• Aucun résultat trouvé

Innovations agro écologiques en Martinique : freins et leviers organisationnels, institutionnels, techniques et économiques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Innovations agro écologiques en Martinique : freins et leviers organisationnels, institutionnels, techniques et économiques"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-02822992

https://hal.inrae.fr/hal-02822992

Submitted on 6 Jun 2020

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Innovations agro écologiques en Martinique : freins et

leviers organisationnels, institutionnels, techniques et

économiques

Paula Fernandes, Ludovic Temple, Johan Crance, Sonia Minatchi

To cite this version:

Paula Fernandes, Ludovic Temple, Johan Crance, Sonia Minatchi. Innovations agro écologiques en

Martinique : freins et leviers organisationnels, institutionnels, techniques et économiques. Colloque

national DinABio : Les recherches en agriculture biologique : de l’étude des verrous techniques à la

conception de modèles de développement, May 2008, Montpellier, France. 1 p., 2008. �hal-02822992�

(2)

printed by

www.postersession.com

Innovations agroécologiques en Martinique :

freins et leviers organisationnels, institutionnels,

techniques et économiques

P FERNANDES

1

, L TEMPLE

2

, J CRANCE

3

, S MINATCHI

1

, P RYCKEWAERT

4

PRAM-CIRAD Horticulture 1– UMR MOISA, CIRAD 2– SupAgro3-Horticulture - CIRAD 4

Contact : paula.fernandes@cirad.fr

Un contexte local de crise alimentaire sanitaire et

environnementale (pollutions) très favorable aux produits issus de modes de production sans intrants chimiques

•Une production locale insuffisante par rapport à la demande

L’analyse organisationnelle et institutionnelle de la filière montre que la filière biologique en Martinique se structure en deux organisations distinctes::

• Le GRAB La Bio des Antilles : producteurs certifiés AB intégrés dans les dispositifs institutionnels conventionnels mobilisant les subventions publiques (Figure 3), bénéficiant d’appuis techniques des organismes professionnels.

• Le GDA Orgapéyi : producteurs ayant un cahier des charges établi localement par rejet de normes extérieures. Le GDA centre sa stratégie sur la proximité (commercialisation, communication)

L’analyse technico-économique des exploitations maraîchères révèle 3 freins principaux :

•L’absence de référentiels techniques adaptés aux conditions biotiques et abiotiques locales (ex :la fertilisation organique pratiquée cf figure 4, induit à une grande variabilité de statuts azotés cf. figure 5) et de la quasi absence d’appui technique dédié à ces producteurs marginaux.

A gauche figure 4, diversité des sources d’apports de matières fertilisantes et nombre de cas A droite figure 5, représentation de la diversité du statut nutritionnel observé (nitrates dans les pétioles) par culture (médiane, premier et deuxième quartiles)

•Le second frein est celui de la faiblesse et de la dispersion concernant l’approvisionnement et l’accès aux intrants adaptés. •Le troisième frein est celui de la faible productivité du travail. Les travaux de préparation de sol et de désherbage sont

généralement réalisés manuellement par le producteur. Cette surcharge de travail conduit à une désorganisation des travaux et à un manque de suivi des cultures.

Cette

Cette éétude combine plusieurs niveaux dtude combine plusieurs niveaux d’’enquêtes et enquêtes et d

d’’observations complobservations compléémentaires :mentaires : •

•Elle croise dans un premier temps un rElle croise dans un premier temps un rééfféérentiel threntiel thééorique sur orique sur les r

les rééseaux sociotechniques et une approche en termes de seaux sociotechniques et une approche en termes de

fili

filièère et de systre et de systèèmes de production (E0 et E1)mes de production (E0 et E1)

•Dans un second temps, elle associe une enquête de suivi sur Dans un second temps, elle associe une enquête de suivi sur un

un ééchantillon exhaustif des 11 producteurs marachantillon exhaustif des 11 producteurs maraîîchers (E2) et chers (E2) et viviers engag

viviers engagéés et un diagnostic sur les systs et un diagnostic sur les systèèmes de culture mes de culture

combinant suivi de cultures et relev

combinant suivi de cultures et relevéédes pratiques (E3).des pratiques (E3).

Figure 1 : Synth

Figure 1 : Synthèèse des enquêtes rse des enquêtes rééalisalisééeses

Figure 2

Figure 2::Localisation des exploitations enquêtéLocalisation des exploitations enquêtées (communes et sols)es (communes et sols)

La conjonction de ces freins conduit

La conjonction de ces freins conduit àà:: •

•des conditions de rentabilitdes conditions de rentabilitéé difficiles difficiles àà analyser et a priori analyser et a priori faibles au niveau des exploitations

faibles au niveau des exploitations

•un manque dun manque d’’attractivitattractivitéé de ces modes de production pour les de ces modes de production pour les

jeunes en installation ou la conversion des producteurs

jeunes en installation ou la conversion des producteurs

conventionnels,

conventionnels,

•la nla néécessitcessitééde crde crééer des synergies ou actions collectives entre er des synergies ou actions collectives entre

les organisations existantes

les organisations existantes

Le d

Le dééveloppement de ces modes de productions en Martinique veloppement de ces modes de productions en Martinique n

néécessite un effort coordonncessite un effort coordonnéé, tant en termes de recherches , tant en termes de recherches permettant une intensification

permettant une intensification éécologique dans ces conditions cologique dans ces conditions

tropicales humides, qu

tropicales humides, qu’’en termes den termes d’’appui technique spappui technique spéécifique, cifique, de soutiens financier.

de soutiens financier. Analyser :

• Les déterminants institutionnels et organisationnels de l’émergence et du développement de nouveaux modes de production

•Les contraintes technico-économiques au niveau des exploitations

=> Mettre en évidence les principaux facteurs limitants et les leviers potentiels existants à différents niveaux

CONSTAT

OBJECTIF DE L’ETUDE

MATERIELS ET METHODES

RESULTATS

CONCLUSIONS

24 producteurs (E1) Fonctionnement des exploitationsagricolesagricoles Insertion dans les r

Insertion dans les rééseauxseaux

Systèmes de cultures maraîchers

Suivi états nutritionnel et sanitaire Relevé des pratiques

11 producteurs (E2) 20 organisations et

institutions de la filière (E0) Enquêtes à dires d’experts (30)

34 cultures 1 engrais; 4 2 engrais; 4 fumier bovin; 6 fumier mouton; 8 aucun apport; 2 bagasse+ engrais; 1 bagasse+ fumier; 6 bagasse+ engrais+ fumier; 3 DAF

GRAB Bio des Antilles

Agriculteurs adhérents, productions certifiées U.E. Établissements de crédits CNASEA État c o n tr a t d e P ro je ts ODEADOM p ro g ra m m e se c to ri el b io D JA , F E A D E R , M A E Chambre d’Agriculture cotisations CDOA P rê t coordination paiement demande de financement Collect. Territ fr a is d e c er ti fi ca ti o n DAF

GRAB Bio des Antilles

Agriculteurs adhérents, productions certifiées U.E. Établissements de crédits CNASEA État c o n tr a t d e P ro je ts ODEADOM p ro g ra m m e se c to ri el b io D JA , F E A D E R , M A E Chambre d’Agriculture cotisations CDOA P rê t coordination paiement demande de financement Collect. Territ fr a is d e c er ti fi ca ti o n 2 Figure 3 : Relations Figure 3 : Relations

verticales illustrant les

verticales illustrant les

relations entre le GRAB et

relations entre le GRAB et

les structures de

les structures de

financement

financement

Dans le même temps, le

Dans le même temps, le

GDA n

GDA n’’entretient aucune entretient aucune relation avec ces

relation avec ces

structures structures aube rgin e chou conc ombr e giro monlaitue pim ent poiv ron tom ate Sous nutrit ion Forte sous nutrit ion Bonne nutrition Sur nutrition Forte sur nutrit ion

Figure

Figure 2 : : Localisation des exploitations enquêté Localisation des exploitations enquêt ées (communes et sols) es (communes et sols)

Références

Documents relatifs

L’hypothèse de recherche centrale étant que les politiques publiques qui régulent l’introduction de nouvelles variétés et les conditions de production de ces variétés

Les questions portaient sur les caractéristiques des exploitations (notamment ancienneté, surfaces, cheptels, main d’œuvre), le profil des éleveurs (âge, sexe), leurs

Le concept de système de culture (Sébillote, 1990) qui polarise l’analyse sur l’identification de la succession des cultures et l’identification de l’itinéraire technique

A gauche figure 4, diversité des sources d’apports de matières fertilisantes et nombre de cas A droite figure 5, représentation de la diversité du statut nutritionnel

Or, le développement de ces modes de productions en Martinique nécessite au contraire un effort coordonné de rattrapage, tant en termes de recherches permettant

ةماعلا ةمتاخلا.. 79 بيردتلا م ن مهأ فئاظولا ةيساسالأ ةرادﻹ دراولما ةيرشبلا يف يأ ةسسؤم و كلذ اظافح و انامض اهحاجنل ةسسؤلماف ىعست نم للاخ بيردتلا

2 - ﻢﻧﺎﻐﺘﺴﻣ ءﺎﻨﻴﻣ ﺔﺻﺎﺧ ﺔﻔﺼ و؟ ﺔﻴﺋﺎﻨﻴﳌا تﺎﺴﺳﺆﳌا تﺎ ﺮﺸﻟا ﺔﻤﻛﻮﺣ ﻖﻴﺒﻄﺗ ﻊﻗاو ﺎﻣ 3 - ﺔﻔﻴﻇو ﺪﻋﺎﺴ ﻞ ﺎﳌا ﺳﺎﺤﳌا ﻖﻴﻗﺪﺘﻟا ؟ﺎ دﺎﺒﳌ ﻢﻴﻠﺴﻟا ﻖﻴﺒﻄﺘﻟا نﺎﻤﺿ لﻼﺧ ﻦﻣ تﺎ ﺮﺸﻟا ﺔﻤﻛﻮﺣ..

climatiques comprennent des valeurs de température maxi- male plus élevées que celles enregistrées dans cette expérimentation, on peut en conclure que les graminées en