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Innovations agroécologiques en Martinique : freins et leviers organisationnels, institutionnels, techniques et économiques

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Academic year: 2021

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Innovations agroécologiques en Martinique :

freins et leviers organisationnels, institutionnels,

techniques et économiques

P FERNANDES

1

, L TEMPLE

2

, J CRANCE

3

, S MINATCHI

1

, P RYCKEWAERT

4

PRAM-CIRAD Horticulture 1– UMR MOISA, CIRAD 2– SupAgro3-Horticulture - CIRAD 4

Contact : paula.fernandes@cirad.fr

Un contexte local de crise alimentaire sanitaire et

environnementale (pollutions) très favorable aux produits issus de modes de production sans intrants chimiques

•Une production locale insuffisante par rapport à la demande

L’analyse organisationnelle et institutionnelle de la filière

montre que la filière biologique en Martinique se structure en

deux organisations distinctes::

• Le GRAB La Bio des Antilles : producteurs certifiés AB intégrés dans les dispositifs institutionnels conventionnels mobilisant les subventions publiques (Figure 3), bénéficiant d’appuis techniques des organismes professionnels.

• Le GDA Orgapéyi : producteurs ayant un cahier des charges établi localement par rejet de normes extérieures. Le GDA centre sa stratégie sur la proximité (commercialisation, communication)

L’analyse technico-économique des exploitations maraîchères révèle 3 freins principaux :

•L’absence de référentiels techniques adaptés aux conditions biotiques et abiotiques locales (ex :la fertilisation organique pratiquée cf figure 4, induit à une grande variabilité de statuts azotés cf. figure 5) et de la quasi absence d’appui technique dédié à ces producteurs marginaux.

A gauche figure 4, diversité des sources d’apports de matières fertilisantes et nombre de cas A droite figure 5, représentation de la diversité du statut nutritionnel observé (nitrates dans les pétioles) par culture (médiane, premier et deuxième quartiles)

•Le second frein est celui de la faiblesse et de la dispersion concernant l’approvisionnement et l’accès aux intrants adaptés. •Le troisième frein est celui de la faible productivité du travail. Les travaux de préparation de sol et de désherbage sont

généralement réalisés manuellement par le producteur. Cette surcharge de travail conduit à une désorganisation des travaux et à un manque de suivi des cultures.

Cette

Cette éétude combine plusieurs niveaux dtude combine plusieurs niveaux d’’enquêtes et enquêtes et d

d’’observations complobservations compléémentaires :mentaires : •

•Elle croise dans un premier temps un rElle croise dans un premier temps un rééfféérentiel threntiel thééorique sur orique sur les r

les rééseaux sociotechniques et une approche en termes de seaux sociotechniques et une approche en termes de

fili

filièère et de systre et de systèèmes de production (E0 et E1)mes de production (E0 et E1)

•Dans un second temps, elle associe une enquête de suivi sur Dans un second temps, elle associe une enquête de suivi sur un

un ééchantillon exhaustif des 11 producteurs marachantillon exhaustif des 11 producteurs maraîîchers (E2) et chers (E2) et viviers engag

viviers engagéés et un diagnostic sur les systs et un diagnostic sur les systèèmes de culture mes de culture

combinant suivi de cultures et relev

combinant suivi de cultures et relevéédes pratiques (E3).des pratiques (E3).

Figure 1 : Synth

Figure 1 : Synthèèse des enquêtes rse des enquêtes rééalisalisééeses

Figure 2

Figure 2::Localisation des exploitations enquêtLocalisation des exploitations enquêtéées (communes et sols)es (communes et sols)

La conjonction de ces freins conduit

La conjonction de ces freins conduit àà::

•des conditions de rentabilitdes conditions de rentabilitéé difficiles difficiles àà analyser et a priori analyser et a priori faibles au niveau des exploitations

faibles au niveau des exploitations

•un manque dun manque d’’attractivitattractivitéé de ces modes de production pour les de ces modes de production pour les

jeunes en installation ou la conversion des producteurs

jeunes en installation ou la conversion des producteurs

conventionnels,

conventionnels,

•la nla néécessitcessitééde crde crééer des synergies ou actions collectives entre er des synergies ou actions collectives entre

les organisations existantes

les organisations existantes

Le d

Le dééveloppement de ces modes de productions en Martinique veloppement de ces modes de productions en Martinique n

néécessite un effort coordonncessite un effort coordonnéé, tant en termes de recherches , tant en termes de recherches permettant une intensification

permettant une intensification éécologique dans ces conditions cologique dans ces conditions

tropicales humides, qu

tropicales humides, qu’’en termes den termes d’’appui technique spappui technique spéécifique, cifique, de soutiens financier.

de soutiens financier. Analyser :

• Les déterminants institutionnels et organisationnels de l’émergence et du développement de nouveaux modes de production

•Les contraintes technico-économiques au niveau des exploitations

=> Mettre en évidence les principaux facteurs limitants et les leviers potentiels existants à différents niveaux

CONSTAT

OBJECTIF DE L’ETUDE

MATERIELS ET METHODES

RESULTATS

CONCLUSIONS

24 producteurs (E1) Fonctionnement des exploitationsagricolesagricoles

Insertion dans les r Insertion dans les rééseauxseaux Systèmes de cultures maraîchers Suivi états nutritionnel et sanitaire Relevé des pratiques

11 producteurs (E2) 20 organisations et

institutions de la filière (E0) Enquêtes à dires d’experts (30)

34 cultures 1 engrais; 4 2 engrais; 4 fumier bovin; 6 fumier mouton; 8 aucun apport; 2 bagasse+ engrais; 1 bagasse+ fumier; 6 bagasse+ engrais+ fumier; 3 DAF

GRAB Bio des Antilles

Agriculteurs adhérents, productions certifiées U.E. Établissements de crédits CNASEA État c o n tr a t d e P ro je ts ODEADOM p ro g ra m m e se c to ri el b io D JA , F E A D E R , M A E Chambre d’Agriculture cotisations CDOA P rê t coordination paiement demande de financement Collect. Territ fr a is d e c er ti fi ca ti o n DAF

GRAB Bio des Antilles

Agriculteurs adhérents, productions certifiées U.E. Établissements de crédits CNASEA État c o n tr a t d e P ro je ts ODEADOM p ro g ra m m e se c to ri el b io D JA , F E A D E R , M A E Chambre d’Agriculture cotisations CDOA P rê t coordination paiement demande de financement Collect. Territ fr a is d e c er ti fi ca ti o n 2 Figure 3 : Relations Figure 3 : Relations

verticales illustrant les

verticales illustrant les

relations entre le GRAB et

relations entre le GRAB et

les structures de

les structures de

financement

financement

Dans le même temps, le

Dans le même temps, le

GDA n

GDA n’’entretient aucune entretient aucune relation avec ces

relation avec ces

structures structures aube rgin e chou conc ombr e giro monlaitue pim ent poiv ron tom ate Sous nutrit ion Forte sous nutrit ion Bonne nutrition Sur nutrition Forte sur nutrit ion

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