HAL Id: jpa-00237736
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Submitted on 1 Jan 1880
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MANFREDO BELLATI. - Sul valore dell’ effetto Peltier in una coppia ferro-zinco (Sur la valeur de l’effet Peltier
dans un couple fer-zinc); Atti del R. Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, 5e série, t. V ; 1879
H. Pellat
To cite this version:
H. Pellat. MANFREDO BELLATI. - Sul valore dell’ effetto Peltier in una coppia ferro-zinco (Sur la valeur de l’effet Peltier dans un couple fer-zinc); Atti del R. Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, 5e série, t. V ; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.94-96. �10.1051/jphystap:01880009009401�.
�jpa-00237736�
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L’aréomètre de Nicholson peut donner ce résultat si l’ on se con-
tente d’une
approximation
assez bornée.Faisons
plus
grosse etplus longue
latige qui
surmonte le ren-flement ;
marquons zéro aupoin
t o ù affleure l’instrument t vi de dansl’eau,
vers la naissance de latige,
n au sommet où il affleure sousla
charge
de n gran1n1es, et divisons l’intervalle en centimètres cubes etsous-multiples.
Cherchons avec cet instrument la densité d’un échantillon.Je
plonge
l’instrument dans l’eau : il affleure au zéro. Jeplace
lecorps sur le
plateau supérieur :
latige
enfoncejudu’en
P.Je
dépose
le corps dans lacoupelle
inférieure etje l’immerge,
le
point
h d’affleurement estP’; P P P’ est la densité du corps.
P2013 P’
Ici
plus
de tâtonnements; on f ait en un instant une recherchequi
dure d’ordinaireplus
d’unedemi-heure; plus
depoids, plus d’accessoires,
et enfin lasensibilité, qu’on
peut faire varier suivant les cas, nedépend
que du calibre de latige.
MANFREDO BELLATI. 2014 Sul valore dell’ effetto Peltier in una coppia ferro-zinco
(Sur la valeur de l’effet Peltier dans un couple fer-zinc); Atti del R. Istituto Ve- neto di Scienze, Lettere ed Arti, 5e série, t. V ; I879.
Sir W. Thomson
(1)
aappliqué
auxphénomènes qui
se passent dans un circuitcomposé
de deux métaux différents, dont les sou-dures ne sont pas à la même
température,
les deuxprincipes
fon-damentaux de la
Thermodynamique.
Il a établi ainsi deuxéqua- tions,
d’oii l’ontire,
par élimination desquantités
se rapportant à 1’effetThomson,
la relationdans
laquelle
ilreprésente
laquantité
de chaleurdégagée
ouabsorbée dans l’unité de temps par un courant d’intensité
égale
à(1) On the dynamical theory of heat, Part VI [Phil. Magazine (4), t. XI, p. 214;
1856] .
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01880009009401
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un traversant une soudure à la
température
absolue T(c’est
l’efI’etPeltier),
dE la force électromotrice ducouple quand
les deuxsoudures sont aux
températures
absolues T et T --dT,
Jl’équi-
valent
mécanique
de la chaleur.Cette formule a été retrouvée par
Budde,
en partant des idées de Clausius.M. Bellati a
entrepris
de la vérifierexpérimentalement.
Il s’estservi pour cela d’un
couple
fer-zinc et a exécuté sur celui-ci deux séries de recherches.La
première
a eu pourobjet
de déterminer par des mesures calo-rimétriques
l’effet Peltier II en valeur absolue et en prenant pour unités lecentimètre,
le gramme et la seconde( G, G, S).
Une dessoudures était
placée
dans unpetit
calorimètre à eau. Le cou-rant, fourni par 2 ou 3 éléments Bunsen
grand modèle,
étaitmesuré par dérivation à l’aide d’une boussole
graduée
en unitésJacobi. Il
passait
danschaque expérience pendant
dix à quatorze minutes. On faisaittoujours
deuxexpériences
consécutives en renversant le sens du courant pour connaître laquantité
de cha-leur
dégagée
en vertu de la loi de Joule.M. Bellati a trouvé
ainsi,
comme moyenne de sixdéterminations,
le nombre
00,006065,
relatif à latempérature 130,8;
les nombresqui
s’écartent leplus
de la moyenne sontOC ,00578
etOC ,00646 (1 ).
La seconde série de recherches a consisté à mesurer la force électromotrice E du même
couple
fer-zinc en maintenant une deses soudures à o°, et en faisant varier la
température
de l’autredepuis
0°jusque
220°. Les résultats furentreprésentés graphi-
quement en portant les forces électromotrices en ordonnées et les
températures
en abscisses. La courbe n’était pas exactement uneparabole
du seconddegré
ayant son axeparallèle
à celui des or-données,
comme l’aurait voulu une théorie deTait,
mais elle nes’en écartait pas
beaucoup.
La valeur maximum de E
(point neutre) correspondait
à la tem-pérature
de 186°. Entre o° et 80° lesexpériences
étaient très bien(1) En convertissant en unités absolues (C, G, S) les nombres fournis par les expé-
riences de M. Le Roux (Ann. de Chimie et de Physique, 4° série, t. X, p. 211; 1867),
on arrive pour le couple fer-zinc à la valeur 0c,00581, qui est peu différente de la moyenne obtenue par M. Bellati.
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représentés
par la formuleparabolique
d’où l’om tire
En
faisant t=13°,8
et portant ’ la valeur dedE
dTcorrespondante
dans la formule
(I),
on trouve Il =oC,005g23.
Cette valeur est très voisine de la valeur moyenne
(0c,006065)
donnée par
l’expérience directe,
et l’écart rentre tout à fai t dans les limites des erreursexpérimentales possibles.
L’accord estmême très satisfaisant si l’on songe aux difficultés que
présentent
les mesures
calorimétriques.
La relation
(i) paraît
donc vérifiée(1).
H. PELLAT.V. WIETLISBACH. 2014 Ueber die Anwendung des Telephons zur electrischen und gal-
vanischen Messungen (Sur l’emploi du téléphone dans les mesures électriques
et galvaniques); Thèse pour le doctorat en Philosophie, soutenue devant l’Uni- versité de Zürich, I879 (2).
Le travail de M. Wietlisbach se compose de recherches sur des
sujets
détachés : le seul lienlogique
entre les différentesparties
est, comme
l’indique
letitre, l’emploi
dutéléphone
Bell commeinstrument
d’investigation.
En
présence
des lacunes existant dans lathéorie,
l’auteur com-(1) Cette relation (I) donne pour
É
une valeur constanteJ
pour une mêmes(dE dT) une valuer constance (T J)
température, quel que soit le couple étudié. Les expériences de lYI. Edlund (Recherches
sur la force électromotrice dans le contact des rrcétaux, Stockholn1, 1871) montrent
que cette valeur n’est pas absolument constante quand on passe d’un couple à un autre,; mais il ne paraît pas suffisamment prouvé que ces faibles variations ne pro- viennent pas des erreurs expérimentales.
(2) voir aussi .Monatsberichte der preussischen Ahadenzie der J17issensclzaften zu Berlin, p. 278, 18j9, séance du 6 mars, et Beiblâttei- de Wiedenianti, Bd III, Stück 8, p. 651.