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QUOTIDIEN NATIONAL D INFORMATION - MERCREDI 2 OCTOBRE N ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:

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COLLOQUE INTERNATIONAL SUR AÏT AHMED

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 2 OCTOBRE 2019 - N°5287 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

ISSN 1112-3842

Page 2.

MANIFESTATIONS CONTRE LE SYSTÈME POLITIQUE

BOUIRA

J OURNÉE NATIONALE DE VULGARISATION AGRICOLE

800 hectares à reboiser

Page 5.

SIDI AÏCH L OGEMENT

Des exclus des 163 LPL ferment

la RN26

Page 4.

TIZI OUZOU I L SERA ORGANISÉ PAR L ’APW AVANT FIN 2019

IDIR , RÉAGISSANT , HIER SUR R ADIO T IZI O UZOU , À LA RUMEUR DE SA MORT

AÏT YAHIA MOUSSA T RANSPORT SCOLAIRE

La mairie sous

pression

Page 4.

Page 3.

MO BÉJAÏA B

ILLEL

B

OULEDIEB

,

CAPITAINED

ÉQUIPE

32ème mardi de marches des étudiants

«À nous de confirmer à Arzew»

«C’est inadmissible !»

Page 24.

Page 6.

(2)

La Dépêche de Kabylie : Avec du recul, quel commentaire faites-vous sur le dernier succès contre le MCEE ? Billel Bouledieb: J e pense que dans ce genr e de r encontr e, le plus impor tant est d’empocher le maximum de points et ne r ien r ater, sur tout à domicile. Cer tes on n’a pas four ni une belle pr esta- tion, mais le plus impor tant c’est qu’on a gagné devant une bonne équipe du MCEE, chose qui va nous booster pour la suite du championnat.

Comment s’est déroulée la reprise ?

Apr ès une victoir e, le mor al des

joueur s est au beau fixe et la r epr ise s’est dér oulée dans une tr ès bonne ambiance, pour vue que ça dur e.

Un autre match vous attend samedi prochain face à l’OMA.

Comment l’abordez-vous ? Tous les matchs sont difficiles car toutes les équipes aspir ent à jouer les pr emier s r ôles et gagner leur s

matchs à domicile. Notr e mission à Ar zew ne ser a cer tes pas facile, mais on fer a tout pour r éaliser un bon r ésultat et décr ocher les pr e- mier s points en déplacement tout en confir mant la der nièr e victoir e.

Le MOB n’a récolté aucun point en déplacement.

D’après vous, c’est dû à quoi ? Lor s des tr ois matchs joués en

déplacement, on a r éalisé de tr ès belles pr estations et on a dominé nos adver sair es par moment, mais le r éalisme nous a fait défaut. On a encaissé des buts dans des moments d’inattention suite à cer - taines er r eur s de débutants. À nous de tr ouver les moyens néces- sair es pour éviter ce genr e de buts et r ester concentr és jusqu’au sif- flet final de l’ar bitr e.

Les supporters vous ont soutenus jusqu’à la dernière seconde de la partie.

Un message à leur adresser ? J e pr ofite de cette occasion pour r emer cier les suppor ter s qui ont cr u en nous et qui nous ont encou- r agés, notamment dans les moments difficiles. Ils doivent continuer sur cette lancée et venir encor e nombr eux lor s des pr o- chains matchs pour nous donner un coup de main afin de r éaliser d’autr es succès et r emonter au classement génér al.

Quel est votre avis sur le changement du système de compétition adopté par le bureau fédéral ?

J e cr ois que c’est une bonne chose, sur tout pour cette année. Il y aur a quatr e équipes de la ligue 2 qui vont accéder, chose qui va donner une cer taine concur r ence et un char me au championnat. À nous de four nir les effor ts nécessair es pour fair e par tie de ce quatuor qui accèder a en Ligue 1.

Propos recueillis par Z. H.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 26 Max : 27 Max : 27 Max : 27 Min : 18 Min : 16 Min : 13 Min : 17 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

MERCRED 2 OCTOBRE 2019 N°5287

MO BÉJAÏA Billel Bouledieb, capitaine d’équipe

«À NOUS DE

CONFIRMER À ARZEW» Le capitaine du MOB, Billel

Bouledieb, revient dans cet entretien sur la dernière victoire contre le MCEE (1 - 0) et parle du difficile déplacement qui attend son équipe à Arzew.

C

omme pr évu, la J SK est r evenue, hier matin, au pays, apr ès avoir ar r aché br illamment sa qualification à la phase de poules de la Ligue des champions face à Hor oya Conakr y. Les Canar is se sont, pour r appel, qualifiés par penalty, au cour s de ce match r etour, qui s’est ter miné sur le scor e de deux buts à zér o, en faveur de Hor oya.

C’est aux envir ons de 11h que l’avion qui tr anspor tait la délégation kabyle est ar r ivé à l’aér opor t Houar i Boumediène, en pr ove- nance de Conakr y, via la capitale fr ançaise, Par is. Cer tains suppor ter s de la J SK, pr é- sents sur les lieux, ont félicité les coéquipier s de Salhi pour cette br illante qualification. A noter que ces der nier s attendr ont le 9 octobr e pr ochain pour connaîtr e leur s adver sair es dans la phase des poules de cette compétition continentale. Apr ès avoir éli- miné deux gr os mor ceaux, à savoir El Mer r eikh du Soudan et Hor oya de Conakr y, lor s des deux pr emier s tour s, les J aune et Ver t veulent maintenant aller tr ès loin dans cette compétition. Bien que les poulains de

Velud affr ontent, dès la phase de poules, les meilleur s clubs du continent, ils comptent fair e de leur mieux pour atteindr e le pr o- chain tour. «On va d’abor d savour er cette br illante qualification, avant de pr épar er convenablement les pr ochains matchs qui ser ont impor tants. On fer a tout pour conti- nuer à r éaliser d’autr es belles per for mances, en défendant nos chances à fond», a déclar é le pr ésident du club, Cher if Mellal. En atten- dant le pr ochain tour de la LDC, les joueur s doivent à pr ésent se concentr er sur les matchs du Championnat. Apr ès la défaite enr egistr ée devant le CRB, lor s de la pr écé- dente jour née, l’objectif des Canar is est de r éagir vite et d’enchaîner les bons r ésultats, lor s des pr ochains matchs. Ils sont déter - minés à tout fair e pour r evenir en for ce, afin de jouer le titr e à la fin de la saison. A l’ar - r ivée de la délégation de la J SK au pays, hier, le staff technique a accor dé du r epos aux joueur s pour r écupér er de leur long voyage. Cependant, il leur a fixé un r endez- vous pour la r epr ise, aujour d’hui, afin de

débuter la pr épar ation du pr ochain match de Championnat qui les opposer a à l’Aigle noir, samedi apr ès-midi. Ainsi, le coach et ses collabor ateur s aur ont devant eux tr ois jour s pour pr épar er cet impor tant r endez-vous.

Sachant que la J SK a seulement tr ois jour s pour pr épar er cette r encontr e, Velud axer a son tr avail sur la r écupér ation. En effet, apr ès les gr ands effor ts four nis, lor s du match de la Ligue des champions, en plus du long voyage effectué, les Kabyles doivent r écupér er avant d’affr onter l’ES Sétif. A pr opos du stade qui abr iter a le match, sachant que le 1er Novembr e est suspendu, la J SK a demandé à r ecevoir au stade Boumezr ag de Chlef. A défaut de cette enceinte, elle aur a le choix entr e le stade de Bor dj Menaïel et celui de Dar El Beïda à Alger. Les Kabyles misent sur une victoir e, lor s de cette par tie, afin de r ester pr oches du leader, en attendant de jouer les deux matchs r etar d devant l’ASO et l’USMBA.

M. L.

Manchester City

Guardiola

encense Mahrez

L

es stats parlent d’elles-mêmes.

Sept matchs dont quatre comme titulaire avec Man City en Premier League, deux buts. Une titularisation, un but en Ligue des champions. Six passes décisives lors de ses neuf der- niers matchs… la feuille de route de Riyad Mahrez a pour l’instant de

"une belle gueule." C’est peu dire que l’Algérien est en forme depuis le début de la saison. "C’est un joueur exceptionnel, commente son entraî- neur Pep Guardiola. Je suis content parce qu’il évolue à un très haut niveau. Il a été une fois meilleur joueur du championnat cela prouve que c’est un joueur exceptionnel…"

Mais qui n’avait pas toujours ses faveurs lors du titre remporté la sai- son passée par les Citizens. Pep Guardiola a mainte fois répété en conférence de presse tout le bien qu’il pense de Mahrez. Mais aussi qu’il lui était impossible d’écarter son milieu de terrain Bernardo Silva, un joueur qu’il qualifie "d’in- croyable." Sauf que la donne a un peu changé…"Je crois qu'avec la victoire en Coupe d’Afrique des Nations, il pleinement pris conscien- ce de son niveau, poursuit le techni- cien catalan. Il le savait déjà mais gagner ce trophée pour son pays l’a aidé. C’était tellement important pour lui." Riyad Mahrez a effectivement passé l’été sur un nuage. Le 19 juillet, lui et les Fennecs ont inscrit leur nom au palmarès de la CAN pour la deuxième fois seulement dans l’histoire de l’Algérie.

L’aboutissement d’une longue aven- ture durant laquelle son sélectionneur Djamel Belmadi avoue l'avoir bougé, n’hésitant pas à le sortir de l’équipe lors d’un match de qualification. Fêté comme un héros dans son pays mais aussi à Sarcelles, sa ville de naissan- ce, il a fait le plein de confiance tout en restant sérieux durant ses vacances. Revenu à l’entraînement très affûté, il affiche depuis une détermination et un niveau bluffant.

"Depuis la reprise, il est revenu avec une mentalité incroyable, confirme celui qui pointait parfois son impa- tience quand il était remplaçant. Il était positif dans sa façon de jouer.

On a le sentiment qu’il peut se passer quelque chose quand il a le ballon dans la surface de réparation. Le public le sent aussi parce qu’il a un don. Quelque chose de spécial."

JS KABYLIE Après leur brillante qualification en Ligue des champions

Les Canaris de retour au pays hier

(3)

Mercredi 2 octobre 2019

L’ÉVÉNEMENT

2

32ème mardi de protestation des étudiants

L

a capitale a encor e vibr é sous les cr is et les slogans des univer sitair es qui sont venus de différ entes facultés d’Alger pour r éitér er leur attache- ment au mouvement populair e et appeler à un changement r adical du système. Ils se sont donné r en- dez-vous dans la matinée à la place des mar tyr s avant d’enta- mer leur mar che ver s le centr e- ville. Ils ont par cour u les pr inci-

pales r ues de la capitale en scan- dant plusieur s slogans hostiles au pouvoir, tels «État civil et non militair e», «Libér ez le détenus

politiques» et «Algér ie libr e et démocr atique». Les étudiants ont r éitér é encor e une fois leur r efus catégor ique quant à l’or ganisa-

tion des élections pr ésidentielles pr évues pour le 12 décembr e pr o- chain. «Pas d’élection avec la bande», «Ulac el vote ulach» et

«Ulac smah ulac», ont-ils cr ié. Ils ont appelé également pour «une justice indépendante» et une

«pr esse libr e», ont-ils plaidé. Les étudiants ont affiché leur déter mi- nation à continuer le chemin de la pr otestation jusqu’à la satisfac- tion des r evendications du peuple.

«On ne va pas s’ar r êter là», ont-ils lancé. À r etenir que beaucoup de citoyens ont r ejoint la mar che des étudiants, hier, à la capitale. Les univer sitair es ont expr imé leur souhait d’aller ver s une «Algér ie meilleur e et amélior er les condi- tions de vie de tous les citoyens à tr aver s l’installation d’un État de dr oit», a lancé une étudiante. Un autr e manifestant ajoute : «On veut le dépar t de tous les symboles de l’ancien r égime afin qu’on puisse constr uir e une nouvelle Algér ie». Il est utile de souligner que depuis le début du mouve- ment populair e, en mois de févr ier passé, les univer sitair es ont tou- jour s affiché leur attachement aux r evendications du peuple en or ga- nisant des mar ches chaque mar di ainsi que plusieur s gr èves natio-

nales. Samira Saïdj

Les étudiants n’abdiquent pas.

En effet, ils étaient au rendez-vous encore hier pour marquer leur 32ème mardi de protestation contre le pouvoir en place.

À Alger, on réclame

«la libération des détenus»…

Et à Tizi Ouzou aussi

D

ans la wilaya de Tizi-Ouzou, tr ois villes ont connu des mar ches populair es. D’abor d au chef-lieu de wilaya, ce sont les étu- diants qui ont tenu à mar quer leur 32e mar di de contestation contr e le r égime en place. À Lar baâ Nath Ir athen et à Aïn El Hammam, des élus et étudiants ce sont mêlés à la mar che citoyenne. Ainsi, les étu- diants de l’univer sité Mouloud Mammer i de Tizi Ouzou étaient au r endez-vous, hier, avec leur mar che hebdomadair e de chaque mar di en battant le pavé dans la ville de Tizi Ouzou pour exiger un changement de système et la libé- r ation des détenus d’opinion.

Comme chaque mar di depuis la fin du mois de févr ier der nier, les étudiants de Tizi Ouzou se sont donné r endez-vous hier encor e devant le por tail du campus uni- ver sitair e de Hasnaoua. Le dr a- peau national se mêlait à celui de l’identité amazighe. Des centaines d’emblèmes étaient, en effet, déployés à cette occasion pour r éaffir mer à la fois l’attachement des étudiants à l’Algér ie mais aussi à leur identité, cultur e, his- toir e et langue amazighes, r econ-

nues désor mais dans la Constitution depuis que tama- zight a bénéficié du statut de langue nationale et officielle en 2016. Plusieur s pancar tes et autr es bander oles ont été, en outr e, mises en avant lor s de la mar che d’hier qui a vu les étu- diants tr aver ser le boulevar d Lamali Ahmed, le boulevar d Abane Ramdane et la r ue Lar bi Ben M’hidi. Ceci, avant d’atter r ir au car r efour Matoub Lounès à la

sor tie ouest du chef-lieu de wilaya.

Une pér iode de tr ansition avant d’ar r iver aux élections pr ésiden- tielles a été, en outr e, la r evendica- tion br andie hier par la major ité des mar cheur s qui ont, ainsi, expr imé leur s appr éhensions face à ce qu’ils qualifient d’impossibi- lité de tenir ce vote avec la pr ésen- ce des symboles de l’ancien r égime ayant dir igé le pays de 1999 à 2019. C’est donc le r epor t de l’é- lection pr ésidentielle, annoncée

pour le 12 décembr e 2019, qui a été exigé par la manifestation de la communauté estudiantine hier dans la capitale du Djur djur a. Les noms de Lakhdar Bour egaa et Samir a Messouci, entr e autr es, ont également r etenti et les mani- festants qui considèr ent qu’ils sont des détenus d’opinion ont r evendiqué leur libér ation dans les meilleur s délais. Deux autr es villes de la wilaya de Tizi Ouzou ont abr ité des mar ches hier à la

même heur e. À Lar bâa Nath Ir athen, le chef-lieu de daïr a a vécu au r ythme des manifestations de r ue. Des centaines de manifes- tants ont mar ché pour exiger un changement r adical de la classe dir igeante en Algér ie. Il en a été de même dans la ville de Aïn El Hammam, où la r ue a scandé les mêmes slogans que ceux mis en avant aussi bien dans la ville de Tizi Ouzou qu’à Lar bâa Nath

Ir athen. Aomar M.

... «Ulac l’vote cette année !», ont-ils scandé à Béjaïa...

P

lusieur s centaines d’étudiants, d’ensei- gnants et de tr availleur s de l’univer sité Abder r ahmane Mir a, ainsi que des mili- tants politiques et des r epr ésentants de cer - taines or ganisations syndicales, ont mar ché, hier encor e, dans les r ues du chef-lieu de wilaya, pour exiger le dépar t du système en place et la libér ation de tous les détenus d’opinion. Les manifestants ont, pour ce 32e mar di de mobilisation, dit à haute voix : «non à l’élection pr ésidentielle du 12

décembr e pr ochain», plaidant en faveur d’une pér iode de tr ansition. Agitant des pancar tes et des dr apeaux, ils ont r epr is en chœur tout au long de leur mar che, qui a démar r é du campus de Tar ga Ouzemmour jusqu’au tr ibunal de Béjaïa, leur s tr adition- nels slogans anti-pouvoir : «Pouvoir assas- sin», «Dawla madania machi âskar ia», «Y en a mar r e de ce pouvoir », «Ya Salah ya Bensalah, système r ayeh r ayeh», «Y a el Gaïd, ulac l’vote cette année», «Blad bladna

ou n’dir ou r ayna»… Les manifestants ont également br andi des bander oles et des pancar tes sur lesquelles sont por tées leur s pr incipales r evendications : «Pour une tr ansition démocr atique, pour l’avènement de la 2e r épublique, système dégage», «Les étudiants exigent le dépar t de tout le systè- me», «Non au r égime militair e, pour une tr ansition démocr atique», pouvait-on lir e sur quelques-unes d’entr e elles. La manifes- tation de la communauté univer sitair e de

Béjaïa s’est achevée dans le calme. Par ailleur s, des centaines de citoyens de la ville histor ique de Kher r ata et des r égions envi- r onnantes ont également battu le pavé dans la même jour née, pour exiger «la libér ation de tous les détenus d’opinion». Les manifes- tants, scandant des slogans hostiles aux tenants du pouvoir, ont obser vé un r assem- blement devant le tr ibunal de leur ville.

F. A. B.

Démission collective des membres de la commission T

r ois membr es de la commission char gée de

la r évision des listes élector ales au niveau de l’APC de Tadmaït ont démissionné collecti- vement au début de la semaine en cour s, a-t-on appr is sur place. Selon un document adr essé au pr ésident de la commission indépendante des élections, dont nous détenons une copie, les membr es char gés de la r évision des listes élec- tor ales au niveau de la commune de Tadmaït ont claqué la por te. «Nous avons le r egr et de vous infor mer que nous avions été désignés comme membr es de la commission de la r évi-

sion des listes élector ales au niveau de la com- mune de Tadmaït sans êtr e consultés à ce pr o- pos au pr éalable. De ce fait, nous vous annonçons notr e démission de cette commis- sion en r aison du climat défavor able et afin d’appor ter notr e soutien à la population de Tadmaït concer nant le boycott des élections pr ésidentielles», lit-on dans la lettr e de démis- sion collective des tr ois membr es de la com- mission de la r évision des listes élector ales de Tadmaït. Aussi, dans une autr e lettr e signée par ces tr ois membr es de ladite commission et

qui a été publiée à tr aver s les r éseaux sociaux, ils ont demandé des excuses à la population locale, car ils étaient induits en er r eur lor s de la r éunion tenue à l’APC de Tadmaït. Pour r appel, la par ticipation de l’APC à la pr épar a- tion des élections pr ésidentielles du 12 décembr e 2019 a suscité la colèr e des habitants de la r égion et ils ont pr océdé, la semaine der - nièr e, à la fer metur e du siège de l’APC pen- dant toute la jour née.

Rachid Aissiou

TADMAÏT Révision des listes électorales

(4)

Mercredi 2 octobre 2019

L’ÉVÉNEMENT 3

APW DE TIZI OUZOU Il aura lieu avant la fin de l’année

Colloque

international sur Hocine Aït Ahmed

C

’est ce qu’a r évélé, avant- hier, Youcef Aouchiche, pr ésident de l’APW de Tizi Ouzou, en mar ge de l’ouver - tur e de la session or dinair e de cette assemblée élue. Il est for t pr obable que le colloque ait lieu le 23 décembr e pr ochain, à l’oc- casion de la commémor ation du quatr ième anniver sair e du décès de l’ancien pr ésident du Fr ont des For ces Socialistes. Le col- loque en question ser a or ganisé par l’APW et aur a lieu dans l’en- ceinte même du siège de cette assemblée. Sans doute, de nom- br euses per sonnalités politiques et univer sitair es algér iennes et

étr angèr es contr ibuer ont à l’en- r ichissement du débat sur la per - sonnalité et le par cour s politique de Hocine Aït Ahmed. Un par - cour s politique qui avait com- mencé tr ès tôt pour le fondateur du plus vieux par ti de l’opposi- tion, lequel, à 16 ans déjà, était dans les r angs du Par ti du Peuple Algér ien (PPA). Son engagement militant s’est pour suivi tout au long de sa vie à tr aver s sa lutte

pour l’indépendance et, plus tar d, en tant qu’opposant au r égime algér ien, et ce, jusqu’à sa mor t. A noter que c’est la pr e- mièr e fois qu’une r encontr e sur cette éminente per sonnalité est initiée, notamment depuis son décès. Pour tant, il s’agit d’un per sonnage histor ique qui a mar - qué de son empr einte pr atique- ment l’ensemble des étapes qu’a tr aver sées notr e pays : la pér iode

pr é-indépendante, la guer r e de libér ation nationale et le r ecou- vr ement de la souver aineté, en 1962. Ce genr e de colloques sur les per sonnalités histor iques gagner ait à êtr e encour agé et r enouvelé afin de fair e connaîtr e aux jeunes génér ations les acteur s les plus impor tants et les ar tisans de l’Algér ie indépen- dante, à l’instar de Kr im Belkacem, Abane Ramdane, le colonel Amir ouche, Amar Ouamr ane, Ali Mellah, Mohand Oulhadj… Pour r appel, l’APW de Tizi Ouzou a déjà or ganisé un colloque scientifique sur un autr e per sonnage éminent, en l’occur - r ence feu Mohamed Ar koun, penseur et islamologue, les 26 et 27 janvier der nier s, au niveau de l’hémicycle Aïssat Rabah. C’est cette même salle qui abr iter a le colloque sur Hocine Aït Ahmed, ancien pr ésident de l’Or ganisation secr ète (OS), membr e du pr emier gouver ne- ment pr ovisoir e de la République algér ienne, élu à l’Assemblée constituante nationale en 1962 puis membr e fondateur du FFS, qu’il pr ésida jusqu’à son décès, en 2015. Cet événement s’annon- ce d’or es et déjà passionnant tant Hocine Aït Ahmed compte énor mément d’admir ateur s.

A. M.

Un colloque international sur le moudjahid,

militant nationaliste et dirigeant politique Hocine Aït Ahmed

aura lieu à Tizi Ouzou avant

la fin de l’année en cours.

Préparation de la saison hivernale

P

lus de 4 300 inter ventions ont été effectuées par l’Office national de l’assainissement (ONA) sur le r éseau d’as- sainissement depuis le début de l’année en cour s.

Statistiques ar r êtées au 15 septembr e. Ce nombr e impor - tant s’inter ventions r entr e dans le cadr e du plan pour la pr évention contr e les intempér ies pr ésenté devant les élus de l’Assemblée populair e de wilaya (APW), hier. Ces inter - ventions, indique le même r appor t, ont per mis le cur age et le débouchage de 7 491 r egar ds, 2 766 avaloir s, 88 déver - soir s d’or age, 21 fosses septiques et un bassin de décanta- tion. Au total, un linéair e de r éseau d’assainissement de 201.892 km a été cur é, soit un volume total de déchets éva- cués de 669.27 m3 (détr itus enlevés). Selon le r appor t de la Dir ection des r essour ces en eau (DRE), il a été pr océdé à

l’identification et la définition des points noir s et des pr io- r ités à r égler. Les pr incipales agglomér ations soumises aux r isques d’inondations sont les villes de Tizi Ouzou, Dr aâ Ben Khedda, Tamda et Azzefoun. Les zones dites «inon- dables et vulnér ables» sont, notamment, celles situées au bor d des oueds. Dans ce sens, plusieur s mesur es ont été pr ises pour éviter des catastr ophes, dont la r éalisation des ovoïdes à Oued Falli, des canaux à Dr aâ Ben Khedda, Boghni, Azzefoun… La Dir ection des tr avaux publics (DTP), pour sa par t, a souligné que la wilaya de Tizi Ouzou enr egistr e l’une des pluviométr ies les plus élevées au niveau national, allant jusqu’à 1 000 mm/an. Pour éviter une sai- son hiver nale complexe, il a été également pr océdé à l’iden- tification des points noir s. Les axes r outier s qui ont été

fer més par la neige se situent, pr écise-t-on, sur les hauteur s dépassant 800 m d’altitude, notamment au niveau des cols, à savoir la RN 15 (col Tir our da) dans les communes d’Abi Youcef et Ifer hounène, la RN 30 ver s Tala Guilef, la RN 12 (col Tagma dans la commune de Yakour ène), la RN 71 et les chemins de wilaya ver s Illilten, Illoula Oumalou et Bouzeguène. D’autr e par t, en guise de pr épar ation de la saison hiver nale, plusieur s campagnes de pr évention des ouvr ages, au nombr e de 320, ont été menées ainsi qu’une opér ation de r epr ofilage et gr osses r épar ations des r outes.

Il s’agit du colmatage des fissur es (200 m2), l’emploi par tiel des enr obés (800 t), le nettoyage de la chaussée.

H. K.

Le plan de prévention présenté hier

APC DE SOUK EL TENINE Crise de confiance entre élus

L

e divorce entre le maire de Souk El Tenine et une partie de son exécutif serait-il en passe d’être définitivement acté ? Tout porte à croire que c’est le cas car le P/APC, Slimane Khermous, a convoqué officiellement une session extraordinaire de l’Assemblée pour demain, afin de procéder à l’annulation de la permanence des présidents des commissions sociale, de l’urbanisme et des finances. Il est donc avéré qu’il ira tout droit au «virement» de ses anciens camarades, au nombre de quatre, qui se sont rebellés contre lui. Mais là encore, pourra-t-il concrétiser son désir de se séparer des membres de l’exécutif, comme bon lui semble ? Car pour le faire, il faut avoir la majorité des voix, autrement dit huit voix sur quinze. Pour cette perspective, M. Khermous aura inévitablement besoin des élus du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui sont au nombre de sept. On ignore pour l’heure si des tractations sont engagées avec cette équipe ou pas. En tout cas, les supputa- tions vont bon train. On ne sait pas non plus si une alliance se prépare entre le FFS (Laskri) et le RCD pour arriver à une majorité FAD (Front pour l’alterna- tive démocratique), en «éjectant» du coup les quatre frondeurs du FFS, qui se retrouveront ainsi poussés à la démis- sion. Là encore, vont-ils le faire ou alors rejoindront-ils l’opposition. Une autre question qui revient avec persistance chez les habitants de Souk El Tenine.

En somme, tout dépendra de la décision prise par les sept élus du RCD, la for- mation de Mohcine Bellabas, lors de ce vote, au sein du conseil communal. Et ce n’est que demain que les résultats de cette guéguerre interne au FFS, au sein de l’Assemblée populaire communale de Souk El Tenine, seront connus. Aussi, il n’est pas à exclure un éventuel blocage si d’aventure, le P/APC n’arrive pas à former une nouvelle majorité. Nous y reviendrons.

I Lounès

La majorité

va-t-elle basculer ?

Pas d’ingérence, pas d’immixtion !

du jour

Point

Par S Ait Hamouda

L

’ingérence est d’actualité, elle reste une donne imparable, inévitable, surtout que les intérêts de ceux qui se mêlent de nos oignons peuvent être menacés de près ou de loin. Ce qui nous amène à faire très attention à ces immixtions dans les affaires intérieures du pays de la part de puissances étrangères d’Europe ou d’ailleurs.

L’Algérie peut régler toute seule ses problèmes. Elle n’a besoin de nulle intrusion de quelque pays que ce soit dans

ses affaires, d’autant plus qu’elle n’a demandé à personne de se mêler de ce qui soulève son peuple. Le peuple a certainement des raisons de se révolter pacifiquement, comme il l’a fait jusque-là, mais il n’a besoin de personne, et il l’a clamé à hue et à dia lors de toutes ses manifestations. Qu’on s’obstine à fourrer son nez dans notre intimité, cela est rejeté globalement et dans le détail. Une fin de non recevoir est signifiée à tout pays qui se croirait obligé, par n’importe qui ou n’importe quoi, de s’ingérer dans nos

histoires. Notre pays et sa population sont capables de trouver l’issue à la crise qui les ébranle, sans interférence d’où qu’elle vienne. La solution aux problèmes politiques qui affectent «le polygone» ne concerne que les Algériens et les Algériens sont capables de s’en sortir sans l’aide de quiconque. Il est tout de même de notre droit de demander que chaque territoire s’occupe de ce qui le préoccupe chez lui, et nous ‘’foute’’ la paix chez nous. Nous avons les moyens et les hommes pour nous démocratiser seuls et avoir la liberté que

nous voulons, telle que nous la voulons sans être assistés par quiconque, en dehors de l’Algérie. Ce que nous proposent ces conseillers c’est une négation de notre nation, c’est mettre en primauté leurs intérêts avant les nôtres, c’est être des spartiates à la merci de maîtres européens, du Golfe ou d’ailleurs, mais les Algériens, et ils l’ont démontré il y a plus d’un demi siècle, ne le sont plus.

S. A. H.

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SIDI AÏCH Contestant la liste des 163 logements LPL

C

ette action de pr otestation a pour or igine l’affichage, avant-hier, de la liste des pr é-bénéficiair es des 163 LPL de Remila. Les pr otestatair es ont de ce fait ér igé une bar r icade à l’ai- de de plusieur s objets hétér o- clites et mis le feu à quelques pneus pour dissuader les usager s de la RN 26 de passer. Ils ont dénoncé, à l’occasion, la par tia- lité de la liste des bénéficiair es et r éclament son annulation et que toute la pr océdur e soit r efaite à zér o. «La moitié des bénéficiair es a ct u els ét a ien t d e con n iven ce a vec d es r esp on sa b les d e l’é- poque. Pour cela, nous deman- d on s q u e t ou t soit r efa it d u d éb u t . I l fa u t r efa ir e les enquêtes, en pr enant également en com p t e les n ou vea u x d os- sier s», on t p r écisé cer t a in s d’entr e eux. Toujour s selon les contestatair es, les 163 logements ér igés au niveau de Remila et achevés en 2014 sont r estés vides et subissent quotidiennement des dégr adations. Et de pour suivr e :

«Pour quoi laisser un logement

vide, alor s que des citoyens sont à la r ech er ch e d ’u n t oit désespér ément ?» Nos inter locu- teur s ont dénoncé, par ailleur s, l’attitude du P/APC qui, selon eux, ne les a même pas r eçus.

«Nous r éclamons la venue du wali pour discuter dir ectement avec lui. Avec nos femmes et nos enfants, nous avons occupé vai- nement le siège de la daïr a pen- d a n t t ou t e la j ou r n ée d e dimanche. Nous sommes r estés sur place jusqu’à 22 h. Le chef de daïr a s’était seulement contenté de nous conseiller d’intr oduir e des r ecour s qui ser ont étudiés incessamment. Au moins, la poli- ce n’a pas été dur e avec nous et nous a tr aités avec beaucoup de r esp ect », a r a con t é u n a u t r e citoyen pr ésent sur place. Ce qui complique davantage la situa-

tion, c’est le fait que cette liste ait été élabor ée suite à la r éunion du 12 juillet 2016 et ce n’est qu’en 2019 que les r esponsables ont décidé de l’afficher. Depuis, toujour s selon notr e inter locu- t eu r, b ea u cou p d e ch oses on t changé. Une nouvelle Assemblée populair e communale a même ét é in st a llée. D’a u t r e p a r t , d’apr ès une sour ce pr oche du d ossier, su r les 163 L P L d e R em ila , seu lem en t 65 son t achevés à 100 % . Pour le r este, beaucoup r este à fair e. Ainsi, les VR D n e son t p a s a ch evés, le poste électr ique n’est pas installé et un mur de soutènement doit êtr e ér igé avant de passer à la r emise des clés. Les pr otesta- tair es demandent aussi d’accélé- r er la cadence des tr avaux pour achever et distr ibuer les 61 loge-

ments RGPH, sis à la Cité des oli- vier s, au chef-lieu de la commu- ne. Des logements dont les futur s pr opr iétair es sont déjà connus.

Rappelons que 191 logements ont déjà été distr ibués au niveau de cette commune, qui a bénéficié de 326 autr es logements sociaux à r éaliser pr ochainement, sans oublier les 163 logements en liti- ge. Un quota qui pour r ait par er un tant soit peu à la cr ise de loge- ments, qui sévit au sein de cette commune. En tout cas, avec ces coupur es à r épétition, ce sont les usager s de la r oute qui sont les p r em ier s à êt r e p én a lisés. À chaque fois, ils r estent coincés dans d’inter minables bouchons ou sont obligés de fair e de longs détour s via des r outes inconnues et pleines d’aléas.

Sami D.

Des citoyens de la commune de Sidi Aïch ont procédé, hier matin, à la

fermeture de la RN26 à la circulation au niveau du carrefour sis à l’entrée du

chef-lieu.

Mercredi 2 octobre 2019

ACTUALITÉ

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E

n mar ge de la J our née de vulgar isation agr icole, Ahmed Maâbed, le wali de Bouir a, a annoncé la r emise imminente des clés aux bénéficiair es de différ entes for mules de logement. «A l’occasion de la J our née ar abe de l’habitat, nous allons pr océder à l’attr ibution de logements au pr ofit des bénéficiair es du

pr ogr amme AADL1. Lundi 7 octobr e, nous pr océder ons également à la distr ibution de logements sociaux à El Hachimia, des aides à l’habitat r ur al ainsi qu’au pr ofit de bénéfi- ciair es de LPP. Au total, un peu plus de 700 logements ser ont distr ibués au cour s de cette jour née», indiquer a le wali de Bouir a, en pr é-

cisant que pour l’habitat pr écair e, le pr ogr am- me RHP est en cour s d’élabor ation dans les localités de Sour El Ghozlane, Bouir a et Lakhdar ia, mais qu’il faudr a attendr e 2020 avant de pr océder à sa distr ibution.

H. B.

Distribution de 700 unités lundi prochain

BOUIRA Logements AADL1 et LPP

L

es habitants du quar tier Haouche El Ouasfane, sis à la pér iphér ie ouest de la ville de Sour El-Ghozlane, ont bloqué dur ant la soir ée de lundi der nier, le CW 20 r eliant les communes de Sour El- Ghozlane et Dechmia, au sud de la wilaya de Bouir a. Les pr otesta- tair es, ayant usé de pneus br ûlés et autr es objets métalliques pour bar r er ce chemin, ont dénoncé

une pénur ie d’eau potable, qui dur e depuis plusieur s semaines.

Ils ont même assur é que l’Algér ienne des eaux (ADE) de Sour El-Ghozlane n’a toujour s pas r éagi à leur s nombr euses r equêtes. De ce fait, leur situation ne fait qu’empir er : «Une gr ave pénur ie d’eau potable s’est ins- tallée dans notr e quar tier depuis le mois de septembr e, apr ès une

coupur e dans l’alimentation d’eau potable sur venu sur l’unique r éseau qui alimente nos foyer s.

Les ser vices de l’ADE, contactés, n’ont r ien fait pour le moment. Ils ne nous ont même pas expliqué où r éside le pr oblème. Pis encor e, aucune solution n’a été envisagée pour assur er un ser vice minimum, ce qui nous pénalise gr andement», a expliqué, hier, l’un des habitants

du quar tier, qui ajoute que lui et des voisins s’alimentent désor mais à par tir des sour ces ou achètent des citer nes d’eau potable à 1 500 DA l’unité. Les pr otestatair es ont, par ailleur s, inter pelé les r espon- sables locaux, pour assur er un ser - vice minimum, notamment en ali- mentant le quar tier avec des citer nes d’eau, en attendant le r établissement de l’alimentation

en eau potable. A noter que la r oute n’a été ouver te que tar d dans la soir ée d’avant-hier. Mais les habitants de ce quar tier ont menacé de r evenir à la char ge dès les pr ochains jour s, si cette situa- tion per dur e.

Oussama K.

Les habitants de Haouche El Ouasfane bloquent le CW20

EL-ESNAM Coupure de l’alimentation en eau potable

Des exclus

ferment la RN26

S

i les élèves du lycée Mohamed Moussaoui ont repris les cours, hier matin, après quelques jours de protestation à cause du ramassage scolaire, leurs camarades du CEM Base 5 du chef-lieu communal ont boudé les bancs de l'école. "Je viens d'Ath Ouacif à plus de douze kilomètres de mon collège. Même si je me lève à cinq heures du matin, je ne peux pas arriver à l'heure. Et puis, il n'y a pas d'autres transporteurs qui assurent cette ligne. Depuis plus d'une semaine, nous sommes pénalisés à cause de la grève des transporteurs conven- tionnés avec l'APC", nous répond un collégien accosté au chef-lieu communal avec un groupe d'élèves qui se concertaient sur la suite à donner à leur action de protestation.

Il est à signaler qu'avant-hier, le P/APC accompagné de quatre transporteurs se sont déplacés à la wilaya où le problème a été large- ment débattu. "La wilaya nous a accordé de l'argent suffisant pour couvrir ces créances. Le problème se pose au niveau des voies à suivre pour régler ces factures impayées. Les transporteurs exigent d'être payés en urgence. Ce sont quatre vingt jours des années 2017 et 2018. Ce sont des dettes anté- rieures. En tout cas, nous ferons tout notre possible pour régler ce problème le plus vite possible", nous répondra le maire, M. Rabah Hamitouche. De leurs côtés, les transporteurs sont inflexibles. "

Certes, les responsables de la wilaya ont répondu favorablement à notre revendication. Mais, on ne peut pas encore attendre longtemps.

Il faut qu'on paie nos charges et qu'on nourrisse nos familles. Nous exigeons d'être réglés sinon nous ne reprendrons pas cette activité", nous dira de son côté un représen- tant des transporteurs. Les lycéens ont posé aussi leur condition. "Si dimanche les transporteurs ne reprennent pas, nous irons vers la grève illimitée. Que chacun prenne ses responsabilités", nous confiera un membre du collectif d'élèves du lycée. Il est à noter que l'APC recourt à des conventions avec les transporteurs privés pour parer au manque de transport scolaire.

"Nous n'avons que cinq minibus vétustes. Ce sont quarante-six transporteurs qui signent chaque année des conventions avec l'APC pour transporter plus de 1500 élèves. C'est un gros budget. Il faudrait que les pouvoirs publics aident les communes déshéritées et sans ressources comme la nôtre", conclura le maire.

Amar Our amdane

La mairie

sous pression

AÏT YAHIA MOUSSA

Transport scolaire

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Taureau Lion

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons Balance

Bélier

Sagittaire

S

ous le patr onage de M. le wali, la dir ection des ser vices agr i- coles et la Chambr e de l' agr icultu- r e de Béjaïa or ganisent, hier et aujour d’hui, à la Maison de la cul- tur e Taos Amr ouche, la 26ème édi- tion de la J our née nationale de vulgar isation agr icole. 70 pr oduc- teur s de pr oduits du ter r oir par ti- cipent à la manifestation, expo- sant des plants de diver ses essences à mettr e en ter r e, du miel, de l' huile d' olive, les olives confites de l' année, des huiles essentielles de différ entes her bes ar omatiques et médicinales, du savon tr aditionnel, entr e autr es pr oduits locaux. 11 or ganismes de l' État dont les activités sont en

r appor t avec l' agr icultur e sont également de la par tie, avec la pr ésence de stands de la Conser vation des For êts, du PNG, la CRMA, la BADR, l' UCA, l' ITAF, l' ANGEM et la CNAC notamment. La manifestation, placée cette année sous le slogan

" Un ar br e pour chaque citoyen" , soit 40 millions de plants à mettr e en ter r e cette saison, est un espace d' infor mation et de sensibilisation des pr oducteur s sur l' impor tance de l' agr icultur e dans l' indépen- dance alimentair e, souligne M.

Achat Lhachemi, chef de bur eau de la vulgar isation à la DSA, qui ajoute que c' est aussi «l’occasion pour les fellahs de mettr e en

valeur leur s pr oduits et de les écouler ». Cette jour née, qui sym- bolise le lancement de la cam- pagne agr icole 2019-2020, est éga- lement un espace de débat entr e l' administr ation et les pr ofession- nels. Dans ce cadr e pr écisément, le pr ésident de la Chambr e de l' agr i- cultur e de la wilaya, M. Hamaï Mohamed, soulèver a quatr e points essentiels pour amélior er le r endement agr icole dans la wilaya. D' abor d, il suggèr e la mise en place d' un plan dir ecteur de la filièr e agr icole dans la wilaya pour mettr e fin à l' anar chie qui y r ègne.

Les ser vices techniques, l' APW, l' administr ation et les associations des pr oducteur s doivent s' asseoir

autour d' une table et discuter de la situation de l' agr icultur e dans la wilaya qui est de r elief monta- gneux à 70 % . Il faudr ait donc, dir a-t-il, «développer l' oléicultur e par le gr effage des oléastr es et encour ager l' élevage de capr ins».

La deuxième chose dont il fau- dr ait aussi s' occuper, c' est l' étude du foncier agr icole qui est dans une situation catastr ophique : «Le cadastr e n' a pas encor e fini son tr avail et les AEC et les AEI ont r emis les actes de concession, mais ceux-ci ne sont pas suivi d' effet», déplor e le r esponsable.

L' envir onnement dans la wilaya est loin d' êtr e r eluisant. De nom- br euses déchar ges sauvages lon-

gent car r ément les r outes et les par celles agr icoles. «La wilaya doit pr endr e des mesur es adé- quates pour ar r êter ce désastr e», a-t-il ajouté. Le 4ème point suggér é par le pr ésident de la Chambr e de l' agr icultur e a tr ait aux sablièr es. «À Fenaïa, des puits ont atteint une pr ofondeur de 15 mètr es, touchant à la nappe phr éatique et per sonne ne semble r éagir alor s qu' on a instaur é un vér itable par cour s de combattant pour le fellah qui souhaite for er un puits pour ar r oser son jar din», conclur a-t-il.

B Mouhoub

ENVIRONNEMENT Reboisement du «Barrage vert»

P

our ce fair e, le ministr e de tutelle, Cher if Omar i, a pr océdé hier à Alger à l' ou- ver tur e des tr avaux d' une jour née d' infor mation sur l' impor tance de la r elance du Bar r age ver t, pour lutter contr e la déser tification et les changements climatiques et leur impact sur l' homme et son envir onnement. Dans son allocu- tion d' ouver tur e de cette r en- contr e, or ganisée sous le thème

«Le Bar r age ver t face aux change- ments climatiques», M. Omar i a mis l' accent sur la nécessité de la r elance de ce bar r age à la faveur des compétences scientifiques que r ecèle l' Algér ie, r appelant que le Bar r age Ver t est un pr ogr amme de r eboisement à gr ande échelle qui avait été lancé dans les années 70 dans différ entes r égions du pays. Il s' agit, selon le ministr e, de

«r elancer le pr ojet du Bar r age Ver t, de manièr e intelligente et innovante, dans le cadr e d' une appr oche multisector ielle et plur i- disciplinair e impliquant tous les inter venants», appelant l' assistan- ce à donner à ce pr ogr amme «un car actèr e national intégr é et

dur able». Le pr emier r esponsable du secteur a, à cet effet, appelé tous les acteur s, aux plans institu- tionnel et académique, à conju- guer leur s effor ts dans le cadr e d' une appr oche plur idisciplinair e pour la r elance du pr ogr amme du Bar r age Ver t. Le ministr e a, en outr e, mis en exer gue la nécessité d' impliquer les univer sités et centr es de r echer che dans le choix

des plantes et espaces adaptés à chaque type de végétation en pr e- nant en considér ation le phénomè- ne mondial des changements cli- matiques. De son côté, le ministr e de l' Intér ieur, des Collectivités locales et de l' Aménagement du ter r itoir e, Salah Eddine Dahmoune, a char gé les com- munes et les wilayas du pays de mettr e en place des pr ogr ammes

pour la cr éation d' espaces ver ts de pr oximité r épondant aux nor mes inter nationales. M. Dahmoune a lor s de cette r encontr e affir mé que son secteur veiller a à intégr er les espaces ver ts dans tous les pr ojets de constr uction d' infr astr uctur es publiques comme un impér atif dont les études ur banistiques et ar chitectur ales devr ont tenir compte. Selon le ministr e, il faut

par venir à 10m2 d' espaces ver ts par habitant au niveau des cités, des r ues, des espaces publics et des or ganismes publics. M.

Dahmoune a, par ailleur s, assur é que tous les effor ts ser ont déployés pour mener à bien le Pr ogr amme national de r eboise- ment (PNR) et valor iser et mettr e à pr ofit ses r ésultats pour honor er les engagements de l' Algér ie à l' é- chelle inter nationale. «Nous sommes à un tour nant décisif dans l' histoir e de notr e pays qui nous impose de pr êter attention aux défis envir onnementaux et de fair e face aux gr ands r isques natur els tels que la déser tification qui se complique davantage avec les changements climatiques et menace les r essour ces biologiques et l' équilibr e écologique», a-t-il encor e indiqué. Pour sa par t, le ministr e des Ressour ces en eau, Ali Hammam, a fait savoir, à l’is- sue de cette r encontr e, que son dépar tement s' employait à la concr étisation d' un pr ogr amme de r eboisement impor tant pour pr otéger les bassins, les bar r ages et les cour s d' eau.

L. O. CH.

Le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et du Développement rural entend relancer le Barrage vert.

Le plan interministériel exposé hier

Et pour valoriser les produits du terroir à Béjaïa L

a J our née nationale de vulgar isation agr i-

cole a été célébr ée hier, sous le thème «Un ar br e pour chaque citoyen». Ainsi, le coup d’envoi des activités a été donné à la fer me pilote Boucher aine d’El Esnam, avec une exposition de pr oduits mar aicher s, tels l’huile d’olive, le miel ainsi que la pr ésence de la Société agr o-for estièr e d' aménagement (Safa Zacar ) qui a exposé différ entes espèces d’ar br es for estier s et fr uitier s. Les ser vices de la DSA en par tenar iat avec la Chambr e d’agr icultur e de Bouir a, qui ont or ganisé l’événement, ont souhaité la par ticipation de plusieur s dizaines d’élèves qui ont pr is par t au lancement de la campagne de plantation.

Pour le wali de Bouir a, venu inaugur er cette jour née, les pr oductions exposées sont encou- r ageantes et offr ent des per spectives positives en matièr e d’agr icultur e et d’apicultur e.

Apr ès avoir pr is connaissance des pr éoccupa- tions des agr iculteur s, notamment pour l’é- coulement de leur pr oduction et les difficultés

d’ir r igation de cer taines par celles, le wali pr omettr a que les pr oblèmes soulevés ser ont discutés en conseil de wilaya pour tr ouver des solutions adéquates : «Nous sommes en tr ain d’ar r êter un pr ogr amme de pistes agr icoles et de pistes for estièr es et leur lancement se fer a au début janvier 2020», indiquer a le wali.

Pour cette J our née nationale de vulgar isation agr icole «Un ar br e pour chaque citoyen», les ser vices de la Conser vation des for êts ont pr évu une campagne de r éhabilitation et de consolidation du patr imoine for estier axée sur deux axes. Le pr emier concer ne la r estaur a- tion des zones touchées par les incendies dur ant les quatr e der nièr es années, ainsi que les ter r es dégr adées au niveau du bar r age ver t, alor s que le second vise une opér ation de r ever dissement des zones ur baines et pér iur - baines. On appr endr a lor s de cet exposé que la super ficie de la wilaya de Bouir a est de 443 900 hectar es, dont 112 250 hectar es de super - ficie for estièr e. Ceci équivaut à un taux de

boisement de 26% à tr aver s les 35 communes for estièr es sur les 45 communes de la wilaya, selon les statistiques de la Conser vation des for êts. Ainsi, pour la r estaur ation des zones touchées par les incendies et les ter r es dégr adées au niveau du bar r age ver t, les mas- sifs concer nés par le r eboisement sont M’Chedallah avec 425 ha, Bor dj Okhr iss avec 80 ha et El Hachimia avec 25 ha. Les zones concer nées du ver sant sud du Djur djur a sont Bouir a avec 65 ha, Bechloul 20 ha et Haïzer 5 ha. Pour le massif du Titr i, la daïr a de Sour El Ghozlane cibler a 70 ha tandis que pour l’atlas blidéen, Lakhdar ia ser a concer né par 100 ha et Ain Bessem par 10 ha, soit un total de 800 hectar es à r eboiser, équivalent à 800 000 plants. Pour le r ever dissement des zones ur baines et pér iur baines, 1 700 plants sont destinés aux établissements scolair es et admi- nistr atifs, 200 plants dans les espaces ur bains, 1 420 plants pour les mosquées, 1 665 plants sur les boulevar ds et 1 500 plants au niveau

des cités nouvellement cr éées, soit un total de 6 485 plants. Pour les ser vices des for êts, le bar r age ver t a appor té beaucoup de bienfaits à la r égion : «Le bar r age ver t cr éé au sud de la wilaya a per mis l’implantation de maisons gr âce aux aides à l’habitat r ur al et l’on a vu naitr e le village de Biar a qui n’existait pas aupar avant. Dans cette zone sud, ce n’est que depuis la plantation d’olivier s, espèces inexis- tantes dans la r égion il y a quelques années, que les ter r es aupar avant en jachèr e sont devenues ar ables et fer tiles avec la cr éation d’un micr oclimat», indiquer a un r esponsable à la Conser vation des for êts. Pour les ser vices de la DSA, avec la per te de plus de 300 hec- tar es d’olivier s r avagés par les flammes au cour s des der nier s incendies, il est impér atif de r emplacer le patr imoine oléicole et c’est pour cela que l’olivier bénéficier a d’une attention par ticulièr e lor s de cette campagne de r eboisement.

Hafidh Bessaoudi

800 hectares à reboiser à Bouira

Journée nationale de vulgarisation agricole

Mercredi 2 octobre 2019

ACTUALITÉ 5

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Mercredi 2 octobre 2019

ACTUALITÉ

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D

’une voix affaiblie mais r ageuse, l’ambassadeur de la chanson kabyle a ver tement r éagi aux r umeur s de sa mor t, dans une inter view accor dée à la r adio de Tizi Ouzou. «J e me pose des ques- tions sur les visées d’une telle r umeur ?», a r éagi l’auteur de la mythique «A vava Inouva». «Pour quoi fait-on ça ? C’est inad- missible», enchaîne-t-il avec r age en dépit de sa voix qui ne tr ompe pas sur son état de santé. Et de s’en pr endr e à tous ceux qui colpor tent des r umeur s sur autr ui : «Vous voyez, vous êtes assis tr anquillement chez vous, avec votr e famille, et soudain vous entendez qu’on a dit de vous des choses qui n’existent pas (…) Et on vous pousse à r éa- gir via des démentis, mais par fois, on vous pousse à lancer un cr i : Ayez pitié des autr es, ayez pitié de l’êtr e humain, car ce que vous colpor tez et distillez est un men- songe», a-t-il encor e lancé. Idir, qui n’a pu contenir sa colèr e, r evient, néanmoins, vite à la sagesse qu’on lui connaît. Non sans user de philosophie, l’auteur de «Ici et ailleur s»

(titr e de son der nier album ndlr ), tente de r elativiser : «Que voulez-vous que je vous dise ? Les r umeur s de ce genr e fusent géné- r alement contr e des per sonnes connues, et comme je suis un peu connu, je ne peux y échapper non plus». Plus loin, Idir considè- r e que l’indignation quasi-génér ale qu’a suscitée cette r umeur en Kabylie et ailleur s,

«pr ouve que je suis aimé de beaucoup de gens». «Ça me r éjouit, outr e mesur e, et ça me fait chaud au cœur », pour suit-il. Pour l’enfant d’Ath Yenni, «il y a heur eusement des gens, nombr eux, qui ne se laissent pas duper par les r umeur s, ce sont ceux qui m’estiment sans cher cher à savoir ce que je fais dans ma vie, ils aiment ce que je chante mais ne cher chent pas à savoir plus sur moi.

Il y a aussi ceux qui n’aiment pas mes chan-

sons, sans pour autant me souhaiter du mal». Puis, Idir r evient à l’évidence de la notor iété : «Il faut dir e que tant que je suis un per sonnage public, j’appar tiens à tout le monde». Ensuite, l’inter viewé de r adio Tizi- Ouzou par le de sa maladie et de ses pr ojets qu’il ne peut mener à ter me, du moins en l’état actuel de sa santé : «En ce qui concer - ne les pr ojets, je dois avouer que ma santé ne me per met pas de les entr epr endr e en ce moment, je dois d’abor d me r eposer, étant donné que je suis atteint de fibr ose pulmo- nair e qui est une maladie difficile à suppor - ter », explique-t-il. Et d’infor mer le public qu’il est en effet sur de nouvelles chansons, mais qu’il ne peut les pr oduir e en ce moment : «Du nouveau, il y en a tout le temps, il faut juste r assembler l’éner gie et les effor ts pour le chanter et l’éditer », explique le chanteur. «Il y a quelques chan- sons pr êtes, mais je ne peux gar antir de les éditer en l’état actuel de ma santé», r egr et- te Idir.

«Ma kabylité est immuable»

Par ailleur s, r épondant aux questions du jour naliste, Idir est r evenu sur le spectacle

«1, 2,3 Kabylie» à l’hôtel Accor d-Ar ena de Par is, le 12 janvier der nier avec Lounis Aït Menguellet et Mohamed Alloua : «C’était tellement gr andiose, d’autant qu’on a r éus- si un concer t en Fr ance qu’aucun autr e ar tiste ou gr oupe d’ar tistes kabyles n’avait r éalisé avant». Puis d’expliquer, comme pour fair e tair e les supputations selon les- quelles ils (Idir, Aït Menguelllet et Alloaua) aur aient engr angé beaucoup d’ar gent dans ce spectacle : «Nous n’étions pas les or gani- sateur s, nous n’étions même pas associés

pour ar r êter le pr ix du billet d’accès, nous étions engagés par les or ganisateur s et nous avons exécuté une tâche». Quant à son r etour en Algér ie à l’occasion du spectacle donné à la Coupole Mohamed Boudiaf d’Alger, les 4 et 5 janvier 2018, Idir explique : «J e suis r evenu chanter sur la scène de mon pays apr ès une absence qui a dur é 47 ans, je l’ai fait car les r aisons qui avaient fait que j’ai boudé mon pays, n’avaient plus à êtr e évoquées». «J ’ai dit à l’époque que tant que ma langue et ma cul- tur e n’étaient pas officiellement r econnues par les tenants du pouvoir, je ne viendr ais pas chanter en Algér ie. En 2018, si j’ai accepté de le fair e, c’est par ce que Tamazight était r econnue officiellement».

Quid de la tour née envisagée apr ès ce spec- tacle ? Idir explique que des par amètr es qui sont en dehor s de sa volonté ont fait que la tour née fut annulée : «Nous avions en effet envisagé de fair e une tour née en Algér ie avec des haltes à Bouir a, Béjaïa et Tizi- Ouzou… Hélas, ça a été annulé contr e ma volonté», a-t-il r egr etté. Et d’expliquer :

«Aux embûches administr atives et tech- niques qui nous ont fait per dr e beaucoup de temps, est venue s’ajouter ma maladie qui commençait à s’installer sér ieusement, ce qui ne me per mettait pas d’honor er des spectacles, car je commençais à êtr e affai- bli». Tr ès imbibé de ses or igines, Idir ne laissa pas l’occasion qui lui était offer te par la r adio de Tizi Ouzou pour r éitér er son attachement à sa Kabylie, à son identité et à sa cultur e : «Ma kabylité est au-dessus de tout, c’est un pr incipe immuable pour moi.

Libr e aux autr es de le pr endr e comme ils veulent, moi je ne fais pas de la politique et je ne laisser ai jamais per sonne lier mon pr incipe à la politique», conclut le chanteur.

M. A. T.

Le chanteur Idir a réagi, hier, aux rumeurs colportées la semaine dernière le donnant pour mort, qualifiant cette intox d’«inadmissible».

«C’est inadmissible !»

« Je me pose des questions sur les visées d’une telle rumeur ?», a réagi l’auteur de la mythique «A vava Inouva». «Pourquoi fait-on ça ? C’est inadmissible», enchaîne-t-il avec rage en dépit de sa voix qui ne trompe pas sur son état de santé. Et de s’en prendre à tous ceux qui colportent des rumeurs sur autrui :

«Vous voyez, vous êtes assis tranquillement chez vous, avec votre famille, et soudain vous entendez qu’on a dit de vous des choses qui n’existent pas (…) Et on vous pousse à réagir via des démentis, mais parfois, on vous pousse à lancer un cri : ayez pitié des autres, ayez pitié de l’être humain, car ce que vous colportez et distillez est un mensonge», a-t-il encore lancé.

IDIR , réagissant, hier sur Radio Tizi Ouzou, à la rumeur de sa mort

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