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Représentation géométrique de la formule des lentilles

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238598

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238598

Submitted on 1 Jan 1885

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Représentation géométrique de la formule des lentilles

M. d’Ocagne

To cite this version:

M. d’Ocagne. Représentation géométrique de la formule des lentilles. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4

(1), pp.554-556. �10.1051/jphystap:018850040055401�. �jpa-00238598�

(2)

554

Si le câble télégraphique se trouve enterré à une faible p rofondeur, dans un terrain peu conducteur, ainsi que cela a

souvent lieu sur les lignes, l’armature prend, sous l’influence des nuages orageux, et alors que le fil intérieur reste à l’état neutre,

une charge électrique plus ou moins considérable. Au moment oû

un

éclair éclate, cette charge devient subitement libre, au moins

en partie, et s’écoule dans le sol en suivant l’armature dans les deux directions opposées.

Il doit en premier lieu se développer dans le conducteur inté- rieur deux courants induits de sens contraires, dont la différence

seule agit sur les appareils des postes extrêmes. Il semble toutefois que l’effet résultant doit être assez faible, d’autant plus que, le nuide libre se perdant rapidement dans le sol, l’induction ne peut

èlre que très limitée.

Un second effet doit résulter de ce que, la décharge de l’arma-

t,ure n’étant pas instantanée, son potentiel électrique décroît brus-

quement pendant

un

instant, si court qu’il soit. Le fluide libre

réagit sur le conducteur intérieur qui se charge subitement d’élec- tricité contraire par les points en communication avec le sol, c’est-

à-dire par l’intermédiaire des paratonnerres et appareils des postes

extrêmes, en donnant lieu aux phénomènes signalés plus haut. La charge extérieure, en s’écoulant ensuite, produit dans le conduc-

Leur

un

mouvement électrique de sens opposé, qui suit le premier

de très près et se confond avec lui en l’annulant dans la plupart

des cas. Aussi n’est-ce qu’exceptionnellement que l’on constate

l’influence des orages sur les lignes souterraines.

REPRÉSENTATION GÉOMÉTRIQUE DE LA FORMULE DES LENTILLES;

PAR M. M. D’OCAGNE (1).

Soient Ox et Oy deux axes coordonnés et Oz la bissectrice de

l’angle qu’ils comprennent. Traçons une droite AB qui coupe Ox

(’ ) Voir Journal de Physique,

Ire

série, t. VI, p. 282,

une

Note de M. Gariel Sur

un

abaque graphique cles lentilles.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040055401

(3)

555

en A et Oy en B. Si nous posons OA = cc, OB - b, l’équation

de la droite AB est

Soient x = c, y = c les coordonnées du point C la droite

AB coupe la bissectrice Oz. On a

Portons alors sur les axes O x et Oy des graduations naturelles,

et sur Oa une graduation, telle que le point coté e soit celui qui a

pour coordonnées x = e, y

=

e.

On voit, d’après cela, que si l’on joint le point de l’axe Ox

coté cc au point de la bissectrice Oz coté c, la droite ainsi menée coupera l’axe Oy en

un

point dont la cote b répondra à la formule

On a donc ainsi une représentation géométrique de la formule

des lentilles.

(4)

556

Pour une lentille donnée, dont la distance focale principale est égale à c, on prend sur Oz le point coté c; une droite quelconque

menée par ce point coupe les axes 0 x et Oy en des points dont

les cotes donnent les distances de deux points conjugués par rap- port à la lentille.

Il est inutile d’insis ter sur la très facile discussion de la formule, qui se fait au moyen de cette représentation.

On pourra, dans l’application pratique du procédé, se servir du

transparent à ligne droite dont nous avons déjà proposé l’em- ploi (1).

IL NUOVO CIMENTO.

3e Série, t. XV et XVI, 1884.

A. BARTOLI. - Le

verre

est-il perméable

aux

gaz? t. XVI, p. 78-82.

Deux électrodes d’or B, C sont collées sur les deux faces d’une lame de verre séparant en deux compartiments une auge électro-

lytique close. Chacun de ces compartiments contient une disso-

lution de sulfate de soude et une seconde électrode d’or. Les deux électrodes A et B d’un même compartiment sont en relation per-

manente avec un galvanomètre, qui ne tarde pas à se fixer au

zéro. A ce moment on réunit les deux autres électrodes C et D

avec les pôles d’une pile assez puissante : on n’observe aucun effet

sur le galvanomètre. Il en résulte que le verre est imperméable à l’oxygène et à l’hydrogène, car une trace imperceptible de l’un de

ces gaz suffirait à produire une polarisation appréciable de la

lame B.

A. BARTOLI. 2013 Sur la coexistence de formules empiriques diverses, et

en

parti-

culier

sur

celles qui contiennent la constante capillaire des liquides et la cohé-

sion des solides, t. XVI, p. 83-go.

Antérieurement, M. Bartoli (2) avait démontré que le quotient t

(1 ) _Annales des Ponts et Chaussées) 2e semestre, p. 531-"4o, 1884, et Coor-

données parallèles et axiaLes, p. 77; 1885.

e) Nuovo Cimento, t. VI, 1879.

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