• Aucun résultat trouvé

Unification des unités lumineuses

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Unification des unités lumineuses"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241476

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241476

Submitted on 1 Jan 1909

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Unification des unités lumineuses

P. Janet

To cite this version:

P. Janet. Unification des unités lumineuses. J. Phys. Theor. Appl., 1909, 8 (1), pp.493-495.

�10.1051/jphystap:019090080049301�. �jpa-00241476�

(2)

493 Par contre, le coefficient k augmente très sensiblement avec U.

L’expérience donnait 213 ohms et pour E = 110 volts,

3l -- 85,5; on en déduit d’après la formule (45) :

Ceci expliquerait la stabilité de fonctionnement des lampes à

incandescence.

Grâce à la petitesse du diamètre du filament, le voltage critique

est bien supérieur au voltage de fonctionnement normal.

D’autres expériences faites à intensité constante sur un fil d’argent

dont les constantes étaxent :

et dont les extrémités étaient maintenues à la température ambiante

m’ont permis d’étudier les variations de ù en fonction de Ume Le ré- sultat obtenu est que la courbe de variation est une droite qui a

pour équation :

Les expériences ont été faites entre U"t = o et Um 600°. Le coef- f cient k paraît ainsi varier peu avec la température, fait probable-

ment dû à ce que l’argent est peu altérable à l’air, de sorte que la nature de la surface rayonnante ne varie pas beaucoup à mesure que la température s’élève.

UNIFICATION DES UNITÉS LUMINEUSES;

Par M. P. JANET.

Dans le but de déterminer aussi soigneusement que possible les

rapports des unités photométriques d’Amérique, de France, d’Alle-

magne et de Grande-Bretagne, des comparaisons furent faites à différentes reprises durant les dernières années entre les unités lumineuses conservées au Bureau of Standards de ivashington, au

Laboratoire central d’Électricité de Paris, à la Physikalisch--Tech-

nische Reichsanstalt de Berlin et au National Physical Laboratory

de Londres.

J. de Phys., 4* série, t. VIII. (Juillet i909.) 34

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019090080049301

(3)

494

1,’unités lumineuse du Bureau of Standards a été conservée par l’intermédiaire d’une série de lampes à incandescence électrique

dont les valeurs avaient été déterminées à l’origine en fonction de l’Hefner.

L’unité lumineuse du Laboratoire central d’Électricité est la bougie décimale, vingtième de l’étalon défini par la Conférence internatio- nale des Unités de 1884 et qui est prise comme 0,10.~ de la lampe

Carcel conformément aux expériences de M. Violle.

L’unité lumineuse de la Physikalisch-Technische Reichsanstalt est donnée par la lampe Hefner brûlant dans une atmosphère à la pression barométrique normale et contenant 81,8 de vapeur

d’eau par mètre cube.

L’unité lumineuse du National Physical Laboratory est donnée par la lampe de 10 candles au pentane de Vernon-I-Iarcourt brûlant dans

une atmosphère à la pression barométrique normale (76Cn’) et conte-

nant 81 de vapeur d’eau par mètre cube.

Outre les comparaisons directe des lampes à flamme effectuées

récemment dans les L,aboratoires nationaux d’Europe, des mesures

furent faites en 1906 et en 1908 entre les unités européennes et amé-

ricaines par l’intermédiaire de lampes électriques à filament de car-

bone soigneusement étudiées, et le résultat de toutes ces comparai-

sons donne les relations suivantes entre les unités lumineuses énumérées ci-dessus.

Aux erreurs d’expériences près, l’unité anglaise au pentane a la

même valeur que la bougie décimale; elle est de 1,6 0/0 moindre que la bougie étalon des Etat,s-Unis d’Amérique et 11 0/0 plus grande

que l’unité Hefner.

Le Bureau of Standards a pris l’initiative de provoquer l’unifica- tion des mesures lumineuses en Amérique, en Angleterre et en France, et dans ce but a proposé de réduire son unité lumineuse de 1,6 0/0. La date fixée pour ce’ changement est le 1er juillet 1909.

A partir de cette date, dans les limites de précision nécessaire

pour les besoins de la pratique industrielle, on pourra utiliser les . rapports suivants :

1 bougie décimale

-=

1 bougie américaine = 1 bougie anglaise, et

l’unité Hefner sera considérée comme égale à 0,9 de cette valeur

commune.

Le Bureau of Standards d’Amérique, le National Physical Labora-

tory dAngleterre et le Laboratoire central d’Électricité se sont mis

(4)

495 d’accord pour assurer la constance de cette unité lumineuse commune.

Sur l’initiative du Comité électrotechnique français, puis du Co-

mité électrotechnique britannique, la Commission électrotechnique

internationale a été saisie d’une proposition tendant à donner à cette

unité lumineuse commune le nom de !Jou/lie

RÉGLAGE AUTOMATIQUE D’UN FOUR ÉLECTRIQUE

Par M. LÉON KOLOWRAT.

Au cours de recherches que je poursuis actuellement au labora- toire de Curie, je me suis trouvé en face du problème suivant :

maintenir aussi constante que possible une température élevée dans

un tour électrique à résistance, et ceci pendant des périodes assez longues, plusieurs jours par exemple ; le four est alimenté par un courant alternatif de secteur, dont la tension varie, comme on sait, couramment de plusieurs centièmes. Grâce à l’obligeance de M-1 Curie, qui a mis à ma disposition tous les appareils nécessaires, j’ai pu as- sembler un dispositif qui répond aux exigences tout en ne demandant

que peu de survetHancj. Le scliéina suivant (fi,y. 1) fera comprendre

le principe de l’appareil. F est un four à résistance chauffé par le cou-

1

rant de secteur A; C, un couple thermoélectrique Le Chàtelier relié

au galvanomètre G. Le cadre mobile du galvanomètre porte, en outre du miroir concave NI (qui sert à indiquer la déviation sur l’échelle D), un

autre miroir plan en verre mince, de 4 X 5 cen timètres de surface.

L est le filament (placé verticalement) d’une lampe Nernst ;

miroir sphérique, doré sur sa surface antérieure ; P, une pile ther- moélectrique Rubens de vingt éléments cuivre-constantan. La posi-

tion des miroirs est réglée de telle sorte que, lorsque la déviation du

galvanomètre, et par conséquent la température du four, atteignent

une limite arbitrairement prescrite, les rayons de la lampe viennent

se réunir sur les soudures de la pile P ; le courant qui se produit dans

la pile agit sur un système de trois relais S, T, U, qui se commandent consécutivement ; de ce fait, une résistance B, est introduite dans le circuit A, ce qui provoque une baisse de la température du four ; la

déviation du galvanomètre diminue alors, l’image de la lampe quitte

(il Communication faite à la Société française de Physique : séance du

4 juiu 1909.

Références

Documents relatifs

Si deux grandeurs physique sont de même nature, par exemple l’énergie potentielle et l’énergie cinétique, elles ont nécessairement même dimension (sur l’exemple la

Le larii suivant l'heure à laquelle le courant est con- s o m m é (n° V ) doit être abandonné, en général, en raison des diffi- cultés d'exploitation que nous avons signalées et

Le larii suivant l'heure à laquelle le courant est con- s o m m é (n° V ) doit être abandonné, en général, en raison des diffi- cultés d'exploitation que nous avons signalées et

➠ dépassement budgétaire dépassement budgétaire : certainement le dépassement budgétaire dépassement budgétaire : certainement le : certainement le : certainement le

3. Iwasawa [7], ces groupes s'interprètent en termes d'idéaux ou de classes d'idéaux. Iwasawa démontre : PROPOSITION 3.1. — So it A'/A une extension galoisienne finie de corps

Ceci a un sens pour C puisque N^(CJ est inclus dans C^, cf. 6, pour le caractère de Dirichlet primitif à valeurs dans Q^ et correspondant à v|/. Pour n dans Z, on note v)/^ le

✗ Pour mesurer l'aire d'une figure, on utilise les unités du système métrique.. 1m² se lit « un mètre

Angle au centre: c'est un angle dont le sommet est situé au centre du cercle.. Angle positif: dans le