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P. LENARD. — Ueber die Beobachtung langsamer Kathodenstrahlen mit Hilfe des Phosphoreszenz und ueber Sekundairentstchung von kathodenstrahlen (Rayons cathodiques à faible vitesse : leur etude à 1 aide de la phosphorescence. Excitation de rayons secondaire

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240914

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240914

Submitted on 1 Jan 1904

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Kathodenstrahlen mit Hilfe des Phosphoreszenz und ueber Sekundairentstchung von kathodenstrahlen (Rayons cathodiques à faible vitesse : leur etude à 1 aide

de la phosphorescence. Excitation de rayons secondaires par les rayons cathodiques) – Drude’s Annalen der

Physik, t. XII, p. 449-490

M. Lamotte

To cite this version:

M. Lamotte. P. LENARD. - Ueber die Beobachtung langsamer Kathodenstrahlen mit Hilfe des

Phosphoreszenz und ueber Sekundairentstchung von kathodenstrahlen (Rayons cathodiques à faible

vitesse : leur etude à 1 aide de la phosphorescence. Excitation de rayons secondaires par les rayons

cathodiques) – Drude’s Annalen der Physik, t. XII, p. 449-490. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),

pp.48-53. �10.1051/jphystap:01904003004800�. �jpa-00240914�

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P. LENARD. 2014 Ueber die Beobachtung langsamer Kathodenstrahlen mit Hilfe

des Phosphoreszenz und ueber Sekundairentstchung von kathodenstrahlen (Rayons cathodiques à faible vitesse : leur etude à 1 aide de la phosphorescence.

Excitation de rayons secondaires par les rayons cathodiques)

--

Drude’s Annalen der Physik, t. XII, p. 449-490.

Les corps solides émettent, quand ils sont frappés par les rayons ultra-violets, des rayons cathodiques qui sont caractérisés par une vitesse extrêmement faible. Par suite, ces rayons sont fort sensibles à l’influence des forces extérieures. Ils sont susceptibles néanmoins

de provoquer la phosphorescence, et cette propriété peut être utilisée

pour étudier leur marche. L’écran phosphorescent a sur l’électro-

mètre l’avantage de permettre la distinction entre l’électricité elle- même et les particules matérielles, atomes ou molécules électrisés.

L’électromètre reçoit à la fois l’électricité et les charges des parti-

cules rnatérielles : l’écran est sensible seulement à l’électricité,

pourvu que celle-ci ait une vitesse suffisante.

Les particules d’électricité (négative) qui peuvent être empruntées

à la matière, mais ne se confondent pas avec elle, seront désignées

sous le nom de charges élémentaires (Elementarqtianten) leur trajectoire constitue un rayon cailodique. Les atomes ou groupes

d’atomes électrisés s’appelleront véhicules matériels de l’électricité ou, par abréviation, véhicules (2).

iVé1liode expérimentale.

-

Le caractè re essentiel de 1"appareil est

de permettre d’augmenter ou de diminuer la vitesse initiale des- rayons, ou bien la vitesse avec laquelle ils arrivent sur l’écran. A

cet effet, on a disposé en avant de la cathode U (fi g, 1 j et en avant de

l’écran m parallèlement à leur plan une toile métallique. Ces toiles métalliques E et s à mailles très fines sont maintenues constamment

en communication électrique avec le sol. En chargeant la cathode (ou l’écran), on crée entre cette cathode et la toile métallïclne voisine un champ électrique. Suivant le sens de ce champ, les rayons catho-

diques qui le traversent éprouvent une aug mentation ou une dimi-

nution de vitesse. Dans l’intervalle compris entre les deux tciles

métalliques, aucun champ n’agit sur la propagation des rayons (31.

(1) Ce sont-les éleclrons des mémoires anglais récents.

(’) Ce sont les ions des mémoires anglais récents.

(e) En réalité,

une

faible fraction du champ créé

en

avant de la cathode

ou

de l’écran pénètre dans cet intervalle, parce que les toiles

ne

forment pas écran

électrique complet.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01904003004800

(3)

Les rayons ul tra-violets réflcéchis sur la cathode arrivent sur l’écran

et provoquent sur toute son étendue une phosphorescence pâle. Mais

cela n’empêche pas d’observer la tache produite par les rayons

cathodiques, quand la vitesse de ceux-ci atteint 1 000 volts (’ ) .

FiG. 1.

Quand la vitesse des rayons (potentiel U de la cathode) tombe au-

Jessous de 500 volts, la tache ne se voit plus sur le fond de l’écran.

Mais on peut la rendre visible en accélérant la marche des rayons

.au moyen d’un champ créé entre P- et 1>.

.L:-1ction du champ magnétique.

-

La déviation de la tache provo-

quée par un champ magnétique est de l’ordre de grandeur prévu

pour les rayons cathodiques. La valeur déduite de cette déviation

pour le rapport 03B5 03BC (2) concorde avec celle qu’ont donnée les expé-

riences électrométriques.

Relations entre l’éclat de la l)hosphorescence et la vitesse des rayons.

Si l’on maintient constante la somme des potentiels U et o, l’éclat de la tache phosphorescente donue une mesure de l’intensité des (1) On exprime les vitesses par les potentiels (Cf. le mémoire précédent), J. 7?

1) It ys., il sér ie, t. 1, p. 778 et suiv. ; 1902.

(2) C’est le rapport e in des mémoires anglais.

(4)

50

rayons cathodiques. De U

=

4000 à U

--

1 000 volts, >ol értat est à peu près constant et très grand ; au dessous, il décroît on même temps que le potentiel U.

On peut encore rendre visible la phosphorescence provoquée par les rayons de faible vitesse, en concentrant les rayons sur l’axe du tube. On y arrive en disposant une bobine magnétisante dont l’axe

et par conséquent les lignes de force sont parallèles à l’axe du tube.

Il se forme sur le faisceau des noeuds et des ventres. L’apparition de

ces noeuds prouve que ces rayons cathodiques à marche lente repré-

sentent le mouvement des mêmes charges élémentaires qui consti-

tuent les rayons rapides, et non des véhicules matériels.

Quand un faisceau de rayons est incliné sur la direction du champ,

sa trajectoire devient une hélice, conformément à la théorie. On le vérifie en observant la forme que prend la tache phosphorescente, lorsqu’on fait glisser la bobine magnétisante le long du tube. La tache se présente sous forme d’un arc de cercle qui tourne sur le

cercle à mesure qu’on déplace la bobine.

En accélérant les rayons dans le champ entres et (1) et en les con- centrant à l’aide de la bobine, on peut rendre visible la phosphores-

cence provoquée par des rayons qui ont été retardés entre U et E en

donnant une charge positive à U. Ainsi, quand 03A6 est maintenu au potentiel de 4000 volts, la tache est visible encore quelque peu

quand le potentiel de U est + 1 000 volts, mais disparaît quand U

est égal à 2 000 volts.

Toutes les vitesses peuvent être annulées par un champ retardateur d’intensité suffisante, sans qu’aucun phénomène nouveau apparaisse

sur l’écran.

Transparence des solides.

-

Les solides sont très peu transparents pour les rayons lents ; cela est en accord avec le fait observé sur les rayons rapides que l’absorption croît avec la déviabilité. La masse

n’est plus un facteur aussi important pour l’absorption que dans le

cas des rayons rapides.

Intensité de la phosphorescence. - Pour évaluer l’intensité de la

phosphorescence, on compare l’éclat de la tache à celui du fond de l’écran. On amène ces deux plages à l’égalité photométrique, en

faisant varier l’éclat du fond, la vitesse des rayons ou leur densité.

Par densité des rayons, il faut entendre la quantité d’électricité

négative libre, sans véhicule matériel, qui traverse l’unité de section

pendant l’unité de temps.

(5)

L’intensité de la phosphorescence est proportionnelle à la densité

des rayons. En effet, l’égalité photométrique une fois établie subsiste

quand on écarte ou rapproche de U l’arc zinc-charbon qui fournit les rayons ultra-violets.

La densité des rayons restant constante, l’éclat de la phosphores-

cence est proportionnel à la vitesse des rayons, diminuée d’une cons-

tante v..

Au-dessous de cette vitesse limite vo’ si on concentre fortement les rayons à l’aide de la bobine mag nétisante, l’écran s’illumine fai-

blement, son éclat augmente peu à peu jusqu’à un maximum, bien

inférieur d’ailleurs à l’éclat atteint dans le premier cas.

La constante v. dépend de la substance phosphorescente employé

elle est la plus faible (300 volts) pour la dissolution solide, CaS, Bi, Na2S202.

Le rendement lumineux est très Plevé : on obtient 10 unités Hefner à incandescence par watt, tandis que la lampe donne 0,3 Hefner seu-

lement par watt. Cela tient à ce que la répartition de l’énergie n’est

pas la même dans les deux spectres.

émission2 secondaire de rayons cathodiques dans les gaz.

--

Les rayons cathodiques rendent conducteur le gaz qu’ils traversent. Il ne

semble pas que les véhicules ainsi mis en liberté proviennent des

molécules qui ont fixé les charges élémentaires, car leur nombre peut être supérieur de beaucoup à celui de ces molécules. Il faudrait admettre que les charges élémentaires sont capables de traverser

nombre de molécules gazeuses sans que leur trajectoire s’incurve

d’une façon sensible et un nombre encore plus grand avant d’être

absorbées, c’est-à-dire fixées par une molécule.

Les gaz monoatomiques, l’argon par exemple, deviennent conduc- teurs comme les autres. La formation des molécules ne peut donc consister dans une dissociation des véhicules ; il paraît indiqué plutôt

de la regarder comme résultant de la séparation de charges élec- triques élémentaires d’avec les atomes eux-mêmes.

Il est commode de considérer deux phases dans le phénomène. La première phase serait une émission secondaire de rayons catho-

diques dans le gaz : les rayons cathodiques, incidents ou primaires,

traversant les molécules du gaz, en chassent des charges élémen-

taires. La deuxième phase consisterait dans l’absorption de ces

rayons secondaires par le gaz.

Au moyen d’un écran, on protège contre les rayons ultra-violets

(6)

52

réflécllis et contre les rayons cathodiques primaires, l’une des n-ioiliés

de l’écran phosphorescent. Càette moitié reste obscure et ne s’illu--

mine que si l’écran est chargé. C:ettc phosphorescence aug mente quand on fait croître la vitesse des rayons primaires. Elle n’est donc pas due aux rayons primaires diffus. Elle est déviée par le champ magnétique beaucoup plus que la tache due aux rayons primaires.

Puisqu’il y a absorption dans le gaz, il s’y trouve des véhicules

négatifs. Si ces véhicules étaient des molécules de gaz portant une

ou plusieurs charges élémentaires, sous l’action simultanée du

champ électrique et du champ magnétique perpendiculaires entre

eux, ils seraient moins déviés par ce dernier que les rayons catllo-

diques rapides. Dans la région ils rencontrent l’écran, celui-ci

reste obscur : les véhicules n’excitent donc par la phosphorescence (au moins cette phosphorescence est négligeable vis-à-vis de celle que produisent les charges élémentaires).

On réussit encore à séparer les rayons secondaires des rayons pri-

maires diffus, en les déviant au moyen d’une petite plaque métal- lique électrisée ; les premiers sont beaucoup plus déviés que les seconds.

Pour apprécier le degré du trouble du gaz vis-à-vis du rayonne- ment cathodique, on examine les bûrds de la taclle phosphorescente, produite par le faisceau qu’on a limité par un diaphragme. Ces bords . deviennent plus flous à mesure qu’on diminue la vitesse des rayons.

Ou encore, on concentre les rayons au moyen de la bobine magné-

tisante et on observe les noeuds qui se forment plus on moins

nettement.

Dans l’air aux pressions comprises entre omm ,04 et Omm ,01,

@

les

rayons dont la vitesse dépasse 100 volts parcourent un trajet de

3 centimètres sans se diffuser d’une manière appréciable. Au-dessous

de cette vitesse, ils se diffusent d’autant plus que la vitesse est plus

faible.

Pour évaluer l’intensité du rayonnement secondaire et aussi le

pouvoir absorbant de l’air, on emploie une méthode photométrique.

L’écran est divisé en deux plages hémicirculaires contiguës, l’une

recouverte de la substance phosphorescente, mélangée d’un peu de charbon, l’autre cle carbonate de baryum non phosphorescent. Si on

fait arriver sur l’écran les rayons ultra-violets réfléchis par 1 a cathode,

la première moitié paraîtra plus sombre. S’il existe, en outre, des

rayons cathodiques, la phosphorescence augmentera l’éclat de cette

(7)

plage de l’écran et, pour une certaine intensité des rayons, les deux

plages prendront le même éclat. On pourra déduire de là, d’après ce qu’on a vu, la densité des rayons cathodiques reçus par l’écran.

Pour séparer l’effet de l’absorption et celui du rayonnement secon- daire, il faut effectuer quatre expériences, deux dans le vide et deux dans le gaz, avec deux écartements Um différents.

Comme dans le cas des rayons rapides, le pouvoir absorbant de

l’air croît à mesure que la vitesse des rayons diminue. Pour les rayons dont la vitesse est 1000 volts, le coefficient d’absorption de

l’air à la pression de 1 millimètre est 2,8, soit à peu près égal à celui

de l’air atmosphérique pour les rayons qui sortent dc la fenêtre

d’aluminium.

Le rapport entre la diffusion et l’absorption est à peu près le même

pour les rayons rapides et les rayons lents.

Le nombre des charges élémentaires amenées à l’état de rayonne- ment secondaire par une charge élémentaire primaire dans son

mouvement à travers l’interv alle U E, est très grand, relativement à ce

qu’on pouvait supposer.

Si ces charges proviennent d’une même molécule de gaz, le résidu serait un véhicule positif portant plusieurs charges élémentaires. Or

jusqu’ici on n’a pas constaté l’existence de pareils véhicules : au

contraire, les véhicules positifs ont toujours une charge très faible comparée à leur masse. On serait conduit plutôt à admettre qu’un

véhicule positif une fois formé devient lui-même un centre d’émission de charges élémentaires négatives.

En mesurant la quantité d’électricité transportée à l’aide d’un gal-

vanomètre, on vérifie que le rayonnement secondaire n’est accom-

pagné d’aucune dissociation de molécules analogue à la dissociation

électrolytique.

L’intensité des rayons secondaires croît rapidement quand la

vitesse des rayons primaires atteint 11 volts, à peu près comme cette

vitesse. L’accroissement est ensuite moins rapide, car, entre 100 et 2000 volts, l’intensité des rayons secondaires reste à peu près cons- tante ; au delà, elle diminue de nouveau. maximum paraît se pro- duire aux environs de 2000 volts.

Il n’y a pas de raison de croire que le rayonnement secondaire soit lc privilège des gaz. Il doit se produire aussi dans les solides, et c’est

ce crue démontrent sans doute les expériences de MM. Austin et

Starke. M. LAMOTTE.

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