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La conscience de la neutralité suisse s'est fortifiée dans les heures difficiles où le pays se trouvait prisonnier d'un cercle de flammes, seul et anxieux au milieu de ses montagnes

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LE BILLET

PAR GÉRARD BOURQUENOUD

LA SUISSE FÊTERA EN 1991

LES SEPT CENTS ANS DE SON EXISTENCE

«Suisse 1991» veut à l'occasion de son 700e anniversaire réfléchir à la position de notre pays et aux tâches qui lui incom¬

bent au sein de la communauté internationale et contribuer à la coexistence pacifique et solidaire des peuples. Elle envisage également de présenter les résultats de cette réflexion de ma¬

nière attrayante, respectueuse de l'environnement en favori¬

sant l'esprit communautaire. Elle souhaite aussi que cet anniver¬

saire soit une fête de la rencontre et une prise de conscience collective sur son passé, son présent et son avenir.

La conscience de la neutralité suisse s'est fortifiée dans les heures difficiles où le pays se trouvait prisonnier d'un cercle de flammes, seul et anxieux au milieu de ses montagnes. Mais l'anxiété était tempérée par la certitude que chaque citoyen va¬

lide aurait bondi à son poste pour défendre jusqu'à la mort sa maison, son canton, sa patrie, qui a enseigné au monde - un monde qui a de la peine à comprendre - comment il est possible d'arriver par le sacrifice, la volonté et l'intelligence, avec des croyances et des langues diverses, à vivre sur un même sol sans querelles sanglantes.

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toülhi 'auser

La Suisse a accompli - avec une abnégation toujours plus grande - sa mission, tandis que les idéologies ont plus d'une fois déchaîné la lutte en Europe et dans le monde. Certes on ne peut penser à appliquer ailleurs les principes dont s'est inspirée la Suisse, du fait que c'est la seule exportation irréalisable et qui resterait infructueuse. Lhumanité est aujourd'hui trop com¬

plexe, avec ses grands intérêts, sa cruauté tenace et ses formali¬

tés souvent ridicules, pour pouvoir y penser. La Suisse n'a réalisé l'union et consolidé sa neutralité qu'à travers des siècles d'épreu¬

ves et de douleurs.

Les premiers conseillers fédéraux de la nouvelle Confédération:

Ochsenbein Druey Furrer

Frey-Hérosé président Munziger Naef Franscini

Cabinet des estampes de la Bibliothèque centrale de Zurich

INUUb voudrions exprimer, en définitive, ceci: toi qui t'ap¬

prêtes à franchir les frontières de ce petit pays, tu dois y entrer comme on entre dans un sanctuaire. Aie pour les habitants de cette nation le plus grand respect, ne souris pas d'un certain formalisme, ne t'emporte pas si même, les trouvant très loin de toi, tu crains de ne pouvoir les comprendre Sache plutôt que ce peuple forme un seul bloc, solide comme l'acier le mieux trem¬

pé, satisfait de sa condition et de sa terre qu'il n'a cessé d'embel¬

lir, de parer comme pour une fête éternelle, et qu'il est bien dé¬

cidé à défendre, contre quiconque, son bonheur terrestre, sa prospérité, en un mot son bien-être, parce qu'il les a gagnés sain¬

tement en refusant la violence et mérités par son ardeur et sa civilité, qui peuvent être données en exemple au monde.

LE texte du premier pacte d'alliance s'ouvre par ces mots:

«Au nom de Dieu. Amen.» Le vœu de chaque honnête citoyen en ce début d'année 1989 ne peut être autre, alors que sept siècles se sont écoulés depuis le serment solennel des trois Suisses. No¬

tre conclusion sera cette phrase d'une lettre ouverte d'un offi¬

cier de l'armée suisse à un soldat en service durant la mob 1939- 1945: «Jamais ne flottera sur le pays un drapeau qui ne soit pas suisse: la croix blanche, étincelante dans le champ écarlate de notre sang.»

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SOMMAIRE

6 JANVIER 1989 N° 1

FRIBOURCILLIISTHÊ Fondé en 1945 Rie de la Glâne 31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri- bourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glâne 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef:

Gérard Bourquenoud.

Service des abonnements:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 78.50. Semestriel: Fr.

40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion:

Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr.

3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glâne 31.

1701 Fribourg.

Publicité:

ASSA - Annonces Suisses S.A.

Bd de Pérolles 23 -1700 Fribourg.

Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Notre couverture:

Des menées qui font la beauté de la nature Lorsque souffle le vent du nord et que le ciel est serein, les menées of¬

frent au paysage un aspect artisti¬

que remarquable qui fait l'admira¬

tion de ceux qui pratiquent le ski de fond. Elle offre aussi parfois un contraste avec les forêts qui, sous l'effet d'un rayon de soleil bienfai¬

sant, ont perdu leur blancheur im¬

maculée. Et il arrive que lorsqu'il fait un froid de canard les flocons de neige deviennent des cristaux qui, sur les hautes montagnes, se transforment en glace éternelle.

Photo G. Bourquenoud-FI Voir en page 41.

4 Du bon usage de la télévision, par Gérard Menoud

5 Sept cents étoiles dans le firmament, par José Seydoux 6 Nouveau guide touristique en Gruyère 7 La station de Moléson a une idée 9 Symphonie gourmande d'un

Fribourgeois au Tessin

10 Anniversaires de mariage dans le canton 12 L'influence du temps sur notre

organisme

14 Le HC Gottéron il y a trente ans 17 Rappel... par Maurice Métrai 19 Solitude et isolement:

maux de notre époque

22 Du renfort pour la Police cantonale fribourgeoise

25 Nous les jeunes avec... Pierre Richard 27 Un quart de siècle d'existence pour

«La Marjolaine» de Genève 28 Le patois: un trésor national 29 L'œil flâneur dans la campagne 31 Nouvelles Galeries de Marly:

une réussite

36 Des idées sur la danse populaire 38 Le div Butty à l'heure de la

reconnaissance 39 Théâtre patois à Sâles

41 L'éternelle fascination de la neige 42 L'aventure de Robert-des-Bois

Un Fribourgeois chef de cuisine au Tessin.

PAGE 9.

Prestation de serment de vingt et un gendarmes et inspecteurs.

PAGES 22-23.

Nous les jeunes avec... Pierre Ri¬

chard.

PAGE 25.

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LÄIR DU TEMPS

DU BON USAGE DE LA TV

Après avoir parlé de l'image qui nous arrive par la petite lucarne, je vou¬

drais, dans un deuxième temps, dire ce que je pense des programmes et des choix difficiles que les téléspecta¬

teurs ont à faire. Car il faut bien le dire, nous payons une concession et nous avons assez peu de pouvoirs sur le contenu des émissions. Quand j'en¬

tends dire qu'il faut démocratiser les médias, je me demande ce que cette expression recouvre. Pour les jour¬

naux, nous avons les «boîtes aux let¬

tres» où s'expriment le pour et le con¬

tre. D'habiles ou de lourds bretteurs s'affrontent et finissent souvent par neutraliser le débat, d'où cette sorte de lassitude qui se résume parfois en une phrase: on ne sait plus que pen¬

ser, on ne sait plus ce qu'il faut croire et qui croire... On peut toujours chan¬

ger de journal, mais lorsqu'ils appar¬

ia TV joue-t-elle tou¬

jours un rôle positif dans ta société actuelle?

Photo Triumph tiennent aux mêmes propriétaires, on s'apercevra qu'on a échangé un titre contre un autre. Pour la télévision, c'est encore plus serré, car changer de canal c'est peut-être changer de pays et vous voilà heimatlos.

Le non-retour

Le terme de média est récent, la réali¬

té l'est moins. Le premier, le plus ré¬

volutionnaire pour l'époque, l'impri¬

merie (vers 1440) permit la diffusion de l'écrit, suivirent : le télégraphe (1864) le téléphone (1876) le cinéma (vers 1880), la TSF-radio (1897) la té¬

lévision (1926)... On le voit, c'est dans l'intervalle d'un demi-siècle que les grands moyens médiatiques se met¬

tent en place avec la suite des perfec¬

tionnements. Le fleuve ne remonte ja¬

mais à sa source. Toute grande invention tend à se perfectionner; si, à première vue, elle est neutre quant à

son propre objectif, elle deviendra ce que l'homme voudra qu'elle soit.

Pour revenir au sujet, il est impossible que la télévision tombe en désuétude parce que tel critique, penseur ou phi¬

losophe imagine qu'elle est une inven¬

tion du diable propre à décerveler, à abrutir, à briser le cercle de famille.

Il faut réfléchir à partir d'autres don¬

nées. La TV offrira toujours plus de programmes. J'ai le privilège de béné¬

ficier d'un réseau câblé avec déjà 12 programmes à l'affiche. Chacun sait que les satellites nous apporteront dans un proche futur les réseaux du monde entier. Le choix sera énorme.

Il convient donc de développer un type de culture qui privilégie le bon choix. Apprendre à apprendre et ap¬

prendre à discerner. C'est une nouvel¬

le frontière à explorer, en cherchant les moyens adéquats pour que le tor¬

rent des images ne dévaste pas le pay¬

sage mental des individus et des fou¬

les.

fSMSEMM

Je serais tenté de dire que le complé¬

ment indispensable du poste TV, c'est l'enregistreur vidéo. Il permet de met¬

tre en «conserve» des émissions, puis de les diffuser sur votre écran. Bien plus, ces enregistrements peuvent être programmés à l'avance.

Plus loin dans le progrès, c'est une caméra-vidéo. On filme des séquences - couleurs et par micro incorporé on enregistre la parole, la musique ou les bruits. Que ne donnerait-on, dans les familles pour disposer de documents qui restitueraient la présence d'un être cher, dans ce que fut sa réalité. Mé¬

moires d'Outre-tombe si on veut, mais aussi une résurrection: miracle de la technique.

Gérard Menoud

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TOURISME ^

SUIVEZ LE GUIDE!

Quelque 7000 étoiles4^au firmament de l'hôtellerie suisse

La classification des hôtels en Suisse tient compte du nombre et de ta qualité des services. Ici, un concierge «Clef d'or».

Malgré ses inéluctables problèmes de croissance dans le monde économique et social qui est le nôtre aujourd'hui, l'hô¬

tellerie suisse est loin de se reposer sur ses lauriers ou de baisser les bras, com¬

me pourraient le laisser croire certains propos simplificateurs et alarmistes. Son organe faîtière, la Société suisse des hô¬

teliers (SSH), s'emploie à adapter le pi¬

lier n° 1 du tourisme aux exigences mo¬

dernes (rénovation, marketing, gestion, etc.). C'est également sous son égide qu'est publié le Guide suisse des hôtels.

L'édition 1989 du principal guide hôtelier de notre pays, tiré à la bagatelle de 320 000 exemplaires, comporte des indications et des prix sur 96 hôtels «5 étoiles», 445 «4 étoiles», 1035 «3 étoiles» 599 «2 étoiles», 287 « 1 étoile» et 230 non classés ou qui ne le sont pas encore, ainsi que 65 auberges de campagne SSH. Au total, ce ne sont dès lors pas moins de 2757 hôtels, avec 180 306 lits...

et 6850 étoiles que l'on rencontre en suivant ce guide qui apparaît, avec plus de 50 000 renseignements, comme un véritable ouvra¬

ge de référence sur l'hôtellerie helvétique.

Une grande famille d'accueil Classés par localités, dans leur ordre alpha¬

bétique, d'Aadorf/TG à Zweisimmen/BE, les établissements mentionnés sont des hô¬

tels, des hôtels sans pension ou garnis, des auberges, des apparhôtels et désormais des hôtels-clubs (Club Méditerranée, Club Ro¬

binson, centre des vacances). Le Guide suis¬

se des hôtels 89 présente également 352 res¬

taurants membres de la SSH, ainsi que 69 hôtels placés sous direction suisse dans 28 pays; ces derniers établissements sont le fer de lance de la grande hôtellerie suisse dont ils perpétuent à l'étranger l'image de qualité et la tradition d'accueil.

Le Guide de la SSH est celui d'une grande famille qui s'efforce de briller dans tous ses registres; sa diffusion est assurée à l'étran¬

ger par les 24 représentations de l'Office national suisse du tourisme (ONST) et les bureaux de Swissair, ainsi que les représen¬

tations diplomatiques suisses (ambassades, consulats, etc.). Dans notre pays, le guide peut être obtenu auprès des agences de voyages, offices du tourisme, compagnies d'aviation, bureaux de renseignements, etc., et naturellement auprès de la Société suisse

des hôteliers, à Berne. Il se présente sous la forme d'une brochure A4 de couleur bleue...

comme le ciel de ses étoiles.

Sécurité, confort, qualité Régulièrement révisé, le système de classi¬

fication de la SSH repose sur des critères relatifs, en particulier, à la situation de l'éta¬

blissement, à ses normes techniques (instal¬

lations sanitaires, équipements des cham¬

bres et des locaux d'accueil et d'animation) et aux services offerts (réception, petit dé¬

jeuner, repas et boissons). Cependant, la qualité de la restauration n'est pas prise en considération. Seuls les hôtels membres de la SSH peuvent être classés; ils se distin¬

guent par un panonceau, à l'entrée de l'éta¬

blissement, qui indique l'année de validité et la catégorie de l'hôtel (étoiles). A noter que, chaque pays ayant son propre système de classification, les hôtels, même étoilés, ne sont pas comparables sur le plan internatio¬

nal.

Les innovations prévues par la SSH tendent à parvenir à un renforcement des exigences en matière de sécurité, de confort et de qua¬

lité de l'équipement. De toute évidence, l'hôte souhaite aujourd'hui pouvoir bénéfi¬

cier du même confort qu'à la maison, qu'il voyage à titre individuel ou en groupe. Et son droit à un bon accueil ne saurait être re¬

mis en question.

Les meilleurs hôtels du Pays de Fribourg, membres de la section cantonale de la SSH, sont dès lors en bonne compagnie dans le Guide suisse des hôtels 89, où ils représen¬

tent une bonne centaine d'étoiles. Ils se re¬

trouvent dans le Guide des hôtels de l'Union fribourgeoise du tourisme (UFT), qui re¬

cense au total 80 établissements. Pour com¬

bler tous les désirs de vacances.

José Seydoux Offres spéciales

La SSH publie quatre autres pros¬

pectus:

- «Le printemps des moins jeu¬

nes»

- «Hôtels convenant particulière¬

ment aux familles»

- « Auberges de campagne SSH » - «Guide suisse des hôtels conve¬

nant aux handicapés».

# Société suisse des hôteliers (SSH), case 2657, 3001 Berne.

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(6)

TOURISME I UUl

La nouvelle agence de Fribourg avec au premier plan M"e Régina Hein, di¬

rectrice (debout), et M"' Marie-José Werro, sa collaboratrice.

Nouvelle agence de voyages à Fribourg

UN ACCUEIL PERSONNALISÉ ET...

Il y a maintenant plus d'un mois que la ville de Fribourg a ac¬

cueilli dans ses murs une nouvelle agence de voyages sise à la rue de Lausanne 44, laquelle a été présentée à la presse par M. Alfred Marti, directeur de l'entreprise du même nom qui a son siège so¬

cial à Kallnach. Elle est la neuvième filiale dans notre pays, dont trois sont installées en Suisse romande. La direction de l'agence fribourgeoise a été confiée à M"e Régina Hein, qui fera bénéfi¬

cier la clientèle de ce canton de son expérience acquise dans le domaine touristique et des voyages à travers le monde. Elle est secondée dans son travail par M"e Marie-José Werro.

LE PARADIS AUX MILLE ET UNE NUITS

L'implantation de cette antenne Marti à Fribourg répond tout sim¬

plement à un désir de toujours mieux servir la clientèle grandissante du marché fribourgeois et correspond à la progression du tourisme de car sur le continent européen. Sa gamme de produits comprend entre autres des vacances balnéaires en car ou en avion durant toute l'année, des séjours aux sports d'hiver dans le site olympique d'Innsbruck, des cures thermales à Abano-Montegrotto, des voya¬

ges d'agrément en Sicile, Yougoslavie, à Istanbul, Athènes, Oslo, Helsinki, sur la Côte d'Azur, etc. L'année 1989 est placée sous le si¬

gne des Etats-Unis et de la découverte du Canada qui font l'objet d'un programme particulier. Comme nous l'a précisé M. Nicolas Pulver, de Cressier-sur-Morat, chef de ventes de la Maison Marti, la route des vacances et de l'évasion vers de lointains pays passe désor¬

mais par le Pays de Fribourg.

TROISIÈME GÉNÉRATION

Marti est une entreprise familiale qui existe depuis 1905 et dont la direction est assumée par la troisième génération. A l'heure actuelle, elle dispose de quelque 30 véhicules pour le transport de personnes, de 165 collaborateurs et de 60 guides-accompagnateurs et aides- chauffeurs pour un chiffre d'affaires annuel qui dépasse les 60 mil¬

lions de francs.

Comme dans les contes de fées, avec Marti il fait toujours beau quelque part...

Texte et photo G. Bd

LE GUIDE TOURISTIQUE DE LA GRUYÈRE

La « Jeune Chambre Economique de la Gruyère» ( JCEG) fait preu¬

ve d'un étonnant dynamisme. Elle vient d'éditer un guide qui n'avait pas son pareil, car il fait le point sur les renseignements que le tou¬

riste étranger, surtout, doit trouver quand il arrive dans une région.

Le guide est rédigé en 3 langues (français-allemand-anglais) et com¬

prend un aperçu historique, des indications sur la vie économique régionale, un calendrier des diverses manifestations, une carte rou¬

tière et ferroviaire, un résumé du folklore et des traditions gruérien- nes, un tableau synoptique des différents loisirs possibles dans les 40 communes de la Gruyère.

Pour la réalisation de cet ouvrage pratique, facile à glisser dans un poche, la JCEG a bénéficié de l'appui de la Société de développe¬

ment de la Gruyère et de l'UBS.

Il paraît utile de dire ceci : il ne peut y avoir de développement du tourisme que si toute la population d'une région se sent concernée.

Je prends un exemple: une voiture étrangère s'arrête, son conduc¬

teur vous demande un itinéraire ou la situation d'une rue, pourquoi ne pas lui fournir d'autres renseignements, lui dire où se trouve le bureau d'informations et ce qu'il peut y trouver? Chaque village de¬

vrait posséder un panneau dont la consultation serait précieuse pour le touriste.

Gérard Menoud

QUAND L'ART ET LE SPORT SE DONNENT LA MAIN

tés qui, bien que très différentes, ont un point commun, leur re¬

nommée qui dépasse largement les frontières de notre pays com¬

me celles de notre vieille Eu¬

rope.

L'UFT entend ainsi souligner la ténacité exceptionnelle et l'in¬

domptable courage de Nicole Niquille, enfant de nos Préalpes qui, malgré un terrible accident de la route, a permis «le maria¬

ge réussi des Gastlosen et de l'Himalaya», se hissant ainsi au sommet de l'alpinisme mondial, sans oublier pour cela son can¬

ton en s'engageant sans réserve pour la promotion touristique de sa région.

L'hommage rendu au peintre- verrier Yoki Aebischer est un té¬

moignage de gratitude envers l'un des plus éminents artistes fribourgeois qui, par sa créati¬

vité, son engagement au service de l'art sacré, comme aussi son combat permanent pour la sau¬

vegarde de nos vraies traditions, a largement contribué au rayon¬

nement national et internatio¬

nal de l'art et de la culture du Pays de Fribourg.

Texte et photo André Brunisholz Nicole et Yoki.

Récemment, à l'aula de l'Ecole normale cantonale à Fribourg, a eu lieu la remise du Prix de l'Union fribourgeoise du touris¬

me destiné, rappelons-le, à ré¬

compenser une contribution particulièrement remarquable et favorable à l'image, au renom et à l'essor du tourisme de notre canton.

L'édition 1988 de cette distinc¬

tion a été attribuée conjointe¬

ment à Mme Nicole Niquille, première femme-guide de Suis¬

se, et à M. Yoki Aebischer, peintre-verrier bien connu, cou¬

ronnant ainsi deux personnali-

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TOURISME

Pour faire passer la Sarine aux touristes de l'autre Suisse

LA STATION DE MOLÉSON

AUNE IDÉE Une Fribourgeoise de Genève qui,

chaque hi ver, pratique le ski à Mo- léson. Photo G. Bd

Du Poyet à la Vudalla, des Reybes à Plan-Francey, du Moléson au Gros Plané, on ne parle que de ça. Ça c'est la bonne idée qui va permettre de faire circuler un sang neuf dans cet ensemble touristique de taille qui offre un peu plus de soixante-dix points d'at¬

traction, des télécabines aux télénacelles, des poneys aux trottinerbes, de l'aire pour boomerangs aux restaurants, chalets d'alpages, bureau de poste, téléski, cabanes, obser¬

vatoire, parcours balisés, etc...

La caractéristique de la station de Moléson c'est que les points d'attraction sont, pour la plu¬

part, en dur. Et qu'ils ne peu¬

vent fonctionner sans une poignée de professionnels pas¬

sionnés par leur métier, qu'il s'agisse du couple qui dirige l'hôtel-restaurant de Plan- Francey, de la responsable du salon-lavoir, du chef des re¬

montées mécaniques, du gui¬

de des promenades botani¬

ques, du couple d'éleveurs de poneys, etc... En clair, ceux qui s'investissent pour que vive la station entendent en tirer un revenu convenable et tous sa¬

vent que la clé de ce revenu passe par une bonne fréquen¬

tation de la station.

L'effet de la N 12

Pour atteindre cet objectif, les frères Philippe et Bernard Mi¬

cheloud, directeurs de la sta¬

tion gruérienne, se sont axés sur la clientèle de la Suisse alé¬

manique en recourant au système de paiement WIR.

- Grâce à WIR, expliquent-ils, nous devrions atteindre une clientèle plus nombreuse, particulièrement une clientè¬

le suisse alémanique qui ap¬

porterait un chiffre d'affai¬

res supplémentaire dans tous les commerces de la station.

N'oublions pas que le Molé¬

son est orienté sur la Suisse allemande grâce à la N 12.

Avec une centrale à Bâle et cinq bureaux régionaux, dont celui de Lausanne qui fonc¬

tionne pour l'ensemble de la Suisse romande, le cercle éco¬

nomique WIR, fondé il y a un peu plus de cinquante ans, met à la disposition des PME un programme de crédits de construction - avec un taux hypothécaire très attractif:

1 % % - de crédits à libre dis¬

position et de comptes cou¬

rants à intérêts bas. Ces moyens financiers sont en

«monnaie active», en clair en argent WIR qui s'échange par consentement mutuel entre fournisseurs et clients. La technique d'échanges WIR a séduit quelque 40 000 indé¬

pendants, chefs d'entreprises petites et moyennes qui ont échangé entre eux l'an passé un milliard d'argent WIR.

Le village

change de monnaie L'emploi de l'argent WIR dans les commerces, restaurants et services de la station, les pro¬

jets immobiliers des frères Mi¬

cheloud soutenus par des cré¬

dits de construction en WIR, voilà la condition d'une

«source» de monnaie WIR in¬

vestie et redistribuée locale¬

ment. Comme cette «monnaie active» circule particulière¬

ment en Suisse alémanique, où le système WIR compte le plus grand nombre de mem¬

bres, les frères Micheloud et leurs amis imaginent logique¬

ment de «brancher» le Molé¬

son sur ce flux financier. Les Suisses alémaniques qui ai¬

ment passer des vacances en Suisse romande seront d'au¬

tant plus intéressés par un sé¬

jour dans la région qu'ils au¬

ront la possibilité de régler tout ou partie de leurs dépen¬

ses sur place avec l'argent WIR.

En s'engageant dans cette voie, la station de Moléson in¬

nove réellement. Ce sera en ef¬

fet la première fois en Suisse qu'une station touristique changera de monnaie.

Robert Curtat

M Bernard Micheloud présidant une séance à Moléson-Village. A sa droite, son frère Philippe, cheville ouvrière de la station.

Photo Curiai

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Landgasthof Auberge de

3186 DÜDINGEN/GUIN Fam. Hans Jungo

Tél. 037/43 11 23 Nos spécialités:

Filet de springbok Filets de perche Jambon de la borne Croûtes aux champignons

Poulet au panier Menu du patron Dans le verte Singine

Cuisine chaude de 11 h à 23 h Salle pour 20 à 120 personnes

Terrasse pour 80 personnes Jeux d'enfants - Parking Expositions de peintures

Concerts de jazz

OSSOBUCCO Signifie «os avec trou». L'explica¬

tion de cette curieuse dénomina¬

tion est simple. En Italie du Nord, le jarret de veau est coupé en ron¬

delles, et l'os en son centre a un trou. Ce trou contient de la moel¬

le qui ne doit pas être enlevée. Les tranches de jarret sont normale¬

ment braisées dans de l'huile, mais on peut aussi employer du beurre.

1 jarret de veau, un peu de farine, '/s 1 d'huile, sel, poivre, 1/e l de vin blanc, Va 1 de bouillon de viande, 2 clous de girofle, 1 gousse d'ail, 1 oignon, 1 carotte, 1 poireau, 1 tranche de céleri, sauge, thym, ro¬

marin, un peu de zeste de citron, 2 c. à thé de concentré de tomates.

Faire couper par le boucher le jar¬

ret en 5 ou 6 tranches. Les passer dans de la farine puis les faire do¬

rer de chaque côté à l'huile dans une poêle, saler, poivrer. Mettre la viande dans une rôtissoire, mouiller avec le vin blanc et le bouillon, y ajouter un clou de gi¬

rofle. Faire braiser au four. Dans l'huile de la poêle, faire revenir l'oignon haché, l'ail écrasé, les ca¬

rottes coupées, ainsi que le poi¬

reau et le céleri, ajouter les épices et le concentré de tomates. Faire dauber.

Verser le tout dans la rôtissoire, couvrir et finir la cuisson au four.

Peut se servir tel quel, ou alors passer la sauce et la servir à part.

Accompagnements: du riz ou des spaghettis passés au beurre et du fromage râpé.

1680 ROMONT Tél. 037/52 27 21 AU RESTAURANT:

Spécialités à la carte Truites

Scampis à l'indienne ou provençale

Tournedos aux morilles Fondue bourguignonne ou chinoise

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DÎNER AUX CHANDELLES AU DANCING: tous les soirs orchestre - attractions - danse

Hôtri Sigle ~J2oir i^pprtB Plat du jour, carte

Spécialités:

Filets de perche Aigle-Noir (au gratin)

Filets mignons de porc Mets au fromage Fondue au vacherin Autres spécialités sur commande

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caux.

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PROPOS DE TABLE

Symphonie gourmande d'un Fribourgeois

AU RESTAURANT «CENTENARIO»

À LOCARNO

Les touristes qui par dizaines de millions traversent chaque année le Tessin pour se rendre sur les plages ensoleillées de la Méditerranée font pour la plupart une escale dans cette région merveilleuse de notre pays où il existe quelque 750 hôtels totalisant 27 000 lits, alors qu'elle dispose de 90 000 lits répartis dans les appartements de vacances, chambres à louer et cam¬

pings. Elle enregistre trois millions d'arrivées par an, onze millions de nuitées, dont cinq de touristes étrangers qui donnent du travail à quelque 14 000 personnes. Telle est l'imposante dimension du tourisme tessinois, un touris¬

me favorisé par la variété des paysages, la douceur du cli¬

mat, un ensoleillement excep¬

tionnel, des monuments his¬

toriques et artistiques de valeur, ainsi que par la cour¬

toisie des habitants. Lugano, Locarno et Ascona sont des lieux de villégiature qui ont acquis une réputation inter¬

nationale. C'est cependant en visitant les vallées que le tou¬

riste découvrira l'âme vérita¬

ble de ce canton.

Où il y a tourisme, il y a gastronomie

Le hasard a voulu que, lors d'une excursion avec les res¬

ponsables du tourisme tessi¬

nois, la presse romande soit invitée à déjeuner au Restau¬

rant «Centenario», à Locar¬

no, connu pour la qualité de sa cuisine grâce à un Fribour¬

geois qui a le don de satisfaire les palais les plus exigeants.

Né le 21 janvier 1948 à Ursy, dans le district de la Glâne,

Gérard Perriard a fait ses clas¬

ses à Chabrey, où ses parents exploitaient le Café-Restau- rant du Cheval-Blanc. En 1963, il se lance lui aussi dans le métier et fait un apprentis¬

sage de cuisinier à l'Hôtel du Lac, à Auvernier, puis accom¬

plit son service militaire. De 1969 à 1981, il s'est perfection¬

né dans la branche en effec¬

tuant des saisons à l'Hôtel Bernina, à Pontresina, puis comme cuisinier au Restau¬

rant Adler, à Weil am Rhein,

Vue partielle du Restaurant «Centenario», à Locarno, que notre com¬

patriote exploite depuis sept ans.

Le chef de cuisine Gérard Perriard dégustant l'un de ses mets.

en Allemagne. Revenu en Suisse, il a travaillé trente mois en qualité de cuisinier au Res¬

taurant «Kunsthalle», à Bâle, dix ans dans la même profes¬

sion, puis comme chef de cui¬

sine à l'Hôtel Palma au Lac, à Locarno. Durant ce laps de temps, Gérard Perriard a ef¬

fectué un stage de deux mois et demi au Restaurant «Taille- vent», à Paris, et un autre d'une semaine chez Girardet, à Crissier. En août 1981, c'était l'ouverture en copropriété du Restaurant «Centenario», à Locarno, où trois ans plus tard il obtenait deux étoiles au

«Michelin» pour la qualité de sa cuisine.

Ayant eu personnellement le privilège de savourer quelques spécialités que notre compa¬

triote avait préparé lui-même devant ses fourneaux, je puis dire que Gérard Perriard fait preuve d'une grande recherche culinaire qui se traduit par une symphonie gourmande à ne pas manquer lors de votre pro¬

chain passage dans ce beau pays qu'est le Tessin.

G. Bourquenoud

HOTEL-

RESTAURANT GRUYÉRIEN MORLON (à deux min. de Bulle)

MENU DU JOUR CARTE VARIÉE SPÉCIALITÉS:

FILETS DE SANDRE Filets mignons aux morilles Jambon de campagne

Café et dessert avec la véritable crème de la Gruyère

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du dimanche Fam. Yferly Tél. 029/2 71 58

9

(10)

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POINTS DE REPÈRE ^ ^

QUARANTE-CINQ ANS DE FIDÉLITÉ AU CHANT SACRÉ Au mois de décembre dernier, la cécilienne de Corserey était en liesse. La Vierge étant pour tout chrétien le modèle par excellence, aucun choix ne pouvait être plus judicieux que celui du jour de la célébration d'une des grandes fêtes mariales pour remettre la médaille Bene Merenti à un chantre aussi dévoué que Robert Vuarnoz, véritable exemple qu'il est par son engagement au service de la communauté paroissiale et, par là même, de Dieu. Modèle, Robert Vuarnoz l'est aussi par sa modestie, presque son effacement pourrait-on dire, comme si une fidélité de 45 ans au chant d'église était un acte qui va de soi. Et pourtant, le mo¬

teur d'un tel engagement qui représente nombre de répétitions et de prestations à la tribune de l'église, en un mot une pareille somme de tra¬

vail, ce moteur porte un nom, la Foi, ce qu'a très bien illustré M. l'abbé Pierre Gumy au cours de son homélie, donnant ainsi la dimension in¬

comparable de l'exemple mariai.

Mais l'homme vivant aussi de pain, après les nourritures spirituelles, les nourritures matérielles furent dispensées aux convives sous la forme d'un excellent repas. Et, comme un vrai chantre ne chante pas seulement à l'église, c'est dire que la musique y était aussi invitée !

Texte et photo André Brunisholz

NOCES DE DIAMANT À ARCONCIEL

Ils se sont mariés en 1928. Faites le compte! Cela fait soixante ans que Calixte et Pauline Dousse, âgés respectivement de 82 et 86 ans, parta¬

gent leur existence. L'heureux couple a été fêté récemment par ses en¬

fants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Bénéficiant d'une excel¬

lente santé, ils profitent tous deux d'une retraite bienvenue au Foyer St-Joseph, à La Roche.

FRIBOURG ILLUSTRÉ exprime aux jubilaires ses vives félicitations et ses vœux de bonheur.

G. Bd

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POINTS DE REPÈRE

FITNESS-YPSILON CHARMEY S.A.

De l'anglais, du grec et du français... Il y a du mystère à élucider et aussi un homme entreprenant à considérer: M. François Duffey qui a su convaincre des collaborateurs et des investisseurs, car il a fallu réunir des fonds proches du million.

SE RELAXER

La création d'un centre de fitness et de relaxation à Charmey consti¬

tue un nouveau développement pour la station, après tant d'autres.

Massages sportifs, solariums, saunas, bains turcs, repos et douches conjugées avec des massages, lutte contre la cellulite, exercices de musculation, voici ce que l'établissement sera à même de vous of¬

frir.

LE COCON HOLOPHONIQUE

Il s'agit d'un écrin géant pouvant recevoir 1 à 4 personnes. Sa fonc¬

tion est de protéger des agressions extérieures, de détendre le corps et l'esprit, de guérir de l'angoisse, du surmenage, du stress.

Les athlètes trouveront là matières à vaincre le trac et les tensions qui précèdent les matches et les compétitions.

En réalité, quand on s'attarde à la littérature relative à l'holophonie, on s'aperçoit de la grande complexité de cette nouvelle thérapie.

Pour tout dire, la vie moderne multiplie les difficultés de vivre, ce qui appelle des moyens pour moins en souffrir ou pour guérir. Ceux qui innovent à Charmey y croient, le centre attirera les curieux, d'abord, et ce sont les résultats d'amélioration de la santé qui feront les clients. Décidément Charmey offre d'humaines béatitudes.

G. Menoud

VILLARSIVIRIAUX

UN BEL ANNIVERSAIRE

Cela s'est passé il y a quelques mois à Villarsel-le-Gibloux. Mais il n'est jamais trop tard pour rappeler un anniversaire tel que celui de Mme Lucie Grossrieder qui, un jour d'été baigné de soleil, a fêté ses nonante ans. Pour marquer dignement cet événement, elle était en¬

tourée de sa nombreuse famille ainsi que de ses neveux et nièces.

Même le Conseil communal était présent pour lui offrir un fauteuil.

Et comme la jubilaire est marraine du drapeau du chœur mixte

De gauche à droite: Heidi Barbey, présidente, Fernand Vonlanthen, porte- drapeau, Philippe Mottaz, médaillé.

MÉDAILLÉ BENE MERENTI À DOMPIERRE

Au mois de novembre dernier, la paroisse de Dompierre-Russy était dans la joie.

Entouré du choeur mixte «La Cantilène», Philippe Mottaz, très ému, reçut la médaille papale Bene Merenti des mains du Père Ma¬

rius Rey.

Avec le concours de la société de musique «Sainte-Cécile», le verre de l'amitié fut servi à la sortie de la messe et un repas a réuni les au¬

torités paroissiales et communales, les médaillés, le chœur mixte et la famille du médaillé.

Nous souhaitons qu'il puisse chanter encore longtemps au sein de la cécilienne à laquelle il est très attaché.

d'Estavayer-le-Gibloux, cet ensemble vocal est venu lui présenter ses vœux en interprétant quelques beaux chants de son répertoire.

A son tour FR1BOURG ILLUSTRÉ exprime ses félicitations et ses vœux de santé et de bonheur à Lucie Grossrieder qui a élevé 3 en¬

fants qui lui ont donné 19 petits-enfants et 23 arrière-petits-enfants.

G. Bd

(12)

OA KITE -7 —

NOTRE ORGANISME A FORT À FAIRE

Fé. Quelque 30% des Suis¬

ses souffrent selon le temps qu'il fait. La météorologie médicale - ou biométéoro¬

logie - une science encore récente, s'efforce d'élucider ce phénomène.

Voici ce que l'on sait au¬

jourd'hui sur ce sujet:

certaines conditions atmo¬

sphériques peuvent pertur¬

ber le fonctionnement de notre système neurovégé¬

tatif. Chez les personnes qui en sont victimes, cela se manifeste par divers symptômes.

Tout individu réagit au temps, mais seules les per¬

sonnes en très bonne santé réagissent sans rien ressen¬

tir. Chez celui qui n'y par¬

vient pas, les signes d'une

sensibilité au temps vont se manifester. Mais les intem¬

péries influencent bien moins notre état de santé que les facteurs sociologi¬

ques (familiaux ou profes¬

sionnels).

Car le temps en tant que tel ne rend pas malade; il peut tout au plus déclencher ou favoriser des troubles chez les personnes qui y sont prédisposées. Ainsi le sujet sensible au temps va-t-il se plaindre de davantage de malaises, car le seuil d'exci¬

tation de son système neu¬

rovégétatif se trouve abais¬

sé lors de changements atmosphériques: des trou¬

bles du sommeil, une lassi¬

tude, une agitation inté¬

rieure, de l'irritation, etc.,

mais aussi des douleurs cardiaques, des vertiges et une sensation d'angoisse peuvent en être la consé¬

quence.

Certaines conditions at¬

mosphériques déclenchent aussi des réactions diffé¬

rentes selon les individus.

Les sujets sensibles, ainsi que les personnes âgées, en souffrent davantage.

En revanche, seules quel¬

ques rares personnes peu¬

vent être classées dans la catégorie des sujets «into¬

lérants au temps». A l'ori¬

gine de cette intolérance, on trouve une maladie (gé¬

néralement chronique) qui est soit déclenchée, soit ag¬

gravée par les conditions atmosphériques ambian¬

tes. On qualifie de telles af¬

fections de métérotropes.

Parmi elles figurent les rhumatismes, les troubles cardio-vasculaires, l'asth¬

me, les thromboses et les embolies, sans oublier non plus les douleurs à l'endroit d'anciennes cicatrices ou d'anciennes fractures.

Mais quelles sont donc les conditions météorologi¬

ques particulières qui pro¬

voquent des troubles chez les sujets prédisposés? Le fœhn possède assurément en l'occurrence la plus mauvaise réputation. Sur¬

tout lorsque les courants atmosphériques ne le font pas descendre jusqu'au fond des vallées, mais le maintiennent à plusieurs mètres de hauteur: les trou¬

bles sont alors particulière¬

ment marqués.

Si une zone de haute pres¬

sion s'installe en été, entraî¬

nant un beau temps stable, on n'enregistre ni sensibili¬

té, ni intolérance au temps.

Mais dès que cette situa¬

tion de haute pression commence à faire place à une perturbation, agita¬

tion, nervosité, lassitude, sensation d'angoisse, diffi¬

cultés de concentration et vertiges se manifestent avec une intensité accrue, alors même qu'aucun change¬

ment ne s'est encore fait sentir dans le ciel. Si le

Le temps peut jouer un rôle im¬

portant chez bon nombre de per¬

sonnes. Photo G. Bd

RIRE ET SOURIRE

AVEC LE TEMPS

En Allemagne, les spécia¬

listes en biométéorologie ont déjà acquis des con¬

naissances approfondies, mais la recherche doit en¬

core progresser dans ce do¬

maine. Un objectif impor¬

tant va consister à élucider le mécanisme qui lie le pro¬

cessus météorologique à l'organisme humain. Pour y parvenir, il faudra toute¬

fois intensifier la recherche fondamentale et établir une

^ collaboration entre méde¬

cins, biochimistes et phy¬

siologistes.

Le temps a aussi une influence sur certains malades.

Photo Prisma/BPS

changement de temps prend la forme d'une pluie continuelle et d'un épais manteau nuageux, ces symptômes sont fréquem¬

ment relayés par des trou¬

bles cardio-vasculaires avec tendance aux infarctus, aux thromboses et aux embo¬

lies. Une fois le front d'air chaud passé, ces réactions deviennent nettement moins marquées. L'angine de poitrine, les coliques et l'asthme bronchique sur¬

viennent avec une plus grande fréquence en pré¬

sence d'une zone de basse pression suivie d'un front froid - phénomène s'ac- compagnant en été de for¬

tes turbulences, de cumulus et de précipitations prenant en partie la forme d'aver¬

ses.

Quoi qu'il en soit, il nous faut bien garder une chose en mémoire: le temps à lui seul ne rend personne ma¬

lade; si nous y réagissons par des troubles, c'est qu'il a touché un point faible.

Car le temps ne peut désé¬

quilibrer que ce qui se trou¬

vait déjà en équilibre insta¬

ble.

Si vous êtes sensible au temps, efforcez-vous tout particulièrement de mener une vie saine; éviter le stress dans la mesure du possible, faire preuve de plus de sérénité, entraîner son corps avec mesure, fai¬

re de l'exercice en plein air, manger une nourriture équilibrée et dormir suffi¬

samment y contribuent déjà de manière non négli¬

geable.

Un Belge vient voir un fabri¬

cant de piscines:

- Cela fait trois ans, lui dit-il, que vous m'avez installé une piscine dans mon jardin et qu'est-ce qu'on a pu s'amuser dedans, avec les enfants! Maintenant, je voudrais vous demander un petit renseignement: com¬

ment peut-on la remplir d'eau?

A un automobiliste belge, qui a provoqué un grave accident en brûlant un stop, un gendarme demande:

- Vous n'aviez donc pas remar¬

qué le signal?

- Si, fait le Belge. Mais, depuis vingt ans que je conduis, j'ai toujours cru que «Stop» était un mot anglais qui voulait dire

«Accélérez!».

Une banlieusarde se lève du lit où elle était en train de folâtrer avec un jeune et beau dépan¬

neur.

- Quand je pense, dit-elle, en lui servant un whisky, que mon mari avait peur que je m'en¬

nuie si notre téléviseur tom¬

bait en panne pendant qu'il était en déplacement!

Un jeune journaliste de provin¬

ce téléphone au quotidien de la région le résultat d'une ren¬

contre de football : «Match nul : 0 à 0.»

Un quart d'heure plus tard, le secrétaire de rédaction le rap¬

pelle:

«Quand ferez-vous votre travail correctement? Vous n'avez pas indiqué le score à la mi-temps!»

Détente et sourire du conseiller d'Etat Hans Baechler en compagnie du député et syndic de Gruyères et d'horticulteurs de Suisse romande.

Photo G. Bd

Un jeune homme sèche lamen¬

tablement au cours de l'oral d'histoire.

- Voyons, supplie l'examinateur, dites-moi une chose, une seule, sur Napoléon. Pourquoi était-il renommé, Napoléon?

- Heu... fait le candidat, complè¬

tement affolé, pour sa mé¬

moire.

- Exact, approuve l'examina¬

teur. Mais qu'est-ce qui vous fait dire cela?

- Ben, un peu partout en Fran¬

ce, on trouve des monuments consacrés à la mémoire de Na¬

poléon.

La crémière interroge son mari:

- Est-ce qu'il faut commander des fromages frais?

- Surtout pas, proteste son mari. On en a pour plus de deux mois dans la boutique!

Un Belge avait décidé d'en finir avec la vie. Après cinquante tentatives de suicide, il y a re¬

noncé

A chaque fois qu'il s'était lancé devant une voiture - il en avait choisi une arrêtée.

13

(13)

LES SPORTS

LUTTE SUISSE

BERNARD QUARTENOUD:

un président inédit?

Après un mandat de six ans, Erich Maeder, de Chiètres, a cédé son fauteuil de président cantonal des lutteurs fribour- geois à Bernard Quartenoud.

Ce dernier - qui occupa durant plusieurs années le poste de res¬

ponsable des garçons-lutteurs au niveau fribourgeois - est-il un président inédit?

Avant de lui poser directement la question, il n'est pas inutile d'expliquer les conditions dans lesquelles l'assemblée des délé¬

gués le promut au grade de pa¬

tron des lutteurs fribourgeois.

Démissionnaire du comité can¬

tonal en tant que membre du club de la Gruyère, il accède à la plus haute marche du podium sous les couleurs du club de la Haute-Sarine! Est-ce vraiment inédit, anormal? L'intéressé ré¬

torque et résout l'énigme sous cette forme: «Pour moi, il n'y a absolument rien d'anormal dans cette rocade qui est inter¬

venue lors de ma candidature.

J'étais démissionnaire, c'est vrai, en ma qualité de membre du club de la Gruyère et le club de la Haute-Sarine a jugé op¬

portun d'avancer ma candida¬

ture, car je suis également mem¬

bre de ce club». Comment ça?

Le nouveau président cantonal

apporte des précisions complé¬

mentaires : « Mes premières pas¬

ses de lutte, je les ai disputées sous les couleurs du club de la Haute-Sarine, puisqu'à l'épo¬

que j'habitais à Treyvaux. D'ail¬

leurs je possède un titre de membre d'honneur de ce club.

Par la suite, j'ai élu domicile à Bulle et je suis devenu membre du club de la Gruyère». N'em¬

pêche que la trajectoire tracée par Bernard Quartenoud est as¬

sez originale pour être relatée et que les circonstances particuliè¬

res dans lesquelles il fut élu doi¬

vent appartenir au domaine de l'inédit en Suisse.

En lutte suisse - comme dans d'autres sports d'ailleurs - tout ne baigne pas dans l'huile en ce qui concerne les relations entre clubs. Le président cantonal en est conscient: «C'est vrai qu'il existe quelques frottements en¬

tre certains dirigeants, je ne l'ignore pas. Par contre, au ni¬

veau des lutteurs dans les ronds de sciure on constate simple¬

ment une rivalité d'ordre spor¬

tif ; saine, cette rivalité me paraît tout à fait logique. Mais il est vrai aussi que je m'attacherai à atténuer ces gçrmes de tension qui se manifestent parfois entre dirigeants de clubs ; c'est de mon devoir d'y parvenir». Et l'argent dans la lutte suisse, ça existe?

«Heureusement que non. Sur ce plan-là, c'est un sport sain. » Pourtant, la valeur des pavil¬

lons de prix de certaines fêtes se chiffre à plusieurs dizaines de milliers de francs! Bernard Quartenoud explique: «C'est vrai et tant mieux. D'abord ce sont des prix en nature et j'esti¬

me qu'il est tout à fait normal que nos lutteurs soient récom¬

pensés, et bien si possible, de leurs efforts fournis sur le plan sportif». Avis contraire?

cir

Sur un tir de Jean Gauch, le gardien de la saison 1959/60 est à ta parade.

HC Gottéron il y a trente ans DU MORAL À REVENDRE Ce reportage sur le HC Gottéron que nous reproduisons sur la page de droite date de janvier 1959. Cela fait donc trente ans. Qui se sou¬

vient encore de l'équipe de l'époque au sein de laquelle il y avait déjà quelques vedettes du hockey sur glace, probablement celles qui figu¬

rent sur cette page au centre de laquelle nous reconnaissons égale¬

ment l'entraîneur Raymond Maisonneuve, qui fut remplacé en cours de saison par le Canadien Bruce Hamilton, qui avait enlevé le titre de champion suisse de LNA avec le CP Berne?

Nous lisons dans le magnifique ouvrage d'André Winckler que le HC Gottéron entama la saison 1959/60 par la Coupe Mauroux- Sports, dont il remporta la finale contre Chamonix par 7 à 3. En coupe de Suisse, Gottéron battit Winterthour par 8 à 3. Débuta alors le championnat auquel Gottéron prenait part dans le groupe oriental. Pour son premier match disputé aux Augustins, Gottéron infligea un sec et sonnant 9 à 0 à St-Moritz avant de disposer de Klo- ten avec autant de facilité. Sur sa lancée, l'équipe fribourgeoise rem¬

porta un troisième succès aux dépens de Grasshoppers. Gottéron al¬

lait cependant talonner Langnau et terminer la saison à la deuxième place, en n'ayant perdu que deux fois de tout le championnat, qui comprenait à cette époque douze matches.

Aujourd'hui, le hockey sur glace est un sport beaucoup plus rapide et plus violent. Pour devenir joueur de la première équipe, il faut bé¬

néficier de qualités physiques et morales exceptionnelles, tout parti¬

culièrement en ligue nationale A, où le hockey est devenu un métier et un gagne-pain pour les joueurs sélectionnés. Il y a peut-être trop d'argent engagé, raison pour laquelle presque tous les clubs con¬

naissent actuellement des problèmes financiers. Le HC Fribourg- Gottéron n'y échappe pas. Ses dirigeants ont osé lancer une action qui a porté ses fruits, puisque le club fribourgeois a été sauvé de la faillite au début de l'année 88. Depuis quelques semaines, l'équipe piétine, mais cela ne saurait durer, car il semble que les joueurs ont à nouveau le moral au beau fixe et qu'ils sont, selon leur entraîneur Mike Me Namara, animés d'une volonté de vaincre qui va certaine¬

ment leur permettre de se maintenir en ligue A. C'est le vœu le plus cher de tous les supporters du HC Fribourg-Gottéron en ce début d'année 89.

G. Bourquenoud

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GEHRI Théo

13.5. 35, employé de commerce, marié, domicilié à Berne. Porta les couleurs de Rot-Blau-Berne durant 8 ans, joua aussi à Chaux-de-Fonds, fut sélectionné dans l'équipe suisse des juniors avant de venir, cette

année, au H. C. Gottéron.

WAEBER Daniel 26. 5. 40, cartonnier, domicilié à Fribourg. Dès l'âge de 7 ans dans le quartier de l'Auge, il n'a connu d'autres clubs que le H. C. Gotté¬

ron où il joue ailier droit titulaire depuis le début de l'année.

Ïf MONNIN Francis 25. 3. 32, épicier à Avenches, marié, un enfant. Joue dès l'âge de 18 ans, porta les couleurs de Delé- mont et Courrendlin. Débuta der¬

nièrement à Fribourg au poste d'arrière.

SCHWEIZER Ruedi 23. 2. 39, pâtissier, Fribourg. Porte depuis le début de la saison les couleurs du Gottéron en tant qu'ar¬

rière après avoir débuté en fin du précédent championnat, venant

du HC Polar-Berne.

GAUCH Jean

27. 9. 40, peintre en bâtiment, Fri¬

bourg. Pratique le hockey depuis 4 ans ; ailier gauche titulaire de¬

puis le début de la saison. En football, excellent ailier gauche

au F. C. Fribourg.

AEBISCHER Jean 22.1. 35, peintre en bâtiment, Fri¬

bourg. Ne connaît pas d'autres maillots que celui du H. C. Gotté¬

ron qu'il porte depuis 1952. Excel¬

lent ailier droit de la première ligne.

H.C. GOTTERON I

Il nous est agréable de présenter nos défenseurs de Ligue natio¬

nale B dans le championnat de Hockey sur Glace. Le H. C. Gottéron a débuté dans la saison par de belles victoires... en matches ami¬

caux. Le Championnat, par contre, s'est ouvert sous l'angle de la difficulté. Le groupe romand comprend en effet plusieurs équipes d'égale force, de sorte qu'avant la fin des compétitions, il est impos¬

sible de dresser un bilan. A ce jour, Gottéron a pris l'avantage sur ses rivaux directs, cependant qu'il concédait deux points aux têtes de file de la ligue Nationale B. Une seule ambition anime d'ailleurs toute l'équipe de la Patinoire des Augustins : que la saison en cours fasse plaisir à ses fidèles spectateurs.

MAISONEÜVE Raymond

5.12. 27, marié, deux filles, domicilié actuellement à Londres. Débutant au Canada à l'âge de 5 ans, compte 27 années d'activité en tant que hockeyeur» Joua dans le championnat de la ligue de Québec jusqu'à 20 ans, devint senior durant deux ans avec North-Bey pour le cham¬

pionnat de l'Ontario. Joueur professionnel en Angleterre depuis 8 ans f."H85 goals marqués officiellement en championnat d'Angleterre) .'abord avec Streatheam puis avec Harringhay-Racers. Sensationnel ailier, jouant à Fribourg, pour les besoins de la cause au poste d'arrière

RIGOLET Gérald 26.3.41, ouvrier à la patinoire, Fribourg. Pratique le hockey de-

EGGER Otto

23. 3. 33, gruttier, Fribourg. Joua durant six ans centre-avant en puis deux ans. Gardien de buts de 2me équipe avant de bifurquer vers la deuxième équipe et remplaçant

du portier de l'équipe-fanion. le poste de gardien de but où il a été promu titulaire en première équipe au début de cette saison.

BEER Arnold

8. 4. 30, marié, deux enfants, commis aux CFF à Berne. Le brillant centre- avant (et à l'occasion arrière) de la première équipe porta les couleurs de Young-Sprinters, du CP Berne, du HC Bâle (3 ans) avant de prendre le chemin des Augustins, où il se conduit en virtuose depuis six ans.

CLEMENT Pierre capitaine de la Ire équipe. 16.8. 29, dessinateur, Fribourg. Après avoir évolué durant 12 ans sous le maillot du H. C. Jura-CP Fribourg, il porte depuis 3 ans les couleurs du club des Augustins en tant qu'ailier gauche de

la première ligne.

il

ZEDI Alfred

8. 6. 28, mécanicien à la fabrique d'armes à Berne, marié, deux en¬

fants. Avec les trois saisons au H. C. Gottéron, Zedi compte 16 années d'activité de hockeyeur ayant porté tour à tour les cou¬

leurs de Belp, Rot-Blau, Berne.

tp.

PANCHAUD Y van né le 22.11.34, secrétaire AVS, marié, domicilié à Fribourg. Ar¬

rière du H. C. Gottéron depuis 7 ans après avoir joué durant 5 sai¬

sons au Lausanne-HC.

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TIRER LES FERMETURES ÉCLAIR AVANT LE LAVAGE

Les fermetures éclair sont re¬

devenues en vogue, depuis qu'on les utilise avec succès pour confectionner le linge de lit. Avant le lavage, il faut prendre soin de tirer la ferme¬

ture éclair, afin qu'elle s'auto- protège. Pour la fabrication du linge de lit, on utilise des fermetures souples en matière synthétique. Elles épousent la forme de toutes sortes de tis¬

sus et on les coud de manière à les rendre pratiquement invisi¬

bles. Un fabricant suisse, qui confectionne depuis 8 ans déjà du linge de lit pourvu de fermetures éclair et dont l'ex¬

périence s'est révélée très posi¬

tive, accorde, pour les ferme¬

tures, une garantie globale et non pas seulement d'une an¬

née.

LINGERIE DE NUIT

Poésie

Cet ensemble, dans lequel on se glisserait volontiers pour faire son jogging, garantit un sommeil plein de beaux rêves.

Sur le sweat, de petits écu¬

reuils gambadent, en parfait accord avec les pois roses ou bleu ciel. Des poignets et des coutures passepoilés agré¬

mentent cet ensemble 100%

coton.

UNE AIDE CONTRE LES

TROUBLES DE LA MÉNOPAUSE Entre 40 et 55 ans, des modifi¬

cations hormonales se produi¬

sent dans le corps de la femme et aboutissent progressive¬

ment à la cessation des fonc¬

tions ovariennes. L'ovulation se ralentit, elle devient irrégu¬

lière et finit par cesser complè¬

tement. On appelle ménopau¬

se ce phénomène très naturel qui clôt la capacité de procréer de la femme. Généralement, cette étape est mal vécue.

Les modifications hormona¬

les et leurs répercussions psychiques provoquent chez de nombreuses femmes des troubles plus ou moins vio¬

lents. Crises psychiques pou¬

vant aller jusqu'à la dépres¬

sion, irritabilité et nervosité accompagnées de troubles du sommeil, bouffées de chaleur et transpiration subite, cycle menstruel irrégulier, crampes durant les règles et sensation de descente des organes pel¬

viens font partie des troubles secondaires typiques de la mé¬

nopause.

Chez un grand nombre de femmes, ces troubles sont si violents qu'un traitement s'impose. En d'autres termes, un traitement à base de médi¬

caments sera nécessaire, des années durant. Les prépara¬

tions homéopathiques n'en¬

traînent aucun effet secondaire

nocif, même en cas d'usage prolongé. En outre, elles ont fait la preuve de leur efficacité contre les troubles de la méno¬

pause. Il est donc judicieux d'y faire appel en premier lieu.

La firme Similasan S.A. pro¬

pose des gouttes homéopathi¬

ques «Similasan Gouttes con¬

tre les troubles de la ménopause». Elles sont en vente au prix de 10 fr. 80 dans toutes les pharmacies et dro¬

gueries.

16

(16)

LA PAROLE A...

MAURICE MÉTRAL

RAPPEL...

Les anagrammes géographiques

Il m'arrive toujours, au début d'une année, de me retour¬

ner, dans une sorte de reconnaissance au passé, pour chercher le souvenir qui, au long cours des douze mois écoulés, m'a le plus marqué. Et que ma mémoire a retenu avec le plus d'émotion.

Cela s'est produit, en 1988, dans le printemps mûr. Un soir paisible... J'apprends, par l'une de ses petites-filles, qu'une de mes fidèles lectrices, victime d'une attaque cé¬

rébrale, se trouve dans le coma.

Cette lectrice m'a écrit régulièrement pendant des an¬

nées. Elle m'a tout raconté de sa vie. De ses petits bon¬

heurs. De ses larmes solitaires. Des moments roses de sa jeunesse. Parfois, elle me priait de lui adresser quelques mots enregistrés sur une cassette. Je le faisais volontiers.

Et elle me répétait que, ainsi, je devenais sa prière du soir... Sa famille était au courant de la chose. Et, à l'hôpi¬

tal où on l'avait transportée, pour la rappeler à la vie, sa petite-fille faisait tourner l'une de mes cassettes en pen¬

sant que, m'entendant, elle recouvrerait sa conscience. Et cette cassette a tourné pendant longtemps. Jusqu'à sa

mort. En m'informant du décès, sa petite-fille m'a encore demandé si je voulais bien rédiger un court poème pour le faire-part mortuaire de la famille. J'ai acquiescé. Et j'ai revu alors, dans ce laps de temps où des années ressusci¬

tent en quelques minutes, cette lectrice, aperçue une seule fois, il y a plus de quinze ans, dans une librairie, et qui, depuis, m'a écrit chaque semaine. Tout ce qu'elle ne con¬

fiait pas à ses proches, à ses liens de sang. Et sa fille de m'écrire notamment, dans une lettre pathétique que j'ai conservée: «Vous devez savoir aussi que, depuis des mois, l'audition de vos cassettes enregistrées terminait dans la sérénité les longues journées de notre mère... » J'étais, en effet, entré dans sa vie comme un personnage légendaire. Lors de l'un de ses plus importants anniver¬

saires, sa famille avait même songé à m'inviter, pour lui offrir ma présence, en cadeau... Un empêchement de der¬

nière heure en décida autrement...

Je lui ai donc si peu donné, en dehors de mes livres. Mais elle a tellement voyagé à travers mes romans que je m'émeus de sa poignante fidélité !

4 5 7

1 3 2

1 6 1

1

7 5

3

Saurez-vous découvrir les sept ana¬

grammes géographiques (pays d'Eu¬

rope) qui se cachent dans cette grille?

1. LANDIER 2. TIQUEUR 3. ISSUES

5. ALDINES 7. GERCE

4. CHUTERAI 6. AUMÔNIER

Le compte est bon Divisez, par deux lignes droites, cet¬

te figure en trois parties de manière à ce que la somme des nombres soit identique dans chacune d'elles.

SOLUTIONS DANS NOTRE PROCHAINE EDITION.

SOLUTIONS DE NOTRE PRECEDENTE EDITION:

L'addition du premier et du troisième chiffre de chaque nombre donne le chiffre central. Ex. : 462 (4 + 2 = 6).

L'indésirable, le 386.

6 2 4 1 5 1 3 3 2 1 7 6 13 4 2 3 6 1 5 5 2 7 2 9

Créations - Editions

«Pécé»

10, rue Vicaire-Savoyard 1203 GENÈVE

® (022) 44 93 00

(17)

L fa couche d'ozone qui nous protège des rayons ul¬

traviolets les plus nocifs est trouée. Elle est progressive¬

ment détruite par les produits chimiques que l'homme rejet¬

te dans l'atmosphère, en par¬

ticulier par les fréons utilisés dans les bombes aérosols (51,5% de la consommation en Suisse), les mousses synthétiques (34,6%), la ré¬

frigération (10,6%) et le net¬

toyage des pièces électroni¬

ques (5,3%).

Dans le monde, ce sont 1,2 million de tonnes de ces pro¬

duits qui sont relâchés cha¬

que année dans l'atmosphère.

Alertés par la diminution de la couche d'ozone qui menace toute la vie sur terre, 30 pays ont signé le protocole de Montréal, ratifié le 6 décem¬

bre par les Chambres fédéra¬

les. Ce protocole prévoit une

D'öZO^

Si la température mondiale s'élève, alors les glaces polaires fondront;

ce qui entraînera une montée du niveau de la mer qui menacera d'envahir les régions basses des continents.

diminution de 50% de la consommation des fréons pour la fin du siècle. Mon¬

sieur Mostafa TOLBA, le di¬

recteur du programme des Nations Unies pour l'envi¬

ronnement a déclaré cet au¬

tomne:

« Malgré l'effet du protocole de Montréal qui prévoit une réduction de 50% des CFC d'ici à la fin du siècle, le taux de molécules destructrices d'ozone va encore doubler dans les prochaines décen¬

nies» (à cause de leur persis¬

tance). - «Pour obtenir un ef¬

fet sensible, il faudra décider d'une réduction d'au moins 85 % des CFC d'ici à la fin du siècle. Seul un arrêt complet de la production permettra de résoudre ce problème. » C'est pourquoi chaque pays doit aller rapidement au-delà des exigences du protocole de Montréal. La Suède et la Norvège ont déjà annoncé leur volonté de réduire de 50% leur consommation de fréons avant 1991 et de l'éli¬

miner complètement en 1995.

La Hollande renoncera aux fréons totalement en l'an

2000. L'Allemagne et l'Angle¬

terre envisagent une réduc¬

tion de 85 % pour la fin du siècle. La Suisse a annoncé le renoncement aux fréons dans les aérosols pour 1991. Le sort des autres 50% n'est pas en¬

core réglé.

Le WWF-Suisse demande aux autorités fédérales de pré¬

voir l'interdiction totale des fréons et produits apparentés dans les plus brefs délais, et de redoubler son engagement pour obtenir ces interdictions sur le plan international.

Pour appuyer sa démarche et

pour informer le public sur la gravité de la situation, le WWF-Suisse a publié une brochure de 32 pages en cou¬

leurs: «L'OZONE ET LA VIE» que l'on peut comman¬

der contre Fr. 2.50 en timbres au WWF-Suisse, case postale 2995- 1211 Genève 2.

Pour tous renseignements complémentaires :

WWF-Suisse, Philippe Roch Tél. 022/34 59 30.

(18)

I EC AIMCC

SOLITUDE ET ISOLEMENT:

DES MAUX

DE NOTRE TEMPS

Une voix juvénile pour réjouir les aînés.

Tous les ans, vers la mi- décembre, la Section fribour- geoise de la Croix-Rouge suis¬

se invite, en toute fraternité, les personnes âgées, seules ou handicapées à passer ensem¬

ble un après-midi de détente et de récréation. Comme d'habi¬

tude, la salle paroissiale de St- Pierre était comble, prouvant ainsi, s'il en est besoin, que la solitude et l'isolement sont un des grands maux de no¬

tre temps. Les organisatrices, Mmes Blandine Berger, chef du service des loisirs, et Jeannette Esseiva, responsable de l'ani¬

mation des locaux destinés aux personnes du troisième âge, assistées de nombreuses bénévoles, avaient fait appel aux bonnes volontés pour as¬

surer le transport de leurs invi¬

tés et pour la mise en place et la décoration des tables, sans oublier la préparation de la collation qui fut servie. Dans un cas comme dans l'autre, leur appel reçut la bonne ré¬

ponse et l'on ne peut que félici¬

ter toutes ces personnes - sou¬

vent, année après année, les mêmes d'ailleurs - de leur in¬

lassable dévouement à nos aî¬

nés.

L'animation fut à la hauteur du dévouement. Les feux ou¬

verts par les notes d'un accor¬

déon, l'instrument idéal pour créer l'ambiance et la bonne humeur, on put applaudir deux des responsables costu¬

més en Papa Victor et Mère Anna afin d'interpréter la chanson bien connue de l'abbé Bovet. Mais, si les aînés ai¬

ment les enfants, ceux-ci le

Vue partielle de la manifestation.

Qu'il fait bon chanter à l'âge de la retraite.

leur rendent généralement bien. Ensuite vint la classe de Mlle Corpataux, dont les jeu¬

nes élèves, certains instrumen¬

tistes, enchantèrent les assis¬

tants.

Après un bref message de M. Pierre-Emmanuel Esseiva, président de la Croix-Rouge fribourgeoise, ce fut la surpri¬

se avec la participation d'un groupe d'étudiants tessinois de notre université. Leurs mé¬

lodies entraînantes, reflétant bien la joie de vivre et l'exubé¬

rance légendaires des gens du Sud, furent si appréciées que chacun en voulut encore, don¬

nant même rendez-vous aux exécutants pour l'an pro¬

chain !

Texte et photos André Brunisholz

(19)

LE PASSÉ AU PRÉSENT

CES COTTENSOIS VONT-ILS SE RECONNAÎTRE?

Cette classe mixte de Cottens avait en 1924 un effectif de trente-huit élèves, auxquels l'instruction était donnée par Sœur Anne-Marie,

que nous voyons au centre. A cette époque, les filles comme les gar¬

çons portaient des souliers montants et à clous. Peut-être parce que les routes n'étaient pas encore asphaltées... La plupart des élèves vont certainement se reconnaître et organiser une rencontre permet¬

tant ainsi d'évoquer de nombreux souvenirs vécus sur les bancs de l'école.

Cette photo nous a été remise par Mme Reine Dumoulin, de Ma- tran, que nous remercions chaleureusement.

La lethon dè mujika On profêtheu dè mujika,

Intèrodzè chè j'èléve.

Dyuchto adon Dzojon Kika, Pê mâlà vouêtè in lève.

Le mujichyin chè korothè E ch'aproutsè dè Dzojon.

D'on kou dè pouin tè l'achtikè, Ochè cha voué dè bordon.

Chorèprê Kika ch'abadè.

Du d'ithre j'ou toupenâ, Tortsenè cha foye dè noté Pu, l'a fo pêr'inke bâ.

Le profêtheu vin bi rodzo.

Chè monté kontre Dzojon.

Le trêtè dè viye charvâdzo, Li bayé na punichyon.

Li fô fére po chta chenanna, Manchenâ chin chè tronpâ, Lé partyè d'ouna tronpèta, Po devindro ou pye tâ.

Po l'agachi dè pye bala E prou le fér'a danâ, L'i fudrè monta la gama, Li ke tênè mujika.

Le momin dè rindre lè konto, Chti matin l'è arouvâ.

Dzojon Kika on pou brontso, Cha punichyon l'a mothrâ.

Krâno, chin tsandji dè mina, Kika le byantsenachu,

Yètè dè chè la tronpèta, Dou profêtheu mouchtatsu.

Bin dotchi in chantinèla, Lè dou pi bin èchkârpâ, Kemin on chi dè tinpitha, Kika chè betâ a chohyâ.

L'avi bi gonhyâ tè potè, Pâ on chon n'in chayechê.

Chè prou moujâ ke di routhè.

On toua li avan dzuyê.

Tantyè ou fon d'ia tronpèta, Djan-Luvi ou ramouneu, L'avi tsouhyi la gravata, Dè Moncheu le profêtheu.

André a Dzojè a Marc

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