HAL Id: jpa-00207227
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Détermination des structures hyperfines des états de la configuration (6 s, 6 d) de l’isotope 199Hg
M. Chantepie, M. Barrat
To cite this version:
M. Chantepie, M. Barrat. Détermination des structures hyperfines des états de la configuration (6 s, 6 d) de l’isotope 199Hg. Journal de Physique, 1972, 33 (1), pp.59-64. �10.1051/jphys:0197200330105900�.
�jpa-00207227�
DÉTERMINATION DES STRUCTURES HYPERFINES
DES ÉTATS DE LA CONFIGURATION (6 s, 6 d) DE L’ISOTOPE 199Hg
M. CHANTEPIE
(*)
et M. BARRATUER des Sciences de Caen. Laboratoire de
Spectroscopie Atomique,
associé au C. N. R. S.(Reçu
le Il août1971)
Résumé. 2014 Nous avons mesuré les positions des croisements de niveaux dans les états de triplet
et de singulet de la configuration (6 s 6 d) de l’isotope 199Hg en utilisant une technique d’excitation par échelons. Nous avons pu déterminer les valeurs des rapports A/gJ de ces états.
Abstract. 2014 Using a stepwise excitation, we have measured the positions of the level crossings in
the triplet and singlet states of the (6 s 6 d) configuration of the isotope 199Hg. We have determined the ratios (A/gJ)199 of these states.
Classification Physics Abstracts :
13.20
1. Introduction. -
Depuis quelques
années uneétude des structures
hyperfines
desisotopes impairs
dumercure a été
entreprise
dans notre laboratoire[1] [2].
La méthode utilisée fait
appel
à destechniques
de spec-troscopie
interférentielle. J. Landais[3]
a pugrâce
àcette méthode obtenir une
précision
meilleure que le mKsur certains des niveaux de la
configuration (6
s, 6d).
Parallèlement une étude faisant
appel
à latechnique
descroisements de niveaux sur des états excités
optique-
ment par échelons a été
entreprise [4]. L’objet
de cetarticle est de décrire les
expériences qui
nous ontpermis
d’observer de tels croisements dans les états de la confi-
guration (6
s, 6d)
del’isotope 199Hg (partie II)
et lesméthodes de calcul
grâce auxquelles
nousexploitons
nos résultats
expérimentaux (partie III).
II.
Dispositif expérimental.
- Ledispositif expéri-
mental que nous avons utilisé pour étudier les états de la
configuration (6
s 6d)
del’isotope i99Hg
estreprésenté
sur lafigure
1. La cellule de résonance contenant les atomes de mercure estplacée
dans lechamp magnétique
d’un électro-aimant Varian V3400.Une
technique
d’excitation par échelons mise aupoint
par Y. Lecluse
[5]
permet depeupler
les états étudiés.L’excitation est
perpendiculaire
à la direction duchamp magnétique,
elle est assurée par deslampes
à arcpla-
cées contre la cellule de résonance. Les atomes sont d’abord excités dans l’état 6
3P1
parabsorption
de laraie A = 2 537
A (6 ’SO-6 3p 1) (voir
spectre du mercureFig. 2),
ensuite l’excitation secondaire cohérente(1)
FIG. I. - Dispositif expérimental.
peuple
les états 62S+ 1 DJ
àpartir
de l’état intermédiaire 63P1.
La détection s’effectue à la foisperpendiculaire-
ment à la direction du
champ magnétique
et à la direc-tion de l’excitation. Un tel mode d’excitation et de détection ne permet d’observer que les croisements de Om = 2
(m
caractérisant les sous-niveaux Zeemanqui
se
croisent).
Un monochromateur à réseau permet de sélectionner les différentes raies surlesquelles
s’effec-tuent la
détection,
les deux composantes et Q(n
inco-hérente et u
cohérente)
sontséparées
par unprisme
deWollaston. Deux
photomultiplicateurs reçoivent
cesdeux composantes ; un voltmètre différentiel continu permet
d’opposer
les courants d’anode et fournit unetension de sortie
proportionnelle
à la différence de cesdeux courants. En faisant varier H autour du
champ
decroisement
H,,,
nous obtenons lesignal
de croisement.Pour améliorer le rapport
signal
sur bruit dessignaux observés,
nous utilisons unetechnique d’intégration
avec
analyseur
multicanaux fonctionnant en mode multiéchelle.La mesure du
champ
de croisement est effectuée à l’aide d’unmagnétomètre
à résonance de protons ;nous vérifions l’absence d’erreurs
systématiques
dansArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197200330105900
60
nos mesures en
pointant
laposition
du croisement de niveaux dans l’état 63P1 [7]
cetteposition
étantFIG. 2. - Transitions optiques entre les états des configurations
La
description
du mode d’excitation et de détection telle que nous l’avonsprésentée
est trèsschématique.
L’étude de chacun des états est en fait un cas
parti-
culier. Les différents processus sont les suivants :
a)
ETATS61D2
ET 63D2.
- Les excitations cohé- rentes sont obtenuesrespectivement
parabsorption
des raies
L’observation de croisements de niveaux sur ces états s’est révélée
particulièrement
difhcile. Nous avons dûplacer
la cellule de résonance dans un four permettant d’atteindre unetempérature
de l’ordre de80°C;
la lumière de fluorescence réémiseaugmente
ainsi defaçon notable,
le nombre d’atomes parcm’
dans la cellule étantbeaucoup plus
élevéqu’à
latempérature
ambiante.
La détection a lieu sur les deux raies 3 125
A
et3 131,8 A.
Nous n’avons pu observerqu’un
seul croise- ment sur chacun de ces deux états alors que nousaurions pu
espérer
en observer trois(cf.
tableauI).
Lerapport
signal
sur bruit est de l’ordre de 10après
inté-gration
dessignaux pendant
12 h. Les résultats desmesures sont donnés dans le tableau I. ,
b)
ETAT 63Dl.
- Pour étudier l’état 63Dl,
nousavons utilisé une cellule de résonance
qui
contenaitoutre
l’isotope 199Hg
de l’azote sous unepression
de0,9
torr. Nouspeuplons
ainsi le niveau métastable 63Po
par la transition radiative6 1 So-6 3P1
suivie dupassage 6
3p 1
-463po
par collisions de secondeespèce
contre les molécules d’azote. L’excitation cohérente se
fait alors par
absorption
de la raiela détection ayant lieu sur cette même raie. Il n’existe
qu’un
seulcroisement,
son observation est très aisée.Le résultat des mesures est donné dans le tableau I.
c)
ETAT 63D3.
- L’excitationoptique
par échelons telle que nous l’avons décrite dans sonprincipe
n’estpas suffisante pour permettre l’observation des croise- ments dans cet état
qui,
à cause desrègles
desélection,
ne peut être
peuplé qu’à partir
du niveau 63P2.
Orl’état
6 3P2
estbeaucoup
moinspeuplé
que l’état 63P1,
il ne peut en effet être
peuplé
que par réémission dephotons
des étatssupérieurs,
en outre cet état sedépeuple
très vite par collisions contre les atomes de gazétrangers
de la cellule provenant dudégazage
inévitablede celle-ci. Dans le but d’obtenir un
grand
nombred’atomes dans l’état métastable 6
3P2,
nous avonsutilisé une
décharge
hautefréquence
dans la cellulecontenant outre
l’isotope
de mercure étudié dukrypton
sous une
pression
de0,5
torr. Cettedécharge
est réa-lisée par un excitateur HF d’une
puissance égale
à50
W,
la transmission de lapuissance
HF a lieu parcouplage selfique.
L’excitation secondaire cohérente esttoujours
obtenue àpartir
deslampes.
Elle se fait parabsorption
de la raie = 3 650A (6 3P2-6 3D3)
ladétection ayant lieu
obligatoirement
sur cette mêmeraie. Dans l’état 6
3D3,
il existecinq
croisements de niveaux de Am = 2(cf.
tableauI).
Nous en avonsobservé 3. Le rapport
signal
sur bruit est de l’ordre de10
après intégration
dessignaux pendant
12 h. Les résultats des mesures sont donnés dans le tableau I.Ce mode d’excitation mixte
(décharge
HF + excita-tion
optique)
permet d’observerégalement
le croise-ment de niveau dans l’état
3Di,
nous avons ainsi pu vérifier que ladécharge
HF ne modifiait pas à lapréci-
sion de nos mesures
près
laposition
de ce croisement.Nous avons
également
observé que l’excitation HF seule(lampes éteintes)
permet d’observer des croise- ments de niveaux dans les états6 3D1
et6 351.
Cetteexpérience
estanalogue
à celles(croisements
deniveaux en
champ nul)
deCarrington
etCorney [8],
deGay [9],
de Grandin et coll.[10].
Le transfert de cohé-rence doit se faire directement à l’intérieur de la
cellule,
les atomes excités doivent réémettre suffisamment de lumière pour réexciter de
façon partiellement
cohérenteune
partie
d’entre eux.TABLEAU 1
(*)
Lespositions
des croisements sont données enfréquence
de résonance des protons.III. Détermination des
rapports A/gJ(2S+1DJ).- A)
PRINCIPE DE LA MÉTHODE DE CALCUL. - Les éner-gies
des niveaux de laconfiguration (6
s 6d)
de l’iso-tope
199Hg
peuvent être décrites par l’Hamiltonien :où
Jeo représente
lesénergies
des niveaux D sansstructure
hyperfine
enchamp magnétique nul, Eh
l’in-teraction
hyperfine, Jez
l’interaction Zeeman.Les éléments de matrice de
Jeh
et deJez
sont donnéspar
Lurio,
Mandel et Novick[ 11 ].
Hz dépend
de gj, facteur de Landéélectronique,
de91
facteur de Landé nucléaire et
dey, magnéton
de Bohr.Le
spin
nucléaire del’isotope 199Hg
étantégal à I., Jeh
nedépend
que de l’interactiondipolaire magnétique
des électrons de valence avec le noyau. Les éléments de
matrice de
Jeh
sontexprimés
en fonction des constantesde
couplage hyperfin as
de l’électron 6 s eta’, a",
a"’ del’électron 6 d. Les éléments
diagonaux
deXI,
peuventégalement s’exprimer
en fonction des constantes de structureshyperfines A ;
ces constantes étant liées àas, a’ ; a",
a"’ par les relations de Breit et Wills :62
dans ces relations
Ci
etC2
peuvent êtreexprimés
paravec
W(3 DO)
etW(’DO)
étant les fonctions d’onde en cou-plage (L. S)
pur, oc etfi
les coefficients decouplage
intermédiaires. Pour la
configuration (6
s 6d)
as estbeaucoup plus grand que a’ a"
a"’.Pour déterminer les constantes A des états
étudiés,
nous avons utilisé une méthode que l’un des auteurs a
déjà
décrite dans un article[13]
relatif à l’étude des structureshyperfines
des états detriplet
de laconfigura-
tion
(5 s.5 d)
desisotopes impairs
du cadmium.Rappelons-en
brièvement leprincipe :
Les rapports
A(SJ)/g(SJ) (2)
sont obtenus àpartir
d’une méthode itérative.
Lorsqu’on
étudie les résultats concernant un état(S, J),
ondiagonalise
les matricesreprésentant l’opérateur Xlg(S, J)
sur la base des vec-teurs S, J, F,
mF > pour les états D. Les éléments de matrice deJC/g(SJ)
du typesont
exprimés
en fonction deA(SJ)/g(SJ)
et deH,
lestermes
en g1
y sont calculésnumériquement.
Les autreséléments de matrice traduisant en
particulier
les interac- tions de l’état(S, J)
avec les états(S’ J’)
sontexprimés
en fonction de as et H
(a’, a", a"’
etgl’
y sontnégligés ;
gsj, gs,j, et a y sont
exprimés numériquement).
En uti-lisant pour H la valeur du
champ
de croisementHé, il
est alors
possible
dediagonaliser
les deux sous-matrices donnant lesénergies
des sous-niveaux Zeemanqui
secroisent en prenant comme
paramètre A(SJ)/g(SJ)
et as.Nous
procédons
par itérations : Nous choisissons unevaleur de
as, à partir
delaquelle
nous calculonsA(Si) (diagonalisation
des deux sous-matrices donnant lesénergies
des sous-niveaux Zeemanqui
se croisent. Lavaleur
A(sj)
est celle pourlaquelle
ces deux sous-matrices ont une valeur propre
commune).
Nous utili-sons pour calculer une nouvelle valeur de
as à partir
deA(Si)
les relations(2), (3), (4)
et(5)
danslesquelles a’
a"(2) A(S, J) et g(SJ) sont respectivement la constante de struc- ture hyperfine et le facteur de Landé de l’état 2s+1DJ que nous noterons plus brièvement (S, J).
a"’ sont évaluées
théoriquement grâce
aux relations(29,8)
et(29,9)
de Nuclear Moments[12]
Nous recommençons le
cycle
avec une nouvellevaleur
de as ;
il y a convergence duprocédé lorsque
lavaleur finale ainsi calculée pour as est
égale
à la valeurde
départ.
L’étude de la
configuration (6
s, 6d)
del’isotope 199Hg présente
par rapport à l’étude de laconfigura-
tion
(5
s, 5d)
du cadmium[13]
un certain nombre de difficultéssupplémentaires
liées à deux raisons :- La nature du
couplage
entre les électrons de valence : alors que pour les états de laconfiguration (5
s, 5d)
ducadmium,
lecouplage
était uncouplage (L. S) pratiquement
pur, il n’en estplus
de même pour le mercure et nous sommesobligés
de faire certaineshypothèses
pour évaluer les coefficients decouplage
intermédiaires.
- La distance
énergétique séparant
les deux niveaux 6’D2
et 6’Dl
de l’ordre degrandeur
des structureshyperfines
de ces deux états.Pour ces deux raisons un certain nombre de
pré-
cautions devront être
prises.
B)
RÉSULTATS. -a)
Donnéesexpérimentales
néces-saires aux calculs. - Les
énergies
des niveaux enchamp magnétique nul,
si on ne tient pas compte de lastructure
hyperfine
sont choisieségales
à celles del’isotope 198Hg.
D’après
Burns et Adams[14]
Les facteurs de Landé de tous les niveaux D ont été mesurés par Van Kleef et Fred
[15]
Le facteur de Landé
nucléaire gl’
a été mesuré parCagnac
et Brossel
[16]
Les coefficients de
couplage
intermédiaire peuvent être déterminés àpartir
de la structure fine(formule (29,7)
de Nuclear Moments
[12]).
A
partir
des valeurs desénergies
données en(7)
Pour effectuer nos
calculs,
nous déterminons d’abord la valeur du rapportA/gJ
de l’état 63D3.
Le niveauétant bien isolé dans la
configuration (6
s 6d)
et saconstante de structure
hyperfine
étantindépendante
dela nature du
couplage
entre les électrons de valence(éq. 3),
la valeurde as
déduite de cet état nous servirapour calculer les autres rapports
A/gJ.
b)
Détermination du rapportAlgJ
de l’état 63D3.
-En
appliquant
la méthodeexposée
ci-dessus nous trou-vons
grâce
aux relations(3), (7), (8), (9), (10)
A/gJ(6 3D3)
est obtenu en prenant la moyenne des trois valeurs déterminées àpartir
despositions
de trois croi-sements observés. Av est la structure
hyperfine
obtenueen
diagonalisant
l’hamiltonienpour H
= 0.Les incertitudes sur as, Av ont été calculées en ne
tenant pas compte de l’incertitude existant sur a’
(et
due au fait que la valeur de a’ résulte d’une formule
théorique approchée).
c)
Détermination du rapportAlgj(6 3D2).
- Pourdéterminer
A/gJ(6 3D2),
on utilise la valeurde as
cal-culée ci-dessus. Il est en effet difficile de déterminer as à
partir
del’équation (4)
la valeur de as calculée ainsi étant très sensible à unepetite
variation des coefficients decouplage
intermédiaire. Le niveau 6’D2
étant luiaussi bien isolé la détermination du rapport
A/gJ(6 3D2)
est obtenue avec une bonne
précision.
Nous trouvons :La détermination de
A(6 ’D2)
et deàv(6’D2)
nécessitede connaître avec
précision
la valeur deg,(6 ’D2).
Nouspouvons déterminer cette valeur de
plusieurs façons.
- La valeur obtenue
expérimentalement
par Van Kleef et Fred(éq. 8).
- Nous avons :
où
gj( D2)
etgj( D2)
sont les facteurs de Landé des niveaux3D2
et1 D2
dansl’hypothèse
d’uncouplage (L. S)
pur, calculés en prenantNous pouvons déduire de
(13)
la valeur degj(’D2)
en prenant pour
a2 et fl2
les valeurs déduites de laposi-
tion des niveaux
d’énergie (éq. 10).
Nous pouvons
également
déduire de(13)
et de(4)
larelation suivante :
où nous
remplaçons A/gJ(6 ’D2)
par la valeur déduitede nos
expériences.
Cette relation nous permet alors de calculer a connaissant as,a’, a"
et a"’. Nous avons aussiun éventail de valeurs de a et gJ que nous résumons dans le tableau II.
TABLEAU II
(*)
Les indicesSF,
FL, SH se rapportent aux différentes déterminations de a :FL Facteurs de Landé
expérimentaux,
SF Structure
fine,
SH Structure
hyperfine.
Nous verrons comment les résultats obtenus sur les deux états 6
’Dl
et 61 Dl restreignent
cet éventail de valeurs.d)
Détermination des rapportsA/gJ
des états 63D1
et
61 D2.
- La différenced’énergie séparant
les centres degravité
des deux états 6’Dl
et6 lD2
est très faible-J. Landais
[3]
a mesuré cette différence avec un inter- féromètre de Pérot etFabry
surl’isotope 198Hg,
il atrouvé :
Etant donné la faible valeur de AE certaines
approxima-
tions décrites dans le
principe général
de la méthodene peuvent
plus
être faites enparticulier
les termesd’interaction
hyperfine
entre les deux états 6’Dl
et6
lD2
sont calculés en tenant compte des coefficients a’ a" a"’ et les termes engl’
ne sontplus négligés.
Lapré-
cision de nos résultats
dépend
essentiellement de lapré-
cision avec
laquelle dE, as,
a,gJ(iD2)
etgJ(3Dl)
sontdéterminées. Nous avons effectué nos calculs en pre- nant successivement les trois valeurs de a asp, aSH, apL.
64
Nous avons obtenu
Il semble donc raisonnable de choisir comme valeur de a
la valeur déduite de la structure
hyperfine.
Un argu- mentsupplémentaire
nous a conduitségalement
à choi-sir cette valeur de a pour
présenter
nos résultats défini- tifs. J. Landais a en effet mesuré les structureshyper-
fines des niveaux
’Dl
et1D2
en utilisant une méthodede
spectroscopie
interférentielle[3]
nous donnons sesrésultats dans le tableau III.
L’interprétation théorique (analogue
à lanôtre)
de ses mesures l’a conduit à choisiret
pour cette raison nous choisirons la détermination de Y
obtenue à
partir
de la structurehyperfine
du niveau63D2-
Tous les résultats mentionnés dans le tableau III sont obtenus à
partir
de cette valeur. Nous avonschoisi :
(*) Les marges d’incertitude sur ces trois valeurs sont choisies arbitrairement. L’incertitude sur a rend compte des trois valeurs obtenues précédemment. Les incertitudes sur gj ont été choisies égales à celle avec laquelle gj(3D2) a été déterminée expérimen-
talement.
TABLEAU III
IV. Conclusion. - Nous avons pu
grâce
à l’obser-vation de croisements de niveaux dans les états de la
configuration
6 s 6 d del’isotope 199Hg
déterminerles structures
hyperfines
de ces états. Nousinterprétons
les résultats à l’aide de la théorie de Breit et Wills. Ils sont en très bon accord avec ceux de J. Landais
[3].
Cet accord confirme notre
interprétation théorique.
Laprécision
aveclaquelle
ces structureshyperfines
sontdéterminées serait
beaucoup plus grande
si les facteurs de Landé étaient mieux connus. M. Huet[17]
aentrepris
cette étude. Nous
espérons
à la lumière de ses résultatsaméliorer encore la
précision
sur les coefficients d’inter- actionhyperfine
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