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Affaires ou ne pas faire?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les guides CCE

Affaires

Belgique

ou ne pas faire ?

Section Belgique

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Avant-propos

Belgique, pays proche cousin de la France,

Belgique, terre d’accueil privilégiée de nos échanges commerciaux et des investissements étrangers,

Belgique, pays membre de la francophonie …

Au point que nous serions parfois conduits à penser qu’il est insensiblement et presque « naturellement » devenu sur les plans culturel et économique, un prolongement quasi-naturel de notre ensemble national.

Voici comment apparaît souvent la Belgique en France où force est de constater que l’on ignore à peu près tout des réalités profondes de ce tout proche voisin !

Belgique, pays complexe,

Belgique, pays riche de diversités linguistiques et culturelles, Belgique, pays d’innovation aussi, reposant sur une identité nationale et une organisation politique et économique propres et profondément différentes des nôtres…

Voilà notre expérience de Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) établis en Belgique, souvent ravis d’y opérer et toujours d’y vivre !

La découverte de cette diversité, dans un contexte de forte res- semblance et de proximité entre nos deux pays, a amené les CCEF établis en Belgique à vouloir raconter quelque peu la Belgique et à témoigner ainsi de leur expérience d’hommes et de femmes d’affaires. Le résultat de leurs travaux se trouve entre vos mains…

Des objectifs à la fois simples et ambitieux :

p décrire et valoriser les particularités de la Belgique à l’intention des hommes et femmes d’entreprises qui souhaitent y dévelop- per leurs activités ;

p les aider à éviter certaines erreurs d’appréciation et de com- portements qui ont pu être les nôtres, afin d’opérer avec succès sur ce marché ;

p enfin et surtout, vous faire partager notre enthousiasme quant aux attraits et aux opportunités que nous offre la Belgique.

Nous espérons que ce petit guide pratique vous donnera l’envie de vous lancer à la conquête du marché très ouvert que constitue notre « voisin du Nord ».

Nous vous y attendons ! Didier Mahout

Président de la Section Belgique des CCEF

· Merci à l’ensemble des contributeurs ayant participé d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cette brochure.

· Pour en savoir plus sur les CCEF et leurs missions : www.cnccef.org

· Les informations publiées dans cette brochure font foi en janvier 2007.

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1 } Mieux connaître la Belgique

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Insertion publicitaire sponsors Mobistar OU Eurogroup .

Guide pratique à l’attention des entreprises françaises pour le développement de leurs affaires en Belgique.

Affaires

Belgique

ou ne pas faire ?

Sommaire

p Mieux connaître la Belgique 4

p Quels comportements adopter ? 16

p Quelle structure pour vendre en Belgique ? 25

p Quelques adresses utiles 31

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1 } Mieux connaître la Belgique :Affaires ou ne pas faire ?

Durant la période française

Durant la période française (1793-1815), les territoires annexés (les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège) par les troupes républicaines sont sou- mis aux mêmes lois et institutions qu’en France. Et lorsque Napoléon s’empare du pouvoir, la Belgique est intégrée dans l’empire français. L’empereur met en place un nouveau cadre juridique de droit civil (le code Napoléon) qui servira de modèle au futur code civil belge. Le gouvernement français instaure également le service militaire obligatoire. En Flandre, l’usage de la langue néerlandaise est réprimé et les publications dans cette langue sont interdites. Après la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815, les alliés décident, au Congrès de Vienne, de créer un Etat tampon au nord de la France, le Royaume-Uni des Pays-Bas, sous contrôle hollandais.

MIEUX

CONNAITRE LA BELGIQUE

p La Belgique, un Etat fédéral

p Trois langues officielles pour un petit pays

p Les gouvernements et les tendances politiques belges, la pratique du consensus

p L’économie belge dans les grandes lignes

La BeLgique, un etat fédéraL

Avant de gagner son indépendance en 1830, le peuple belge a vécu sous plusieurs dominations étrangères parmi lesquelles les périodes romaine, espagnole autrichienne, française et enfin hol- landaise. D’autres faits marquants dans l’histoire belge furent la résistance aux légions de César, les mouvements des peuples bar- bares et le riche Moyen Age autour de la bataille des Éperons d’or (1302) et de l’époque bourguignonne.

Aperçu historique de la fédéralisation

La Belgique accède à l’indépendance en 1830 par une révolution chassant le roi Guillaume 1er et ses troupes. Au fil des années et de plusieurs réformes, le pays a évolué vers une structure fédérale.

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1 } Mieux connaître la Belgique :Affaires ou ne pas faire ?

L’article premier de la Constitution belge déclare :

“La Belgique est un État fédéral qui se compose des communautés et des régions”.

En effet, depuis des temps anciens, le territoire de la Belgique est soumis à l’influence des mondes latin et germanique, ce qui engen- dre une pluralité culturelle. Cette différence de langue et de culture est la source des revendications porteuses de la réforme de l’État.

Votées de 1873 à 1963, les lois linguistiques ont, en effet, consti- tué une étape importante de la réforme de l’État. Elles concernent l’emploi et la reconnaissance des langues française, néerlandaise et allemande comme langues officielles de la Belgique. Mais cela n’a pas suffi. Pour réformer l’État, il a fallu réviser la Constitution, fondement de son organisation.

Les régions et les communautés de l’Etat fédéral belge L’État fédéral

Les Communautés

Communauté flamande Communauté francophone Communauté germanophone

Les Régions

Région flamande Région Bruxelles-Capitale Région wallonne

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1 } Mieux connaître la Belgique :Affaires ou ne pas faire ?

Quatre réformes consécutives

En 1970

p La Constitution consacre les trois Communautés culturelles.

C’est le début du processus de réforme de l’État sur le plan juridique. La naissance des trois Communautés culturelles est, comme leur nom l’indique, le signe d’une certaine autonomie en matière de culture. Leurs compétences sont toutefois très limitées. Cette réforme répond à l’aspiration des flamands à l’autonomie culturelle.

p On prévoit également la création de trois Régions dotées cha- cune d’un territoire et appelées à agir surtout dans le domaine économique. Elles répondent à l’aspiration des francophones, wallons et bruxellois, à l’autonomie économique.

En 1980

p Les Communautés culturelles deviennent des Communautés proprement dites (flamande, française et germanophone). Elles gèrent la culture, mais aussi des matières qui touchent directe- ment les personnes, comme la santé et l’aide sociale. Elles sont dotées chacune d’un Conseil (un parlement) et d’un Exécutif (un gouvernement).

p Deux Régions voient également le jour : la Région flamande et la Région wallonne. Celles-ci disposent d’un Conseil et d’un Gouver- nement. Néanmoins, en Flandre, le Gouvernement et le Conseil de la Région flamande fusionnent avec ceux de la Communauté fla- mande. Il n’y a donc qu’un seul Gouvernement et un seul Conseil.

Les francophones, quant à eux, n’ont pas fusionné leurs organes.

p La Région bruxelloise, bien que reconnue en 1970, reste en sus- pens pour ce qui concerne ses institutions. La troisième réforme changera cette situation.

En 1988-1989

p La Région de Bruxelles-Capitale prend forme. Elle est dotée, comme les deux autres Régions, d’un Conseil et d’un Gouverne- ment.

p Les Communautés reçoivent davantage de compétences, notamment, l’enseignement. Les Régions se voient, quant à elles, attribuer les travaux publics et le transport.

En 1993

p On aboutit à la phase ultime du processus entamé en 1970. Le 14 juillet 1993, l’Etat belge devient un Etat fédéral à part entière.

Les Communautés et les Régions acquièrent toutes leurs com- pétences. Le fédéralisme belge est devenu une réalité juridique, reconnue comme telle.

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1 } Mieux connaître la Belgique :Affaires ou ne pas faire ?

Aperçu du fédéralisme belge aujourd’hui

Le fédéralisme tel qu’il est appliqué en Belgique revêt certaines particularités :

p Des caractéristiques confédérales, comme les doubles majorités requises pour des changements constitutionnels et des caractéristiques unitaristes, comme les finances pub- liques encore gérées par l’Etat à plus de 80%

p Une égalité « d’autorité » entre les trois Communautés, les trois Régions et l’Etat fédéral. Aucun n’est plus “haut” placé ou n’a d’autorité sur les autres. Chacune des entités fédérées dispose de son domaine d’action propre dans lequel elle est seule compétente. L’Etat fédéral n’a pas compétence en matière d’enseignement, par exemple... à moins bien sûr qu’il ne s’agisse d’un point précis lié à une de ses compétences propres comme la santé ou la défense. Dans des domaines englobant les compétences de deux ou plusieurs entités, des traités de coopération sont signés entre les différentes parties.

p L’Etat fédéral est compétent dans tous les domaines d’intérêt national (la défense, les affaires internationales, la sécurité sociale, 95% de la fiscalité, l’économie, la justice, l’intérieur, les télécommunications et les transports). Il a également la charge d’importantes compétences à moitié fédéralisées (la recher- che scientifique et l’enseignement (âge de l’obligation scolaire, diplômes …). Le commerce extérieur a pour sa part été région- alisé mais il est question de le fédéraliser à nouveau.

p Les gouvernements de chaque Communauté ont une influence sur les matières dites « personnalisables » de la culture et de l’éducation (écoles, bibliothèques, théâtres, audio-visuel ...) ainsi que de l’aide aux personnes.

p Les gouvernements régionaux s’occupent des problèmes ter- ritoriaux et économiques (transports, aménagement du terri- toire, logement, patrimoine, environnement, agriculture ...) pour la région qui les concerne.

p Communautés et Régions maîtrisent, en outre, les relations internationales relevant des matières de leur compétence, à l’exception de l’aide au tiers-monde dans ces domaines.

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1 } Mieux connaître la Belgique :Affaires ou ne pas faire ?

Focus sur les provinces

et les communes de la Belgique

p Les provinces

La Belgique est divisée en dix provinces, un niveau politique intermédiaire, qui dépendent directement des Régions et non du pouvoir fédéral. Cependant, aujourd’hui en Wallonie, on se pose la question de la pertinence de ce découpage. L’idée de la sup- pression des provinces a été avancée mais sans concrétisation jusqu’à présent.

5 provinces flamandes et 5 provinces wallonnes

p Les communes

La Région flamande est constituée de 308 communes.

La Région wallonne est composée de 262 communes : 253 communes dans la région de langue française et 9 communes dans la région de langue allemande. Ces dernières forment la Communauté germanophone de Belgique.

La Région de Bruxelles-Capitale est formée de 19 communes.

Géographiquement, Bruxelles est enclavée dans la Région fla- mande du pays.

Flandre Occidentale Flandre Orientale Anvers

Limbourg

Liège

Hainaut Région Bruxelles-Capitale

Brabant

Namur

Luxembourg

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1 } Mieux connaître la Belgique :Affaires ou ne pas faire ?

trois Langues officieLLes pour un petit pays

La Flandre est de langue néerlandaise. La région de Bruxelles-Cap- itale est bilingue français-néerlandais et la Wallonie est de langue française, mais contient une zone de langue allemande.

Plus de la moitié de la population belge est flamande. Les flamands vivant en Flandre et à Bruxelles représentent près de 58% de la population, pour près de 42% pour les francophones et moins de 1% de la population pour les germanophones.

Population totale belge par région (en milliers à la fin d’année)

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Population totale 10263 10310 10355 10396 10446 10511

Région flamande 5953 5973 5995 6016 6043 6078

Région wallonne 3346 3358 3369 3380 3396 3414

Bruxelles 964 979 992 1000 1007 1019

Source : http://statbel.fgov.be/

Et à Bruxelles ?

Bien que le statut officiel de Bruxelles soit bilingue, la capitale est très majoritairement francophone. Le français y était, depuis le temps espagnol et autrichien, la langue de la noblesse et de la haute bourgeoisie. Elle est également celle des flamands francisés, des wallons et des Français venus s’y installer depuis 1830.

Bruxelles présente la particularité d’être le lieu de la centralisa- tion politique et administrative de l’Etat. C’est aussi la capitale de l’Europe, où la plupart des institutions européennes ont fixé leur siège: le Conseil des Ministres de l’Union européenne, la Commis- sion européenne, les commissions du Parlement européen et ses sessions additionnelles, le Comité des Régions, le Conseil des Com- munes et Régions d’Europe, le Comité économique et social. C’est également à Bruxelles que se situe le siège de l’OTAN. L’anglais y est donc largement utilisé.

De plus, une trentaine de communes situées sur les frontières linguistiques bénéficient de « facilités linguistiques » pour répon- dre aux besoins de minorités historiques. Ce régime, instauré en Belgique par la loi du 8 novembre 1962, crée une exception au principe que les relations entre les habitants d’une région et l’administration se font obligatoirement dans la langue officielle de la région. Des Français s’installant dans une de ces communes de la périphérie bruxelloise peuvent ainsi échanger en français avec les autorités locales. Cette disposition est un sujet de dispute per- manent entre les flamands et les francophones. Les uns voyant cette mesure comme provisoire, les autres voulant la maintenir, voire l’étendre.

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1 } Mieux connaître la Belgique10 :Affaires ou ne pas faire ?

Les gouvernements

et Les tendances poLitiques BeLges, La pratique

du consensus

Les gouvernements belges sont souvent des gouvernements de coalition constitués par des membres de plusieurs partis. La nécessité de construire des alliances et d’intégrer dans les déci- sions de multiples sensibilités (communautaires, linguistiques, phi- losophiques, religieuses …) conduit les Belges à privilégier, dans un souci de pragmatisme, la recherche de consensus, tant sur le plan régional que sur le plan fédéral. Cette méthode de travail est également très présente dans la vie économique et au sein des entreprises.

Composition des gouvernements belges en janvier 2007

· Le gouvernement fédéral : depuis juillet 2003, coalition de 4 partis politiques associant les familles socialistes (PS francophone et SP.A flamand en cartel avec le petit parti nationaliste flamand Spirit) et libérales (VLD flamand et MR francophone). Actuel Premier Ministre : Mr Guy Verhofstadt (VLD).

· Le gouvernement flamand : organe exécutif de la Communauté flamande et de la Région flamande, il est composé au maximum de 11 ministres, dont l’un d’entre eux au moins doit provenir de la Région de Bruxelles-Capitale. Coali- tion associant les familles chrétienne-démocrate, libérale et socialiste. Actuel Ministre-Président : Mr Yves Leterme (CD&V).

· Le gouvernement wallon : organe composé d’un maximum de 8 ministres et d’un Ministre-Président. Coalition des familles socialiste francophone (PS) et du centre démocrate humaniste francophone (CDH). Actuel Ministre-Prési- dent: Mr Elio Di Rupo (PS).

· Le gouvernement de Bruxelles-Capitale : gouvernement régional choisi par le parlement pour une durée de 5 ans. Actuellement composé de 5 ministres (par- tis PS, SP.A, CDH, VLD et Ecolo représentés) et de trois secrétaires d’Etat.

Actuel Ministre-Président : Mr Charles Picqué (PS).

Les prochaines élections législatives fédérales sont prévues en juin 2007 tandis que les prochaines élections régionales sont prévues en juin 2009.

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1 } Mieux connaître la Belgique11 :Affaires ou ne pas faire ?

L’économie BeLge

dans Les grandes Lignes

Avec un montant de 297,3 milliards en 2005, la Belgique a un Produit Intérieur Brut (PIB) à peu près 6 fois inférieur à celui de la France, mais l’économie de la Belgique ne peut se compren- dre comme un tout. Certains de ses traits caractéristiques sont en réalité le fait d’une seule ville ou région. Les économies flamande et wallonne se distinguent sur de nombreux points. La Flandre est la région la plus puissante économiquement puisqu’elle pèse pour 57,3% dans l’économie belge, contre 23,4% pour la Wallonie et 19,3% pour Bruxelles-Capitale.

Quelques différences régionales méritent d’être mises en évi- dence :

p la productivité par habitant est environ 20% supérieure en Flan- dre par rapport à la Wallonie (en partie dû au plus grand nombre de personnes sans travail en Wallonie).

p le chômage en Wallonie et à Bruxelles-Capitale est en moy- enne le double de celui de la Flandre depuis plus de 20 ans (novembre 2005 : Flandre = 8,3% ; Wallonie = 18,6% et Brux- elles = 22%). Il existe cependant d’importantes disparités dans les sous-régions wallonnes : le Brabant wallon (plus haut PIB par habitant de Belgique, supérieur aux provinces flamandes) et Eupen rivalisent avec la Flandre, mais les bassins liégeois et hennuyer avoisinent les 25% à 30% de chômage.

p la syndicalisation est tout aussi importante dans les deux régions, quoique peut-être plus revendicative en Wallonie. La Wallonie est dominée essentiellement par le syndicat à tendance socialiste FGTB, alors que le syndicalisme social-chrétien ACV domine en Flandre.

p la Flandre a eu pendant des années une politique d’accueil des investisseurs plus dynamique et plus efficace, attirant des inves- tissements plus importants et plus variés de multinationales que la Wallonie. L’économie flamande investit plus en recherche et développement, surtout par des investissements privés plus importants, mais aussi par une forte implication des autorités publiques. Il est toutefois important de noter que, de nos jours, la Wallonie travaille activement, en attirant également de nom- breux investisseurs.

p riche d’un tissu industriel diversifié, composé de plus de 60.000 petites et moyennes entreprises (PME) actives dans de nom- breux secteurs traditionnels et technologiques, à forte orienta- tion internationale, la Wallonie se positionne très favorablement au cœur du grand marché européen de l’industrie et des ser- vices.

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1 } Mieux connaître la Belgique12 :Affaires ou ne pas faire ?

p en août 2005, le Gouvernement wallon a dévoilé un ensemble de mesures, baptisé “Plan Marshall”, visant à relancer l’économie et l’emploi grâce à un investissement de € 1,4 milliard. Le plan wallon prévoit la création de 5 “pôles de compétitivité” dans des secteurs où la Wallonie “pourrait exceller à l’échelle européenne ou mondiale” : les sciences du vivant (pharmacie-santé), l’agro- alimentaire, l’ingénierie mécanique, le transport-logistique et l’aéronautique-aérospatial. Chaque pôle regroupe des entre- prises, des centres de formation et des unités de recherche. La Région va également stimuler la création d’entreprises, alléger la fiscalité des entreprises, doper la recherche et l’innovation en liaison avec l’entreprise, ainsi que la formation.

p l’ensemble du pays, mais plus particulièrement les grands cen- tres économiques tels qu’Anvers et Bruxelles, subit le manque de main d’œuvre pour certaines fonctions hautement qualifiées.

La cause réside dans l’inadéquation entre l’éducation et les demandes des entreprises, mais aussi dans les problèmes de mobilité dans ces villes.

Les secteurs d’activités clés, région par région

· Pour la Flandre : l’assemblage automobile, l’industrie pétrochimique, les sci- ences de la vie (secteur médical, pharmaceutique, biotechnologique …) et le secteur d’ICT (graphisme, multimédia, télécoms …). On peut y trouver beau- coup de centres de distribution européens qui bénéficient de la localisation stratégique et d’une densité d’infrastructures très élevée.

· Pour la Wallonie : jouissant d’une position géographique unique au cœur de l’Europe, la Wallonie souffre néanmoins d’un retard économique important, héritage en partie historique dû aux problèmes de reconversion dans les années soixante-dix. Son passé industriel est marqué par les charbonnages, la sidérurgie et la chimie. Les charbonnages ont été fermés mais quelques grosses implanta- tions sidérurgiques se sont maintenues. La chimie, toujours bien présente, a représenté en 2004 plus de 22% du total du chiffre d’affaires de l’industrie chimique belge et 28% du chiffre d’affaires de l’ensemble des industries manu- facturières wallonnes. Elle se diversifie dans les secteurs biotechnologiques et pharmaceutiques. Comme dans d’autres régions européennes, la croissance du secteur tertiaire est importante.

· Pour Bruxelles : dominance pour les activités dans le secteur des services et des pouvoirs publics. Son rôle de métropole commerciale nord-européenne en fait aussi une grande ville de congrès. Souvent, ces activités sont, directement ou indirectement, liées aux fonctions de capitale de la Belgique et de l’Union européenne.

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1 } Mieux connaître la Belgique

Indicateurs de croissance 2003 2004 2005

PIB (millions d’euros) 274 582 288 089 297 301

Croissance de l’économie 0,90% 2,40% 1,50%

Investissements des entreprises -2,00% 3,30% 9,40%

Investissements des administrations

publiques 1,00% 1,10% 14,10%

Exportations 2,80% 5,60% 2,60%

Importations 2,90% 6,30% 3,80%

Croissance du revenu national brut réel 0,90% 1,50% 1,10%

Inflation 1,60% 2,10% 2,80%

13 :Affaires ou ne pas faire ?

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Love Work Play

www.mobistar.be

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Consulting, more than theory

w w w . e u r o g r o u p . b e

M e m b e r o f E u r o g r o u p C o n s u l t i n g A l l i a n c e

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

1 :Affaires ou ne pas faire ?

QUELS

COMPORTEMENTS ADOPTER?

p Commencez par savoir ce que les Belges pensent des Français p Envisagez ensuite de comprendre la culture nationale et de

ménager les susceptibilités

p Adoptez les bonnes attitudes et évitez les maladresses

Comme vous l’avez déjà sûrement compris, la Belgique est un pays complexe. Les étrangers se demandent souvent comment un pays de si petite taille (30.528 km2 pour 10.511.382 habitants) peut enregistrer des résultats économiques tout à fait convenables, tout en cumulant autant de contraintes internes, politiques, déci- sionnaires et organisationnelles… Mais vous ne savez pas encore tout ! Les principaux facteurs de complexité sont d’ordre culturel et les « clefs d’entrée » ne sont pas toujours très simples à trouver, en particulier pour un Français …

commencez par savoir ce que Les BeLges pensent des français

Si les Français adorent se moquer des Belges, à l’occasion de blagues à l’humour plus ou moins douteux, ceux-ci ne sont pas en reste vis-à-vis de notre pays. Voici un florilège « d’histoires françaises » articulé autour de 3 thèmes principaux et que l’on ne manquera pas de vous raconter lors de votre arrivée en Belgique : Complexe de supériorité

Comment faire une bonne affaire ? Acheter un Français au prix qu’il vaut et le revendre au prix qu’il croit valoir.

Beau parleur

Pourquoi les Français boivent toujours la tasse quand ils nagent ? Parce que même dans l’eau, ils sont obligés d’ouvrir leur « grande gueule ».

Manque de connaissance linguistique

Comment appelle-t-on quelqu’un qui parle 3 langues ? Un tri- lingue. Quelqu’un qui parle 2 langues ? Un bilingue. Quelqu’un qui parle 1 langue ? Un Français.

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

1 :Affaires ou ne pas faire ?

En résumé, les Français passent pour des êtres arrogants, imbus de leur personne et qui ont souvent tendance à se croire supéri- eurs. Nous sommes régulièrement qualifiés de « tchatcheurs », c’est-à-dire des gens qui aiment s’écouter parler, au risque d’en faire trop, et qui s’engagent verbalement au-delà de ce qu’ils peu- vent réellement tenir.

En outre, peut-être plus surprenant d’ailleurs pour nous Français qui nous considérons souvent comme citoyens d’un pays d’art et de culture, les Belges nous taquinent à propos de notre manque de connaissance. Mais ne tombons pas dans un complexe de persé- cution ! « Qui aime bien, châtie bien » et les Belges, même s’ils ne sont pas toujours tendres avec nous (mais le sommes-nous vis-à- vis d’eux ?), ont en réalité une relation très proche avec la France ; il suffit d’ailleurs de leur demander où ils passent leurs vacances, pour s’apercevoir qu’il y a chaque année, un véritable exode vers notre beau pays.

les français en Belgique

Les français inscrits en Belgique étaient au nombre de 123 000 en 2005. C’est la deuxième communauté étrangère derrière les italiens (175 000) et devant les néerlandais (113 000) et les marocains (81 000). La population française en Bel- gique a augmenté de 3% par rapport à 2004.

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

1 :Affaires ou ne pas faire ?

envisagez ensuite de comprendre La cuLture nationaLe et de ménager Les susceptiBiLités

La Belgique ressemble par de nombreux côtés à la France : usage de la langue française, histoire en partie commune, position en matière de politique extérieure souvent très proche, géographie qui ressemble au Nord de la France… Mais en dépit de ces points communs, vous feriez une erreur en considérant que vous êtes chez vous, voire chez des cousins.

Le niveau de connaissance générale des Français vis-à-vis de la Belgique est souvent très faible et les a priori sont autant de pièges et de motifs de maladresse pour les nouveaux arrivants. La Belgique est divisée d’un point de vue politique en trois régions également marquées par des différences culturelles. Mais au-delà de ce qui les distingue, les Belges ont également de nombreux points communs.

Ce qui les distingue

La Wallonie

Cette région qui couvre le sud de la Belgique est celle qui ressem- ble le plus à nos territoires du nord de la France. Les wallons par- lent français (et également pour certains d’entre eux, le « wallon », langue ou dialecte local désormais peu utilisé). Ils ont une attirance pour la France qui se traduit notamment par une connaissance précise de la vie politique française et des évènements de notre pays. Les chaînes de télévision françaises sont très regardées, leur audience dépasse souvent celle de leurs équivalentes belges. Il existe même un mouvement politique minoritaire qui prône le rat- tachement de la Wallonie à la France. Une attirance certes, mais une région étrangère à part entière. La Wallonie est fière de son histoire, notamment industrielle et de ses succès culturels.

Un quizz pour mesurer votre niveau de connaissance sur le pays dans lequel vous allez vous installer ?

· Quel est le nom du Président de la Belgique ?

· Quelle est la langue majoritairement parlée en Belgique ?

· Pendant combien d’années la Belgique a-t-elle été rattachée à la France ?

· Dans quel pays se situe la ville de Waterloo ?

· De quel côté étaient les Belges durant cette bataille ?

Réponses : Pas de Pr ésident, la Belgique est une monarchie – le néerlandais – 22 ans, de 1794 à 1815 – en

Belgique (W allonie) – majoritairement dans l’armée anglo-hollando-prussienne,

mais de nombreux Belges

ont servi dans les armées impériales jusqu

’en 1814 !

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

1 :Affaires ou ne pas faire ?

Bruxelles

Capitale de la Belgique, elle se distingue nettement de la Wallonie.

Bruxelles est une ville pleinement internationale. Les rapports avec les Français sont donc moins étroits, ceux-ci étant noyés au milieu d’autres nationalités. Les Français ont tendance à se regrouper dans certains quartiers (Uccle, Ixelles), principalement en raison de la proximité avec le lycée français de Belgique.

La Flandre

Nous changeons très nettement de culture en entrant en Flandre, à quelques kilomètres de Bruxelles pourtant.

Tout d’abord, l’usage du français est beaucoup moins répandu ; il n’est souvent enseigné qu’à titre de 3ème langue dans les écoles flamandes. Le néerlandais, également appelé le flamand, est la première langue nationale.

Les flamands sont très fiers de leur région qui connaît une crois- sance économique impressionnante depuis une cinquantaine d’années. Un courant politique flamand revendique régulièrement l’éclatement de la Belgique et l’indépendance de la Flandre. Vous serez sans doute frappé de la vigueur de certains échanges entre flamands et francophones, et également par la proportion souvent majoritaire de dirigeants flamands au sein des entreprises belges.

Le « conflit linguistique » peut générer des propos particulière- ment violents mais les Français sont considérés comme de purs étrangers, ce qui leur permet largement d’échapper à ces rivalités linguistiques.

Une erreur à ne pas commettre en Flandre

La langue flamande est très proche du néerlandais mais la Flandre n’est pas une copie des Pays-Bas. Les flamands et les Hollandais entretiennent des rapports souvent difficiles ; les Pays-Bas ayant notamment été le dernier envahisseur de la Belgique, ne soutenant pas suffisamment aux yeux de certains les courants nationalistes flamands et ayant parfois une attitude condescendante avec cet autre pays néerlandophone.

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2 } Quels comportements adopter ?

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20 :Affaires ou ne pas faire ?

Ce qui les rassemble

Le pragmatisme

Les Belges aiment se décrire comme pragmatiques. Et dans les faits, ce trait de caractère est bien confirmé. Les Belges préfèrent les approches pratiques, les solutions concrètes aux concepts et aux théories.

Le légitimisme

Le vote est obligatoire en Belgique sous peine d’amende. Cela s’explique peut-être par le caractère légitimiste des Belges vis-à- vis de leurs responsables. Ainsi, la notion de supérieur hiérarchique est bien ancrée dans les comportements et respectée dans les entreprises.

Le compromis

Sans doute en raison de la complexité du système politique, les Belges préfèrent largement le dialogue et le compromis à l’affrontement. Sur le plan politique, vous serez sûrement surpris par la facilité avec laquelle les partis parviennent à constituer des coalitions gouvernementales mêlant des forces de droite et de gauche, alors qu’ils se sont déchirés pendant la campagne élec- torale. Dans les entreprises, le recours à la grève est beaucoup moins fréquent qu’en France. On préfère en Belgique discuter et trouver une solution qui rassemble, même si parfois les compromis aboutissent à des accords complexes à mettre en œuvre …

L’esprit d’ouverture

La Belgique est habituée à se tourner vers l’extérieur. Les responsables d’entreprises belges n’hésitent pas à s’inspirer d’expériences réussies dans d’autres pays car la concurrence mondiale est bien présente. Cela peut constituer une chance pour les entreprises françaises qui peuvent s’en inspirer.

La convivialité

Les Belges sont en général des gens qui aiment s’amuser et apprécient les plaisirs de la vie. Les fêtes dans les quartiers et les villes sont nombreuses, les rapports entre collègues simples et souvent décontractés. Les Belges pratiquent également un humour teinté d’autodérision qui vous ravira certainement.

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

21 :Affaires ou ne pas faire ?

adoptez Les Bonnes attitudes et évitez Les maLadresses

Une petite maladresse peut quelques fois porter à conséquence.

Pour les éviter, autant les anticiper et partager les bonnes pra- tiques… de manière évidemment synthétique et volontairement quelque peu caricaturale.

Les maladresses et faux pas

Faire systématiquement référence à la France

Vous aimez, comme nous tous, votre pays d’origine, mais mainten- ant vous avez franchi le pas, vous êtes à l’étranger. Veillez donc à ne pas prendre pour modèle des expériences qui ont certainement fait leurs preuves en France. Elles pourraient s’avérer décalées en Belgique et être mises en concurrence avec bien d’autres expéri- ences étrangères. Evitez donc les phrases du type « nous allons faire en Belgique ce qui a si bien réussi en France ».

Sur ce même registre, évitez d’être « parisien ». Les Belges, comme d’ailleurs la plupart des Français, n’apprécient pas la « suffisance » de certains habitants de la capitale à l’égard des provinciaux.

Considérer la Belgique comme un quasi département français

La Belgique et sa diversité culturelle sont sources de « complexe » pour les Français. Masquez, si besoin est, votre faible culture générale dans ce domaine en évitant les discussions d’ordre poli- tique ou historique au sujet de la Belgique.

A leur arrivée en Belgique,

plusieurs chefs d’entreprises ont été frappés par …

· L’usage de deux langues et les profondes différences entre les deux commu- nautés

· La complexité politique du pays

· Le nombre de voitures récentes et haut de gamme (remarque : le véhicule de fonc- tion est un avantage largement répandu, notamment pour des raisons fiscales)

· La forte imposition sur le travail

· La qualité de l’accueil reçu

· Le cloisonnement plus marqué entre la vie professionnelle et la vie familiale

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

22 :Affaires ou ne pas faire ?

Sous-estimer le conflit linguistique et prendre parti

Le flamand n’est pas une langue régionnale, comme peut l’être le breton, le corse, l’occitan … Il est la langue nationale de Belgique la plus parlée.

Etre trop extraverti

En Belgique, le Français passe régulièrement pour un « beau par- leur ». Il est vrai que les réunions se déroulent souvent de façon très différente dans les entreprises. Les Belges, de façon générale laissent leurs interlocuteurs s’exprimer, ne les coupent pas à tout propos et s’écoutent mutuellement.

Vous serez peut-être également surpris du faible nombre de ques- tions qui seront posées par les participants au cours des réunions.

N’ayez crainte, cela ne témoigne pas d’un manque d’intérêt, mais plutôt d’un respect vis-à-vis de l’orateur. Vos interlocuteurs revien- dront vers vous, si nécessaire, après la réunion.

Mal interpréter le tutoiement

C’est l’un des signes le plus rapidement visible en matière de dif- férence culturelle pour un Français. On se tutoie très facilement en Belgique et souvent dès la première rencontre. Ne tombez pas dans le piège d’une fausse complicité, en vous laissant aller à trop de convivialité et à des familiarités, car les relations restent bien entendu très professionnelles.

Chercher à tout prix à imposer votre point de vue

Nous avons parlé de compromis, cela s’applique bien évidem- ment au monde de l’entreprise. Prenez le temps de recueillir les différents points de vue et de trouver si possible une solution de type consensuelle. Dans tous les cas, veillez à bien expliquer votre décision.

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

23 :Affaires ou ne pas faire ?

Les bonnes attitudes

Parler « belge » et se préparer à jongler avec trois langues

Le Français : cette langue a donné lieu, comme dans d’autre pays francophones à des adaptations et à des expressions le plus sou- vent savoureuses. Vous vous empresserez de les connaître et de les utiliser pour ne plus passer pour un « Français de France ». Aux côtés du septante (70) et nonante (90) bien connus, voici quelques illustrations du français « belge » :

p Savez-vous … ? / Etes-vous capable de … ? p Je te sonne / Je te téléphone

p Une farde / un classeur, une chemise

Le néerlandais : cette langue est particulièrement difficile à apprendre (la structure grammaticale est assez proche de celle de l’allemand). N’espérez pas maîtriser le néerlandais en quelques mois. Cela ne constitue pas un véritable problème mais il convient d’apprendre quelques phrases qui permettent de commencer la con- versation en flamand pour que le plus souvent, votre interlocuteur continue naturellement la conversation en français ou en anglais.

L’anglais : il s’agit de la langue la plus utilisée en présence d’étrangers tant à Bruxelles qu’en Flandre. Ne cherchez surtout pas à réorienter la conversation vers votre langue maternelle car vous commettriez alors une nouvelle maladresse. Les néerlando- phones prennent la peine, pour vous être agréables, de ne pas utiliser leur propre langue. Vous constaterez que dans certaines entreprises, l’anglais est considéré comme une langue neutre, que tout le monde est supposé maîtriser (même les Français). Vous aurez donc peut-être l’occasion de participer à des réunions qui vous paraîtront surréalistes : les participants belges s’exprimant chacun dans leur langue natale et les documents projetés étant rédigés en anglais.

Etre concret

Le Français est parfois décrit comme quelqu’un qui parle plus qu’il ne sait faire. Ne tombez pas dans ce panneau en étant précis dans vos promesses et en ne vous engageant pas à la légère. De même, les Belges apprécieront que vous illustriez vos propos de cas pra- tiques, d’exemples concrets qui crédibiliseront votre démarche.

Bien gérer la confidentialité

Les milieux d’affaires reposent en Belgique sur un très petit nombre de personnes. Vous constaterez que dans ce pays tout le monde se connaît et que les informations se diffusent très vite. Attention à préserver la confidentialité de vos échanges et à soigner votre réputation … car tout se sait.

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2 } Quels comportements adopter ?

gh

2 :Affaires ou ne pas faire ?

Rester simple

Dans un pays où les Français sont parfois qualifiés de « dikkenek » (expression bruxelloise néerlandophone qui se traduit en français belge par « gros cou » et en français de France par « les chevilles qui enflent »), vous devrez cultiver les vertus de l’humilité et des rapports directs. Si certains français ont un complexe de supéri- orité, on peut également penser que des Belges souffrent d’un complexe d’infériorité. Attention donc à ne pas donner l’impression de tout savoir et d’être arrogant.

Doser son humour

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, l’usage des blagues belges doit rester très modéré. De même que les expres- sions du type « la Belgique est un petit pays ». Même si les Bel- ges jouissent d’un fort esprit d’autodérision, vous risquez par votre maladresse de les vexer. Enfin, évitez de pointer l’accent belge (il y en a d’ailleurs de nombreux), car c’est vous qui parlez avec un accent !

En conclusion, nous voudrions vous donner un dernier con- seil, et peut-être le plus important. Si vous voulez réussir en Belgique, en plus de votre professionnalisme et de votre sérieux, respectez l’identité propre de ce pays et celle de vos interlocuteurs belges. Cela nous paraît être le meilleur moyen pour nouer une relation durable avec ce pays que nous appré- cions.

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3 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

F

2 :Affaires ou ne pas faire ?

QUELLE

STRUCTURE POUR

VENDRE EN BELGIQUE ?

p Importance du marché belge : 3ème client de la France p Quelle structure adopter ?

p Quelques recommandations

importance du marché BeLge, 3

ème

cLient de La france

Comme nous l’avons souligné précédemment le marché belge est bien différent du marché français et ne peut être traité comme une extension du marché national.

La Belgique est un petit pays par la taille, mais un grand marché pour les produits et services français.

La France occupe l’une des toutes premières places, aussi bien comme exportateur direct que comme investisseur. Près de 1.500 entreprises françaises ont créé une filiale en Belgique (chiffres Belfirst en 2004) ; la moitié étaient implantées à Bruxelles, 29% en Flandre et 22% en Wallonie.

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3 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

F

2 :Affaires ou ne pas faire ?

Principaux fournisseurs et clients de la Belgique en 2005 Importations

en millions €

2005 % du total Exportations en millions €

2005 % du total

TOTAL 211 878,7 100% TOTAL 213 726,9 100%

Pays-Bas 44 825,4 21,2% Allemagne 37 605,0 17,6%

Allemagne 33 395,0 15,8% France 36 340,6 17,0%

France 27 113,9 12,8% Pays-Bas 26 554,5 12,4%

Asie 23 183,4 10,9% Royaume-Uni 20 982,5 9,8%

Royaume-Uni 16 547,4 7,8% Italie 17 379,8 8,1%

Amériques 14 933,1 7,0% Etats-Unis 13 269,7 6,2%

Etats-Unis 10 886,2 5,1% Espagne 11 912,7 5,6%

Italie 7 339,9 3,5% Luxembourg 9 739,9 4,6%

La part de marché de la France en Belgique s’est établie en 2005 à 12,8 %, consolidant ainsi sa 3ème position en tant que fournisseur du Royaume derrière les Pays-Bas (du fait de leurs livraisons de pétrole et de gaz) et l’Allemagne.

Sources : Banque Nationale de Belgique – Institut des Comptes Nationaux

La Belgique devrait s’imposer comme l’une des toutes premières destinations pour les exportateurs français. Pays ouvert, où la con- currence est donc vive, la Belgique est un marché test idéal avant de s’implanter dans de plus grands marchés.

De par sa proximité immédiate avec la France, et tenant compte de la libre circulation dans l’Union Européenne, il est possible de structurer ses exportations en Belgique de manière différente des marchés plus lointains, en tenant compte de ses particularités.

queLLe structure adopter ?

On distinguera trois approches principales :

p la vente par des commerciaux salariés de l’entreprise

p la recherche d’intermédiaires, agents à la commission ou dis- tributeurs

p la création d’une filiale de vente

Créer son propre réseau de vente

Il est tout à fait possible de mettre en place une force de vente con- stituée de salariés de la maison mère française, où on pourra, au début, détacher un commercial français, ou recruter des nationaux belges. Dans les domaines des services et des biens industriels, il est courant, vu la taille du pays, de commencer avec un seul représentant, de préférence un Flamand bilingue.

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3 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

F

2 :Affaires ou ne pas faire ?

Il faut noter que c’est le droit du travail belge qui s’applique, et que les salaires sont soumis à la fiscalité et aux cotisations belges.

La proximité de la Belgique, et le fait de pouvoir travailler en fran- çais avec son équipe de vente, permet de superviser les opérations depuis la France. C’est donc un atout considérable qui permet à des PME de maîtriser leur propre force de vente sans investisse- ment dans le pays.

Recherche d’intermédiaires

L’agent commercial

Pour les firmes qui souhaitent commercialiser leurs produits au travers de un ou plusieurs agents, cette méthode traditionnelle a l’avantage de limiter les risques financiers, le seul coût étant celui de la commission en cas de vente.

Il faut savoir cependant que les bons agents sont rares en Belgique. A la différence d’autres pays européens, la fonction d’agent commercial ne s’est jamais beaucoup développée, en raison de la législation qui protégeait mal les agents, jusqu’à la ratification de la Directive européenne en la matière. La recher- che peut donc être difficile, et les déboires, fréquents.

Le distributeur

Le distributeur ou concessionnaire exclusif est une autre approche classique à l’exportation. Là encore la recherche peut s’avérer difficile aujourd’hui en Belgique. Les bons distributeurs ont souvent des produits qui les empêchent de prendre un nou- veau produit concurrent. Depuis une vingtaine d’années, des distributeurs importants ont disparu, les fabricants ayant repris leur propre distribution.

A ne pas faire dans la recherche d’intermédiaires

· Se contenter, au départ, de rechercher un agent, sans considérer les autres méthodes d’implantation.

· Commencer une relation de vente avec une firme belge, avec ou sans contrat, sans se soucier de l’aspect juridique. Si, de facto, l’entreprise française ne vend qu’à un seul partenaire belge, celui-ci peut se prévaloir d’un statut de distribu- teur exclusif, même sans contrat écrit. Ceci peut s’avérer dangereux en cas de rupture. Les désaccords sont alors fréquents, car le distributeur y trouve son avantage. Une indemnité de rupture sera fixée par le juge en vertu de la loi du 13 avril 1971 qui surprotège les distributeurs. Le montant peut être con- sidérable.

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3 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

F

2 :Affaires ou ne pas faire ?

Création d’une filiale de vente

Pour les raisons évoquées ci-dessus, les créations de filiales bel- ges se sont multipliées.

Cette opération est relativement simple et peut s’avérer la formule adaptée à de nombreuses entreprises, en particulier dans les nou- velles technologies et les services, domaines dans lesquels on hésite à divulguer sa technologie à des tiers.

On observe ainsi une tendance à créer sa propre filiale ou à aban- donner une relation avec un importateur exclusif, dans un souci de mieux maîtriser sa distribution.

Les acquisitions d’entreprises belges sont aussi nombreuses.

queLques

recommandations

p La forme juridique la plus employée est celle de la SPRL (société de personne à responsabilité limitée), très proche de la SARL française. Le capital minimum libéré est de € 6.200. Il peut être important, ne serait-ce que pour sécuriser les clients et mon- trer une présence légale en Belgique de choisir l’implantation d’une filiale pour se « belgiciser ». Si les perspectives de ventes sont importantes, c’est certainement la meilleure formule à long terme.

p Il sera le plus souvent préférable de fixer le siège de la filiale dans la Région bruxelloise. Elle est en effet une sorte de terrain

« neutre » reconnu tant par les Flamands que par les Wallons, et qui permet d’établir les relations avec l’Administration et de tenir sa comptabilité en langue française, chose impossible en Région flamande où tous les documents doivent être tenus en flamand en vertu des lois linguistiques.

p Il faut noter qu’une implantation en Belgique peut être utili- sée comme plate-forme pour la vente au Luxembourg et aux Pays-Bas. On organise ainsi une filiale BENELUX en réalisant des économies d’échelle. La Belgique est aussi souvent la base de réexportation vers le monde entier, car les firmes françaises peuvent y trouver des avantages déterminants, tant au point de vue logistique (le port d’Anvers, les plate-formes multimodales de Liège et Charleroi et un réseau de communication excep- tionnel), qu’en ce qui concerne les crédits à l’exportation vers certains pays que l’on obtiendra plus facilement de Belgique que de France.

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3 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

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2 :Affaires ou ne pas faire ?

p L’entrepreneur français aura toujours avantage à considérer le recrutement d’un V.I.E. (Volontaire International en Entreprise).

A cet effet, il devra contacter UBIFRANCE (77, Bd Saint Jacques 75998 Paris – tél. 0810. 877. 877 - www.ubifrance.fr) pour toute information.

Pour conclure

En conclusion, une réflexion préliminaire sur la manière d’attaquer le marché belge est essentielle. Une approche intelligente bien adaptée aux objectifs de l’entreprise et aux spécificités de la Bel- gique doit être menée. La lecture de deux ouvrages très complets réalisés par la Mission Economique en Belgique est très vivement conseillée :

p « Exporter en Belgique », édité par le Centre Français du Com- merce extérieur

p « S’implanter en Belgique », par Corinne Darmaillac et Eve Ferron, édité par UBIFRANCE

Paris gagné.

Tous les jours, l’actualité économique, politique, culturelle française et internationale, en direct de Paris.

Infos belges du lundi au vendredi de 7h00 à 9h45 et de 16h30 à 19h00. www.bfm.be

Info et partenariat : christian.miroir@bfm.be

Charleroi 101.4 Wavre/LLN 101.9 Mons 104.9 Liège 106.7 Namur 107.1 Bruxelles 107.6 La seule radio de l’économie.

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3 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

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30 :Affaires ou ne pas faire ?

Une expérience à partager, témoignage

« Nous sommes trois Français et avons décidé de développer la marque

« Le Palais des Thés » à Bruxelles. Pour précision, Le Palais des Thés est un importateur de thé français qui dispose d’un réseau de 14 boutiques dans le monde, dont 9 en concession.

Difficile à priori de débarquer dans un pays étranger et de faire les bons choix qu’imposent la création et le développement d’une activité : un premier conseil, en Belgique, ne précipitez pas les choses et écoutez. Les Belges sont de bonne volonté en général et sont prêts à vous épauler si vous ne manifestez pas trop d’empressement. Ici, pas de stress : vous gagnerez du temps et vous vous ouvrirez des portes plus facilement.

Face à trop d’inconnues, notre première démarche a été de contacter le Poste d’Expansion Economique. Source d’informations exhaustives, cela nous a permis de connaître dans les grandes lignes la législation et les particularités administratives du pays. Notre interlocuteur nous a conseillé un fiscaliste, un expert comptable et des agents immobiliers.

Point de départ de notre travail, nous pouvions sélectionner nos zones d’implantation et élaborer un business plan.

Etape suivante : les financements et subventions. La banque était incontournable. Là encore, difficile de négocier sachant qu’à l’époque nous étions encore en France et ne disposions d’aucune garantie per- sonnelle. Beaucoup de refus, comme vous pouvez l’imaginer, mais le petit réseau que nous avions commencé à former a finalement porté ses fruits.

La recherche du local, ensuite. Beaucoup de rendez-vous et de visites immobilières. Un peu de chance aussi, pour finalement trouver la perle rare : un superbe local, à deux pas de la Grand Place, sans pas de porte et à loyer modéré ; les prix ont malheureusement augmenté depuis, mais restent bien inférieurs à ceux pratiqués en France. Quant au pas de porte ou droit au bail, c’est une pratique moins courante qu’en France.

Autre étape : l’urbanisme. Bruxelles-Capitale est en fait constituée de 19 communes qui comportent chacune leurs services administratifs.

En ce qui concerne la gestion administrative du personnel, elle est prise en charge par des secrétariats sociaux qui gèrent l’ensemble des lois du travail. C’est une aide précieuse.

Voilà, vous n’avez plus qu’à travailler. Sachez que le Belge est prêt à payer un peu plus cher à condition que vos produits soient réellement meilleurs et lui apportent un plus. Dans le cas contraire, vous ne tien- drez pas longtemps. N’oubliez pas le sens du service, c’est une obliga- tion dans ce pays. Et apprenez quelques mots de flamand (bonjour, merci, au revoir) pour vous faire pardonner votre méconnaissance de la langue.

Vincent Bouchendhomme - Associé de T&A Distribution

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4 } Quelle structure pour vendre en Belgique ? 31 :Affaires ou ne pas faire ?

&

QUELQUES

COORDONNEES UTILES

Ambassade de France en Belgique

p Chancellerie Diplomatique : 65, rue Ducale -1000 Bruxelles Tél : (00.32.2) 548 87 11 - Fax : (00.32.2)548 87 32 E-mail : ambafrance@ambafrance-be.org

www.ambafrance-be.org

p Mission Economique de Bruxelles : 14, place de Louvain 3ème Etg - 1000 Bruxelles Tél.: (00.32.2) 229.84.23 - Fax: (00.32.2) 229.84.65

E-mail : bruxelles@missioneco.org - www.missioneco.org/belgique p Attaché douanier : Smidsplein, 1 - 2514 BT La Haye

Tél. (00.31.70) 312.57.60 - Fax (00.31.70) 312.57.64 E-mail : info@ambafrance-nl.org - www.ambafrance.nl p Attaché fiscal : 14, place de Louvain 3ème Etg - 1000 Bruxelles

Tél. (00.32.2) 229.84.95 (uniquement les mardi et jeudi de 14 à 16 h) Fax (00.32.2) 229.84.68

E-mail : gilles.dubost@missioneco.org - www.attachefiscal.be p Service culturel : 42 Boulevard du Régent - 1000 Bruxelles

Tél. (00.32.2) 548.87.11 - Fax (00.32.2) 514.17.72 E-mail : ambafr@ambafrance-be.org - www.ambafrance-be.org

Chambres françaises de Commerce et d’Industrie

p Chambre Française de Commerce et d’Industrie de Belgique : 6-9, avenue des Arts - 1210 Bruxelles

Tél. (00.32.2) 506.88.11 - Fax (00.32.2) 506.88.17 E-mail : cfcib@cfci.be - www.cfci.be

p Anvers : Chambre Française de Commerce et d’Industrie pour les Province d’Anvers et du Limbourg

c/o LogiKx- Desguinlei 90 / 13B - 2018 Antwerpen Tél. (00.32.3) 248.15.98 - Fax (00.32.3) 248.61.43 E-mail : logikx@skynet.be - www.cfci2f.be

p Charleroi : Chambre Française de Commerce et d’Industrie pour les Province du Hainaut et de Namur

24, quai de Brabant - 6000 Charleroi

Tél. (00.32.71) 23.84.83 - Fax (00.32.71) 23.84.44

p Gand : Chambre Française de Commerce et d’Industrie pour les Deux Flandres - Résidence Balmoral. H. Frere Orbanlaan, 376 - 9000 Gent Tél. (00.32.9) 223.65.03 - Fax (00.32.9) 223.24.23

E-mail : info@cfci2f.be

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4 } Quelle structure pour vendre en Belgique ?

&

32 :Affaires ou ne pas faire ?

p Liège : Chambre Française de Commerce et d’Industrie pour les Provinces de Liège et du Luxembourg

c/o René G. Thirion - 22 rue Auguste Donnay - 4130 Esneux Tél. (00.32.4) 752.86.4.72 - www.chambrefrancaiseliege.be p Conseillers du Commerce Extérieur de la France en Belgique :

www.ccebelgique.be

Consulats Généraux de France

p Bruxelles : 12 A, Place de Louvain - 1000 Bruxelles Tél : (00.32.2) 229 85 00 - Fax : (00.32.2) 229.85.10

E-mail : info@consulfrance-bruxelles.be - www. consulfrance-bruxelles.be p Anvers : 24, Bosmanslei - 2018 Anvers

Tél : (00.32.3) 238 23 91 - Fax : (00.32.3) 248 38 87 E-mail : consulat.france.anvers@skynet.be www. consulfrance-anvers.org

p Liège : 1, rue Saint Rémy - 4000 Liège

Tél : (00.32.4) 223 60 13 - Fax (00.32.4) 230 58 30 E-mail : franceliege@skynet.be - www. consulfrance-liege.org

Autres adresses utiles

p Cellule “Entreprises et Coopération” Affaires européennes : 14, Place de Louvain - 1000 Bruxelles

Tél : (00.32.2) 229 84 50 - Fax : (00.32.2) 229 84 35 www.rpfrance.org

p Maison de la France (Tourisme) : 21, avenue de la Toison d’Or - 1050 Bruxelles Tél. 00.32.(0)902. 88 025 (0,15 €/12 sec. TVA incl.) Fax 00.32.(0)2/505.38.29

info@france-tourisme.be - http://be.franceguide.com

p Comité pour la Promotion des Salons Français (Promosalons) : 137, avenue Louise - 1050 Bruxelles

Tél. (00.32.2) 534.98.98 - Fax (00.32.2) 534.98.66 E-mail : belgium@promosalons.com

www. promosalons.fr/office/belgique

p Société pour l’Expansion des Ventes de Produits agricoles et Alimentaires Français (Sopexa) :

47, rue du Luxembourg - 1040 Bruxelles Tél. (00.32.2) 512.79.69 - Fax (00.32.2) 512.19.52 E-mail : claudine.rosseuw@sopexa.com - www.sopexa.be

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QUI SONT LES CCE?

Hommes et femmes d’entreprise, choisis pour leur compétence et leur expéri- ence à l’international , les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE) sont nommés intuitu personae pour 3 ans par décret du Premier ministre sur proposition du Ministre délégué du Commerce extérieur.

Depuis plus de 100 ans, les CCE mettent bénévolement leur expertise au ser- vice :

p des pouvoirs publics auxquels ils adressent avis et recommandations p des PME qu’ils parrainent dans leur développement à l’international p des jeunes qu’ils sensibilisent aux métiers de l’international

Ils forment aujourd’hui un réseau actif de 3800 membres présents dans 140 pays, sous la coordination du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France, association reconnue d’utilité publique.

Dans cet ouvrage, les auteurs cités s’expriment au titre de leur mandat de Con- seillers du commerce extérieur de la France. Les opinions personnelles ainsi partagées ne sauraient, en aucun cas, engager la responsabilité des instances officielles de la France, ni celle de leurs auteurs.

Comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France Président : Bruno Durieux

Section Belgique : Président, Didier Mahoux Comité de rédaction :

p Pierre Aumont p Pierre Catlin p Roland Lastenouse p Yvonnick Peyraud Conseil en communication : p Vectis consult [www.vectisconsult.be]

Conception et mise en page : p nlsh ¬ graphicdesign [www.nlsh.be]

Première parution : 1er trimestre 2007 Une publication de la section belge des CCE

Egalement disponible en téléchargement sur le site : www.ccebelgique.be

« Affaires ou ne pas faire » est une marque déposée.

La reproduction, même partielle, de tous les documents publiés dans le guide est interdite.

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