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M. BELLATI et R. ROMANESE. — Proprieta termiche notevoli di alcuni joduri doppi (Propriétés thermiques remarquables de quelques iodures doubles); Atti del R. Istituto Veneto, 5e série, t. VI; 1880

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HAL Id: jpa-00237760

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237760

Submitted on 1 Jan 1881

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M. BELLATI et R. ROMANESE. - Proprieta termiche notevoli di alcuni joduri doppi (Propriétés thermiques remarquables de quelques iodures doubles); Atti del R.

Istituto Veneto, 5e série, t. VI; 1880

H. Pellat

To cite this version:

H. Pellat. M. BELLATI et R. ROMANESE. - Proprieta termiche notevoli di alcuni joduri doppi (Propriétés thermiques remarquables de quelques iodures doubles); Atti del R. Istituto Veneto, 5e série, t. VI; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.173-175. �10.1051/jphystap:0188100100017302�.

�jpa-00237760�

(2)

173

précautions

sont

prises

pour éviter les variations du

zéro,

celles du

magnétisme

des

aimants,

la communication du mouvement par

l’air,

etc.

L’appareil,

une fois

installé,

a servi à la

comparaison

des

résistances de l’acide

sulfurique

à divers

degrés

de concentration

et a fourni des résultats en accord avec les déterminations de

Kohlrausch. M. BRILLOUIN.

F. KOHLRAUSCH. 2014 Einfache Methoden und Instrumente zur Widerstandbestim- mung inbesondere in Electrolyten (Méthodes et instruments simples pour la me-

sure des résistances et particulièrement de celle des électrolytes); Ann. der Physik

und Chemie, nouvelle série, t. XI, p. 653; 1880.

On sait que 1B1. Kohlrausch a

donné,

pour déterminer la résis-

tance

électrique

des

liquides,

une méthode la

polarisation

des

électrodes se trouve évitée par

l’emploi

de courants d’induction alternatifs. Dans sa forme

primitive,

cette méthode

exigeait

des

instruments

spéciaux

et coûteux: M. Kohlrausch

parvient

à la réa-

liser avec les instruments courants des laboratoires.

C’es t ainsi que

l’on

peut employer

pour

produire

les courants une bobine d’in- duction

ordinaire; l’électrodynamomètre peut

être

avantageuse-

ment

remplacé

par un

téléphone,

comme l’avait

déjà proposé

M. Wietlisbach

(1) :

il est seulement nécessaire

d’employer

de

grandes électrodes, lesquelles peuvent

être en

argent platiné.

M. Kohlrausch décrit le rhéostat

qu’il emploie,

et

qui

est ana-

logue

à celui de

Wheatstone ;

il donne aussi

quelques

détails sur

le vase

qui

contient

l’électrolyte

sur

lequel

on

opère.

Il

indique

la

résistance de

quatre liquides qu’il

a étudiés avec soin et

qui

peu-

vent servir de termes de

comparaison

pour les mesures ultérieures.

R. BLONDLOT.

M. BELLATI et R. ROMANESE. 2014 Proprieta termiche notevoli di alcuni joduri doppi (Propriétés thermiques remarquables de quelques iodures doubles); Atti

del R. Istituto Veneto, 5e série, t. VI; 1880.

Les auteurs ont étudié

quelques

iodures doubles de mercure et

(1) 1/ oir l’analyse du Menloire de M. Wietlisbach (Journal de PhIsique, t. IX,

P. 97; 1880).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100017302

(3)

174

d’argent,

de mercure et de

cuivre, qui changent

de couleur

quand

la

température

s’élève. Ce

phénomène, signalé

d’abord par M. Meu- sel

(1),

a été attribué par lui à un

changement

dans le

pouvoir

ab-

sorbant

optique

des deux

iodures, qu’il

considérait comme

simple- ment mélangés.

MM. Bellati

et Romanese,

d’accord avec . Willm

et Caveatou

(2), pensent

au contraire

qu’on

a affaire à une véritable

combinaison des deux iodures.

Ils

préparent,

en faisant

réagir

leurs éléments en

proportions

con-

venables,

les corps

HgI2, 2(AgI), HgI2,

3

(AgI)

et

IIgI2, Cu2I2(3),

et étudient leurs

propriétés thermiques.

Quand

on échauffe ces iodures

doubles,

ils

éprouvent

une

brusque augmentation

de

volume,

entre

45°

et 5 il pour le

premier,

entre

4lt°

et 5I° pour le deuxième et entre 65°

et 71°

pour le

troisième;

en

deçà

et au delà de ces

limites,

la dilatation est

régulière

et obéit à

la loi du binôme. Entre les mêmes limites de

température

il y a

une

absorption

de chaleur anomale très

notable,

tandis

qu’en deçà

et au delà la chaleur absorbée est

beaucoup plus

faible et sensible-

ment

proportionnelle

aux accroissements de

température.

C’est

du reste entre ces mêmes limites que s’observe

principalement

le

changement

de couleur

[HgI2,2(AgI)

et

HgI2,3(AgI)

pas-

sent du

jaune

serin au rouge, et

HgI2,Cu212

du rouge au brun

foncé].

MM. Bellati et Romanese

comparent

les

poids spécifiques,

les

coefficients de dilatation et les chaleurs

spécifiques

observés à ceux

d’un

mélange

des deux iodures constituants. Pour les deux dernières

valeurs,

la différence est notable et tout à fait au-dessus des erreurs

expérimentales :

ce sont donc de véritables combinaisons. Les brus- ques variations de

propriétés (couleur, volume,

chaleur

absorbée)

sont attribuées par les auteurs à un

changement

d’elat

isomérique.

Ils font remarquer que cette transformation obéit aux lois de la fu- sion des corps. On observe même un

phénomène analogue

à la sur-

fusion,

en ce sens que, dans le

refroidissement,

la

température

de

(1) Berichte der detitschen clzemischen Gesellschaft zu Berlin, t. III, p. 123 ; février 1870.

(2) WILLM et CALVENTOU, Sur l’iodomercllrate cuivreux (Bulletin de la Société chim.,

2e série, t. XIII, p. 194 et 220; i8;o).

(1) Notation atomique.

(4)

175 transformation est notablement inférieure à celle observée dans le

cas d’un échauffement.

La couleur des iodures doubles à chaud me semble exclure l’idée d’une

dissociation,

au moins dans le cas de

HgI2,2(AgI)

et de

HgP,3(AgI).

H. PELLAT.

P. GLAN. 2014 Ueber einen Polarisator (Sur un nouveau polariseur); Carl’s Repertorium für Experimental-Physik, t. XVI, p. 570; 1880.

81. Glan a fait construire par MM. Schmidt et

H0153nsch,

à

Berlin,

un

polariseur qui présente

sur les

prismes

de Nicol et de Foucault

l’avantage

d’une moindre

longueur.

La réflexion totale du rayon ordinaire se fait sur une lame

d’air,

comme dans le

foucault;

mais

ici la face d’entrée est normale à la direction des rayons incidents

et l’axe du

spath

est

parallèle

à l’arête des deux

prismes

dont la

réunion constitue le

polariseur.

Dans ces

conditions,

pour trans-

mettre un faisceau lumineux de section carrée dont le côté est i, la

longueur

du

polariseur

Glan est

I,141,

tandis que celle du fou- cault est

l, 228,

celle du

nicol 3,

281.

L’angle

maximum du faisceau

polarisé

transmis est de

7° 56’,

à peu

près

le même que dans le

foucault;

c’est un

angle faible, qui

ne convient

qu’à

des rayons solaires rendus

parallèles

par un collimateur. M .

Duboscqet

M. Hoff-

mann construisent des foucaults à faces normales

qui

doivent se

rapprocher beaucoup

du

polariseur

de NI. Glan.

H. DUFET.

E. VILLARI. 2014 Osservazioni sulla variazione di temperatura del corpo umano pro- dotta dal movimento (Observations sur la variation de température du corps hu- main produite par le mouvement); Mémoires de l’Académie des Sciences de l’In- stitut de Bologne, 4e série, t. I, p. 39; 1879.

L’auteur a cherché ce que devenait la

température

du corps humain

après

un travail

positif

ou

négatif (ascension

de mon-

tagne

ou descente

rapide).

Il trouve que la

température

s’élève

dans les deux cas : la

température,

mesurée au moyen d’un ther- momètre introduit à om, i o de

profondeur

dans

l’uréthre,

était de

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