La neutralité suisse

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rrëritë-aeiïxîème Année: — R° 2 P r i x d u numéro : 10 centime«

Mercredi 10 Janvier 1917 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

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de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des annonces : P U B L I C I T A S , Société anonyme suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.

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Devoirs réciproques

Nous publions avec plaisir, les lignes suivantes de l'un de n o s a b o n n é s :

Le Métallurgiste, organe officiel de la Fédération suisse des ouvriers sur métaux et horlogers, publie, dans son N°- 1 du 6 janvier 1917, un article intitulé « L a guerre et ses conséquences p o u r la trans- plantation de l'horlogerie » signé « La- b o r s qui a droit à l'attention d e tous ceux qui s'intéressent à notre industrie hor- logère.

Incontestablement, nous nous trouvons à un tournant du chemin et nous devons nous demander ce que nous allons trouver de l'autre côté, c'est-à-dire quelle situation est réservée à l'industrie horlogère suisse, a p r è s la guerre. « L a b o r » a raison d'éveil- ler notre attention sur tout ce qui s'est fait et se passe actuellement de l'autre côté des frontières e t sur les conséquences que cela pourrait avoir p o u r la transplan- tation de notre belle industrie.

Nous ne p o u r r o n s probablement faire que peu de chose contre les décrets et prohibitions de tous genres intéressant n o t r e industrie. De m ê m e ne p o u r r o n s - n o u s pas empêcher nos voisins qui en au- raient le goût, de faire des m o n t r e s si leur p r o g r a m m é économique le prévoit.

Mais, où nous p o u v o n s faire beaucoup p o u r sauvegarder notre industrie et « L a - b o r » le dit très bien, dans le dernier para- graphe de son article, c'est en évitant tou- tes chicanes intestines, tout conflit mal- h e u r e u s e m e n t beaucoup trop fréquents entre organisations ouvrières et patronales.

J e ne veux p a s contester aux ouvriers les avantages qu'ils peuvent retirer d'une b o n n e organisation, ni le rôle d'un syndi- cat qui prend en mains les intérêts de ses m e m b r e s en veillant à ce que leurs gains soient suffisants, mais l o r s q u ' u n e fuis sa tâche accomplie dans cette direc- tion, tel ou tel mandataire, tel ou tel co- mité syndical s'immiscie dans une question d'organisation du travail, etc., croyant agir d a n s l'intérêt de ceux qu'il représente, ou malheureusement aussii p o u r contrarier un p a t r o n et entraver la b o n n e marche de son

établissement, le danger devient i m m e n s e et c'est souvent la prospérité et m ê m e la vie de toute une industrie qui sont en jeu.

Combien de fois ces questions, pure- ment d'organisation intérieure d'un établis- sement n'ont-elles pas dégénéré en conflit et en grève et sans m ê m e aller si loin, combien de patrons e n n u y é s , contrariés, brjdés par le personnel lorsqu'ils croyaient avoir trouvé des m o y e n s 'pour améliorer la qualité de leurs p r o d u i t s et d'en dimi- nuer le prix de coût, n'ont-ils pas été obli- gés de renoncer à leurs projets ; tandis que le vrai rôle de l'ouvrier aurait dû être d'aider à son patron à mettre à exécution ses projets. L'ouvrier a un intérêt primor- dial de travailler dans un établissement qui peut soutenir la concurrence et con- trairement à ce qu'il s'obstine t r o p souvent à croire, une maison qui travaille dans ces conditions a plus de facilité à payer des salaires élevés.

Le j o u r où l'ouvrier aura confiance en celui qui l'occupe; le j o u r où il ne le tra- cassera plus par des revendications ridi- cules; le j o u r où ses mandataires ne par- tiront pas en campagne sans p r e u v e q u e ses intérêts sont l é s é s ; le j o u r où les-di- rections des syndicats ouvriers auront é d u q u é leurs protégés et leur auront fait c o m p r e n d r e que non pas seulement 1« pa- tron a des devoirs envers son personnel, mais aussi le personnel envers son patron, on aura beaucoup fait p o u r éviter les chicanes intestines entre ouvriers et pa- trons et on aura contribué à consolider, sur s"on s o l n a t à l , n o t r e chère et belle in- dustrie et à en empêcher dans la mesure de ses forces, la transplantation à l'étranger.

X ,

• . ' - . . • - . . • ' . . • * * .

On ne saurait mieux dire ; mais le mal- heur est que certains dirigeants ouvriers ne c o m p r e n n e n t le syndicalisme qu'en le con- fondant avec le socialisme et q u e , p o u r eux, le socialisme est le moyen le plus sûr de faire aboutir les revendications syn- dicales.

A notre avis, syndicalisme doit signifier entente loyale entre patrons et ouvriers,

pour la défense en c o m m u a des intérêts généraux d'une industrie.

Aux ouvriers, l'action concertée p o u r la sauvegarde de leurs intérêts particuliers,

— spécialement salaires et heures de travail. —

Aux patrons, l'organisation intérieure, les procédés et m é t h o d e s de fabrication.

La lutte contre la concurrence, la supré- matie sur le marché du m o n d e . P o u r la première partie de ce p r o g r a m m e , la col- laboration d'ouvriers intelligents et capa- bles est précieuse.

Mais socialisme e s t , p o u r b e a u c o u p , s y n o n y m e de lutte de classe, collectivisme, expropriation et révolution sociale.

Ces. deux tendances sont souvent en conflit dans le m o n d e ouvrier et le déve- l o p p e m e n t de l'action syndicale qui a à son actif certains succès légitimes, a t o u r n é la tète à quelques chefs.

Le m o n d e ouvrier a ses parvenues d u p o u v o i r ; tout comme le m o n d e bourgeois qui a, en plus, ses parvenus de l'argent.

Ils sont aussi peu intéressants l'un q u e l'autre, parfois malfaisants, et ont souvent besoin q u ' o n leur tape sur les doigts.

Interdiction d'importation en Russie

Comme suite à la publication d e la date d'entrée en vigueur du décret d'interdic- tion d'importation en Russie des m o n t r e s et des boites d'or, d'argent et d'autres mé- t a u x , la Chambre suisse de l'horlogerie, d'accord avec le G r o u p e m e n t des fabri- cants d'horlogerie exportant en Russie, a fait certaines démarches auprès de la L é - gation impériale de Russie, à Berne. Au- cune r é p o n s e n'est venue jusqu'ici.

O n sait q u e la date de l'entrée en vi- gueur du décret d'interdiction est le l^{e r}/14 février prochain.

La neutralité suisse

A la séance du Conseil fédéral du 5 jan- vier M. le conseiller fédéral Hoffmann a d o n n é connaissance d'une communication q u e lui a faite l'ambassadeur de F r a n c e au n o m de M. Briand.

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14 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E SUISSE Cette communication p o r t e :

i. Le gouvernement français renouvelle sa déclaration faite au début de la guerre par la- quelle il reconnaît la neutralité de la Suisse.

2. Le gouvernement français est convaincu que la Suisse défendrait, le cas échéant, sa neutralité de toutes ses forces, de quelque côté que vienne l'agression.

3. Le&^; mouvements de troupes françaises signalés récemment à la frontière suisse étaient¹ dictes uniquement par des nécessités d'ordre intérieur, en vue de faire reposer ces unités de troupes.

Le représentant de l'Allemagne à Berne a également-fait auprès du D é p a r t e m e n t po- litique fédéral, les déclarations les plus formelles et les plus rassurantes. Il a re- nouvelé l'assurance que son pays respec- tera toujours la neutralité de la Suisse, affirme la Liberté de F r i b o u r g .

Le Genevois qui enregistre ces déclara-' lions tranquillisantes, dit avec raison :

« L e langage qu'il faut faire e n t e n d r e n'est pas celui d'une béate confiance en les déclarations mellillues des chancelleries ; s'il.y a des paroles qui peuvent sauver, ce sont celles qu'a prononcées le chef du Dé- partement politique au cours d'une inter- view.: ;

Celui qui nous suppose capables de laisser passer sur notre territoire les Allemands sans les combattre ne connaît ni les' Suisses, n i . leur histoire six fois centenaire.

« Voilà n o t r e sauvegarde ; ce genre d'a- vertissement contraste avec la molle quié- tude dans laquelle voudraient s'endormir d'aucuns. J u s q u ' à faits nouveaux, s'il s'en p r o d u i t , n o u s n'en dirons pas davantage sur ce sujet. Nous n ' e n t e n d o n s nullement tenir le rôle d'alarmistes. Nous avons es- timé qu'en des occurences pleines d'obs- curités il convenait d'adjurer plus spécia- lement nos magistrats de veiller. Nous ' n o u s en r e m e t t o n s à leur p r u d e n c e , les

conviant simplement de se rappeler q u ' u n des aphorismes allemands est celui-ci :

« Qui n'est pas avec n o u s est contre n o u s » , et prenant la liberté de faire r e m a r q u e r qu'au m o m e n t m ê m e où M. de R o m b e r g , ministre d'Allemagne à Berne, dit à un correspondant du Bund q u e « r i e n dans l'attitude observée jusqu'ici par son pays n e permettrait de suspecter ses intentions», on peut lire dans l'officieuse Gazette de Cologne, q u e ,

«... politiquement, la Confédération suisse a le plus grand intérêt à voir la paix se conclure rapidement, car il est impossible de prévoir dès maintenant quel sera, dans l'avenir, le sort des Etats qui sont jusqu'à présent restés dans la neutralité. »

Continuons à avoir l'œil ouvert et ne parlons plus de violation possible de notre neutralité.

Articles de messagerie pour la Bulgarie On peut de nouveau expédier à destination de la Bulgarie des articles de messagerie du poids maximum de 20 kg. par la voie d'Autri- che-Hongrie-Belgrade-Nisch.

Le marché monétaire suisse en 1916 La situation de la Banque nationale suisse, accusant, d'après ses états hebdo- madaires, depuis le milieu de janvier une couverture métallique des billets jamais en-dessous de 70°/o et dépassant parfois 80°/o, a toujours été brillante; cette cou- verture s'est élevée, dans la première se- maine de décembre à ' f r . 374,2 millions, d o n t pas moins de fr. 320 millions en or.

La Caisse de prêts de la Confédération

suisse, d o n t le rôle utilitaire, particulière- ment au début de la guerre, a été unani- m e m e n t reconnu, a vu son activité se ré- duire partiellement: à fin n o v e m b r e , sa circulation de billets était de fr. 28.800.000, dont, il est vrai, fr. 2.300.000 aux mains de la B a n q u e nationale, soit donc une ob>

culation effective de fr. 26.o00.000 seule- ment. A cette date, l'or dans les. caveaux de la B a n q u e nationale suisse représentait une couverture de 61 % de la m o n n a i e ' fiduciaire suisse (billets de la Banque na- tionale suisse et de la Caisse de prêts de la Confédération suisse) en circulation ; celte circulation fournit ainsi une preuve excellente de la solidité des assises, de n o t r e système monétaire en même temps q u ' u n e garantie précieuse p o u r son bon fonctionnement lorsque l'heure du retour à un état de choses normal sonnera (re- trait des billets de la Caisse d e prêts d e la circulation et réduction à son niveau « n i e bellum de la circulation de billets de la Banque nationale suisse).

(Bulletin de la Banque commerciale de Bâle : Après 3o mois de guerre.)

Importations et exportations anglaises Les importations anglaises pour 1916 ont été de 23.728.616.975 fr., en augmentation de 2.431.483.225 fr. sur 1915.

Les exportations ont été de 12,663.655.000 francs, en augmentatioû de 3.041.944:100 fi\

sur 1915.

Exportation temporaire d'Italie en Suisse Conformément au décret daté du 7 dé- cembre et. le Ministère italien des Finan- ces est dorénavant autorisé d ' a c c o r d e r llexportation temporaire pour toutes les marchandises destinées à être réimportées en Italie après avoir subi à l'étranger un travail ou une transformation.

Cette concession est s u b o r d o n n é e à la garantie de réintroduction de la marchan- dise en Italie par la souscription à la douane de sortie d ' u n cantionnement correspon- dant à la valeur de la marchandise. Ainsi qu'il est déjà le cas en trafic avec la France ces expéditions se feront en dehors du contrôle de la S. S. S. et sans qu'il y ait imputation aux contingents.

Situation commerciale précaire On mande de Bâle que les journaux alle- mands disent qu'on a enregistré en 1916, 2277 faillites en Allemagne.

Payement des droits d'entrée au Brésil A teneur de la loi budgétaire brésilienne pour l'année 1917, le 55 % (jusqu'ici le 40 %) des droits de douane de toutes marchandises importées doit être acquitté en or et le solde de 45 °/o en milreis papier au cours du jour.

Conférence diplomatique démentie Plusieurs journaux ont annoncé que MM.

Lardy, ministre suisse à Paris, et Bourcart, ministre suisse à Vienne, avaient été appelés à Berne afin de conférer avec le gouvernement fédéral. Cette nouvelle est inexacte. MM. Lar- dy et Bourcart n'ont pas quitté leur poste.

L'attaché commercial à Londres Les honoraires prévus, fr. 10.000 par an, sont notoirement insuffisants à Londres. Il est vrai que M. le conseiller fédéral Hoffmann a déclaré, au Conseil national, que ce salaire pourra être élevé^T-si un candidat de premier

ordre se présente. Mais un tel candidat ne se présentera pas sans être assuré à l'avance,

d'un-salaire convenable et s'il ne s'en présente pas, il vaut mieux ne pas créer le poste.

Décret relatif aux vieux métaux et déchets ï de métaux

Conformément au décret'-du Département politique suisse publié dans le tt° 303 de la

•Feuille officielle suisse du commerce du 26 décembre 1016, concernant le commerce des vienx métaux et des déchets de métaux, les entreprises industrielles qui sont en posses- sion de vieux métaux et de déchets de métaux, qu'elles nécessitent pour leur propre fabrica- tion, sont invitées à déclarer ces stocks à l'of-•

fice soussigné dans un.délai de 5 jours à par In- du jour de la publication de ce décret dans la Feuille officielle suisse du commerce, au cas où elles ne l'auraient pas fait encore.

Les maisons faisant partie d'un syndicat de la S. S. S. ont à adresser leurs déclarations au syndicat respectif, lequel transmettra au dit office un exposé détaillé de ces stocks ; ceci dans un délai de dix jours. Ce décret con- cerne aussi les maisons qui ont déjà déclaré leur stocks directement à l'office soussigné.

Berne, le 6 janvier 1917.

Bureau officiel des métaux, Schauplatzgasse 46.

Société suisse de surveillance économique Le successeur de M. Hubscher, à Marseille, comme « Commissaire fédéral et représentant de la S. S. S.» est M. Georges CombeFrais- sinet qui assumera ses fonctions le 10 et.

Le bureau de M. Combe est installé dans le même immeuble que celui du Consulat suisse, il5, rue de l'Evêché.

Son adresse télégraphique est : Surveillance économique, Marseille.

Le déficit fédéral

Les chiffres définitifs du budget de la Confé- dération pour 1917 sont arrêtés comme suit : Recettes 169.752.000 fr. ; dépenses 216.005.000

•francs. Déficit présumé, 46.253.000 fr.

Nouvel emprunt de mobilisation On annonce que des tractations sont ouver- tes en vue d'un nouvel emprunt de mobilisa- tion de 100 millions, dont une partie sera af- fectée à la conversion du premier emprunt.

Le produit de l'impôt de guerre

Voici d'après les Basler Nachrichten le rendement de l'impôt de guerre par canton:

Argovie, 4.757,000 fr. ; Appenzell-Extérieur, 715.111 fr.; Appenzell-Intérieur 79,370 fr.;

Bàle-Campagne 846,457 fr. ; Bàle-Ville 16 mil- lions; Berne 15 millions; Fribourg 1 million et demi ; Genève 12 millions ; Glaris 2 mil- lions et demi; Grisons 1.623.000; Lucerne 2 millions et demi; Neuchâtel 4 millions et demi ; Soleure 3 millions ; Tessin 1 million et demi : Thurgovie 1 million et demi ; Nidwald et Obwald 300.000 fr.; Uri 162.000; Vaud 10 millions; Valais 1.350.000; Zoug 1.385.000:

Zurich 25 millions. »

Pour l'ensemble de la Suisse : 116 millions.

Ces chiffres ne sont qu'approximatifs et sont basés sur la taxation dont'les résultats sont eonnus pour tous les cantons sauf Ge- nève, Tessin et Zurich.

Aux exportateurs d'horlogerie Nous avons acquis la certitude que l'ex- portation d'horlogerie par la poste aux lettres (lettres chargées ou avec valeur dé- clarée) a pris de très grandes dimensions et qu'il s'agit, dans ce trafic, de valeurs considérables qui ne doivent pas être sous- traites à la Statistique du commerce suisse : après-nous être entendu avec la Chambre

M I •

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L A F É D É R A T I O N H O Ï t L O G È R E SUISSE 15

suisse de Thoflogérie à'la Chaùx-de-Fonds, n o u s prescrivons ce qui suit :

1) Les quantités d'horlogerie exportées par la poste aux lettres dans 1« courant d e l'année 1916, sans déclaration d'exporta- tion, seront déclarées, j u s q u ' a u 15 janvier prochain au Bureau de statistique du com- merce d e la Direction générale des doua- n e s , avec indication de la quantité et de la valeur p o u r chaque n u m é r o d u tarif d'u- sage suisse et potfpî^aTqiaiéipaysv'déiaesti-

1 nation.

2) A partir du ?l«;ja"ffviér ?tÔf7, cette déclaration doit ' ê t r e faite, ••.powr le mois entier, à la fin ; d e éhaqwe »sois, soit au plus tard jusqttfawfrdti m o i s ; suivant.

'Cette déclaration doit se faire 'de'la façon usuelle au moyen des formulaires t 9 et 20, en tète desquels sera inscrite l'annotation

«"Exportationrpar la poiteanx'lettres ».

L'envoi de ces déclarations au Bureau de la statistique d u commerce aura lieu en franchise de port au moyen d'étiquettes d e franchise officielle, q u i seront mises à la

"disposition des maisons intéressées à ce g e n r e ' d e trafic.

Les¹ infractions à ces-prescriptions seront réprimées conformément aux dispositions pénales prévues dans la loi fédérale sur

•les douanes.

Berne, le 5 janvier 1917.

Direction générale des douanes suisses.

Un métal cher

•Le platine, .qui valait en 1915, 8700 francs, ç"h 1916. 10,000 francs, se paye actuellement '18.000 francs, le kilo, sait cinq foisi-plus^que;

ï d r .

Pour aller en Italie

, Les personnes désirant se rendre en Italie doivent faire viser leur passeport par le con- sulat italien compétent. Trois jours après ce visa, elles pourront seulement franchir • la frontière s Come ou ä Isélle.

Les autorités consulaires italiennes devant, dans la règle, recueillir des renseignements sur les voyageurs pour l'Italie,: le visa n'est apposé ordinairement que quelques semaines après la demande. Les personnes qui voudront se rendre en Italie feront donc bien de faire les démarches nécessaires u n mois environ d'avance.

Pour ceux qui voyagent

A partir du S janvier, plusieurs-modifica- tions seront apportées à la circulation des trains entre Lyon et Genève. L'express qui arrive à midi 29, venant de Lyon, ne circulera phis que trois fois p a r semaine, les lundi, mercredi et samedi, ainsi que l'express partant pour Lyon à 5 h. 20 du soir. Ces dispositions font partie des mesurés que M. Herriot; maire de Lyon, a décidé d'appliquer pour obvier aux -difficultés du ravitaillement en charbon.

Communiqué de l'Office central suisse pour les Expositions, Zurich

On vient de répondre à un désir manifesté déjà à plusieurs reprises, entre autres aussi dans l'Assemblée fédérale, au désir de faire représenter Y Art industriel, dans les exposi- tions fédérales des Beaux-Arts. La XIII^e ex- fibsition fédérale des Beaux-Arts, qui aura

iöu à Zurich du 15 mai au 31 juillet 1917, comprendra outre les sections de peinture, de soùlpture et d'architecture les groupes sui- vants : une section de gravure (eaux-fortes, pointes-sèohes, gravures sur bois, lithogra- phies, originales). Une section des arts déco- ratifs et appliqués se composant d'un groupe général (vitraux, bijouterie, orfèvrerie et di- nândéPié,'éiîfaîl; céramique, travaux eribron-

zu, sur bois, en ivoire et en corne, travaux en tissus, sur cuir) et d'un, groupe spécial com-

f

>renant les arts graphiques appliqués et le ivre d'arts suisses (reliure, illustrations de livres, projets typographiques; affiches, etc,).

La photographie est exceptée. Sont exclus en outre : les copies, les œuvres ayant déjà figuré, dans une précédente exposition nationale.

Vu le caractère officiel de l'Exposition iédé- rale des Beaux-Arts et le peu d'espace étant à la disposition'on n'admettra que des travaux originaux d'un caractère-vraiment artistique.

Le délai d'inscription se terminant bientôt on est prié de s'inscrire l e plus tôt possible au Secrétariat de l'exposition,' Département fédé- ral des Affaires intérieures à Berne, qui trans- mettra aussi sur demande le formulaire pres- crit. On pourra faire venir les règlements de l'Office central suisse pour les Expositions à Zurich, Métropole.

Consulats

Le Conseil fédéral a accordé : l'exequatur à M. Bodolphe-E. Schönfeld, vice-consùl des Etats-Unis d'Amérique, en résidence à Zurich.

Registre du commerce Enregistrements :

16 décembre 1916.— Russbach & Braun, so- ciété en nom collectif (Georges B.-; de La Chaux-de-Fonds, Raymond B.- d'origine française). Fabrique i de pièces détachées

pour toutes industries ; Rue Jaquet Droz 43, La Chaux-de*Fonds.

27 décembre 1916.— ^;/ . Grimm (Jean-David

« G.-, de Hinwil(Zurich.)» constructions méca- niques, rue des Voisins, 5, Plainpalais (Ge- nève).

2 janvier 1917. — Gattin et Aubry, société en nom collectif (ArmandÀC- et Maurice C - , fils de Numa,- des Bois, et Orner A.-, fils d-ArnoId,' de lai Chaux) fabrication d'horlo- gerie ; spécialité : petites pièces ancre. Les Breuleux.

2 j a n v i e r 1917.— Catïin, Mérat & Cie avec adresse'Tank,Les Breuleux, société en nom collectif (Alfred C-, Louis C - tous deux fils d'Arsène, desBois.et Albert M.-, fils d'Aris- tide* des Enfers, qui signent collectivement à deux). Etampages et décolletages, Les Breuleux.

3 janvier 1917. — Arnold'Boichat, (des Bois) décolletages en tous genres, Moutier.

Modifications :

23 décembre 1916. — La société en nom collec- tif Gebrüder Brotschi & Cie, fabrique de vis, Granges, est dissoute, sa raison radiée, L'actif et passif sont repris par la société par actions Gebr. Brotschi & Cie, A.-G.

(Brotschi frères & Cie, S. A.) ayant pour objet la reprise et la continuation de la fa- brique de vis^: de la société dissoute. Cap.

social fr. 240.000.—5 nom. Unterdaderiz- strasse, Granges (Soléure).

29 décembre 1916. — L a société anonyme

« Locust Watch Co. S. A. », fabrication et vente de la montre « Locust», .à Tramelan, est dissoute ; la liquidation s'opère sous la raison Locust Watch Go. S. A. en liquida- tion par Ariste Châtelain, président, et Fritz Schwarz, secrétaire, tous deux à Tra- melan, signant individuellement au nom de la société en liq.

29 décembre 1916. — La société anonyme

« Compagnie des montres Smidor S. A. » (Smidor Watch Co. S. A.) fabrication et vente de la montre a Smidor », à Tramelan, est dissoute ; la liquidation s'opère sous la raison Compagnie des montres Smidor S. A. en liquidation ou Smidor Watch Co, S. A. en liquidation par Ariste Châtelain, président, et Fritz Schwarz, secrétaire, tous deux à Tramelan signant individuellement au nom de la société en liq.

30 décembre 1916. — La société en comman- dite sous la raison A. Jeanneret & Co. (Ali J.- du Lpcle, associé indéf. respons. et M'""

Marie Hirt-Sclnveridimann, de Solenre, as- sociée command, fr.'2000.—) fabrication d'aiguilles de montres, a transféré son siège dé Sienne, à Granges, Obere Bündengasse.

30 décembre 1916. — La raison P. Nydegger, fabrique d'objets métalliques, Neuveville, est radiée. L'actif et le passif sont repris par la société en nom collectif Nydegger frères (Paul N.- et Léon N.-, de Wahlern et Plain- palais) fabrication d'objets métalliques et de graisseurs « Staufier ». Neuveville.

30 décembre 1916. — La société en nom col- lectif Luini & Cie, fabrication de joaillerie et décoration de la montre, Genève, (Galeaz- zo Piètro-Angelo L.-, et Rodophe Sogno) modifie sa raison sociale en celle de Luini

& Sogno.

2 janvier 1917. — L^a raison « Boillat frères«

horlogerie, aux Breuleux, est radiée. L'actif et le passif sont repris par là société en nom collectif Boillat & Cie, successeurs de Bail- lât frères, (Joseph B.- fils Alcide, et Alphon- se B.-, fils Marc, des Breuleux) fabrication d'horlogerie, Les Breuleux.

Escompte et change

Taux d'escompte. — Suisse: Banque na- tionale, officiel 4 7 Ü 7 O ; libre 4 à 41/«0/«- '-*- France 5 °/o. — Belgique —.—. Italie 5 %.

— Londres 6 °/o. — Espagne —.—. — Pétro- grade 6°/o. — Amsterdam 4 Va °/o. — Alle- magne 5 "/a. —Vienne 5 °/o. — New-York —.—.

— Stockholm 5 7»%- — Copenhague 5 •/••

Changes à vue (demande et offre) : France 85.90/86.90. — Belgique —.—/—.—. — Italie 72.50/74.50. — Londres 23.83/24.13. — Espa- gne 106.—/109.—. — Pétrograde 147.50/150.50.

— Amsterdam 204.—/206.—. — Allemagne 82.80/84.80. — Vienne 52.10/54.10. — New- York 4.94/5.14. — Stockholm 146.50/149.50.

— Copenhague 135.75/138.75.

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" i Ces dedxlbrevèts ont-été'remis en gage.

3.t— N° 115;297 de l'Empiré drAUemagne, du 7 novembre 1899, pour appareil demise en marche électrique (Eleck-

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