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INFORMER ET PENSER LIBREMENT. Quotidien National d Information - 7 e Année - Lundi 19 mars er Rajab N Algérie : 10 DA / 1

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I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T

L’Echo Sportif L’Echo Sportif

Page 23

Grande Mosquée d’Alger

Lancement des opérations de décoration et d’actualisation des plans de transport et d’aménagement extérieur

Lutte contre le cancer

L’Algérie fait un bond significatif

CAMRA

Les médecins

résidents maintiennent leur boycott des

épreuves du DEMS

Quotidien National d’Information - 7

e

Année - Lundi 19 mars 2018 1

er

Rajab 1439 - N° 1742 - Algérie : 10 DA / 1 €

Dans une conférence de presse au Panama, Infantino affirme :

«Le Mondial-2018 ne sera pas une guerre»

Ahmed Gaïd Salah à partir de Constantine :

«La sécurité

et les ressources de l’Algérie sont une ligne rouge»

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56 e anniversaire de la Victoire

Ce que prévoyaient les Accords d’Evian

Cinquante six ans après la fin de la Guerre de Libération nationale, la tentation est grande, pour beaucoup, de refaire l’histoire.

Illusions persistantes, souvenirs douloureux, nostalgie, brouillent le regard de nombreux commentateurs algériens et français à propos des Accords d’Evian.

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a affirmé, ce dimanche, à Constantine, que la sécurité

et les ressources de l’Algérie sont «une ligne rouge», soulignant qu’il était «absolument hors de question de toucher à sa sécurité ou aux ressources de son peuple».

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M’Sila

5 morts dans un accident de la circulation

dans la commune de Tamsa

61 e session de la Commission des stupéfiants à Vienne

L’Algérie déterminée à lutter contre le trafic de drogue

L’Algérie respecte les trois Conventions internationales de contrôle des drogues et poursuit le combat contre leur prolifération.

La 61e session de la Commission des stupéfiants, réunie à Vienne du 12 au 16 mars 2018 a clos ses travaux.

Cinq personnes ont trouvé la mort dans un accident de la circulation survenu, ce dimanche, dans la commune de Tamsa,

située à 140 km au nord-ouest de la wilaya de M’Sila, a indiqué la Protection civile de la wilaya.

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Page 24

Photo :D.R. ©

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Echos u our

2 d j

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Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com E-mail : echodalgerie@gmail.com Directeur Général

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Quotidien National

d’Information

Zigzag

Expresse

L’Echo d’Algérie Quotidien National d’Information @echodalgerie_dz

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Compte N° :

Un réseau criminel national composé de 8 individus, spécialisé dans le vol de voitures, a été dernièrement mis hors d’état de nuire par les services de la sûreté de wilaya de Boumerdès, a-t-on appris, hier, de la cellule de communication auprès de la sûreté de wilaya. Selon le lieutenant Touati Krimo, le démantèlement de réseau, mené par des individus récidivistes, a été rendu possible grâce aux investigations de la Brigade de recherche et d’intervention de la sûreté de wilaya, qui a réussi à identifier les 8 éléments formant cette bande criminelle, âgés entre 25 et 45 ans, et originaires de wilayas du Centre, de l’Est et de l’Ouest du pays, a-t-il informé. L’arrestation de 2 éléments de cette bande, ayant

à leur actif le vol de pas moins de 14 véhicules, a permis l’indentification des autres éléments du réseau, tous impliqués dans le vol de voitures, en faisant usage de clés contrefaites, avant de procéder à la falsification de leurs documents, en vue de les revendre, pour certaines, au moment où d’autres étaient démontées et leurs pièces également vendues.

Les éléments de cette bande ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Rouiba, qui a ordonné leur mise en détention préventive, pour les chefs d’inculpation de

«constitution d’une association de malfaiteurs», «faux et usage de faux dans des documents administratifs» et «vol aggravé avec usage de clés contrefaites».

Boumerdès

Neutralisation d’un réseau national spécialisé dans le vol de voitures

2 narcotrafiquants arrêtés et saisie de plus de 126 kg de kif traité à Tlemcen et Batna

Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, des détachements combinés de lArmée nationale populaire ont arrêté, le 17 mars 2018, lors de deux opérations distinctes menées à Tlemcen - 2eRégion militaire et Batna - 5eRM, 2 narcotrafiquants et saisi 126,7 kg de kif traité», a indiqué, hier,

le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

En outre, un détachement de l’Armée nationale populaire «a mis en échec, à Bordj Badji Mokhtar - 6eRM,

une tentative de contrebande de 3 tonnes de denrées alimentaires et 7600 litres de carburant, tandis que 722 unités de différentes boissons ont été saisies à Oran - 2eRM».

Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale «ont saisi une arme à feu et une quantité de munitions à Naâma - 2eRM, alors que 37 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tlemcen, Ghardaïa et Aïn Amenas», a rapporté également le communiqué.

Les services des Douanes algériennes d’El Tarf ont saisi la somme de 250.000 euros, appartenant à un voyageur qui s’apprêtait à quitter la pays par le poste frontalier d’Oum T’boul relevant de la daïra d’El Kala, a-t-on appris, hier, auprès de ce corps constitué.

«Cette prise a eu lieu le week-end dernier», a précisé la même source détaillant que

«la somme retrouvée a été minutieusement dissimulée dans un véhicule touristique conduit par un individu qui s’apprêtait à quitter le territoire algérien après accomplissement des formalités d’usage».

Le comportement suspect du mis en cause

avait alerté les douaniers qui ont procédé à une fouille approfondie du véhicule, a ajouté la même source précisant, par ailleurs, que durant cette même période il a été procédé à la saisie de 300 boîtes de médicaments utilisés en cardiologie et gynécologie en plus d’un lot de matériel destiné à la pêche, introduits frauduleusement.

Ces importantes saisies ont été retrouvées chez un voyageur de nationalité étrangère, a-t-on souligné rappelant les efforts déployés par les services de sécurité pour lutter contre les différentes tentatives de contrebande au niveau dans cette région frontalière.

Ouargla

15 ans de prison pour association de malfaiteurs

et vol sous la menace d’arme à feu

Une peine de 15 années de prison ferme a été prononcée, hier, par le tribunal criminel près la cour de Ouargla à l’encontre de trois individus, pour association de malfaiteurs et vol sous la menace d’arme à feu. Une amende de 500.000 DA a été également infligée à chacun des mis en cause, B.S. (34 ans), B.H. (29 ans) et H.H.

(33 ans). Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte à 2015 lorsque les trois mis en cause ont adhéré à une bande criminelle organisée, qui s’était spécialisée dans le vol de véhicules sous le menace d’arme à feu, et ont procédé la même année au vol de 3 véhicules appartenant à des entreprises publiques opérant dans la région de Hassi Messaoud.

Le système GPS dont était équipé un de ces véhicules a permis sa localisation par les gendarmes, dissimulée dans le garage du domicile de B.H., puis

de récupérer, après investigations, les 2 autres véhicules.

Le représentant du ministère public a requis dans cette affaire la prison à vie pour les 3 mis en cause, au regard de la gravité des faits qui leurs sont reprochés.

Agression à l’arme blanche à Bouira

L’auteur écope de 10 ans de prison ferme

Tout a commencé quand l’accusé F.Z, âgé de 40 ans, natif de la commune de Ouled Rached située à quelque 36 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, avait à maintes fois demandé la main de la jeune fille, devant le refus catégorique de son père, alors, l’accusé épiait et pistait les allées et venues de celle qu’il semblait ou voulait être sa moitié, et puis le fatidique jour du 23 juin dernier, l’auteur a décidé d’aborder la jeune fille, qu’il a rencontré dans une rue de la ville de Bouira, non pas pour se parler, mais cette fois pour lui assener plusieurs coups dans différentes parties de son corps avec un couteau, la victime s’en est sortie de façon miraculeuse grâce à une prise en charge médicale

appropriée, cette affaire a été jugée par la cour de Bouira, le jeudi dernier, après plusieurs heures entre plaidoiries des 2 avocats constitués par l’accusé et l’intervention du procureur de la République, d’ailleurs ce dernier avait requis la peine de 20 années, le mis en cause était poursuivi contre le chef d’inculpation de tentative d’homicide volontaire avec préméditions sur une jeune fille âgée de 19 ans. Après délibération, le juge a rendu le verdict en condamnant l’accusé à une peine de 10 années de prison ferme.

T.H.

ANP

El Tarf Saisie de 250.000 euros au poste frontalier d’Oum T’boul

M’sila

5 morts dans un accident de la circulation dans la commune deTamsa

Cinq personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route survenu ce dimanche dans la commune de Tamsa, située à 140 km au nord-ouest de la wilaya de M’sila, a indiqué la protection civile de wilaya. L’accident s’est produit sur un tronçon routier du chemin de wilaya N°38 reliant la commune de Tamsa à Bou Saâda suite a une collusion entre une voiture touristique et un semi-remorque, a-t-on précisé. Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile se sont dépêchés sur lieux, a-t-on ajouté, signalant que les dépouilles ont été évacuées vers la morgue de l’hôpital de la ville de Bou Saâda selon la Protection civile. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet accident, selon la même source.

Ph :P.P Agency ©

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Actualité

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Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a affirmé, ce dimanche, à Constantine, que la sécurité et les ressources de l’Algérie sont «une ligne rouge»,

soulignant qu’il était «absolument hors de question de toucher à sa sécurité ou aux ressources de son peuple».

L’

Algérie qui a souffert du joug du colonialisme, et dont le peuple a fait le serment de faire retentir, sous les yeux de son ennemi, une Révolution populaire globale et unanime, faisant ressortir la crème d’entre ses enfants en chouhada et moudjahidine, qui ont arraché la liberté après de grands sacrifices», a-t-il indiqué lors d’une visite de travail et d’inspection à la 5eRégion militaire à Constantine.

Dans la dynamique de ses visites d’inspection aux différentes Régions militaires, et dans le cadre du contact direct et continu avec les personnels de l’ANP mobilisés à travers l’ensemble du territoire national, le général de corps d’armée effectue, dimanche et lundi, une visite de travail et

d’inspection à la 5eRégion militaire à Constantine. Il a ajouté qu’il «est du devoir de ses fils aujourd’hui, en particulier ceux de l’Armée nationale populaire, et l’ensemble des autres corps de sécurité de suivre les même pas et d’emprunter le même parcours national». «Au même titre que l’importance que nous accordons à notre histoire nationale, aux valeurs de sa Glorieuse Révolution, nous

poursuivons, grâce à la volonté d’Allah le Tout-Puissant, notre chemin éternel vers la sécurisation, la protection et l’unité du territoire algérien, car chaque parcelle de la terre de notre pays, a un profond enracinement dans l’Histoire nationale, chaque événement national, chaque épopée héroïque, ou station historique, a son espace géographique l’ayant marquée et conjugué entre histoire et géographie».

Gaïd Salah a estimé que «ce qui distingue l’Algérie est la relation spirituelle solide et grandissante, d’influence mutuelle entre espace et temps, car l’Histoire contemporaine de l’Algérie est le verseau spirituel de sa géographie, tels l’âme et le corps, peuvent-ils se séparer ? Ceci est l’Algérie dans sa dualité historique et géographique, qui demeurera ainsi, grâce à Allah Le Tout-Puissant, et grâce à ses fidèles fils».

Le général de corps d’armée a fait rappeler le message adressé par

«son excellence monsieur le Président de la République, chef suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale aux membres du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur à l’occasion de sa 35esession tenue à Alger début du mois de mars, et à travers lequel il a mis l’accent sur l’efficience et l’efficacité de l’approche algérienne dans la lutte antiterroriste».

«Dans ce contexte, son excellence monsieur le Président de la

République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale a réitéré, dans son message adressé aux ministres arabes de l’Intérieur réunis à Alger au cours de ce mois, que l’Algérie a franchi des étapes importantes dans la lutte antiterroriste».

«A ce titre, nous confirmons aujourd’hui que l’objectif principal et imminent pour l’Armée nationale populaire est de venir à bout définitivement, oui je dis

définitivement, de ce phénomène qui revêt plusieurs nouvelles formes à travers les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Ceci exige davantage d’efforts soutenus permettant de tarir ses sources idéologiques et son environnement social et de détruire ses réseaux de communication».

Pour ce, nous allons assurément avec l’aide d’Allah, parvenir à débarrasser, d’une manière définitive, notre pays de cette horde. Nous veillerons également et nous sommes capables de le faire, à assurer parfaitement nos frontières nationales contre toute infiltration terroriste, et celui qui tente de les franchir aura à subir son sort. Nous n’accordons pas de répit face à ces criminels et à tous ceux qui ont des desseins maléfiques contre notre territoire national».

Pour le vice-ministre de la Défense nationale, «avec ce dévouement et avec l’élan de cette loyauté pleine de patriotisme, l’Armée nationale

populaire continue, avec détermination, sa démarche professionnelle dont les valeurs découlent de notre référentiel révolutionnaire et de notre histoire nationale qui recèle tant de fidélité à l’Algérie et de loyauté à ses intérêts suprêmes et sa bonne réputation qui demeure à jamais au-dessus de toute considération» Le général de corps d’armée a écouté les interventions et les préoccupations des personnels de la Région qui ont exprimé leur

«permanente» disponibilité à accomplir «amplement leurs nobles missions» pour la préservation de la sécurité et la stabilité de l’Algérie.

Après quoi, il a présidé une seconde réunion, à laquelle ont pris part, aux côtés du général-major Amar Athamnia, commandant de la 5e Région militaire, les commandants des

secteurs militaires et des grandes unités outre les responsables des structures de formation et les représentants de différents corps de sécurité, où l’adjoint au commandant de la Région a présenté un exposé sur les différentes questions sécuritaires prévalant sur le territoire de compétence, pour

qu’ensuite le général de corps d’Armée donne des orientations et des directives à caractère opérationnel et sécuritaire portant sur la nécessité de maintenir l’état de disponiblité opérationnel des unités de la Région et sur «l’impératif»

de poursuivre les efforts visant à lutter contre le terrorisme jusqu’à

«l’extirpation définitive de ce fléau de notre pays». Le général de corps d’armée a posé la pierre angulaire pour la réalisation du Centre régional des transmissions, avant de présider la cérémonie d’appellation du Cercle régional de l’Armée à Constantine du nom de l’un de nos valeureux chouhada de la Glorieuse Révolution de Novembre, le martyr Abdelhamid Karboue, et ce, en présence des membres de sa famille qui ont été honorés à cette occasion.

Pour rappel, le général de corps d’armée a entamé la première journée de sa visite, en compagnie du général- major Amar Athamnia, par un moment de recueillement sur l’âme du

valeureux chahid Zighoud Youcef, commandant de la 2eWilaya historique et initiateur des offensives du 20 Août 1955, dans le Nord-Constantinois, dont le nom est porté par le siège de la Région, où il a déposé une gerbe de fleurs sur la stèle commémorant sa mémoire et a récité la Fatiha sur son âme et sur celles des vaillants

chouhada. Le général de corps d’armée a ensuite tenu une réunion

d’orientation avec le commandement, les état-major et les cadres de la Région, les commandants des secteurs opérationnels, les commandants des Unités et des structures de formation, ainsi que les représentants des

différents corps de sécurité. Dans son allocution d’orientation, diffusée à l’ensemble des unités de la Région via visioconférence, le général de corps d’armée a rappelé l’importance de cette rencontre, qui intervient la veille de la célébration, par le peuple algérien, de l’une des dates phares de notre glorieuse histoire nationale, qu’est le 56eanniversaire de la fête de la Victoire le 19 Mars, rappelant les efforts «colossaux» fournis sur plus d’un niveau dans le rehaussement des capacités de nos Forces armées, pour le «parfait accomplissement» de leurs missions. «Nous œuvrons

conformément à la vision et la clairvoyance de son Excellence, monsieur le président de la

République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, à doter l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, d’une

puissance autonome et grandissante en terme de développement, et évolutive en matière d’adaptabilité, à même d’assumer la protection de l’Algérie de tous les dangers et les menaces, qui caractérisent le monde aujourd’hui, je dis, nous œuvrons à acquérir une puissance autonome et grandissante, et nous considérons ceci comme un défi incessant dont les objectifs et les finalités sont réitérés en permanence», a souligné Gaïd Salah.

«Si nous parlons de l’acquisition d’une puissance autonome, nous pensons en premier lieu à la formation de combattants dont l’esprit rejoint celui des vaillants moudjahidine, car le combat devient un dévouement, si son noble objectif est la victoire de la Patrie et la gloire de sa terre. Faire triompher l’Algérie et se sacrifier pour sa défense fait de l’élément militaire au combat un moudjahid au sens propre du terme et dans toute la noblesse portée par cette expression».

Réitérer et rappeler, encore et encore, l’impératif que les éléments de

l’Armée nationale populaire s’inspirent de la flamme de l’amour de la Patrie, animée par leurs nobles aïeux, fils de l’Armée de libération nationale, je dis, qu’insister sur ce point, découle essentiellement de notre vécu quotidien, de ce que nous constatons sur le terrain, des interceptions et saisies importantes le long de nos frontières nationales, dans leur ensemble, à l’instar de nos frontières sud, notamment les différentes saisies d’armes et de munitions de divers calibres, outre les tonnes de drogues, confirmant formellement notre vision éclairée et objective, ainsi que notre lecture juste de la situation, et l’efficacité des dispositions sécuritaires appliquées».

Le général de corps d’armée a exhorté les éléments de l’ANP, et l’ensemble des autres corps sécuritaires à «toujours prendre exemple sur les grands sacrifices de nos parents.

T.M. / Ag.

Ahmed Gaïd Salah à partir de Constantine :

«La sécurité et les ressources de l’Algérie

sont une ligne rouge»

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4 Actualité

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Conférence internationale sur la participation politique de la femme

Les participantes rendent hommage au Président Bouteflika

Les participantes aux travaux de la Conférence internationale sur la participation politique de la femme ont rendu hommage, ce samedi à Alger, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en reconnaissance de son

«attachement ferme» à la promotion des droits politiques de la femme.

L

a distinction, une toile représentant des femmes martyres de la glorieuse Révolution de Novembre, a été remise au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, lors de cette conférence

internationale. Les participantes à cette conférence ont également adressé, au nom de toutes les femmes d’Algérie, un message de remerciements et de reconnaissance au Président Bouteflika, lu par la députée M’Hamedi Nabila Ahlam, dans lequel elles ont évoqué les efforts du président et son souci permanent d’œuvrer à la

«promotion des droits de la femme et sa participation à la vie publique», outre «son ferme attachement à inscrire les droits politiques de la femme parmi les questions stratégiques de l’Etat». Le message a, en outre, évoqué la dernière révision

constitutionnelle et «les dispositions qu’elle contient, lesquelles consacrent le principe d’équité entre l’homme et la femme, élargissent des chances de la femme d’être représentée dans les assemblées élues et consacrent les acquis

permettant l’accès de la femme aux postes de responsabilité, notamment dans des domaines qui étaient auparavant réservés à l’homme». Elles ont, par ailleurs, salué le rôle du président de la République dans la création d’un climat démocratique qui «a permis d’aborder les différentes questions, notamment celles ayant trait à la femme», ainsi que l’engagement du président à «soutenir le développement et le bien-être, à permettre aux citoyens de jouir des acquis démocratiques et des droits constitutionnels, rétablir la quiétude parmi les Algériens, instaurer la paix et la sécurité, poursuivre le processus de l’édification et de la

modernisation des appareils de l’Etat, porter haut l’emblème national dans des fora internationaux et à défendre les causes justes». Les participantes ont également appelé «le gouvernement et les partis politiques à soutenir la démarche du président de la République visant la

consolidation de la place de la femme dans les instances dirigeantes des partis et la relance de son rôle dans les

assemblées élues». Elles ont, également, exprimé leurs remerciements et

reconnaissance au président de la République pour avoir placé, sous son haut patronage, les travaux de cette conférence qui visait à mettre en exergue l’expérience algérienne, en matière de promotion des droits politiques de la femme et l’échange d’expériences entre les différents pays, à même de permettre de relever les défis auxquels est

confrontée la femme dans son parcours politique.

Bedoui appelle

à passer à «une vitesse supérieure» pour que la femme occupe la place que lui a accordée la Constitution

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a appelé à passer à «une vitesse

supérieure» pour que la femme occupe, au plan politique, la place que lui a accordée la nouvelle Constitution de 2016.

«Il y a eu ces valeurs

politiques qui sont consacrées par cette nouvelle

Constitution, à nous maintenant de mettre les mécanismes en place (...) pour passer à une vitesse supérieure pour que la femme, au plan politique, retrouve sa place naturelle dans notre société, car historiquement la femme algérienne a été toujours au centre de tous les défis, durant la révolution, la décennie noire», a indiqué Bedoui au terme de l’audience qu’il a accordée à Begona Lasagabaster, représentante de la division femme au sein de l’ONU. Cette audience a eu lieu en marge des travaux de la Conférence internationale sur

«La promotion de la participation politique de la femme, appui essentiel aux processus de la réforme politique et du développement durable». Pour Bedoui il est

«important de former des formateurs, des formatrices surtout, qui vont avoir cette responsabilité historique de transmettre des valeurs mettant en reliefs le rôle de la femme dans la société et le

développement à Aïn Guezzam, Tamanrasset,

Tébessa, Ghardaïa (...) à travers le territoire national».

«Nous sommes fiers d’avoir notre propre expérience qui est le produit de ces réformes constitutionnelles profondes où le rôle de la femme a été consacré. Nous sommes dans ce partenariat avec les organisation internationales, notamment ONU-femme PNUD, UE, pour la formation de nos femmes élues», a-t-il dit.

Pour sa part, Lasagabaster a indiqué que l’Algérie était en train de faire un travail

«magnifique», pour faire avancer les droits de la femme, relevant que c’est très

important pour l’ONU ce que l’Algérie, son gouvernement et ses institutions nationales font pour faire avancer la

participation de la femme en matière de prise de décision.

L’Algérie «1e pays arabe à dépasser le seuil de 30%

de la représentation féminine dans les Assemblées»

L’Algérie est «le premier pays arabe à avoir dépassé le seuil de 30 % de la représentation féminine dans les Assemblées élues», selon Mourad Wahba, Directeur du Bureau régional pour les Etats arabes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Dans son allocution lors des travaux de la 1e journée de la Conférence internationale sur la promotion

de la participation politique de la femme, organisée au Palais des nations au Club des Pins, à Alger, Mourad Wahba, de l’Egypte, a fait savoir que ce taux de 30 % de la

participation féminine dans les assemblées élues algériennes est «considéré comme une participation effective de la femme dans la prise de décision». Le même responsable, a salué

«l’expérience algérienne en matière de soutien à la lutte de la femme, par le renforcement de sa participation effective à la vie publique, notamment dans le processus politique en tant qu’électrice et élue».

Pour rappel, l’Algérie a reculé de 7 places dans le rapport annuel sur la parité entre les hommes et les femmes du Forum économique mondial, publié en novembre 2017 sur le site Internet de cette fondation. Classée 120een 2016, l’Algérie a reculé au 127erang suite à un

élargissement de l’écart entre les hommes et les femmes en matière de «political

empowerment», c’est-à-dire d’autonomisation politique.

Si ce Forum évoquait une amélioration en matière d’égalité salariale pour un même travail et une participation très active des Algériennes dans les secteurs de l’éducation et de la santé, il soulignait une participation moindre des Algériennes dans la vie politique et économique.

Le Forum économique mondial soulignait un retard en matière de «Political

empowerment» chez les Algériennes, après avoir analysé dans son rapport le ratio de femmes présentes au Parlement par rapport à celui des hommes, le nombre de femmes au poste de ministre et le nombre de femmes à la tête d’un Etat durant ces 50 dernières années.

Le ratio de femmes présentes à l’Assemblée populaire

nationale (APN), qui est passé en quelques années de 7.7 % à 31.60 %, est ainsi loin d’être représentatif de la participation des Algériennes en politique, selon un analyste de la scène politique, qui explique «cette évolution est juste formelle, imposée par la loi électorale qui pousse les partis

à faire du bourrage et intégrer des femmes dans les listes».

«D’ailleurs, nous avons vu très peu de femmes en tête de listes lors des élections législatives du 04 mai et des élections locales actuelles», ajoute-t-il.

Mourad Wahba a, en outre, salué des «révisions

constitutionnelles éclairées»

adoptées par l’Algérie, dans le but de réaffirmer l’engagement de l’Etat à prendre des

mesures nécessaires à la consolidation de la

participation féminine dans les assemblées élues et les législations «audacieuses qui ont concrétisé, par la suite, cet engagement sur le terrain, à travers l’application du système des quotas consacrés aux femmes sur les listes électorales».

Synthèses A.M. / Ag.

Ph :P.P Agency ©

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Actualité

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Ph : FatehGuidoum ©

Education nationale

La réforme du système éducatif est encore à l’ordre du jour

La réunion de consultation portant sur le changement de la période de déroulement du baccalauréat a finalement tranché. Prévues initialement pour le 3 juin, les épreuves du baccalauréat vont finalement

se dérouler du 19 au 24 juin, après un vote massif des partenaires sociaux.

S’

exprimant, dans la matinée d’hier, à l’émission L’Invité de la rédaction de la Radio chaine III, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé que cette décision a été encouragée par la situation que vit le secteur ainsi qu’aux sollicitations des élèves, de leurs parents. Se décla- rant optimiste, la ministre informe que cette décision devra toute- fois être soumise, cette semaine, au gouvernement qui devra tran- cher de façon définitive. Elle confiera par ailleurs que toutes les conditions ont été prises afin d’assurer le bon déroulement de cette épreuve. Elle rappelle que la préparation du baccalauréat débu- te, dès que l’année se termine. Ce qui fait que le département a amplement le temps de faire le bilan et de mettre en place toutes les commissions, et partant élaborer les sujets des épreuves.

Pour ce qui est du plan pédagogique, Benghabrit confie que du travail a été également effectué par son département ministériel, en collaboration avec l’inspection générale de la pédagogie, en vue de rattraper le retard accusé dans la scolarité en raison de la grève illimitée engagée par le syndicat, Cnapeste, ainsi que pour l’adaptation des emplois du temps. Même si cette grève s’est limitée à trois wilayas distinctes, à savoir Blida, Béjaïa et Boumerdès, avant d’atteindre faiblement d’autres régions, les répercussions ont été de taille, allant jusqu’à une infinie inter- ruption des cours. Pour parer à ce fait, la ministre rappellera les mesures engagées. Elle citera entre autres le recrutement d’en- seignants contractuels pour assurer la continuité de l’apprentis- sage. Comme autre mesure, la ministre évoquera la formation des enseignants qui permet à la fois améliorer ses performances pédagogiques, mais aussi de se parer aux situations de crises.

Ce travail, explique la ministre, qui «est mené par des spécia- listes en la matière», a donné lieu à des résultats satisfaisants.

Rappelons à ce propos, qu’un bon nombre d’élève et de leurs parents avaient émis des réticences quant à l’aptitude des contractuels à prodiguer un enseignement de qualité.

A ce propos, la première responsable du secteur a informé que

«ces nouvelles recrues» bénéficient d’un accompagnement des inspecteurs et du soutien de leurs collègues.

«Malgré tout ce que l’on peut dire, il y a une solidarité entre les enseignants», afin d’assurer la continuité des cours, dans des

«conditions honorables», dira la ministre. D’ailleurs elle rappel- lera, que le rôle de l’Etat, à travers le ministère de l’Education, est d’assurer «l’effectivité d’un article de la Constitution», qu’est «la continuité de l’apprentissage». Pour clore ce volet, la ministre confirme que son département dispose des moyens appropriés pour se parer aux situations gravissimes.

L’objectif de réforme est-il atteint ?

Le round de dialogue et de concertation, entamé par le ministè- re de l’Education nationale avec Cnapeste s’est conclu sans que les deux parties ne signent le fameux Procès-verbal final.

S’exprimant à ce propos, Benghabrit a estimé que le seul point sur lequel son département, et ce syndicat, qui n’est pas un par- tenaire social, s’étaient entendus, c’est d’aller vers une école de qualité en améliorant entre autres la qualité de l’enseignement prodigué. La ministre confie toutefois, qu’un saut qualitatif a été atteint dernièrement, grâce aux engagements de l’associa- tion nationale et la fédération des parents d’élèves, qui de tout temps avaient engagé «un dialogue» avec les enseignants, les syndicalistes. Cependant, elle déplore le recours aux mouve-

ments de grèves qui a en effet ralenti le processus de réforme.

La ministre informera à ce propos que le processus est encore à l’ordre du jour. «Nous avons aujourd’hui tous les éléments nécessaires», pour atteindre cet objectif, conclura la ministre.

Amel Driss

Le Conseil constitutionnel et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont signé, hier, à Alger, un protoco- le de coopération sur la formation des cadres

dans le domaine de l’application du méca- nisme de l’exception d’inconstitutionnali- té, consacré par la dernière révision de la Constitution. Le protocole de coopération a

été signé par le président du Conseil constitu- tionnel, Mourad Medelci, le Coordonnateur résident du système des Nations unies et représentant résident du PNUD en Algérie, Eric Overvest, et le représentant du ministre des Affaires étrangères, en présence du directeur du Bureau régional du PNUD pour les Etats arabes, Mourad Wahba.

«Ce protocole d’une durée de trois ans per- mettra aux deux parties de prendre connais- sance d’un programme visant principale- ment à aider le Conseil constitutionnel à appliquer les amendements constitutionnels de 2016, dans le cadre des réformes initiées par le président de la République, notam- ment l’article 188 de la Constitution», a pré- cisé Medelci dans une déclaration à la pres- se à l’issue de la signature.

Cette réforme est très importante, car elle permet de «défendre la Constitution», a-t-il

ajouté, soulignant que «la loi organique pré- cisera la méthodologie y afférente, le plus important étant la question de l’application qui passe par plusieurs étapes, notamment la formation des cadres».

L’article 188 de la Constitution stipule que

«le Conseil constitutionnel peut être saisi d’une exception d’inconstitutionnalité sur renvoi de la Cour suprême ou du Conseil d’Etat, lorsque l’une des parties au procès soutient devant une juridiction que la dispo- sition législative dont dépend l’issue du liti- ge porte atteinte aux droits et libertés garan- tis par la Constitution». Avant la cérémonie de signature, Medelci avait reçu Overvest.

Les deux parties se sont félicitées de «la qua- lité des relations de coopération» entre le Conseil constitutionnel et le PNUD. Medelci a également reçu Wahba qui effectue une visite officielle en Algérie.

Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères a reçu, hier, au siège du ministère des Affaires étran- gères, Mourad Wahba, sous-secrétai- re général des Nations unies, adminis- trateur assistant du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et directeur du Bureau régio- nal du PNUD pour les Etats arabes.

Mourad Wahba effectue, actuelle- ment, une visite en Algérie dans le cadre de sa participation à la Conférence internationale co-organisée par le minis- tère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du terri- toire en partenariat avec le PNUD sous le thème :

«La promotion de la participation poli- tique de la femme, appui essentiel aux processus de réforme politique et du développement durable» qui se dérou- le à Alger les 17-18 mars 2018. A l’oc- casion de cet entretien, les deux parties se sont félicitées de la qualité des rela- tions entre l’Algérie et le PNUD et ont réaffirmé leur volonté de renforcer d’avantage la coopération dans diffé- rents domaines. Un accent particulier a été mis sur les avancées réalisées par l’Algérie en matière de promotion de l’égalité des genres et l’autonomisa- tion des femmes à la faveur de la modernisation de la législation natio- nale, qui assure une plus grande repré-

sentativité de la femme dans les assemblées élues.

Il a été également souligné la présen- ce, de plus en plus importante, de la femme dans les différents secteurs (éducation, enseignement supérieur, santé, magistrature, TIC...)

qui dépasse les 50 %.

L’entretien a également porté sur la problématique de la migration clan- destine, la lutte contre le terrorisme, l’expérience algérienne en matière de déradicalisation et de réconciliation nationale que le PNUD souhaite faire partager avec d’autres pays dans le cadre de ses programmes de coopéra- tion régionaux.

Mécanisme de l’exception d’inconstitutionnalité

Le Conseil constitutionnel et le PNUD signent un protocole de coopération

Algérie - PNUD

Abdelkader Messahel

et Mourad Wahba s’entretiennent

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6 Actualité

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Forum algérien des associations de jeunes

L’économie sociale et solidaire, une des alternatives

CAMRA

Les médecins résidents maintiennent leur boycott des épreuves du DEMS

Les participants au 2e Forum algérien des associations de jeunes (FAAJ), qui se tient à Alger, plaident pour une loi encadrant

«l’économie sociale et solidaire» en Algérie, un des segments «méconnus» dans notre pays, alors qu’il peut être parmi les alternatives pour l’économie nationale en termes de ressources.

C’

est l’une des principales recom- mandations formulées, hier, lors du coup d’envoi des travaux de ce forum qui porte le thème : «L’économie sociale et solidaire, un levier du développe- ment», à laquelle prennent part une trentaine d’associations opérant dans les différentes régions du pays. Cet événement s’est déroulé sous le haut patronage du ministè- re de la Jeunesse et des Sports et co-orga- nisé par l’Assemblée populaire d’Alger- centre, l’Association Jeunesse (+) en colla- boration avec l’ambassade de France en Algérie. Après le succès qu’a connu la 1e édi- tion, le Faaj s’inscrit dans le cadre de la poli- tique engagée par les autorités locales visant à trouver des ressources financières capables de soutenir le Trésor de la commune et encourager la création d’emploi pour lutter contre le chômage, indique l’APC d’Alger- centre dans son communiqué. Selon le prési- dent de l’association Jeunesse (+), Mohamed Amine Seghir, l’objectif principal de ce forum consiste à rassembler les jeunes acteurs du mouvement associatif et créer «un réseautage» entre les associations opérant au niveau des différentes régions du pays. Le programme sera riche en activité durant les trois jours de la tenue de ce forum. Des conférences, des tables rondes, des work- shop seront organisés sur le thème de l’entre- preneuriat social. «L’année dernière, le slo- gan c’était : faire comprendre pour faire agir.

Cette année on revient sur la thématique de l’économie sociale qui est un segment méconnaissable en Algérie. Nous allons approfondir cette thématique à travers un

volet faisant partie de l’économie sociale qui est l’entrepreneuriat social : entre- prendre pour répondre à un besoin social, le but étant de créer des entreprises sociales», a indiqué Seghir.

Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utili- té sociale. Dans ce sens, signale-t-il, des visites de terrain seront programmées au pro- fit des participants et une foire associative à laquelle prennent part une dizaine d’associa- tions se tiendra du 18 au 20 mars, au niveau des chapiteaux de l’esplanade de la Grande Poste. «On a besoin de jeunes innovants et créatifs, capables de gérer une association ou une entreprise sociale», a-t-il ajouté appelant à encadrer les jeunes motivés par le travail associatif. A ce sujet, l’interlocuteur a indiqué que son association agréée depuis 2013 prend des contacts avec des clubs scientifiques existants au sein des universités et propose des formations et des actions culturelles tout au long de l’année, et ce, dans le but d’inciter les jeunes à aller vers «la citoyenneté active».

Seghir est revenu sur les principaux projets qui sont à l’ordre du jour. Il s’agit du projet :

«Je rêve», destiné aux enfants et adultes au niveau des écoles ou collèges portant orienta- tion sur le choix des spécialités à étudier.

Un projet concernant le renforcement de l’ac- tion associative au niveau de trois pays (Algérie, Tunisie et Maroc) financé par l’Agence française du développement avec le

soutien de la mairie d’Alger-centre, sera concrétisé en octobre prochain. D’autre part, Seghir a indiqué que Jeunesse (+) a par- ticipé à un forum international qui s’est dérou- lé à Marakech en mai dernier.

Au cours de son intervention, Chloé Davezac, attachée de Coopération institu- tionnelle à l’ambassade de France en Algérie, est revenue sur les actions de la coopération bilatérale entre les deux pays en faveur de la société civile.

Elle a indiqué que les deux pays se sont mis d’accord sur le rôle fondamental de la société civile, du renforcement de la démocra- tie participative dans le cadre du partenariat qui régit la coopération bilatérale.

Elle a ajouté que l’ambassade de France soutient la société civile. Dans ce cadre, plu- sieurs appels à projet sont annoncés permet- tant de financer un nombre important d’asso- ciation tous les ans pour des projets dans de nombreux domaines dont le développement durable. Pour sa part, Mohamed Amine Zemame, directeur général de l’Office de la promotion culturelle et artistique de la com- mune d’Alger-centre a souligné en marge de cette rencontre que «l’économie sociale et solidaire» pourrait être une solution de rechange pour l’économie nationale en géné- rant des ressources en matière d’imposition et de fiscalité. Selon lui, l’entrepreneuriat social aura un rôle très important. Il a ajouté que des recommandations seront proposées à la fin de ce forum. «Ce type d’économie représente 7

% du PIB en France et plus 10 % en termes de main d’œuvre», a-t-il noté.

Hakima Hadjam

Le porte-parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), Mohamed Taileb a affirmé, hier, à Alger, que le CAMRA «maintient son boycott des épreuves du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS), prévues du 18 mars au 12 avril 2018». Taileb a indiqué que la majorité des médecins résidents relevant de différentes facultés de médecine natio- nales ont approuvé le «boycott des épreuves du Diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS), dont la date avait été fixée du 18 mars au 12 avril 2018 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», faisant état de l’organisation d’assemblées générales consultatives, au niveau de ces facultés, consacrées aux décisions à prendre pour les prochains jours. Le CAMRA a décidé de maintenir son mouvement de grève,

entamé depuis près de 4 mois, jusqu’à satisfaction de toutes ses revendications par les ministères concernés». Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé que «le ministère maintient la date fixée préalablement pour les épreuves du DEMS», indiquant que les médecins rési- dents concernés «doivent assumer pleine- ment leur responsabilité». Après avoir rap- pelé que les services de son département

«ont reçu, à maintes reprises, les représen- tants des médecins résidents pour exami- ner leurs revendications socio-profession- nelles», le ministre a dit que «lors de la dernière rencontre, une seule revendication a été présentée relative au report de la date des épreuves», revendication qui a été

«rejetée». Les candidats au DEMS avaient décidé, la semaine dernière, de boycotter les examens «jusqu’à satisfaction de toutes les revendications», affirmant que cette décision avait été prise suite au «refus exprimé par les responsables du ministère, lors de leur réunion avec les membres du bureau national du CAMRA».

Les revendications des médecins résidents portent, entre autres, sur «l’annulation du caractère obligatoire du service civil, la dispense du service militaire, une meilleu- re formation pédagogique et la révision des Statuts». «En dépit de la réponse favorable du ministère de la Santé à certaines reven- dications formulées, notamment la réduc- tion du nombre de spécialités concernées par le service civil, l’attribution d’un loge- ment, l’aménagement et l’équipement des plateaux techniques dans les wilayas d’af- fectation dans le cadre du service civil, le droit au regroupement familial pour les couples de médecins, outre l’autorisation d’exercer une activité complémentaire dans le secteur privé», le «CAMRA demeure attaché à la grève jusqu’à satis- faction de toutes les revendications».

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L’Echo d’Algérie : 19/03/2018Anep : 807 353

Ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables Wilaya de Chlef

Direction de l’environnement NIF : 000302019024655

AVIS RECTIFICATIF DE L’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE

Suite à l’avis d’attribution provisoire paru dans les quotidiens nationaux « » du 22/05/2017 et «L’Echo d’Algérie»

du 22/05/2017 relatif à l’opération :

«Fourniture des équipements d’exploitation du centre d’enfouissement technique pour le groupement des communes de : Ténès,

Sidi Abderahmene, Bouzghaia, Abou El Hassen et Sidi Akacha lot N° 09 : deux (02) camions à bennes 6x4.

La Direction de l’environnement de la wilaya de Chlef informe qu’une erreur s’est introduite au niveau du montant du soumissionnaire retenu Sarl OBI il y a lieu de lire le montant de

18.719.698,08 DA au lieu de 18.719.688,08 DA.

Ph :L’Echo d’Algérie ©

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Economie

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Bourse d’Alger

Un acteur incontournable du financement de l’économie nationale

Le marché des obligations au niveau de la Bourse observera un changement en faveur des petites et moyennes entreprises. Yazid Benmouhoub, directeur général de la Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) explique lors d’une rencontre organisée à Alger par la Caci,

qu’une réflexion est engagée dans l’objectif de rendre les conditions d’accès «moins contraignantes» à ces entités.

A

ce jour, aucune PME n’a introduit son capi- tal en Bourse. La première introduction, celle d’Aom Invest, spécialisée en tourisme thermal, explique le conférencier, devra intervenir à fin du premier semestre 2018. Outre ces annonces, Yazid Benmouhoub fera savoir que la SGBV vient d’enregistrer officiellement l’arrivée de deux inter- médiaires en opérations bancaires que sont Al SAlam Bank et El Baraka, portant le nombre total des IOB à 11. Même si elle peine à décoller, la Bourse devra constituer, aux yeux de son premier responsable, un acteur incontournable du finance- ment de l’économie nationale. Le développement du marché boursier est dicté, selon lui, par un ensemble de conditions. La plus édifiante est liée au problème de liquidités des banques dont le chiffre passe, en 2014, de 2731 milliards de dinars à 512 milliards USd en l’année dernière. L’embellie financière à partir de 2000 a, explique-t-il, «paradoxalement contribué à créer un effet d’éviction de la Bourse».

Une explication ? «Cette manne extraordinaire a per-

mis à l’Algérie de mener des chantiers colossaux, et aux banques d’avoir une surliquidité. Il y avait une offre de crédit qui était supérieure à la demande. Les pouvoirs publics ont donné, à raison, des facilitations aux entreprises pour accéder à des financements car il y avait des plans quinquennaux qui doivent être réali- sés», souligne Yazid Benmouhoub. Et d’ajouter :

«Logiquement, un chef d’entreprise n’ira pas en bour- se s’il a accès à des financements bancaires bonifiés et une non obligation de communiquer l’information financière. Certains disent que la Bourse n’a pas joué son rôle, et oublient qu’elle est faite par les entreprises.

Nous ne sommes pas une autorité pour les obliger à venir, mais on a des arguments à faire valoir.

Aujourd’hui, plus qu’hier, la Bourse peut réellement jouer un rôle capital dans le financement et le déve- loppement de nos entreprises. Et c’est tout à fait nor- mal que la Bourse ait souffert de cet effet d’éviction, couplé avec le manque de culture boursière chez les chefs d’entreprises et le grand public».

Z.A.

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a reçu, ce dimanche, à Alger, l’ambassadeur du Brésil, Eduardo Botelho Barbosa avec qui il a évoqué essentiellement les voies et les moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux

pays. A cet effet, Yousfi a estimé que le Brésil est

«en mesure d’apporter sa contribution à la relance de l’industrie algérienne. Le ministre a relevé l’ex- pertise brésilienne dans le secteur des mines, mais également dans l’industrie sidérurgique dont pour- raient bénéficier les entreprises algériennes dans le cadre de partenariats. Dans le domaine de l’indus- trie automobile, Yousfi a invité les opérateurs bré- siliens à investir en Algérie dans les composants automobiles, estimant que l’industrie agroalimen- taire est aussi un domaine dans lequel les opéra- teurs algériens et brésiliens peuvent coopérer, ajou- te le communiqué. Le secteur du textile renferme, en outre, un potentiel de coopération entre les deux pays. Pour sa part, Botelho Barbosa a mis en exergue la «bonne forme» de la relation écono- mique entre l’Algérie et le Brésil, soulignant que

«les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué de 30% en 2017 avec un différentiel favo- rable à l’Algérie». L’ambassadeur a également annoncé qu’Alger abritera la prochaine Commission mixte algéro-brésilienne après la dernière en date qui s’est tenue en 2010 au Brésil.

L’Algérie a significativement développé ses capacités de traitement, d’impressionnants moyens ont été déployés dans la formation et la prévention, malgré tout il reste encore du chemin. En septembre 2017, la wilaya de Tlemcen a réceptionné son premier centre anti- cancer (CAC). Le nombre de structures consa- crées à la lutte contre le cancer en Algérie est ainsi passé à quinze infrastructures, dont cinq dans le privé.

Selon le professeur Messaoud Zitouni, coor- donnateur du Plan national anti-cancer. Sur la même période, le nombre d’appareils de radio- thérapie installés est passé de sept à trente- deux. Un investissement considérable engagé par les autorités sanitaires pour palier aux délais souvent très longs que rencontraient les patients dépistés avant d’être traités. Comme c’est le cas dans la plupart des pays en voix de développement, s’il est possible d’avoir accès à la chirurgie, voire à la chimiothérapie, il est beaucoup plus difficile de pouvoir profiter de la radiothérapie, car elle nécessite un accéléra- teur de particules dont le coût peut dépasser 3

millions €. La transition épidémiologique, qui fait du cancer l’une des principales causes de mortalité sur le continent, avec 42 720 nou- veaux cas de cancer répertoriés en 2015 en Algérie et près de 61 000 attendus en 2025.

Ouverture de quatre nouveaux centres anti-cancer

prévue en 2018

Le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui avait annoncé que quatre nouveaux centres de lutte contre le cancer seront ouverts dans le cou- rant de l’année 2018. Ces 4 nouveaux centres anti-cancer seront situés à Tizi-Ouzou, El Oued, Béchar et Adrar. Leur entrée en service portera à 17 le nombre de centres publics de lutte contre le cancer répartis à travers l’Algérie. L’annonce du ministre de la Santé intervenait dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre le cancer, coïncidant avec le 4 février de chaque année. «Plus de 37 milliards de dinars ont été mobilisés pour l’acquisition des médicaments

des classes de la cancérologie et de l’hématolo- gie, ce qui représente 60 % de la totalité des achats de la PCH pour l’année 2017», avait par ailleurs affirmé Mokhtar Hasbellaoui.

«L’amélioration de l’offre en oncologie médica- le se traduit aujourd’hui par l’existence de 41 services et 77 unités fonctionnels couvrant les 48 wilayas, avec la disponibilité des médica- ments d’oncologie, alors que l’amélioration de l’offre en radiothérapie se traduit par l’existence de 36 accélérateurs linéaires fonctionnels dont 10 au niveau du secteur privé contre 7 accéléra- teurs en 2013», avait-t-il également souligné.

Douze autres accélérateurs sont aussi en cours d’installation au niveau des quatre centres anti- cancer qui seront opérationnels cette année. En 2017, près de 500 000 cancéreux étaient recen- sés dans le pays. Le professeur Mokhtar Hamdi Chérif, fondateur du premier registre du cancer d’Algérie, à Sétif, en 1989, et président de l’as- sociation «Ennour», qui vient en aide aux per- sonnes malades : «Aujourd’hui, dans notre ville, un patient peut obtenir un rendez-vous en moins de deux mois grâce aux trois accéléra-

teurs en service.» Dans le cadre du programme en cours, cinq CAC doivent encore être récep- tionnés d’ici un an dans le public, et un autre dans le privé, autorisé depuis 2008 à participer à la lutte contre le cancer.

En revanche, «les discussions sont toujours en cours pour déterminer comment l’assurance maladie, qui rembourse les frais dans le public, peut participer à la prise en charge de nos patients», explique le docteur Saïd Mahmoudi.

L’hôpital privé qu’il a ouvert en 2015 à Tizi- Ouzou est équipé du premier PET-Scan à l’échelle nationale, un appareil qui permet de détecter des tumeurs cancéreuses. Toujours en termes d’organisation, les spécialistes s’accor- dent sur le fait que les futurs services de radio- thérapie soient installés au sein des CHU afin de constituer des pôles de santé complets. L’Algérie pourrait disposer d’une cinquantaine d’accéléra- teurs à l’horizon 2020. L’urgence actuelle est d’améliorer les capacités de prévention et de dépistage dans un pays où 70 % des personnes sont diagnostiquées à un stade tardif.

Yasmine Derbal

Coopération industrielle algéro-brésilienne

Youcef Yousfi reçoit l’ambassadeur du Brésil à Alger

Restructuration du groupe Sonatrach

La filiale Tassili travail aérien dissoute

Le groupe Sonatrach, en pleine restructuration, ne fera plus du transport aérien. Selon le site Ennahar, la filiale de ce géant pétrolier national qui est dédiée au transport aérien a été dissoute.

Le groupe Sonatrach aurait justifié cette décision par l’option prise par le gouvernement d’ouvrir le secteur du transport aérien à l’investissement privé

national. La filiale du transport aérien Tassili travail aérien (TTA) dispose d’un effectif de 154 employés, une flotte de 19 aéronefs dont 7 hélicoptères. Elle est spécialisée dans le transport de la petite relève du personnel du secteur des hydrocarbures, le transport de délégations du secteur des hydrocarbures (taxi et VIP), l’évacuation sanitaire, la surveillance héliportée des installations industrielles, le lavage des isolateurs des lignes électriques HT et THT, la thermographie, les inspections visuelles de l’offshore héliporté, le traitement phytosanitaire par voie aérienne, la lutte contre les feux de forêts, le transport de passagers version taxi et VIP, la prise des levés topographiques et modélisation en 3D héliportés par satellite «laser» et les prises de vue aériennes, documentaires. L’objectif de Tassili travail aérien était de se positionner leader du marché du travail aérien en Algérie. La dissolution de cette filiale s’inscrit en droite ligne du schéma organisationnel qui vise à réduire le nombre de filiales du groupe afin de recentrer son travail sur son activité centrale, à savoir les hydrocarbures. Cette décision confirme également l’ouverture du ciel algérien au privé national.

L’Algérie fait un bond significatif

Lutte contre le cancer

Ph :L’Echo d’Algérie ©

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8 L’Echo du Centre

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L

ors de cette visite effectuée respecti- vement par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, le ministre des Travaux publics et des Transports Abdelghani Zaâlane et le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, l’élabo- ration d’un nouveau plan de transport de et vers la Mosquée, qui devra être opérationnel après son ouverture a été à l’ordre du jour.

Les détails de ce plan seront arrêtés définiti- vement lors de la réunion de l’exécutif de la wilaya, et sera supervisé par des bureaux d’études spécialisés.

Un édifice religieux, scientifique et culturel ouvert sur son

environnement externe

Zaâlane a insisté sur les instructions du pré- sident de la République, Abdelaziz Bouteflika, lesquelles stipulent que cet édifi- ce religieux, scientifique et culturel doit être ouvert sur son environnement externe, et appuyé avec un important réseau de routes et de voies d’accès. Le ministre a précisé que les travaux de liaison à la Mosquée ont atteint un taux de 65 % à travers la réalisa- tion de 10 voies d’accès, les opérations d’expropriation pour cause d’utilité publique ayant concerné quelques riverains et entreprises publiques et privées aux alen- tours de la mosquée ainsi que la levée d’obs- tacles liés aux opérations d’extension des lignes d’électricité et des canalisations de gaz ont également été réalisées.

Les surfaces dégagées ont permis l’édifica- tion des murs de soutènement, de deux tun- nels et d’un échangeur permettant aux utili- sateurs de l’autoroute dans les deux sens, d’accéder aisément à la Mosquée.

Zaâlane a affirmé que les travaux de réalisa- tion de la Grande Mosquée d’Alger, notam- ment dans son environnement externe, ont permis à la cité adjacente de Mohammadia, de bénéficier d’opérations d’aménagement qui ont créé une grande fluidité routière qui se renforcera encore plus après la réception complète de la Mosquée prévue vers la fin

de l’année en cours. Les travaux de raccor- dement aux réseaux routiers et de transports ainsi que la réalisation des accès devront assurer des déplacements confortables au profit des personnes qui se dirigeront à par- tir et vers la Mosquée, notamment après la fin des prières de vendredi, des occasions religieuses, ainsi que lors des saisons de tou- risme et des occasions scientifiques et cultu- relles. Zaâlane a également mis l’accent, dans ce contexte, sur la nécessité de réaliser des passages à l’intérieur de la Mosquée avec pré- cision, à même de faciliter aux visiteurs le déplacement entre les différentes structures de l’édifice, telles que la bibliothèque, la salle de prières, le parking et autres.

La Mosquée d’Alger pourra accueillir jusqu’à 120 000

visiteurs par jour

Pour sa part, Temmar a affirmé l’importance de l’action de concertation commune en vue d’élaborer et rectifier les plans d’aménage- ment externe, du transport, des réseaux de connexion aux routes et de passages, soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la Mosquée, d’autant plus que la Mosquée est dotée d’une capacité d’accueil estimée à 120 000 visiteurs

par jour. A côté de cet édifice architecturel, religieux et culturel, se trouvent la promena- de des «Sablettes» qui connaît l’affluence de plus de 50 000 visiteurs par jour, le centre commercial «Ardis» et le palais des exposi- tions qui reçoivent tous les deux plus de 60 000 visiteurs par jour durant les périodes des vacances, ainsi que centres commerciaux et d’autres structures de loisir. Le ministre a souligné l’importance d’une étude bien fice- lée du plan de transport vers la Mosquée, notamment les arrêts des moyens de transport collectif qui vont assurer le transport des visi- teurs de différentes régions d’Alger, jusqu’à la Mosquée dans les deux sens.

Dans ce cadre, une voie a été réservée aux services de la Protection civile, en plus de voies spéciales menant aux parkings des véhicules et un arrêt pour les hélicoptères.

«Le nombre des travailleurs dans le projet de réalisation de la Mosquée a augmenté de 1600 à 3000 travailleurs», a fait savoir Temmar estimant que «cette augmentation est une chose positive qui contribuera à l’ac- célération de la cadence de réalisation».

«Les travaux sont dans la phase de «décora- tion» après avoir achevé les gros œuvres», a indiqué le ministre affirmant que «le planning des travaux est précis et les travaux avancent à bon rythme, d’autant plus que nous sommes

arrivés à la phase de décoration». Le suivi du projet se poursuivra en application des ins- tructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné Temmar appelant les ingénieurs spécialisés en éclaira- ge artistique et en laser à veiller à mettre en exergue le côté architecturel et esthétique de cet édifice. Le ministre a insisté sur l’impor- tance d’envoyer des délégations d’étudiants de différents instituts et facultés spécialisés dans l’architecture et les travaux de construc- tion, pour visiter la Mosquée en vue de s’en- quérir de près de l’exécution des travaux et bénéficier de l’expérience des ingénieurs et des techniciens.

La wilaya a suivi les opérations d’indemnisation des expropriés pour cause d’utilité publique

Pour sa part, le wali d’Alger Abdelkader Zoukh a affirmé que ce projet a bénéficié d’un suivi permanent par la wilaya, notam- ment en ce qui concerne les opérations d’in- demnisation des expropriés pour cause d’uti- lité publique». Réalisée sur une superficie dépassant les 27 hectares, la Grande Mosquée d’Alger compte une salle de prière d’une superficie de 20 000 m2, un minaret long de 267 m, une bibliothèque, un centre culturel, une maison du Coran, ainsi que des jardins, un parking, des blocs administratifs et des postes de Protection civile et de sûre- té, et des espaces de restauration.

Lancé début 2012, le projet de réalisation de la Grande Mosquée d’Alger, a été confié à l’Entreprise chinoise «CSCEC». Concernant les deux niveaux du sous-sol comportant des systèmes antisismiques (qui permettront d’at- ténuer la puissance d’un séisme de 2,5 à 4 fois), leur réalisation est achevée à 100 %.

La Grande Mosquée d’Alger qui sera livrée fin 2018, est la plus Grande Mosquée d’Afrique et la troisième plus grande au monde après Masdjid Al Haram de la Mecque et Masdjid Al Nabawi de Médine.

Ali B. / Ag.

L’opération d’assainissement du foncier indus- triel à Tizi-Ouzou à permis la réintégration de 22,548 ha, où l’Assemblée populaire de wilaya (APW) a fait de l’encouragement de l’investis- sement l’une de ses priorités, a indiqué son pré- sident Youcef Aouchiche.

Rencontré à la veille de la tenue d’une session ordinaire, dont les travaux ont débuté, hier, dimanche et s’étaleront sur 2 jours, Aouchiche a indiqué que l’investissement et le développe- ment local seront au cœur des débats de cette session, à travers, notamment, l’examen de l’état d’exécution de plusieurs délibérations votées entre 2014 et 2016 par l’APW pour booster l’in- vestissement. Il s’agit, entre autres, des délibéra- tions portant régularisation définitive du foncier industriel, la récupération des parcelles attri- buées et non exploitées, la création d’une filiale de la banque extérieure d’Algérie (BEA) pour gérer le Fond d’investissement de wilaya, la réa- lisation des zones industrielles de Draâ El Mizan et Tizi Gheniff et l’attribution, à des investis- seurs, du foncier géré par la société de gestion immobilière (SOGI). S’agissant de la récupéra- tion de lots attribués à des investisseurs n’ayant pas lancé leurs activités et d’actifs résiduels, un bilan de la direction de l’industrie et de mines

(DIM), remis à la presse, fait état d’un total de 57 parcelles totalisant plus de 22,548 ha, récupérés depuis le lancement de cette opération en 2016.

Sur les 57 parcelles, 55 représentent des lots récupérés au niveau des zones d’activité dont 14 à Tala Athmane, 5 à Boghni, 8 à Tadmaït, 16 à Makouda, 2 Aboubid, à Tizi Gheniff, 1 a Fréha et 1 à Mekla. Il a été également procédé à la récupération d’un actif résiduel sur trois lots totalisant 4,7 ha à Larbâa n’Ath Irathen, et d’un second à la zone des dépôts de Tizi-Ouzou de 7160 m² et de deux actifs excédentaires l’un à Azazga, d’une superficie de plus de 5,688 ha, et l’autre à Oued Aïssi de 2185 m², selon le même bilan. A propos de cette opération, le président d’APW a souligné que l’Assemblée qu’il prési- de «veille à la récupération de tout le foncier industriel qui n’est pas exploité pour la réalisa- tion de projets pour lesquels ils ont été attribués, dont des parcelles laissées en jachère ou détour- née de leur vocation initiale», afin de «déblo- quer» l’investissement au niveau de la wilaya et encourager les véritables porteurs de projets, a-t- il ajouté. «Nous considérons que le déblocage de la situation de l’investissement est une priorité fondamentale pour relancer le développement dans notre wilaya, aussi lançons-nous un appel

à tous les investisseurs qui sont porteurs de pro- jets créateurs d’emplois et de richesse à créer leurs activités à Tizi-Ouzou, ils trouveront auprès de l’APW tout le soutien et l’accompa- gnement dont ils auront besoin», a assuré le pré- sident d’APW. Cette session sera aussi l’occa- sion de faire le point sur la situation des projets structurants qui accusent un retard dans leurs tra- vaux de réalisation, dont le stade de 50 000 places couvertes, la pénétrante autoroutière vers l’autoroute Est-ouest, le téléphérique, le barrage de Souk Tlata et le centre anti-cancer.

L’APW demande l’accélération de la cadence des travaux pour la réception de ces projets dans les plus brefs délais, car se sont des «projets vitaux pour notre wilaya qui auront un impact positif direct sur le développement local, l’inves- tissement et l’amélioration du cadre de vie de la population.» Un bilan sur l’indemnisation et le relogement des victimes des incendies de forêts de juillet dernier sera également présenté à l’oc- casion de cette session, selon l’ordre du jour qui a été communiqué.

A.B.

Grande Mosquée d’Alger

Lancement des opérations de décoration et d’actualisation des plans de transport et d’aménagement extérieur

L’actualisation des plans techniques relatifs aux réseaux routiers, de transports, les accès et l’aménagement extérieur de la Grande Mosquée d’Alger ont été les priorités des responsables des secteurs de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville et des Travaux publics

et des Transports, lors de la visite d’inspection, des deux ministres et du wali d’Alger, ce samedi, au site de la Mosquée d’Alger.

Tizi-Ouzou

Assainissement du foncier industriel, plus de 22,5 hectares récupérés

Bouira

Distribution de fauteuils roulants et motocycles aux profit des personnes à mobilité réduite

Une vingtaine de fauteuils roulants et motocycles ont été distribués à Bouira aux personnes aux besoins spécifiques lors d’une cérémonie présidée par le wali Mustapha Limani.

Au cours de la cérémonie tenu au centre psychopédagogiques de la cité des 140 de la ville de Bouira, Limani a attribué 10 motocycles et 10 fauteuils roulants à des personnes souffrant de handicaps physiques. Par ailleurs, des machines de couture ont été attribuées à une dizaine de jeunes femmes handicapées dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Toujours dans le cadre des festivités célébrant la journée mondiale des handicapés, les autorités de la wilaya ont attribué à cette occasion une dizaine de canes aux non voyants.

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