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93 t-es circuils intégrés SAS 580 el 590 36 Réception des programmes britanniques

3" partie : réalisation de coupleurs d'antennes

84 88

Quelques montages d'oploélectronique Applications des tubes relais

t : i t ' , ' = ; r . . , , . . . , . ' : =

48 51 54 6 1 76 80

Un délecteur de grande musique Convertisseur conlinu - conlinu BT-HT Bégulateur de vitesse pour moteur

Généraleur vobulé - marqueur - calibraleur 2 Darlie et lin : l'utilisation

Détecteur de sonnerie téléphonique Délecteur de gaz

42 72

Si tous les gars du monde 1" Darlie : comment devenir O.M.

La SSTV : généralités

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57 à 6 0

Caractéristiques et équivalences des lransislors par A. Lelumeux {2N1418 à 2N1552)

Commenl oblenir une invilation grâtuite pour le salon des composants

Répertoire des annonceurs

Nolre couverlure : Vo'là de quoi illustrer notre troisième article consacré à la réception des programmes britanniques. (Cliché Max Fischer).

Société Parisienne d'Editions Sociélé anonymê au câpital de 1 950000 F Siège social r 43, rue de Dunkerque,75010 Paris Diaection - Rédaction - Administration - Ventes :

2 à 12, ue de BellevLre, 750r9 Paris Té1. : 202-58-30

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Direcleur de la pLrblication Jêan-Pierre VENTILLARD

Secrétaire de rédaction : Jacqueline BRI,JCE

D é p ô t l é g a l é d i t e u r N " 4 0 8 - 1 " ' t r i m e s t r e 1 9 7 6 - M e n s u e l p a r a i s s a n t l e 2 5 d e c h a q u e m o i s - D i s t r i b u é p a r T R A N S P O R T - P R Ê S S É C o m p o s i t i o n I ' A t e l i e r d u C h â t e a u - l m p r i m e r i e S I E P - 7 7 1 2 0 A V O N

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E M I S S I O N .

RECEPTION

La réception des programmes F.M, et T.V. britanniques

$e partie : coupleur d'antennes de coneeption modulaire

Dans notre précédent arlicle, nous avons fourni les principaux renseignements indispensables pour tenler de recevolr en France les progremmes lélévisés britanniques. Après ayoir décril les moditications_à apporter au récepteur, nous allons étudier les problèmes posés par I'inslallation d'une antenne apPropriée.

Elant donnée la valeur relalivement taible du champ à capter, il sera généralement nécessaire de prévoir une ampllfleation ayanl d'attaquer le câble de descent€ qui, rappelons-le, introduit un altaiblissement nolable du slgnel, et apporte sa contribuiion en malière de bruil de tond.

D'autre part, la proximité des émelteurs trançais peut, dans une certaine mesure, gên9l !a réception des slgnaux lointains, Cltons, en partlculier, l'émelleur de Caen, émettanl sur les canaux 25 et 28, avec une puis- sance de 12 kW.

Tout ceci conduit à recommander viyement I'emploi d'antennes à bande élroite (lype YAGI) à I'exclusion des anlennes < panneâu ", équipées sur le mât de préamplilicateurs de lype monocanal.

!t taul donc préyoir une antenne el un préampli par canal à capter si l'on yeut s'assurer des meilleurs résultats.

lci encore, soulignons la ditférence exislant entre ces tentatives de réception " sêmi-commerciale " et les egsals connus sots le nom de DX-TV. Dans le cas qui nous occupe, en etfel, on peul délerminer une lois pour loutes les canaux à receyoir, ce qui esl conlraire aux habltudes des Dx'ers qui, eux, balaient généralement ioule la bande.

Un coupleur d'antennes s'impose donc pour connecter à un même câble, €n respectant les impédances, les

sorlies des diftérents amplis. Les modèles commerciaux ne correspondant pas à. nos besoins en malière de

nombre d'entrées ideniiqÛes, nous ayons été conduit à étudier un coupleur modulaire, susceptible de s'adap-

ter à n'lmporle quel problème d'installation d'anlennes.

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Figure 1 : liltre en T passe-bas. Figure 2 : tillre en T passe-haut. Figure 3 : liltre d'extraclion de composante conlinue.

l) Principe d'un coupleur

d'antennes

Figure 4a : circuit imprimé côté inlérieur.

Figure 4b : circuit imprimé côlé supérieur.

Le schéma des coupleurs (ou séparateurs) d'antennes est élaboré à Dartir de Iiltres en T passe-bas Figure 1) et passe-haut (figure 2) utilisant des étéments LC.

Uimoédance caractéristioue de ces Tiltres est. bien sûr. de 75 O. En raccordant en parallèle les sorties de di{Térents filtres, on o b t i e n t u n d i s p o s i t i f c a p a b l e " d ' a i g u i l l e r "

dans un sens ou dans I'autre différentes bandes de fréquences, sans désadaptation troo imDortante entre antennes et câble de descenie.

Le montage de la tigure 3 dont un exem- plaire doit être installé à chaoue extrémité du coaxial de descente, permet de plus de superposer aux tensions HF une compo- sante continue (ou à 50 Hz) servant, par exemple à l'alimentation à distance des amplificateurs du mât ou à la télécom- mande d'un rotateur d'antennes, ce dont nous pensons paner oans un procnarn a rticle.

Il) Réalisation pratique

Chaque type de tiltre (UHF, VHF, FM) est réalisé sur une olaouette de circuit imprimé en verre époxy double face de d i m e n s i o n s 8 5 x 2 5 m m , a i n s i q u e l e m o n - tage extracteur de composante continue.

C e s c i r c u i t s im p r i m é s s o n t m o n t r é s a u x figufes 4 à 7.

Les modules sont juxtaposables et doivent être connectés entre eux soit par des sou- dures, soit simplement en les photogra- v a n t s u r u n e m ê m e p l a q u e i t e i m p r i m é e d e d i m e n s i o n s c o n v e n a b l e s . U n c o u p l e u r comolel comprendra donc un module spé- cialisé oour chaoue antenne installée. Les câbles coaxiaux se raccordent très simple- ment Dar vis et pontet.

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Figure 4c et 4d: photographies des deux côtés du circuil.

37

FEure 5 : l/bdule coupleur pour VHF. On rênarqge que les deux armalures du condenseleur sonl consilluées du cuivte.

de chaque côlé du clrcuit.

Fgurê 5e : circuit côté inlérieur.

Figure 5Ë citcuit côté supérieur.

Figure 7a : circuil.côié inlérieur.

Figure 5c: pholographie de la face infé- aieure.

âgute 7 : Module coupleur pour UHF

Figure 7b; circuil côlé supérieur.

Figures 7c et 7d : photographies des dêux laces,

Figure 8 : utilisalion pour une inslallâlion parliculière class:que-

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Figqre I : uiilisalion en réception Ul.'lF lon- gue distance (2 canaux).

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coupleur standard VHF-UHF

Dans un but de reproductibilité (la conception précise des circuits UHFesten eïfet assez délicate) il a été fait appel à la technologie des bobinages imprimés que nous avons déjà présenté à nos lecteurs, et, sauf en ce qui concerne le module FM, des condensateurs imprimés ont été réali- ses.

La tigure 10 montre, en eftet, que la capa- cité présentée par deux surfaces cuivrées d'un circuit imprimé double face est loin d'être nqlligeable. Ces courbes donnant la capacité en pFen fonction des surfâces en regard en cmr pour différents stratiJiés seront certainement utiles à ceux qui dési- rent réaliser des capacités de faible ou très Taible valeur. mais non aiustable.

Signalons éllalement I'usage qui peut en être fait pour évaluer la capacité parasite présentée par un câblage dquble face ou par un câblage simple face par rapport à un blindage plaqué conlre le côté compo- sant de la carte (cas de circuits HF et V H R .

Les lois de variation étant linéaires, on peut diviser par 1O les valeurs de capacités et de surtaces afin d'explorer le domaine des capacitâs inférieures à 5 pF avec une meilleure précision.

Cette figure démonlre clairement la supê fiorité du verre époxy pour les montages HF sur Cl double face, du moins en ce qui concerne les capacités parasites-

ll l) Câblage des modules

Les photos illustrant cet anicle permettent de se faire une idée du travail à effectuer : . à chaque pastille, ellectuer la traversée du circuit au moyen d'un fil de cuivre .soudé surchaque lace. Sur la carte " FM ",

tes pattes du condensateur de 1O pF rem- plissent cette fonciion, ainsi que sur le module extracteur dont la self de choc sera constituée de 15 spires de fil de câbfage rigide bobinées sv ai( (Q 4mm) ou oar une self à ierrite-

. souder les &rous laiton (3 mm) destinés à recevoir la vis de connexion de l'âme des coaxiaux et à fixer les pontets.

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Coupleur stândard VHF-UHF avec extrac- lion de lâ comDosanle continue.

lV) Assemblage des modules V) Montage mécanique

ERRATUM

A la suite de la parution du premier article de cette série (n 337, décembre 75), la direction dê I'exploitation de TDF (Télédiffusion de France) nous Signale une inexactitLtde, à la page44, relative à la comparaison de puissance des émetteurs lrançais et anglais. En effet, la puis- sance des êmelteurs de Paris (12 kWen radio et 50 kW en télévision) est la pùissance détivrée à Iantenne alors que la B.B.C. annonce des chif- fres (120 kW et 1 000 kW) qui correspondent à Ia puissance rayonnée par I'antenne en direction des usagers.

Les antennes utilisées à l'émission permettent, du fait de la réduction à quelques degrés dans le plan vertical de leur diagrâmme de rayonne- ment, un gain de la puissance émlse dans le plan horizontal égal à 10dB environ pour les ondes métriques (bandes I et lli pour la télévj- sion, bande ll pour la radiodiffusion F.M.) et de 13dB environ pour les ondes décimétriques (bandes lV et V pour la télévision).

ll s'ensuit qu'un émetteur de radiodiffusion à modulation de fréquence dont l'étage de puis sance délivre 12 kW à I'antenne rayonne effecti vement en direction des antennes de réception une purssance de 120 kW; un émetteur de télé- vision dont létage final delivre une puissance crête-image de 50kW a une puissance appa- rente rayonnée de 1 000 kW.

ll faut cependant précjser que la technjque actuelle ne permet pas de fabriquer des antennes dont le diagramme de rayonôement sojt parfaitement circulaire, ce qui importe peu d ailleurs sur le plân de la desserte assurée par les êmetteurs et d'autant moins que I'on a sou- vent besoin de favoriser une ou plus;eurs direc- tions en atténuant les autres.

Donner comme carâctéristique d'un émetteur sa puissance apparente rayonnée est toujours sujet à caution car il laudrait alors indiquer le ou les azimuts dans lesquels cette puissance est rayonnée, c'est pourquoi les services techni- ques de I'O.B.T.F. puis de T.D.F. ont loujours fait figurer sur les listes d'émetteurs de radiodif- fusion en ondes métriques (F.M.) ou de télévi- sion, la pujssance nominale des émetteurs, puissance délivrée à Iantenne de préférence à

ce qui se fart arlleurs ou on iaii iigurer ia pùis- sance apparente rayonnèe (E.R.P.) qui permet d'afficher des chiffres appa.emment plus flaf teurs.

Donc, en fatt, Ies puissances des émetteurs anglais et françaas sont pratiquement de même vaieur, contrairement à ce que nous avtons annoncé.

Que I'on veuille bien nous pardonner cette erreur technique et antipatriotique.

Toutes les combinaisons souhâitées peu- vent être envisagées à condition,loutetois, de ne pas dépasser le nombre de 5 ou 6 entrées et de ne pas prévoir plus de 3 entrées identiques. En effet, si l'atfaiblis- sement inlroduit par le svstème ne dépasse pas 1 dB à 1,5 dB pour 3 entrées diftérentes, il pssse à 4dB pour deux e n t r é e s id e n t i q u e s e t a t t e i n t 7 d B p o u r trois entrées identiques. Ces valeurs sont néanmoins acceptables, compte tenu du gâin dû aux amplis et sont en tout cas m e i l l e u r e s o u e c e q u e I ' o n o b t i e n d r a i t s i l'adaptation d'impédance n'était pas réali- see.

On peul déduire de ces chiffres qu'il ne serait Das bénéfioue d'utiliser un tel mon- tage pour âssocier deux antennes identi- ques, car la perte de 4 dB introduite ne serait même- pas compensée par les 3 dB provenant du doublemeni de I'installation.

Des accessoires sDéciaux oour un tel usage sont vendus pâr les Jabricants d'an- tennes-

Deux exemples d'assemblages sont don- nés aux ligures I el 9.

Un assemblage de ces modules se pré- sente sous forme d'une carte rectangulaire munie sur un côté des enlrées et sorties coaxiales. Le fil d'alimenlâlion doit être soudé au milieu du module. extracteur ".

Le dispositif doit être placé sur le mât, immédialement en sortie des amplis. ll peut être monté direclement dans l'ai- moire abritant ces derniers. ou simolement dans une boîte de dérivation en plastique de format approprié (Legrand ou Sarel).

Notons que ce dispositiï peut être utilisé de façon inverse. c'est-à-dire en sépara- teur de signaux radio et TV à I'arrivée, par e x e m p l e d ' u n e d i s t r i b u t i o n c o l l e c t i v e ; u n boîtier plus discret peut alors sulfire (mon- tage intérieur).

PAIT|CK GUEULLE

Le quatrième article de cette série sera consacré à la rêalisation d'un rolateur d'antennes aulomatique-

si tous les gars du mondê.,.

ll vous est certainement arrivé, un iour ou I'autre, en tournanl le bouton d'un récepteur ondes courtes, d'enlen- dre, aux environs de 20 ou 40 mèires, des conversations singulières entre personnes échangeant de curieux messages, et employant des termes bizarres et incompréhensibles'

Avec un Deu de temps et d'attention, vous les aurez vite teconnus - il s'agil de radio-amaleurs conversânt entre eux. Bien vite, lenvie de les rejoindre vous sâtuil. Mais commenl faire ? C'est le but de cetle série d'arti- cles qui vous appre'ndra à les mieux'connaître, à les comprendre, à les aimer et, qui sail, à venir reiolndre leur grande famille.

BREF HISTORIQUE

Tout a commencé, il y a bien longtemps, en 1890, lorsque Edouard Branly efTectuait depuis l'institut catholique de Paris, la pre- mière liaison radio sans fil, au stade du laborâtoire. En fail, plusieurs hommes contribuèrent, chacun de leur côté, à la n a i s s a n c e d e c e t t e n o u v e l l e t e c h n i q u e q u i devâit. on le sail. bouleverser le monde.

L e L r r s n o m s v o u s s o n t c o n n u s : M a r c o n i , lvlaxwell, Hertz, Popoff , Faraday.

Au début, il iaut bien le dire, les gens

" b i e n p e n s a n t s " d e l ' é p o q u e e t l e p u b l i c en général dédaignaient beaucoup ces

" f a d a s " q u i b r i c o l a i e n t d e s a p p a r e i l s bizarres afin de laire sortir un son dans des écouteurs. On ne voyait pas I'utilité de cette nouvelle science, et beaucoup d'amateurs de cette époque étaient consi- d é r é s c o m m e d e s i l l u m i n é s . C o m m e r i e n évidemmenl n'existail dans le commerce, tout devait être fabriqué, du condensateur aux bobinages, en passant par les lampes ellês-mêmes. On ne parlait pâ: d'cn'les courtes, car les essâis eurent lieu sur plu- sieurs cenlajnes de mètres de longueur d ' o n d e , p o u r n e p a s d i r e d e s m i l l i e r s d e metres.

Bien avant les lampes, les émetteurs étaient constitués par des bobines d'auto et les récepteurs fonctionnaient à la gale- rie. Afin de se reconnaître entre eux, les amateurs se donnalent un indicatif formé de lettres (SV, PAX, RRT, etc.) et les liâi- sons s'efTectuaient sur quelques dizaines de kilomètres seulement ! Vers 1921-1922, tandis que le nombre d'émetteurs allait croissanl notâmment aux U.S.A., on

4 2

abaissa la longueur d'onde vers 200, puis 100 mètres.

En 1923, un amateur français, Léon Deloy (PAB), réussit le formidable exploit de contacter l'Américain 1MO, Schnell. C'est la première liaison transatlantiq ue. Pierre Louis (8Bn contacte la Nouvelle-Zélande en octobre 1924. La longueur d'onde ne cesse de baisser, à la grânde surprise des instances officielles qui ne pensaient pas q u e d e t e l l e s li a i s o n s f u s s e n t p o s s i b l e s e n - dessous de 80 m. 8BF conlacte les Améri- q u e s s u r 2 0 m l e 5 a v r i l 1 9 2 5 . P â r a l l è l e - ment, les réseaux d'émission d'états, puis commerciales commencèrent à se déve- lopper, de même que la fabrication en série des récepteurs, qui permirent alors â u x "chers z'auditeurs" de suivre les inTormations météo, radio-concerts, etc.

En France, les amaieurs-émetteurs se groupèrent en diJférentes associations, d o n t l e s a n c i e n s s e s o u v i e n n e n t c e r t a i n e - menr :

- groupe français des amateurs de T.S. F.

( 1 9 1 4 )

- Radio-Club de France (1920)

- Société des Amis de la T.S.F. (1922) qui fut présidée par le célèbre général Ferrié

- d è b u t 1 9 2 3 . n a q u i t le "club des 8 ", qui p u b l i a la r e v u e "T.S.F. moderne ", et qul 'fut le vérilable premier groupement des radios-amateurs d'aujou rd'h ui.

Petit à petit, les auditeurs de T.S.F. et les amateurs-émetteurs se distinguèrent, et le réseau des émetteurs français (H.E,F.) vit le iour en avril 1925. Afin d'éviter l'anarchie due au nombre croissânt d'émetteurs, Ies diff érents gouvernements obligèrent ceux- ci à oosséder un indicatiï ofticiel. attribué

par I'administration. Bien vite, chaque pays eut son préfixe (F pour France, G pour Angleterre, W ou K pour les U.S.A., ON pour la Belgique, etc.). Le nombre d'émetteurs "officiels " croissait raDide- ment. Ainsi, en Europe, il n'y avait aucun émetteur en 1920. En 1922, on en compte une dizaine, puis 200 en 1929, enfin 400 en 1943. Diférentes conférences dites " inter- nationales" fixèrent les conditions d'ex- ploitation des stations (longueur d'onde, puissance, etc.) et les amateurs, qui avaient cependant découvert les ondes courtes, et les avaient exploitées, furent

" parqués. dans des bandes bien précises, d'où, même aujourd'hui, ils n'ont pâs le d roit de sortir.

Qu'en est-il auiourd'hui ?

Pour devenir radio-amateur, il est néces- s a i r e d ' e n o b t e n i r l a u t o r i s a t i o n d u m i n i s - tère des Postes et Télécommun ications.

Pour écouter, rien de plus simple, il suffit d'en faire la demande à I'adresse suivante : Direction des télécommunications du réseau international (D.T.R.l.), immeuble P.T.T. Bercy, 75584 Paris, cedex'12.

ll suff it d'indiquer son nom, prénom, lieu et date de naissance, nationalité et adresse.

On trouvera plus loin un exemple de lettre, valable aussi bien pour émeltre que pour recevoir. Dans ce dernier cas, on indiquera seulement " station réceotrice ".

Le droit de pouvoir émettre est subor-

donné. nous le disions. à une autorisation

des P.T.T. Pour ce faire. le postulant devra

subir un petit examen de contrôle portant sur la radio-électricité et l'électricité en général. Qu'on se rassurê : l'examen est très facile, et très peu de candidats sont refusés, à la condition d ètre préparés.

Dans un premier temps, nous allons pas- ser en revue les dispositions réglemen- taires et officielles en vigueur. Ensuite, nous reviendrons dans le détail, et nous verrons de quelles façons vous pourrez entrer dans cette grande famille des radio- amateurs, qui s'agrandit de jour en jour, et qui fait de plus en plus d'adeptes.

DISPOSITIONS RELATIVES AUX STATIONS AMATEURS

Nous reproduisons ci-après le texte inté- gral de la notice relative aux stations d'amateur fonctionnant en radiotélégra- phie et en radiotéléphonie, éditée par la direction des télécommunications.

Après avoir pris connaissance des disposi- t i o n s o f f i c i e l l e s , n o u s a l l o n s e x a m i n e r ensemble quelles sont les Dossibilités de trafic sur les différentes bandes allouées aux radios-amateurs (O.M. dans leurjar- g o n c e q u i s i g n i f i e O l d m a n o u M o n v i e u x ) . ll existe en France deux associations qui regroupent la presque totalité des ama- teurs français. Le R.E.F. (Réseau des émetteurs français), dont le siège est à Paris, 2, square Trudaine dans le 9'.

Téléphone : 878-14-49.

L'Union des radio-clubs. 32. avenue Pierre- 1"'-de-Serbie dans le 8'arrondisse- ment.

La première publie une revue mensuelle

" R a d i o - R e f " , l a s e c o n d e " O n d e s - Courtes- lnformations ". On pourra pren- dre conlact avec I'une ou I'autre de ces deux associations, afin d'y obtenir tous les détails permettant d'y être adhérents. Bien que cela soit souhaitable, précisons qu'il n'est pas obligatoire d'en être membre.

OUE PEUT-ON ATTENDRE DE TEMISSION

D'AMATEUR ?

C'est un vaste sujet, et il est bren difticile d'y répondre car cela dépend essentielle- ment des connaissances et des ooûts de chacun. Ce qui est certain, c est-que qui- conque s'rnteressant à la radio y trouvera son compte. En gros, on trouve chez les O. M. quatre grandes divisions.

1'Les amateurs de réceplion titulaires d'un indicatif du type F.E., ils n'ont pas le droit de transmettre. et ils oassent leur temps à écouter les autres. Cêci n esr pas péioratif, bien au contraire. On les appe e des S.W.L. (écouteurs d ondes courles), et ils sont des centaines de milliers oans re monde. C'est une excellente école d'aD- prentissage pour les futurs émetteurs.

2" Les lilulaires d'un indicelit du type décamélfique c'est-à-dire F2, F3, FS,'F6, F8, F9. Ces O.M. ont passé avec succès Iexamen obligatoire de télégraphie (code morse). lls sont autorisés à trafiquer sur toutes les bandes allouées.

3" Les titulaires d'un in. catit de type mélrique c'est-à-dire F1. Ces O,M. n'ont pâs passé l'examen de télégraphie et ne sont autorisés que sur les fréquences égales ou supérieures à 144 MHz.

4") Les personnes enfin, qui ,re Sont pas spécialement intéressées par le trafic sur ondes courtes, mais qui se passionnent pour d'autres activités telles que :

Télévision - Hifi - Télécommande modèles réduits (bateaux-avions) - Ecoute des sla- tions lointaines (DX) en radio ou T.V. - Ecoute des satellites météo, etc.

Les activités des écouteurs sont variées dans leur propre domaine. Nous lavons dit, c'est bien souvent une période de

< rodage ,,, qui permettra au futur O.M. de se bien documenter sur les ditférents matériels usités, type d'antennes, etc. par une ecoute assidue, il connaîtra rapide- ment les codes utilisés. les orélixes de nationalité, et en règle générale, la manrere correcle pour bign lratiquer. ll pourra collectionner les cartes e.S.L.. ouj sont une espèce de cartes de visite que les amateurs du monde entier échanoent lors d u n e l i a i s o n ( o n d i t u n Q.S.O. à n t e r m e O.i.4.). ll pourra également participer à des championnals d'écoute, organisés par les dilTérentes sociétés nationâles, et envoyer aansi des comptes rendus de réceotion aux stations entendues, ou encore chasser les diplômes décernés aux S.W.L.

L e s t i t u l a i r e s d ' u n i n d i c a t i l

" décamétrique " sont de toin les ptus nombreux, du moins sur le papier. On peut les entendre sur les " ondes longues ", mais aussi sur les V.H.F. et U.H.F. ou leur experience est fort aporéciée. Le trafic décamétrique se répartit généralement c o m m e s u r t :

- la bande 80 m (3,5 MHz) est une oanoe régionale, ou qui permet des liaisons avec les pays frontaliers, tout comme la bande 40 m (7 MHz). Naturellement, lorsque la propagation le permet, il est possible, sur- tout grâce à la télégraphie, d'aller beau- coup plus loin sur ces deux bandes. Le 20 m (14 MHz) est sans aucun doute, la meilleure bande DX. lt est aisé sur cette fréquence, de faire le tour du globe sans problème. Par contrÊ, il est difticile. sauf propagation courte, d'y contacler des sta- tions françaises, ta "zone de silence"

couvrant le tgrritoire métropolilain. Le 15 m (21 Mt-tr) est souvent moins frê qu8nlé que la bande pr6cédente, mais c'est une bande qtâlement superbe pour le DX. C'est surces d€ux dernièr€s bandes qu'on a souvent le plaisir d'sntendre et de contâcter des stations trèc rar€s. L'â, prcpa- gation de lâ d€rniàe bande nO m = 26 MHz) est très bizarre. La ptuiart du lemps, elle resle silencieuse. Msis lorsoue le 10 m est ouyort, o{r y cûllacte dos sta-

tions lointaines avec une tacilité déconcer- tante. ll ne se passe pas de semaines sans qu'un concours (contest en anglais) ne soil organisé sur I'une ôu l'autre bande, voire sur toutes à la fois. ll s,aqit de contacter le plus grand nombre de sùtions ditlérentes. Chaque concours à son règle- ment partjculier et un barême de points esl appliqué selon le pays, le continent etc. L'e 4ompte rendu est ensuite envové oour dépouillement, les résultats pâraissant quelques mois plus tard. Ces contest ont e n g é n é r a l u n e d u r é e d e 2 4 h e t s e s i t u e n t pendant le week-end, généralement les dimanches. Durant ces concours, on a ainsi l'occasion de tester le comportement de ses appareils en service prolongé, et le plâisir, pour les amateurs qui en sont friands, de contacter tel ou tel pays nou- v e a u p o u r l O . M . C e r t a i n s ( l e s a m é r i c a i n s notamment, cela n'étonnera personne) n'hésitent pas à se falre " pârachuter

" avec vivres et station au beau milieu de l'Atlantique ou du Pacilique, aTin de trans- mettre depuis un ilot inhabité, mais comp- tant cependant comme pays spécial par I'A.R.R.L. (Américan Relay Radio League).

ll arrive aussi d'entendre et de contacter des stations opérant depuis de tout petits pays (Andorre, Monaco, Lichtenstejn ou encore Vatican). Quelques stat'ons sont conduites par des opérateurs célèbres :le roi Hussein de Jordanie ou Hâssan ll du Maroc par exemple. Aussitôt, c'est le * pile u p ' . C ' e s t - à - d i r e q u ' o n e n t e n d s u r u n e fréquence une meute de stations qui appellent la " bête rare ". Dans ce cas, il faut appeler brièvemenl et attendre son tour. Cependant, le lait de participer seul à un concours est assez épuisant. En effet, rester seul devant sa station et effectuer d e s Q . S . O . ( q u e l q u e f o i s p l u s i e u r s c e n - t a i n e s ) p e n d a n t 2 4 h e u r e s n ' e s r p a s d e tout repos. La plupart du temps, on se 9roupe avec des camarades, et on prend la

" garde , à tour de rôle, chacun apportant ses compétences ou son matériel. Dans ce cas, la slation est déclarée " multi- opérateurs ". Nalurellement, un seul et même indicatif est utilisé durant toute la durée du concours. La plupart du temps, ces concours se déroulent dans des condi- tions exceptionnelles d'inconfort et de joyeuse ambiance, relevant du folklore le p l u s c o m p l e t .

L'équipement sur les bandes décamétri- ques est des plus divers. Cela va de I'émet- teur construit par i'O.M., en passant par toute une gamme d'émetteurs-récepteurs proposés dans le commerce à des prix très v a r i a b l e s ; o n e n t r o u v e p o u r t o u s l e s goùts et pour toutes les bourses. Les antennes sont très variées également, que ce soit des verticales, des doublets, des

" longs fils " avec trappes ou encore des . beams " à grand espacement, que sais-je encore ! Là aussi, le tutur O. M. n'aura que I'embarras du choix, selon les banoes oe tréquence travaillées et la place disponible s u r l e t o i t , d a n s le ja r d i n o u s u r l e b a l c o n .

F l U O l{ous parlerons le mois prochain des ditlérentes âctivités en radio-âmateurisme.

NOTICE RELATIVE

AUX STATIONS D'AMATEUR FONCTIONNANT

EN RADIOTELEGRAPHIE ET EN RADIOTELEPHONIE

l- tispositions générales

Une stalion d'amateur est une station r a d i o é l e c t r i q u e q u i p a r t i c i p e à u n s e r v i c e d ' i n s t r u c t i o n i n d i v i d u e l l e , d ' i n t e r c o m m u n a - cation e't d'études techniques, elfectué par des personnes dûment autorisées, s'inté- ressant à la technique de la radioélectrjcité à lilre uniquemenl personnel et sans inté- rêt pécun iaire.

Une station d'âmateur comprend I'ensem- ble des installations radioélectriq ues appartenant à une même personne et utili- sées pour participer au service susvisé.

Une station d'amaleur ne peut être utilisée que par une personne titulaire d'uîe auto- risation délivrée par le lvlinistre des postes et télécommunications, après avis Ïavora- ble des autres ministres intéressés.

L'autorisation est délivrée sous forme de l i c e n c e : e l l e e s t a c c o r d é e p o u r I a n n e e e n cours, quelle que soit la date de sa déli- v r a n c e . E l l e s e r e n o u v e l l e c h a q u e a n n e e par lacite reconduction.

Le demandeur ne doit procéder à aucune émission avant d'avoir reçu sa licence et la notification de I'indiqatif d'appel attribué à sa station.

Toute station d'amateur est établie, exploi- tée et entretenue par les soins el aux ris- ques du titulajre de l'autorisation. L'État n'est soumis à aucune responsabilité à rai- son de ces opérations.

Les caractéristiques techniques des sla- tions, de même que Ies conditions d'ex- ploitation, sont soumises aux restrictions nécessitées par les besoins et le bon fonc- l i o n n e m e n t d e s S e r v i c e s p u b l i c s e l s u J e t t e s a u x m o d i f i c a t i o n s q u i p o u r r a i e n i être imposées par actes Iégislalifs, régle- mentaires ou administratifs d'ordre inte- rieur et par I'application des conventions et règlêmer1s internationaux.

Tout détenteur d'une station radioémet- trice d'amateur non titulaire d'une autori- sation administrative est tenu, dans les trois mois suivant lentrée en poséèssion de cette station, d'effectuer une déclara- tion de détenlion au commissariat de police ou à lâ brigade de gendarmerie de son domicile ou à défaut de sa résidence' en application des articles L.96-1 et R.52- 2 du Code des postes et télécommunlca- t i o n s ( 1 ) .

44

Les câractéristiques et le schéma de tout nouvel émetteur (y compris les amplifica- teurs mis en service) doivent être commu- niqués à la Dilection des lélécommunaca- tions du réseau international (D.T.R.l.), immeuble P.T.T. Bercy, 75584 Paris Cêdex 12.

T o u t e c e s s i o n d u n e s t a t i o n d ' é m i s s i o n dojt Taire l'objet d'une déclaration adres- s é e à l â D . T . F i . l .

Cette déclaration esl à eTfectuer dans le d é l a i d e u n m o i s à c o m p l e r d u j o u r d e l a cession et doit comporter les nom, pré- noms, date, lieu de najssance el domicile ou à défaut, résidence du nouveau déten- teur de la station, en application des arti- cles L. 91-1 el R. 52-2 du Code des postes et télécommunicalions {1 ).

Cette obligation d'efiecluer une déclara- tion de cession incombe également aux c o n s t r u c t e u r s e t c o m m e r ç a n t s ( 1 ) .

ii. trépôi de ia demande d'âutarisêiicln

La demande d'autorisation d'émission est établie sur papier libre et doit comporter l e s r e n s e i g n e m e n t s q u i f i g u r e n t e n A n n e x e | à l a p r é s e n t e n o t i c e . L e s demandes lormulées par des mineurs doj- vent être approuvées et contresignées par le représentant légal. Cette demânde a c c o m p a g n é e d e 4 f i c h e s d e r e n s e i g n e - ments, dont le modèle ligure en Annexe ll (2) et du schéma détaillé et clair des élé- menls de la staiion esl adressée à la D . T . R . l .

Elle donne lieu au paiement d'une laxe de constitution de dossier (3).

L'examen peut être passé :

- soit au domicile du cândidat, sur la sta- t i o n d é c r i t e d a n s s a d e m a n d e e t m i s e a u point sur antenne Ticlive non rayonnante, - soit sur la station d'un amateur dûment autorisé, s'il s'agit d'un opérateur supplé- mentaire de celte station,

-, soit dans les centres d'examen organi- sés.

lV. Caractéristiques

icehniquês des slations

Les émetteurs peuvent être pilotés par un maître oscillateur à fréquence fixe (quartz) ou réglable.

lls doivent comporter au moins trois étages (un élage oscillateur, un étage séparateur-multiplicateur, un étage ampli- f ic a t e u r d e p u i s s a n c e ) .

Les limites de bandes doivent être indi- quées sur le cadran des fréquences de l'émetleur d'une manière très précise.

Les émetteurs doivent ê1re munis d appa- reils de mesure permetiant de suivre les c o n d i t i o n s d e fo n c t i o n n e m e n t a u m o i n s d e l'étage linal, c'est-à-dire de l'étage amplifi- cateur situé immédiatement avant le dis- positif rayonnant, et en particulier, de mesurer la puissance d'alimentation de l'étage final. Les émetteurs fonctionnant sur ondes décamétriques ainsi que les émetteurs à ondes métriques présentés pour l'obtention de la licence en radiotélé- graphie doivent en outre componer un système de manipulation.

Les ém issions effectuées par des procédés spéciaux et qui ne permettraient pas la réceotion ou la compréhension des mes- sages sont inlerdites.

nl. Ccrtif icat d'opérat€ur

Le malériel d'émission d'une station d'amaleur ne peut être manceuvré que par une personne autorisée, titulaire du certiti- cat d'opérateur râdiotélégraphiste-radio- téléphoniste.

Toutefois, un émelteur qui fonctionne sur des fréquences supérieures à 144MHz Deut être manceuvré par une personne autorisée, titulaire du seul certificat d'opé- raleur radiotéléphoniste.

Le certificat d'opérateur amateur est déli- v r é p a r l a D . T . R . l . , a p r è s e x a m e n q u i donne lieu au pâiement d'un droit (4). Les candidats doivent être âgés de 16âns révolus au jour de I'examen.

tl ) tes inftaclions à ces dÆposttions. s.ont passt 'bles

dcs pendlités prévues pat Iarticle I 39 du Code des Postes el lèlécommuntcaltons A r t i c l e L . 3 9 d u C o d e d e s P o s t e s e t

félécommunications :

" AJiconque transmet sans autorisation cles signaux d'un lieu à un autrc, soit à l'aide d'appa' rcil de télécommunication, soit par tout autrc moyen, est puni d'un emprisonnement dltn mots à un an et d'une amende de 3 600 F à 36 OOO F "- 12) Les imprimés nécessaircs peuvent ê|rc obte'

nus auptès de la D.f.R.l.

(3) Au 1., janvier | 976, le montant de cette taxe s'élève à 42,50 F.

(4) Au let janviel 1976, le montânt de ce droit s'étève à 97,50 F lorsque I'examen est subi au domicile du pétitionnaire ou su le lieu d'utilisa- tion de la stâtion. ll s'élève à.42.50 F pour un examen subi au cours d'une même session orgâ' nisée dans un centre otl sont cohvoqués les can' didats. La D.T.R.I. indiEe au pétitionnairc. le moment venu, les modalités de paiement.

Les classes d'émission suivantes peuvent seules être utilisées :

A1 - Télégraphie sans modulation par une lréquence audible (manipulation par tout o u n e n ) ;

A2 - Télégraphie pâr manipulation par tout o u r i e n d e l ' é m i s s i o n m o d u l é e ;

A3 - Téléphonie (modutation d,ampti- tude) ;

A3A - Téléphonie (modulation d'ampti- tude) bande latérale unique - onde por- t e u s e ré d u i t e ;

A 3 J - T é l é p h o n i e ( m o d u l a t i o n d ' a m p l i t u - d e b a n d e l a t é r a l e u n i q u e - o n d e p o r - r e u s e s u p p n m e e j

F1 - Télégraphie sans modulation par une fréquence audible (man ipulation par déplacement de fréquence) ;

F2 - Télégraphie par manipulation par tout ou rien d'une fréquence audible de modu- lation de fréquence, ou par manipulation p a r t o u t o u r i e n d ' u n e é m i s s i o n m o d u l é e e n t r é q U e n c e ;

F3 - Téléphonie (modutation de fréquence ou de phase) (bande étroite).

La modulation de fréquence (classes F2, F3) ne doit pas produire une excursion de fréquence dépassant :l 3kHz dans les bandes inférieures à 30 MHz et t 1S kHz dans les autres bandes.

Les classes d'émission par impulsions, en o n d e s c e n t i m é t r i q u e s e t . m i l l i m é t r i q u e s , peuvent être utilisées sous réserve d'une âutorisation spéciale délivrée par lâ Direc- tion des télécom m unications du réseau international.

La fréquence émise par une station o ama- leur doit être aussi slable el aussi exempre de rayonnements non essentiels que l'état de la technique le permet pour une station de cette nature

En régime de porteuse non modulée aucune modulation résiduelle ne doit être Perceptible.

Les emetteurs ne doivent pas comporter de dispositifs leur permettant d,émettre dans des bandes non autorisées au service d'amateur sur le territoire où se trouve la station.

Les bandes de fréquences attribuées en France au service d'amateur sont les sui- vantes (5) |

3,5 à 3,8 MHz - 7 à 7,10 MHz - 14 à 14,35 N/Hz - 21 à 21,45 MHz - 28 à 29,7 MHz: (bande pârtagée). Ces bandes de fréquences sont utjlisâbles seulement par les âmateurs titulaires du certificat

d'opérateur radiotélégraphiste.

50 à 54 MHz (seulement dans les départe- menls de la Guadeloupe, de la Guyane et d e l a M a r t i n i q u e ) .

144 à 146MHz (bande partagée) - 430 a 433MHz (bande partagée) - 434,5 à 440 MHz (bande partagée) - 1220 à 1 2 6 0 M H z ( b a n d e p a r t a g é e ) - 23OO à 2.45O MHz (bande partagée) (6).

5 6 5 0 à 5 8 5 0 M H z ( b a n d e p a r t a g é e ) . A r e x c e p t i o n d e t a b a n d e 5 7 5 0 - 5 S 7 0 M H z dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique.

1 0 0 0 0 à 1 0 5 0 0 M H z {bande parlagée).

24 OOO à 2425O MHz (bande pârtagée).

Les amateurs doivent veiller tout particu- lièrement à ne câuser aucun brouillage aux stations officielles fonctionnânt dans les bândes partagées, sous pejne oe sen faire interdire I'usage.

En limite de bande, les amateurs doivent t e n i r c o m p t e d e l a l a r g e u r d e b a n d e d e l é m i s s i o n e t d e l â d é r i v e p o s s i b l e d u pilote.

ll est recommandé de ne pas faire d'émis- sions à moins de 5 kHz d€s limites fixées.

Les stations doivent être pourvues de dis- positits permettant ;

- de s'assurer, dans les conditions réelles de tonctionnement, de la bande utilisée;

- de reperer avec précision les limites de bande (calibrateur à quartz).

Elles doivent également disposer d,une antenne lictive au môyen de laquelle les êmetteurs doivent être réglés.

. : : i . i i . - .

La puissance d'alimentation de l'étage linal de l'émetteur est limitée à 100 Wdans toutes les bandes attribuées au service.

Cette puissance d'alimentation est la puis- s a n c e f o u r n i e s o i i à l ' a n o d e ( o u a u x anodes) du tube (ou des tubes), soit âu collecteur (ou aux collecteurs) du transis- tor (ou des transistors), soit à tout autre élément équivalent attaquant le dispositif rayonnant.

De plus, le choix du tube ou du transistor de l'étage final doit être tel que, par construction, lâ dissipation sur l'ânode du tube ou sur le collecteur du transistor de cet étage (ou la somme des dissipations s'il y a plusieurs tubes ou transistors) ne puisse pas dépasser 75 W. Cette valeur de la djssipation est à vérifier dans un catalo- gue, dans les conditions pratiques de fonctionnement.

Les mesures de puissance sont failes, sui- vant les cas, soit en porteuse pure (èmet- teurs travaillant en classes Aj, A2 ou A3), soit en modulant l'émetteur par une fré- quence acoustique à un niveau convena- ble (émetteurs travaillan't en classes A3A ou A3J).

- .

. . ; . , r , . - 1 , . - ; - , . - : . , . J . : .

Une station d'amateur doit seniir exclusi- vement à l'échange, avec d,autes stations d ' a m a t e u r , d e c o m m u n i c a t i o n s i u t i l e s a u fonctionnement des appareils et à Ia tech_

n i q u e d e l a r a d i o e j e c t r i c i t é p r o p r e m e n t d i t e , à I ' e x c l u s i o n d e t o u t e c o r r e s p o n _ d a n c e p e r s o n n e l l e o u c o m m e r i l i a l e e t d e toute émission de radiodiffusi,:n sonore ou visuelle (disques, concerts, confé- rences, etc..).

LeS conversations qUi ne seraient pas tenues en langage clair sont interdites (les abréviations d'un usage obligatoire ou courant, employées avec leur sens réel, ne sont pâS considérées comme langage secrel).

Toute personne qui sans l,autorisation de I'expéditeur ou du destinataire divulgue, publie ou utilise le contenu des correspon- dances tt'ansmises par la voje radjoélectri- que ou révèle leur existence est punie des peines portées à l'artjcle 378 du Code pénal (article L.42 du Code des posres er t é l é c o m m u n i c a t i o n s ) .

E n c a s d e g ê n e o u d e b r o u i l l a g s , l , A d m i - njstration des postes et télecotnmunica- tions peut suspendre l'autorjsation d,émet- tre ou limiter les émissions à certains horaires ou à certaines périodes.

Tout amateur est tenu de consigner dans un Carnet de trafic les renseiqnements relatifs à l'activité de Ia station, eir particu- l t e r :

15) Les titulaites de licence sonr talus de se conlormer à I'application stricte des dtspositions concernanl les nouvelles attributions de bandes de fréquences. En particulier, I utili!;ation des bandes .

433 à 434.5 MHz, /2/5 à t22O MHz, '| 260 à | 3OO MHz.

23OO à 2450 MHz lexcepté dans le cas: de l'auto tisation spéciale mentionnée au rcnvoi /2).L est susceptible de mettte en cause la sécurité de Dans ces conditions, toutes émissians: dans ces bandes seront considerees comme emÆsions clandestines el, en conséguence, exposerout leurs auteurs, outre les sanctions administra- tives, à des poutsuites devant les tribunaux. en application de certaines dispositions dL, Code des Postes et félécommu n icat ion s.

(6) Seulement sut autorisation spéciale pasté tieurc à la date de publication de la ptésente notice et laisant l'obiet dune mentic.n parlicu- lièrc dans la licence ou cians une lettre d'autoti- satton complémentaire; homis le cas sustnen- tionné, l'emploi de cette bande est suspendu pout lous les tadiodmateurs. Ceu\ d entre eu\ qui désireront rccevoir Iautorisation patrsonnelte susmentionnée (pour un ou des emp,bcements fixes détetminés à Iexc/usion de stations tGns- ponables ou mobiles)en formuleront /a aentanue aupres de la D.f.R.l.

- la date et I'heure du commencement et de la tin de chaque communication, - les indicâtifs d'âppel des correspon- dants,

- les indications relatives à la puissance alimentation et aux modilications appor- tées à l'installation.

Ce documenl doit être tenu constamment à jour et présenté à toute réquisition Toute personne manceuvrant les appareils d'une station d'amateur est lenue de ces- ser.ses émissions à la première demande faite par une station oTlicielle ou dès la réception d'appels de détresse.

Avant d'émettre, les amateurs doivent s'as- surer que leurs stations ne brouillent pas des émissions ên cours; si un tel brouil- lage est probable, Ies amateurs attendent un arrêt de la transmission qu'elles pour- raient brouiller.

Pour réduire les risques d'interférence, les amateurs doivent limiter leurs émissions au strict minimum. La durée de chaque trânsmission ne doit pas normalement dépasser 5 mn.

L'indicatif d'appel doit être transmis l16' quemment et, dans tous les cas, au début et à Ia tin de chaque transmission.

Le service d'amateur par satellite est auto- risé dans les bandes 28-29,7 MHz, 144- 14ô MHz, 435-438 MHz er 24-24,05 GHz sous les mêmes conditions et avec les mêmes limites techniques que celles imposées au service d'amateur dans les radiocommunications de terre.

Stations mobiles où' transporlables

Une station trânsportable est une station construite de manière à pouvoir être déplacée d'un point à un autre et deslinée à fonctionner temporairêment en dlvers lieux. Cette station n'est pâs utilisée pen- dant le transport.

Une station mobile y compris les appareils portatifs est une station destinée à être transportée d'un point à un autre, et à être utilisée pendant qu'elle est en mouvemenl, ou pendânt des haltes en des points non déterminés,

L'autorisation de manceuvrer une station transportable ou mobile est acquise dès Ia remisê de la licence initjale. Elle ne permet en aucun cas l'utilisation d'une stâtion de l'espèce sur le territoire d'un pays étran- ger.

Le titulaire de I'autorisation n'est autorrsé à u t i l i s e r s a s t a t i o n m o b i l e q u e s u r u n v é h i - cule de tourisme dont la carle grise esl établie à son nom.

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S'il désire installer sa stalion sur une voiture dont il n'est pas propriétaire, sur un v é h i c u l e d ' u n e c a t é g o r i e a u t r e q u e . t o u - risme " ou à bord d'un bateau, il doit solli- citer une autorisalion spéciale.

D a n s l e c a s d e l ' u t i l i s a t i o n s u r u n n a v i r e , u n e a u t o r i s a t i o n d u C o m m a n d a n t d o i t ê t r e f o u r n i e à l ' â p p u i d e l a d e m a n d e . L'installation d'une station mobile à bord d'un aéronel n'est pas admise.

Si I'amateur utilise une station transporta- b l e , m o b i l e o u m o b i l e m a r i t i m e , i l e s t te n u de faire suivre son indlcatif des lettres P, M ou MM, selon le cas, lors de chaque émis- s i o n .

Une station transportable, mobile ou m o b i l e m a r i t i m e n e p e u t , e n a u c u n c a s , communiquer avec la station fixe du titu- laire de I'autorisation.

e h â n g e m e n l d e d û m [ a i ! e

Les radioamateurs sont tenus de signaler t o u t c h a n g e m e n t d e d o m i c i l e à l a D . T . R . l . Une licence ne peut être maintenue en vigueur que si le titulaire peut en toul temps recevoir de l'Administration toute notification jugée utile. Un amateur absent de son domicile, pour une période de lon- gue durée susceptible, en particulier, d'ex- cédêr la période réglementaire de réexpé- d i t i o n d u c o u r r i e r , e s t t e n u d e c o m m u n i q u e r à I ' A d m i n i s t r a t i o n s a n o u - velle adresse.

6pérâteurs supplémeniaires Une station

v r é e :

* s o i t p a r l e t i t u l a i r e de l a l i c e n c e ;

* soit par les opérateurs supplémentaires dûment agréés à cel elfet par les Minis- tères intéressés et titulaires du certificat d'opérateur au mème titre que le permis- sionnaire de la station.

Les stations d'écoles, de clubs, de groupe- ments projessionnels ou de jeunesse peu- vent être manceuvrées par des opérateurs supplémentaires remplissant les condi- lions susmentionnées, sous ia responsabl- lilé d'u ne personne habilitée à représenter le groupement (professeur, président d as- sociation, etc.). Cette personne qui doit être agréée par les Ministères intéressés n'esl pas tenue de subir l'examen d'opéra- reur si elle ne doit pas manceuvrer elle- m é m e la s t a t i o n .

Opérêieurs occasionnels

Tout tilulaire d'une licence d'amateur en cours de validilé, ayant la nationalité fran-

d,amateur oeut ètre manceu-

',: iîgR:i 3i i::lii,,?î,tà ." r,uririsation

' de la station à Ia radiotélegraphie,

çaise, peul manceuvrer la stalion d un autre amateur à titre exceptionnel, pour des émissions de courte durée.

L'opéraieur occasionnel ne peut en aucun cas communiquer avec sa propre station ll doit transmettre son indicatif d'âppel à la suite de l'indicatif d'appel de Ia station uti- lisée; mention des liaisons effectuées doit être faile sur le carnel de trafic de celle station el reportée dès que possible sur celui de la station de I'opérateur occasion- n e l .

Cor:trôle

Le Ministère des postes et télécommunica- tions exerce un conlrôle permanenl sur les conditions lechniques et d'exploitation des stations d'amateur.

Le Ministère de l'lntérieur et le Ministère des postes et télécomm unications sont chargés de contrôler la teneur des émis- s i o n s .

Les représentants des Ministères des postes et télécommunications et de l'inté- rieur chargés du contrÔle peuvent à lout inslant pénétrer dans les locâux oÙ sont installées les stations.

Les infractions à la réglementation sont s a n c t i o n n é e s à l a d i l i g e n c e d u M i n i s t r e des postes et télécommun icalions tant de sa propre initiative que sur proposilion des autres départements ministériels ou à la s u i t e d e r a p p o r t s d ' i n f r a c t i o n t r â n s m i s p a r des âdministrations étrangères ou des organismes internationaux.

Les sanctions sont :

- la suspension lemporaire de I'autorisa- t i o n d ' e m p l o i d ' u n e s t a t i o n m o b i l e , - la suspension temporaire de la licence' - la révocation de la licence.

Toute licence d'amateur peut être révo- quée sans indemnité, si le titulaire de I'au- torisation ne respecte par les règlements intérieurs ou internationaux sur le fonc- tionnement et I'exploitation des stations d'amateur ou si l'un des ministères intéres- sés retire I'agrément qu'il avait donné pour la délivrance de l'autorisation.

'i'ôxe

6$e contrôle

T o u t t i t u l a i r e d ' u n e li c e n c e d ' a m a t e u r d o i t a c q u i t t e r u n e l a x e a n n u e l l e d e c o n t r ô l e { 7 ) .

(7) Au l.' janvier 1976 le montant de cette taxe

annuelle de contrôle sera considéré comme ayant renoncé au bénéiice de sa licence. Celle-ci en conséquenc€ annulée.

eonsultés dans chaque Direction régio- nale des télécommun jcations pour les seuls départements constituant ta réoion.

L!ste d'arnateurs .$tatkrns rée a;:irie e s

Cetle taxe est due pour l'ânnée entière, q u e l l e q u e s o i t l a d a t e de mise en service de lâ station. Elle doit être acquittée dans tous les cas par Ie titulaire de la licence.

même s'il ne fait pas usage de son installa- tion. EIle est exigible dès la délivrance de l a l i c e n c e p o u r l a p r e m i è r e a n n é e e t d a n s l e c o u r â n t d u m o i s d e j a n v i e r p o u r l e s annees suivantes. La licence se renou- velle, en efTet, d'année en année par tacite reconduction. Tout amateur qui. oour une râison quelconque, et notamment pour a v o i r o m i s d e p r e c i s e r I a d r e s s e à l a q u e l l e le courrier peut lui ètre adressé. n aura pas répondu au début de I'année à la mrse en demeure I'jnviiant à acquitter la taxe

Les nom, prénom, indicatit d'apoel et adresse des amateurs françajs figurent sur u n e li s t e é t â b l i e p a r la D.T.R.l.

Les personnes intéressées peuvent pren- ore connalssance de cette lisle à cette Direction, 246, rue de Bercy, paris-12".

Des extraits par département peuvent être

L'utilisation des stations exclusivement réc6ptrices pour l'écoute des émissions d'amatgur est subordonnée à une autorisa- tion délivrée par le ministère des postes et Télécommunications.

La demande établie dans les mêmes condi- t i o n s q u ' u n e d e m a n d e l ' â u t o r i s a t j o n d'émission doit être adressée à la D.T. R. t.

Cette notice of{icielle porte le numéro DTR}1E3; e[e se termine par deux modèles de fiches que nous reproduisons ci-après.

la première est une demande d'autorisation pour installer une stalion émetfiice.

La seconde est une fiche de renseignements à remplit en 4 exemplaires et qui doit accômpagner la demande d'autorisation,

ANNEXE I Modèle de

DEMANDË D'AUÏORISAÏION

pour l'élablissément d'une slation radioémettrice,récepldcg D'AMATEUR

(Cod€ des Postes et Télécommunications. Art. L. 87 el suivants)

Lieu et date de naissance :

Demande I'autorisation d'établir ou d'utiliser suivant les dis- positions réglementaires en vigueur et conformément aux indica- tions ci-après, une station radioémettrice-réceptrice d'amateur et m'engage à observer les conditions particulières qui me seraignt imposées par l'Administration des Postes et Télécommunications en conformité du Code susvisé et des Règlements internationaux.

Caractéristiques de Ia station (1)

" Renseignements particuliers, l€

cas échéant.

" Lu et approuvé "

Signature du représentant légal (,)

Ariicle L.96 (4'alinéa) du Code des Postes et Télécommunicalions : u Les fonctionnaires de l'Administrat;on des Postes et Télé- communications et du Ministère de l'lntérieur chargés du contfôle peuvent, à lout instant, pénétrer dans les stations. "

(1) Par €xemple : type d'éhetteur, formê et dimension de I'anlenne, typo do ldmpes, nombrê d'étageg, type d'oscillateur, procédé dô mod!lation, d€scrip' tion dê l'alimentâtion, type de récepteur, etc.

(2) Lorsque la clemandê est formulée pâr un mineur elle doit élre contr€slgnée par le représentânt légal.

ANNEXE I

POSTES ET TELECOMMUNICATIONS DltoÊtlon dgo Îélécommuniealions

du hé8eau lnlernalional FICHE DE RENSEIGNEMENTS

A ioindrê en 4 exemplalres à une demande d'aulorisalion pour l'élablissenenl d'une stalion radioélectrique

d'analeut e) de lélécommande (1)

Nationalité:

Dats de naissanca : Lleu de naissance:

Domiciles antéri€urs deDui$ 10 ans :

ou a u .

d u .

du au ... ...

Protessions exercées deDUis 10 ans:

d u o u

d U

a u . . a u . . . . . . . . .

Diplôme d'opératêur (éventuellement) :

Je, sôussigné certitie I'exactitude des renseignemenls indi- qués ci-dessus.

S i g n a t u r e :

En vue d'éviler des déplâcements répétés aux fonctionnaires chargés de prendre contact avec I'intéressé, il lui est conseillé de mentionner au verso toutes indications permettant de l'atteindro facilement.

{'l) Ray6r Ia montlon inulllo.

(2) Soullgng. ig prénom usuel.

ilIONTAGE MATH@UES

{{ gramde

nr!u$que ^D

tétecteur

de

L Prfrne ipe de fonetiot!nement ^accentuée dans le regi6tr€ médium que dans le grave ou l'âigu. C'est pourquoi le premier étage du dioPositif doit étre un amoliticaleur limitant la bande passante aux seules fréquences moyennes du spec- tre audible. Un réglage de niveau est bren sûr prévu pour âdapler l'appareil à la souroe de modulation choisie, comme on le Joit sur ta tiguie 1. Ensuite, une déiec- tion et un filtrage ressomblant à ce que I'on trouve dâns les récepteurs,AM permettent

d ' i s o l e r l a p a r t i e p o s i t i v e d e l ' e n v e l o p p e d u s i q n a l , q u i c o n t i e n t le s i n f o r m a t i o n s r e l a - t i ' ; s à l a c r o i s s a n c e e t à l a d e c r o i s s a n c e d u n i v e a u .

U n e d i f f é r e n p i a t i o n d e c e t t e te n s i o n v a r i a - b l e o e r m e t â l o r s d ' o b t e n i r d e s im p u l s i o n s d'autant plus haules que la vitesse de

variation du niveau est plus grande, posj- l i v e s p o u r u n e a u g m e n t a t i o n d u n i v e a u , e t n é g a t i v e s p o u r u n e d i m i n u t i o n

L'examen détaillé des signaux,BF prove- n a n t , p a r e x e m p l e , d ' u n e é m i s s i o n d e r a d i o permettrait de mettre en évidence dans la parole des variations de niveau inslanta- n é s b e a u c o u p p l u s b r u s q u e s q u e d a n s la musique " classique , au sens large. Tou- tefois cette différence est beaucoup plus 4A

L-

O n d i s p o s e d o n c d ' u n n i v e a u l o g i q u e p o u r l a p a r o l e , e t d u n a u t r e n t v e a u l o g i q u e p o u r l a m u s r q u e .

L ' a l i m e n t a t r o n d e c e m o d u l e d o i t s e f a i r e s o u s 5 V s t a b r l r s é s .

{l[. $Iéalisation pratique

_t-

Figure 1

L a m u s i q u e c l a s s i q u e c o m p o r t a n t p a r f o i s des transitoires très franches à l'attaque.

m a i s p l u s r a r e m e n t l o r s d e I a d i m i n u t i o n d u s i g n a l , il a é t é c h o i s i d e n e c o n s e r v e r q u e l e s im p u l s i o n s n é g a t i v e s , c e q u i d i m i - n u e a i n s i le s r i s q u e s d ' e r r e u r s .

C e s i m p u l s i o n s v i e n n e n t d é c l e n c h e r u n monostable, dont la constante de temps peut être fjxée entre une et quelques secondes, selon les caractéristiques sou- hailées, monostable du type "à redéclen- chement ". ll existe en effet deux sortes de m o n o s t a b l e s : c e u x q u i, u n e fo i s le u r c y c l e a m o r c é , d e v i e n n e n t t o t a l e m e n t in s e n s i - b l e s à t o u t e n o u v e l l e i m p u l s i o n d ' e n t r é e , e t ce jusqu'au retour à l'étai initial (monosta- b l e s n o r m a u x ) e t c e u x q u ' u n e im p u l s j o n en cours de cycle ramène au début de la temporasation (monostable à redéclenche- ment ou retrjggerables).

D a n s le c a s q u i n o u s i n t é r e s s e , u n e s u j t e d'impulsions assez rapprochées cor.es- pondant, par exemple à de la parole, aura p _ o u r c o n s e q u e n c e l a p p a r i t i o n d ' u n n i v e a u logique stable à la sortie du montage, ce q u i e s t b i e n l e b u t r e c h e r c h é .

O n l e t r o u v e re p r o d u i t à l a f i g u r e 2 . L ' a m p l i d ' e n t r é e e s t c o n s t r u i t a u t o u r d ' u n a m p l i o p é r a t i o n n e l 1 B A 2 2 1 B ( é q u i v a t e n t a u 7 4 1 ) m u n j d e s é l é m e n t s R C n é c e s s a r r e s à l a l i m j t a t i o n d e l a b a n d e p a s s a n t e . D e u x résistances de 10kO polaris'ent l'entrée n o n i n v e r s e u s e a V c c . 2 s o : t 2 . 5 V p o u r s a f - f r a n c h j r d u n e a t i m e n t a t , o n s y . n e t r i q L r e .

D e u x o , o d e s 1 N 9 t 4 a s s o c t é e s a u n c o n d e n s a t e u r d e 2 , 2 p F ( p l a s t i q u e o u c h i - m i q u e à f a i b l e s f u i t e s ) o p è r e n t l a d é t e c t j o n d e l a c o u r b e e n v e l o p p e , q u i e s t a p p l i q u é e à u n c i r c u i t d e d i f f é r e n c i a t i o n a s s e z é l a - b o r é , p u i s q u e c o m p r e n a n t u n t r a n s i s t o r e t d e u x p o r t e s N A N D e n p l u s d u r é s e a u R C t h é o r i q u e m e n t s u f i i s a n t . L e s i g n a l d e s o r - t i e d e c e c i r c u i t s a t u r e u n I r a n s i s t o r q L t , e n d é c h a r g e a n t u n c o n d e n s a t e u r d e f o r t e v a l e u r , d é c l e n c h e l e m o n o s t a b l e b â t i t r è s s i m p l e m e n t a u t o u r d u d é t e c t e u r d e s e u j l TCA105, dônt I'avantage est d'offrir deux sorties compatibles TTL, capables d'ab- s o r b e r 5 0 m A , e t l o g i q u e m e n t c o m p l é m e n - taires (Q et Q).

L e c â b l a g e s e f f e c t u e e n t i è r e m e n t s u r u n c i r c u r t r r r p r r m è d e o t r r e n s i o n s 1 1 5 x 6 5 m m , e t n e s o u l è v e p a s d e d i f f i - c u l t é p a r t i c u l i è r e . L e s d e u x v u e s d e c e c t r - c u it s o n t d o n n é e s a u x fi g u r e s 3 e l 4 . L e c i r - c r i t I B A 2 2 ' B p e u t e t " e r e r n p l a c e p a r u n S F C 2 7 4 1 C d o n t le s p a t i e s s e r o n t a d a p t é e s à l a r é p a r t i t i o n e n l r g n e d r o i t e d e s p a s t i l l e s . ( L e b r o c h a g e e s l p a r a i l l e u r s l e m e . n e I L e r é g l a g e s e f e r a s u r u n e é r n i s s i o n d e r a d i o o J L n e n r e g i s t r e r n e n l . e n a j u s t a n t l e p o t e n t r o m è i r e d e n t v e a u d e m a n i e r e à c e q u u n e L E D b r a n c h é e p a r l ' i n t e r m é d i a i r e d ' u n e r é s r s t a n c e d e 2 7 0 O e n t r e l' u n e d e s s o r t l e s e t l e - 5 V p e r m e t i e d e d i s t i n g u e r p a r o t e e t m u s r q u e .

D e s l o r s . I a o a p t a t , o r e s t r é a t , s é e a v e c la s o r t r e B F s u r la q u e l l e e s t c o n n e c t é l e m o n - t a g e ( s o r t i e

" h a u t n i v e a u " o u " l i g n e r . L e s c o m p o s a n t s s u s c e p t i b l e s d ' ê t r e m o d i - f j é s p o u r s ' a d a p t e r à d e s c o n d i t i o n s p a r t i - cu eres sonl l

L e c o n d e n s a t e u r c h i m i q u e d e 1 0 0 0 à 2 2O0 pF.

- Le condensateur d e 2 , 2 p F . - Le condensateur d e 2 5 p F .

iV" tÊnritations d'utilisation

C o m m e n o u s I a v o n s d é j à e x p l r q u é . c e d i s - positjf réagit selon les temps de décrois- s a n c e d e s s r g n a u x s o n o r e s , n o r m a l e m e n t

Sorlies TTL

1 N 9 1 4 10kQ *5 : 7

t . 1

Figure 2

4 9

assez diiférents selon qu'il s'agil de musi- que ou de parole. Les essais que nous avons mené ont permis de mettre en évi- dence le bon comportement de I'appareil v i s - à - v i s d e d i f f é r e n t e s f o r m e s d e m u s i q u e c l a s s r q u e .

Tout au plus avons-nous d û revoir quelque peu nos réglages lors de I'audition des dernières mesures de certaines sympho- nies de Beethoven ou de lvlozart, compor- tant quelques décroissances assez brus- ques du ntveau sonore.

Le basculement du système s'effeclue généralement très franchement dès la pre- m i è r e s y l l a b e d ' u n e s é q u e n c e p a r l é e , m a i s i l c o n v i e n t d e s e m é f i e r d e s c o n d i t i o n s s u i - v a n t e s :

Cas de plusieurs présentaleurs parlant e n m ê m e t e m p s ;

- Commenlaire p a r l é s u r f o n d m u s i c a l ; - Présentateur à la voix " trainante " ; - Commentaire diftusé accidentellement à un niveau très différenl de celui de la m u s i q u e .

Oueloues précautions sont donc à prévoir p o u r i a m i s e e n c e u v r e d u s y s t è m e . s e l o n l e b u t r e c h e r c h é : s ' i l s ' â g i t s e u l e m e n t d e mettre en marche une chaÎne sonore des l a d i { t u s i o n d ' u n e m u s i q u e a g r é a b l e , d a n s un simple but récréatif, la sortie peut com- m a n d e r d ir e c t e m e n t l a c o m m u t a t i o n mais, si I'on désire eftectuer I'enregistre- m e n t d ' u n p r o g r a m m e c o m p l e t , i l f a u t p r é - v o i r u n e p o s s i b i l i t é d ' i n t e r v e n t i o n manuelle permettant, par exemple d'em- p ê c h e r l' a r r ê t d u m a g n é t o p h o n e s i I ' a n - n o n c e p a r l é e q u i s u i t l a d i f f u s i o n d u m o r - c e a u e s t u t i l e à l ' i d e n t i f i c a t i o n d e c e o e r n t e r .

o-

- - -

- - - -

V. Nomenclature

Clrcuils intégrés:

- IBA221B Siemens ou SFC2741C Ses- c o s e m .

.- TCA105 Siemens.

- SN7420N Texas ou équivalent.

Transislors:

- 2 . BSW43 o u B C 1 O 8 o u é q u i v a l e n t N P N S i l i c i u m .

Polentiomètre ;

- lOO k O R a d i o h m p o u r c i r c u i t i m p r i m é . Dlodes :

- 3 X 1N914 o u é q u i v a l e n t Résislances:

D

FigLrre 3

 l.l1Ne14

Y T

- 4 d e 1 0 k O d e 1 0 0 k O d e 3 9 O d e 2 2 k Q d e 1 0 0 O d e 2 , 7 k Q d e 2 7 A d e l k O

f-u-Ï

,L---.J ca105

À

9.\

P

8C108

SORTIES T T L

-j-lor-ill-

-@F

Condensateurs. (1 de chaque) : - 1 000 à 2 200!F chimique 1 6 V - 25tF chimique 1 6 V .

- 2,2 p F

- 1,5 nF plastique o u c é r a m i q u e - 220 pF.

Patrick GUEULLE

Figure 4

I

- 5V.

5 0

M@NTA@ES PRATI@U'ES

Gonvertisseur continu-

continu

basse tension haute tension

Mqlgré, la transiglorisâ.tlon quasi-intéllrale de tout ie matÉriel électronigue courant, de nombreux montages éxlgenl une alimenlâtlon en haule tension (quelques centaines de volts). Cilons les oscilloscopes. et p-ius génértlement tous les appareils âluipés d'un tube cathodique. les strobbscopes. les tlashes eléctroniqires.

certalns InSlruments de mesure, ètc.

Dang bien des cas, il peut êlre inlèressant d'oblenir ces tensions assez élevées à partir d'une alimentation bat3e lension aulonome (piles, accus cadmium-nickel, batterie de voilure, etc.).

Le monlage décrit ici permet d'obtenir une haute teneion symétrique (+ V) à partir d'une batterie délivrant environ 6 V, tout en rnaintenant une séparation galvaniqUe totale entre les circuits HT et BT.

l. Prlncipe de fonctionnemeni

Le schéma de cet appareil est montré à la flgurê 1.

Les convertisseurs dêvânt délivrer une tension très suoérieure à lâ tension d'en- trée utilisent toujours un trânstormatéur élévateur de tension associé à un montage onduleur ou hacheur de courant continu.

Un redressement au secondaire permet de reDasser au courânt continu,

I _-]tl

lil ill

|/-(]

t ^ , I r'1

- H-T O V