés dans le tableau I.

Ce mode d’excitation mixte

(décharge

HF + excita-

tion

optique)

permet d’observer

également

le croise-

ment de niveau dans l’état

3Di,

nous avons ainsi pu vérifier que la

décharge

HF ne modifiait pas à la

préci-

sion de nos mesures

près

la

position

de ce croisement.

Nous avons

également

observé que l’excitation HF seule

(lampes éteintes)

permet d’observer des croise- ments de niveaux dans les états

6 3D1

et

6 351.

Cette

expérience

est

analogue

à celles

(croisements

de

niveaux en

champ nul)

de

Carrington

et

Corney [8],

de

Gay [9],

de Grandin et coll.

[10].

Le transfert de cohé-

rence doit se faire directement à l’intérieur de la

cellule,

les atomes excités doivent réémettre suffisamment de lumière pour réexciter de

façon partiellement

cohérente

une

partie

d’entre eux.

(4)

TABLEAU 1

(*)

Les

positions

des croisements sont données en

fréquence

de résonance des protons.

III. Détermination des

rapports A/gJ(2S+1DJ).- A)

PRINCIPE DE LA MÉTHODE DE CALCUL. - Les éner-

gies

des niveaux de la

configuration (6

s 6

d)

de l’iso-

tope

199Hg

peuvent être décrites par l’Hamiltonien :

Jeo représente

les

énergies

des niveaux D sans

structure

hyperfine

en

champ magnétique nul, Eh

l’in-

teraction

hyperfine, Jez

l’interaction Zeeman.

Les éléments de matrice de

Jeh

et de

Jez

sont donnés

par

Lurio,

Mandel et Novick

[ 11 ].

Hz dépend

de gj, facteur de Landé

électronique,

de

91

facteur de Landé nucléaire et

dey, magnéton

de Bohr.

Le

spin

nucléaire de

l’isotope 199Hg

étant

égal à I., Jeh

ne

dépend

que de l’interaction

dipolaire magnétique

des électrons de valence avec le noyau. Les éléments de

matrice de

Jeh

sont

exprimés

en fonction des constantes

de

couplage hyperfin as

de l’électron 6 s et

a’, a",

a"’ de

l’électron 6 d. Les éléments

diagonaux

de

XI,

peuvent

également s’exprimer

en fonction des constantes de structures

hyperfines A ;

ces constantes étant liées à

as, a’ ; a",

a"’ par les relations de Breit et Wills :

(5)

62

dans ces relations

Ci

et

C2

peuvent être

exprimés

par

avec

W(3 DO)

et

W(’DO)

étant les fonctions d’onde en cou-

plage (L. S)

pur, oc et

fi

les coefficients de

couplage

intermédiaires. Pour la

configuration (6

s 6

d)

as est

beaucoup plus grand que a’ a"

a"’.

Pour déterminer les constantes A des états

étudiés,

nous avons utilisé une méthode que l’un des auteurs a

déjà

décrite dans un article

[13]

relatif à l’étude des structures

hyperfines

des états de

triplet

de la

configura-

tion

(5 s.5 d)

des

isotopes impairs

du cadmium.

Rappelons-en

brièvement le

principe :

Les rapports

A(SJ)/g(SJ) (2)

sont obtenus à

partir

d’une méthode itérative.

Lorsqu’on

étudie les résultats concernant un état

(S, J),

on

diagonalise

les matrices

représentant l’opérateur Xlg(S, J)

sur la base des vec-

teurs S, J, F,

mF > pour les états D. Les éléments de matrice de

JC/g(SJ)

du type

sont

exprimés

en fonction de

A(SJ)/g(SJ)

et de

H,

les

termes

en g1

y sont calculés

numériquement.

Les autres

éléments de matrice traduisant en

particulier

les interac- tions de l’état

(S, J)

avec les états

(S’ J’)

sont

exprimés

en fonction de as et H

(a’, a", a"’

et

gl’

y sont

négligés ;

gsj, gs,j, et a y sont

exprimés numériquement).

En uti-

lisant pour H la valeur du

champ

de croisement

Hé, il

est alors

possible

de

diagonaliser

les deux sous-matrices donnant les

énergies

des sous-niveaux Zeeman

qui

se

croisent en prenant comme

paramètre A(SJ)/g(SJ)

et as.

Nous

procédons

par itérations : Nous choisissons une

valeur de

as, à partir

de

laquelle

nous calculons

A(Si) (diagonalisation

des deux sous-matrices donnant les

énergies

des sous-niveaux Zeeman

qui

se croisent. La

valeur

A(sj)

est celle pour

laquelle

ces deux sous-

matrices ont une valeur propre

commune).

Nous utili-

sons pour calculer une nouvelle valeur de

as à partir

de

A(Si)

les relations

(2), (3), (4)

et

(5)

dans

lesquelles a’

a"

(2) A(S, J) et g(SJ) sont respectivement la constante de struc- ture hyperfine et le facteur de Landé de l’état 2s+1DJ que nous noterons plus brièvement (S, J).

a"’ sont évaluées

théoriquement grâce

aux relations

(29,8)

et

(29,9)

de Nuclear Moments

[12]

Nous recommençons le

cycle

avec une nouvelle

valeur

de as ;

il y a convergence du

procédé lorsque

la

valeur finale ainsi calculée pour as est

égale

à la valeur

de

départ.

L’étude de la

configuration (6

s, 6

d)

de

l’isotope 199Hg présente

par rapport à l’étude de la

configura-

tion

(5

s, 5

d)

du cadmium

[13]

un certain nombre de difficultés

supplémentaires

liées à deux raisons :

- La nature du

couplage

entre les électrons de valence : alors que pour les états de la

configuration (5

s, 5

d)

du

cadmium,

le

couplage

était un

couplage (L. S) pratiquement

pur, il n’en est

plus

de même pour le mercure et nous sommes

obligés

de faire certaines

hypothèses

pour évaluer les coefficients de

couplage

intermédiaires.

- La distance

énergétique séparant

les deux niveaux 6

’D2

et 6

’Dl

de l’ordre de

grandeur

des structures

hyperfines

de ces deux états.

Pour ces deux raisons un certain nombre de

pré-

cautions devront être

prises.

B)

RÉSULTATS. -

a)

Données

expérimentales

néces-

saires aux calculs. - Les

énergies

des niveaux en

champ magnétique nul,

si on ne tient pas compte de la

structure

hyperfine

sont choisies

égales

à celles de

l’isotope 198Hg.

D’après

Burns et Adams

[14]

Les facteurs de Landé de tous les niveaux D ont été mesurés par Van Kleef et Fred

[15]

Le facteur de Landé

nucléaire gl’

a été mesuré par

Cagnac

et Brossel

[16]

Les coefficients de

couplage

intermédiaire peuvent être déterminés à

partir

de la structure fine

(formule (29,7)

de Nuclear Moments

[12]).

A

partir

des valeurs des

énergies

données en

(7)

Pour effectuer nos

calculs,

nous déterminons d’abord la valeur du rapport

A/gJ

de l’état 6

3D3.

Le niveau

(6)

étant bien isolé dans la

configuration (6

s 6

d)

et sa

constante de structure

hyperfine

étant

indépendante

de

la nature du

couplage

entre les électrons de valence

(éq. 3),

la valeur

de as

déduite de cet état nous servira

pour calculer les autres rapports

A/gJ.

b)

Détermination du rapport

AlgJ

de l’état 6

3D3.

-

En

appliquant

la méthode

exposée

ci-dessus nous trou-

vons

grâce

aux relations

(3), (7), (8), (9), (10)

A/gJ(6 3D3)

est obtenu en prenant la moyenne des trois valeurs déterminées à

partir

des

positions

de trois croi-

sements observés. Av est la structure

hyperfine

obtenue

en

diagonalisant

l’hamiltonien

pour H

= 0.

Les incertitudes sur as, Av ont été calculées en ne

tenant pas compte de l’incertitude existant sur a’

(et

due au fait que la valeur de a’ résulte d’une formule

théorique approchée).

c)

Détermination du rapport

Algj(6 3D2).

- Pour

déterminer

A/gJ(6 3D2),

on utilise la valeur

de as

cal-

culée ci-dessus. Il est en effet difficile de déterminer as à

partir

de

l’équation (4)

la valeur de as calculée ainsi étant très sensible à une

petite

variation des coefficients de

couplage

intermédiaire. Le niveau 6

’D2

étant lui

aussi bien isolé la détermination du rapport

A/gJ(6 3D2)

est obtenue avec une bonne

précision.

Nous trouvons :

La détermination de

A(6 ’D2)

et de

àv(6’D2)

nécessite

de connaître avec

précision

la valeur de

g,(6 ’D2).

Nous

pouvons déterminer cette valeur de

plusieurs façons.

- La valeur obtenue

expérimentalement

par Van Kleef et Fred

(éq. 8).

- Nous avons :

gj( D2)

et

gj( D2)

sont les facteurs de Landé des niveaux

3D2

et

1 D2

dans

l’hypothèse

d’un

couplage (L. S)

pur, calculés en prenant

Nous pouvons déduire de

(13)

la valeur de

gj(’D2)

en prenant pour

a2 et fl2

les valeurs déduites de la

posi-

tion des niveaux

d’énergie (éq. 10).

Nous pouvons

également

déduire de

(13)

et de

(4)

la

relation suivante :

nous

remplaçons A/gJ(6 ’D2)

par la valeur déduite

de nos

expériences.

Cette relation nous permet alors de calculer a connaissant as,

a’, a"

et a"’. Nous avons aussi

un éventail de valeurs de a et gJ que nous résumons dans le tableau II.

TABLEAU II

(*)

Les indices

SF,

FL, SH se rapportent aux différentes déterminations de a :

FL Facteurs de Landé

expérimentaux,

SF Structure

fine,

SH Structure

hyperfine.

Nous verrons comment les résultats obtenus sur les deux états 6

’Dl

et 6

1 Dl restreignent

cet éventail de valeurs.

d)

Détermination des rapports

A/gJ

des états 6

3D1

et

61 D2.

- La différence

d’énergie séparant

les centres de

gravité

des deux états 6

’Dl

et

6 lD2

est très faible-

J. Landais

[3]

a mesuré cette différence avec un inter- féromètre de Pérot et

Fabry

sur

l’isotope 198Hg,

il a

trouvé :

Etant donné la faible valeur de AE certaines

approxima-

tions décrites dans le

principe général

de la méthode

ne peuvent

plus

être faites en

particulier

les termes

d’interaction

hyperfine

entre les deux états 6

’Dl

et

6

lD2

sont calculés en tenant compte des coefficients a’ a" a"’ et les termes en

gl’

ne sont

plus négligés.

La

pré-

cision de nos résultats

dépend

essentiellement de la

pré-

cision avec

laquelle dE, as,

a,

gJ(iD2)

et

gJ(3Dl)

sont

déterminées. Nous avons effectué nos calculs en pre- nant successivement les trois valeurs de a asp, aSH, apL.

(7)

64

Nous avons obtenu

Il semble donc raisonnable de choisir comme valeur de a

la valeur déduite de la structure

hyperfine.

Un argu- ment

supplémentaire

nous a conduits

également

à choi-

sir cette valeur de a pour

présenter

nos résultats défini- tifs. J. Landais a en effet mesuré les structures

hyper-

fines des niveaux

’Dl

et

1D2

en utilisant une méthode

de

spectroscopie

interférentielle

[3]

nous donnons ses

résultats dans le tableau III.

L’interprétation théorique (analogue

à la

nôtre)

de ses mesures l’a conduit à choisir

et

pour cette raison nous choisirons la détermination de Y

obtenue à

partir

de la structure

hyperfine

du niveau

63D2-

Tous les résultats mentionnés dans le tableau III sont obtenus à

partir

de cette valeur. Nous avons

choisi :

(*) Les marges d’incertitude sur ces trois valeurs sont choisies arbitrairement. L’incertitude sur a rend compte des trois valeurs obtenues précédemment. Les incertitudes sur gj ont été choisies égales à celle avec laquelle gj(3D2) a été déterminée expérimen-

talement.

TABLEAU III

IV. Conclusion. - Nous avons pu

grâce

à l’obser-

vation de croisements de niveaux dans les états de la

configuration

6 s 6 d de

l’isotope 199Hg

déterminer

les structures

hyperfines

de ces états. Nous

interprétons

les résultats à l’aide de la théorie de Breit et Wills. Ils sont en très bon accord avec ceux de J. Landais

[3].

Cet accord confirme notre

interprétation théorique.

La

précision

avec

laquelle

ces structures

hyperfines

sont

déterminées serait

beaucoup plus grande

si les facteurs de Landé étaient mieux connus. M. Huet

[17]

a

entrepris

cette étude. Nous

espérons

à la lumière de ses résultats

améliorer encore la

précision

sur les coefficients d’inter- action

hyperfine

que nos mesures permettent de déter- miner.

Bibliographie [1] BIGEON (M. C.), BERUBE (G.), C. R. Acad. Sci. Paris,

Série B, 1967, 265, 1089.

[2] WAUTIER (J.), CHANTEPIE (M.), J. Physique, Colloque Ci, supplément au 1, 1969, 30, C1 75.

[3] LANDAIS (J.), Optics communications (à paraître).

[4] CHANTEPIE

(M.),

MARGERIE (J.), C. R. Acad. Sci.

Paris, Série B, 1967, 265, 302.

[5] LECLUSE (Y.), J. Physique, 1967, 28, 671.

[6] COHEN TANNOUDJI (C.), Thèse Paris 1962, Ann. de Phys., 1962, 7, 423.

[7] DODD (J. N.), Proc. Phys. Soc. London, 1961, 17,

669.

[8] CARRINGTON (C. G.), CORNEY

(A.),

Optics commu- nications, 1969, 1, 115.

[9] GAY (J. C.), Thèse de 3e cycle, Paris 1970.

[10] GRANDIN (J. P.), LECLER (D.), MARGERIE (J.), C. R.

Acad. Sci. Paris, Série B, 1971, 272, 929.

[11] LURIO (A.), MANDEL (M.), NOVICK

(R.),

Phys. Rev., 1962,126,1758.

[12] KOPFERMANN (H.), Nuclear Moments Academic Press, 1958, p. 150 et suivantes.

[13] CHANTEPIE (M.), LECLUSE (Y.), J. Physique, 1971, 32, 415.

[14] BURNS (K.), ADAMS (K. B.), J. O. S. A., 1952, 42,

716.

[15] VAN KLEEF (Th. A. M.), FRED

(M.),

Physica, 1963, 29, 389.

[16] CAGNAC (B.), BROSSEL (J.), C. R. Acad. Sci. Paris, Série B, 1959, 249, 77.

[17] HUET (M.), communication personnelle.

Références

Documents relatifs

46.. d) When an IPv6 host uses stateful DHCP, which of the following information does it acquire:. A. its default gateway address D. its DNS

A la quatrième question, les quatre cinquièmes des candidats restants sont éliminés.. Combien de candidats vont participer à la

Combien de temps faut-il à une chorale de 30 personnes pour chanter la même chanson ?. f) Dans une classe de 20 élèves, 20 % ont eu une note insuffisante en

f) Dans une classe de 20 élèves, 20 % ont eu une note insuffisante en mathématiques /. Un robinet B remplit la même bassine en 4 minutes.. Calculer la mesure de l’angle n AOD. 2°

Une résistance, soumise à une tension de 20 V, est parcourue par une intensité de 100 mA.. Quelle est la valeur de

• However, we forgot slight difficulty: now, thanks to η-rule, finite Bohm tree now dominates an infinite number of other finite Bohm trees.. (Meaning that ≡ is

Nous respecterons scrupuleusement le protocole sanitaire de la piscine : - A l’entrée mettre du gel hydroalcoolique - Enlever les chaussures avant de rentrer dans le vestiaire -

Quels trains puis-je prendre pour me rendre de Ennassim à Ain Sebaa si je veux arriver avant 14ha.