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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Extension et réaménagement du Centre d’Exploitation de La Ferté-sous-Jouarre –- Tome 1

Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 1

D E P A R T E M E N T D E S E I N E E T M A R N E D I R E C T I O N D E L ’ A R C H I T E C T U R E , D E S

B A T I M E N T S E T D E S C O L L E G E S 7 7 0 0 0 M E L U N C E D E X

E X T E N S I O N E T R E A M E N A G E M E N T DU CE NT RE D’EX PL OIT A T IO N DE

L A F E R T E - S O U S - J O U A R R E

DOSSIER TECHNIQUE

TOME 1

PROGRAMME TECHNIQUE DÉTAILLÉ LES DONNEES GENERALES

LES BESOINS

D o c u m e n t é t a b l i p a r l e s e r v i c e é t u d e s . T e l : 0 1 . 6 4 . 1 4 . 7 3 . 0 5

A v r i l 2 0 1 7 .

annexe n°1 à la délibération n° 2/02

Accusé de réception – Ministère de l’intérieur

Acte Certifié exécutoire Envoi Préfecture : Réception Préfet : Publication RAAD : 20/06/2017

21/06/2017 21/06/2017

077-227700010-20170609-lmc100000015712-DE

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 3 P R E A M B U L E ... 5

PR E S E N T A T I O N D E LO P E R A T I O N 7

RAPPEL DES DONNEES ET GENERALITES 9

OBJECTIFS DE LOPERATION 9

PRESENTATION DU BATIMENT EXISTANT 11

DETAILS DE LOPERATION 11

PR O G R A M M E D E S B E S O I N S 1 3

RECAPITULATIF DES SURFACES UTILES 17

DESCRIPTION DES UNITES FONCTIONNELLES 17

GENERALITES 26

EXPLOITATION ET ENTRETIEN DU BATIMENT 28

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P R E A M B U L E

Le dossier technique détaillé regroupe tous les éléments nécessaires à la réalisation d’un projet architectural. Ce cahier des charges est essentiel pour comprendre les exigences techniques, architecturales, fonctionnelles du Centre d’Exploitation et du Centre Médico- Social (CMS).

Le présent document, réalisé par les services départementaux est issu de la concertation avec toutes les personnes concernées par ce projet. Il comprend quatre tomes :

Tome 1 : Le programme technique détaillé exprimant les Besoins et Les Contraintes Techniques et Environnementales.

Tome 2 : L’analyse de Site.

Tome 3 : Le programme Technique et Environnemental, et ses annexes.

Tome 4 : Les Schémas Fonctionnels.

Et des Documents Annexes relatifs au diagnostic du site.

Tous les documents joints ou mentionnés au présent programme sont contractuels.

Le montant prévisionnel des travaux confiés en maitrise d’œuvre externe est de 1 070 000 € TTC, valeur juin 2016.

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P R E S E N T A T I O N D E L ’ O P E R A T I O N

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Rappel des données et Généralités

Les Centres d’Exploitation

Dans le cadre de la décentralisation des routes, l’Etat a transféré au Département de Seine-et-Marne les locaux pour l’exploitation des routes départementales. Le Département a ainsi désormais en gestion 19 centres d’exploitation équipés de hangars abritant le matériel.

Les Maisons Départementales des Solidarités

Pour apporter une réponse de proximité, 14 Maisons Départementales des Solidarités (MDS) mettent en œuvre les politiques de solidarité : prévention et protection des enfants et de la famille, insertion, et soutien à l’autonomie.

Le Centre médico-social (CMS) de la Ferté-sous-Jouarre est un site d’activités de proximité de la MDS de Coulommiers. Il permet aux habitants de la Ferté-sous-Jouarre et des communes avoisinantes qui ne peuvent se rendre sur la MDS de Coulommiers, de bénéficier des services et prestations de cette dernière.

Des créneaux horaires sont également mis à disposition par le Département en faveur de l’Hôpital de Coulommiers afin qu’il puisse y tenir des consultations psychiatriques.

Objectifs de l’opération

Le Centre d’Exploitation (CE) est implanté Avenue de Rebais à la Ferté-sous-Jouarre.

Le site de 13 600 m² environ accueille trois bâtiments et des hangars. Les services départementaux occupent actuellement deux bâtiments (A et B) tandis que le troisième pavillon (C) est inoccupé depuis le déménagement de l’ancienne subdivision DDE.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 10 Le Département envisage de diviser la parcelle en 4 lots et de céder les bâtiments A et B. Ainsi, les locaux de la « base vie » du CE seront recréés dans le bâtiment C nécessitant des travaux de réaménagement intérieur ainsi qu’une extension de 130 m² (shon) environ. Les hangars seront également démolis et reconstruits à proximité. La conception et les travaux relatifs aux hangars et espaces extérieurs associés seront réalisés par les services du Département. Leur démolition sera en revanche intégrée au marché de maitrise d’œuvre.

Plan de principe

Par ailleurs, la mise à disposition du bâtiment C représente une opportunité pour les services sociaux départementaux de déplacer le CMS actuel. En effet, les difficultés de mise en conformité pour l’accessibilité handicapés et les problèmes de stationnement des locaux actuels ont encouragé le Département à rechercher un autre lieu pour accueillir ce point de proximité. L’aménagement des anciens locaux de la DDE permettra ainsi d’améliorer les conditions d’accueil et de disposer d’un espace unique adapté aux prestations sociales assurées par la collectivité.

C’est pourquoi, le rez-de-chaussée de l’établissement sera partagé entre les services de du CMS et ceux du Centre d’Exploitation.

La conception et les travaux relatifs aux locaux de la CMS seront réalisés par les services du Département. Seules les parties communes aux deux services (voir Détails de l’opération) seront inclues au présent marché de maitrise d’œuvre.

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Présentation du bâtiment existant

Le bâtiment destiné à accueillir l’annexe de le CMS et la base vie du CE est un pavillon de la fin des années 70 de 385 m² (shon) répartis sur deux niveaux :

- un rez-de-chaussée de 235 m² (shon) accueillant des bureaux, deux sanitaires, une chaufferie et un local rangement,

- un étage sous pente de 150 m² (shon), accueillant deux bureaux et des locaux d’archives.

Le bâtiment étant inoccupé depuis plusieurs années, l’état général du bâtiment est relativement dégradé, et notamment l’étage détérioré par l’humidité.

Détails de l’opération

Pour information, les besoins du CMS de La Ferté-sous-Jouarre sont les suivants : - 1 espace d’accueil

- 1 cabinet médical comprenant un bureau médecins, - 1 salle mutualisée puéricultrice / infirmière,

- 1 espace d’attente,

- 1 salle d’accueil médiatisé, - 1 bureau d’entretien,

- 1 tisanerie destinée aux agents et au public.

- 1 sanitaire PMR accessible au public, - 1 sanitaire dédié aux agents *

Les locaux utilisés par le CMS constituent un « Etablissement Recevant du Public (ERP) ».

Ils seront classés en tant que ERP avec des activités de type U établissement de santé compte tenu du fait que seront réalisés des actes médicaux (vaccinations, poses de stérilet…) et de type W administration (bureaux pour les espaces d’entretien).

* L’ensemble des travaux du CMS seront réalisés en régie par le Département d’après le plan de faisabilité ci-après. Seul le sanitaire dédié aux agents devra être intégré au projet du présent marché dans un souci de mutualisation des sanitaires pour les deux services de la collectivité.

Les besoins de la base vie du Centre d’Exploitation sont les suivants : - 2 vestiaires (H/F)

- 1 réfectoire, - 1 salle de réunion,

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 12 - 3 bureaux,

- Une zone reprographie,

- Un emplacement pour un poste informatique libre-service - Une zone rangements / archives

Les besoins communs : - Des sanitaires - Un local ménage

- Des locaux techniques (chaufferie, TGBT, baie de brassage…)

Les locaux du CMS seront aménagés au rez-de-chaussée et accessible depuis l’avenue de Rebais. Les locaux du CE seront aménagés dans l’extension créée et à l’étage du bâtiment existant, et disposera d’un accès indépendant à l’arrière du site. Les locaux communs seront aménagés à l’articulation des deux services, au rez-de-chaussée du bâtiment existant. L’accès à ces locaux sera strictement réservé au personnel du site et devra être sécurisé par un système de badge.

Les aménagements devront respecter les réglementations en vigueur. (Accessibilité sécurité)

Par ailleurs, l’opération comprendra également : - La démolition des hangars existants,

- La démolition du perron situé sur le pignon nord-ouest du bâtiment C, - Le remplacement des menuiseries extérieures,

- Le ravalement et l’isolation par l’extérieur,

- La réfection de la toiture et l’isolation de l’étage sous comble, - La mise en place d’une climatisation à l’étage sous comble,

- La mise en place de nouveaux équipements tels que VMC et chaudière, - Le raccordement aux réseaux divers.

Les aménagements des espaces extérieurs (aires de stockages, abris à sel, station de carburant) seront réalisés par la Direction Principale des Routes, responsable de leur mise en œuvre. Ainsi, le maitre d’œuvre veillera à coordonner l’interface entre l’extension du centre de vie et le projet prévu par la DPR et intégrer l’ensemble des réalisations dans le permis de construire. L’opération devra en outre inclure l’alimentation électrique des installations extérieures, les travaux d’assainissement et la récupération des eaux de pluies pour le lavage des véhicules.

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P R O G R A M M E D E S B E S O I N S

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Récapitulatif des surfaces utiles

DESIGNATION DES LOCAUX NOMBRE SURFACE UNITAIRE

SURFACE TOTALE

SOUS

TOTAUX COMMENTAIRE

I. CMS

Accueil 1 12 m² 12 m²

Espace d'attente 1 10 m² 10 m²

Attente médiadisée 1 20 m² 20 m²

Bureau d'entretien 1 20 m² 20 m²

Cabinets medecin / puéricultrice / infirmière 2 15 m² 30 m²

Sanitaire PMR public 1 5 m² 5 m²

Tisanerie 1 20 m² 20 m²

Sanitaire personnel H/F 2 3 m² 6 m²

123 m² II. CENTRE DE VIE

Bureaux et salle de réunion

Contrôleur 1 12 m² 12 m² 1 agent

Chef de centre 1 12 m² 12 m² 1 agent

Chefs d'équipe 1 18 m² 18 m² 2 agents

Salle de réunion 1 35 m² 35 m²

Locaux annexes

Locaux techniques 1 10 m² 10 m² autocom, armoires électriques...à répartir

Local imprimantes 1 5 m² 5 m² dans la circulation ou dans un local propre

Local entretien 1 5 m² 5 m²

Locaux archives 1 30 m² 30 m²

Locaux du personnel

Réfectoire avec office de réchauffage 1 30 m² 30 m² 15 à 20 agents

Vestiaire, douches et sanitaires Hommes 1 35 m² 35 m² 3 douches

Vestiaire, douches et sanitaires Femmes 1 12 m² 12 m² 1 douche

WC H/F 2 8 m² 16 m²

Sanitaire adapté PMR 1 3 m² 3 m²

223 m² III. CIRCULATIONS

Circulation p.m

SURFACE TOTALE AMENGEMENT

INTERIEUR 346 m²

IV. GARAGES / ENRETIEN

Garages PL 3 102 m² 306 m²

Garages Tracteurs / Fourgons 3 102 m² 306 m²

Magasin d'outillage 1 25 m² 25 m²

Atelier 1 15 m² 15 m² Réalisé par le Département (DPR)

Magasin panneaux signalisation 1 100 m² 100 m²

Local de stockage produits dangereux 1 10 m² 10 m²

762 m² V. STOCKAGES / AIRES EXTERIEURES

Stockage de sel 2 50 m² 100 m²

Unité de stockage 1 20 m² 20 m²

Stockage de matériaux divers 5 20 m² 100 m² Réalisé par le Département (DPR)

Station de carburant 1 20 m² 20 m²

Station de lavage des véhicules 1 70 m² 70 m²

310 m² SURFACE TOTALE AMENGEMENT

INTERIEUR 1072 m²

SURFACE TOTALE SITE 1418 m²

6 travées de 17 x 6 dont une recevra une station de lavage Réalisé par le Département (DABC)

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Description des unités fonctionnelles

Le rez-de-chaussée du bâtiment existant sera divisé en deux parties, l’une dédiée aux actions sociales, l’autre dédiée aux locaux communs des agents du CMS et du CE. Un système de contrôle d’accès sécurisé sera mis en place entre les deux entités.

UNITES FONCTIONNELLES DU CENTRE D’EXPLOITATION

Généralités

Le centre d’exploitation est un équipement au service public, qui doit s’affirmer comme tel. Il doit par conséquent être exemplaire et notamment, s’intégrer à son environnement et le préserver, en particulier par le respect les normes d’hygiène et de sécurité liées aux équipements qui le composent. Il sera conçu dans le respect de la démarche H.Q.E ®.

L’architecture générale doit être de qualité et les matériaux utilisés doivent pouvoir résister aux conditions d’utilisations auxquelles ils seront soumis.

Les garages devront être adaptés aux caractéristiques dimensionnelles des véhicules et garantir une certaine évolutivité.

CENTRE DE VIE

Les locaux du centre d’exploitation seront aménagés dans une extension du rez-de- chaussée existant ainsi qu’à l’étage.

Bureaux et salle de réunion

Tous les bureaux seront équipés de moyens de communication tels que téléphone, micro-ordinateur,…

Le bureau du chef de centre, situé à rez-de-chaussée, doit avoir une vue directe sur l'entrée du centre ainsi que sur les activités extérieures afin de pouvoir notamment surveiller les allées et venues des véhicules venant s’approvisionner en sel et en carburant. En fonction des possibilités, la vue directe pourra être substituée par un système de vidéo surveillance permettant la même action.

La hauteur sous plafond de la partie neuve sera au minimum de 2,30m.

La salle de réunion devra pouvoir accueillir l’ensemble du personnel du centre et sera équipée de planning, organigramme et panneaux d’affichage.

Dans l’ensemble des locaux de la partie neuve, les sols seront soit en béton revêtu d’une peinture à la résine soit en carrelage (U4 P4 E3 C2) antidérapant. Les murs seront de couleurs claires et lessivables.

L’éclairage artificiel aura une intensité de 500 lux pour les bureaux et de 300 lux pour la salle de réunion

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 19 Une température de 19°C y sera assurée en période d’occupation et de 7°C en période d’inoccupation avec un chauffage de forte puissance pour assurer une remontée rapide des températures. Un programmateur sera installé.

Réfectoire

Le réfectoire devra pouvoir accueillir de 15 à 20 personnes simultanément et être équipé de plusieurs tables modulables. Une fontaine réfrigérante y sera installée. Il comportera en outre un office de réchauffage avec évier, réfrigérateur, plaque de cuisson 2 feux et four micro-ondes. Les arrivées nécessaires (eau chaude et eau froide, électricité) et évacuations y seront prévues. Il sera également doté d'une prise télévision

Ce pôle sera ventilé au moyen d’une ventilation mécanique.

Les sols seront en carrelage (U4 P4 E3 C2), les murs de teinte claire et lessivables et en carrelage pour l’office de réchauffage. L’éclairage artificiel aura une intensité de 300 lux et la température sera de 19°C en période d’occupation.

Vestiaires – Sanitaires - Douches

Des placards individuels bi-penderie type "pompier" seront aménagés dans les vestiaires. Les douches, également individuelles, seront précédées d’un sas de déshabillage.

Les vestiaires comporteront des lavabos avec eau chaude et eau froide. Un miroir et une prise électrique (rasoir, séchoir à cheveux…) seront prévues au-dessus de chaque lavabo.

Pour les hommes les WC comporteront deux urinoirs.

Le centre comportera également un sanitaire pour personnes à mobilité réduite.

Les murs seront revêtus de carrelage sur toute la hauteur. De même pour les sols qui seront antidérapant et munis de siphons de sol.

L’éclairage artificiel aura une intensité de 200 lux.

Ces locaux seront facilement accessibles depuis les garages / ateliers. Un décrottoir à bottes muni d'un point d'eau et d'un siphon de sol devra être prévu à l’entrée des locaux du personnel.

Un espace sera aménagé à proximité des vestiaires pour la mise en place d'une vingtaine de boîtes à lettres normalisées.

LOCAUX ANNEXES

Locaux techniques

Il s’agit de locaux destinés à recevoir divers équipements purement techniques et attachés au bâtiment (armoires électriques, informatique, auto-commutateur, etc…) d’une

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 20 part, et une nouvelle chaufferie d’autre part. Le premier sera accessible à tout le personnel du centre depuis l’intérieur du bâtiment tandis que l’accès du second se fera par l’extérieur.

Ils seront ventilés en fonction des apports caloriques susceptibles d’être générés par les matériels concernés.

Local entretien

Ce local, équipé d’un point d’eau chaude et d’un vidoir, est destiné au stockage du matériel d’entretien ménager (aspirateur, balai, chariot, etc,….).

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Le centre est équipé de divers équipements, hangars et espaces de stockage dédiés à l’activité du site. Dans le cadre du réaménagement du bâtiment C et du nouveau découpage parcellaire envisagé, les hangars existants sont destinés à être démolis et reconstruits de manière cohérente et fonctionnelle avec la nouvelle Base-vie.

GARAGE/ENTRETIEN

Dans l’ensemble de ces locaux les sols seront en béton avec une peinture anti- poussière, anti-pénétration au gas-oil et antidérapante. Les murs seront de couleur claire, lessivables et faciles d’entretien.

Les éléments de structures du hangar et de l’air de lavage devront être protégés contre la corrosivité du sel.

Garages

Ils permettent d’abriter les camions (de 13 à 19 t avec leurs équipements tels que lames de déneigement par exemple), les saleuses, les engins portés, tractés ou motorisés ainsi que leurs équipements (épareuses, élagueuses, appareils à saignées, lames de déneigement, etc…), tonnes à eau, etc…et occasionnellement les véhicules légers. La hauteur sous plafond sera au minimum de 6 m et les portes auront une hauteur minimum de 5 m et une largeur équivalente. Un portillon donnant sur l’extérieur sera indépendant des portes sectionnelles.

Deux des cellules "garage" seront chauffées (hors gel), le système de chauffage étant asservi à l'ouverture des portes.

L’éclairage artificiel aura une intensité de 300 lux.

Atelier

Il sera utilisé pour effectuer la réparation de panneaux de signalisation, l’entretien courant du petit matériel et le petit entretien des véhicules, les grosses réparations étant confiées à des garages extérieurs.

Une porte coulissante de grande largeur permettra un accès direct aux garages.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 21 Il sera chauffé pour obtenir une température minimum de 12°C en période d’utilisation. L’éclairage artificiel y aura une intensité de 600 lux. Il sera équipé d’une prise de force.

Magasins

Certains pouvant être sur 2 niveaux, ils seront multiples :

 pour outillage, pièces détachées, petit matériel, pneus, batteries et chargeurs, pelles, pioches, tronçonneuses, etc….

 pour panneaux de signalisation qui sera impérativement en rez-de-chaussée.

 pour stockage de produits dangereux (en particulier du carburant pour les tondeuses, débroussailleuses, tronçonneuses, etc…) : constitué de 4 cellules indépendantes (stockage de produits de nature différente) et fermant à clé, il sera indépendant, suffisamment ventilé et maintenu hors gel. Il sera en outre doté d’un bac de rétention.

 un local fermé

L’éclairage artificiel aura une intensité de 200 lux.

STOCKAGEETAIRESEXTERIEURS Stockage de sel

Le stockage du sel se fait sous abri implanté sur une plate-forme protégée des vents dominants et de la pluie.

Organisation générale de l’installation de stockage :

Outre la zone de stockage qui sera décrite ci-après, l’installation doit comporter :

 une zone pour le déchargement du sel livré, avant reprise et gerbage. Selon les conditions d’approvisionnement et de reprise, cette zone pourra atteindre la valeur du chargement de 2 camions de 26/27T de charge utile. Elle sera dimensionnée en tenant compte du fait que lors du vidage de la benne, un semi-remorque avance d’environ 4m. Cette zone sera, au moins en partie, incluse dans l’abri,

 Une zone nécessaire aux manœuvres des camions de livraison et aux camions de salage, y compris éventuellement une aire d’attente avant le chargement des saleuses. Elle devra s’étendre devant l’installation sur une distance au moins égale au double de la longueur des semi-remorques d’approvisionnement, soit 20 à 25m en cas de nécessité d’un demi-tour complet pour des semi-remorques dont la longueur est de l’ordre de 12m,

 Un emplacement pour l’aménagement d’un quai de 5 m de large, avec une rampe, pour le chargement des saleuses avec zone de manœuvres de l’engin de chargement.

Le quai sera implanté de manière à limiter les mouvements de cet engin, tout en

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 22 étant d’un accès facile pour les camions de salage. Dans le cas où le quai serait parallèle à la zone de stockage du sel, il disposera d'une avancée d'un mètre par rapport au nu du mur arrière de l'abri à sel.

 Un emplacement pour l’installation d’une unité de stockage et, éventuellement, de fabrication de saumure qui, l'une comme l'autre, nécessiteront une alimentation électrique ainsi qu'une alimentation en eau (hors gel). Cette unité sera implantée à proximité de la zone de stockage du sel et en fonction du circuit emprunté par les camions de salage.

Traitement des sols

Les aires seront traitées comme des voiries lourdes avec une pente de 2 à 3% vers l’extérieur pour permettre l’écoulement des eaux pluviales et recouvertes d’une couche d’enrobé bitumineux. Elles pourront éventuellement être en béton avec formulation résistante aux sels.

En cas de présence d'une usine à saumure sur site, les eaux pluviales seront récupérées, dans une cuve enterrée spécifique, après décantation et filtration pour utilisation dans l’installation de fabrication de saumure. Le surplus sera impérativement rejeté dans un réseau d’eaux pluviales. Elles ne pourront en aucun cas être traitées par simple infiltration directe dans le sol.

Abris à sel

Structure et matériaux

Il pourra être réalisé, en fonction des contraintes du site, soit en bois (charpente et parois) soit en béton avec charpente bois ou métallique.

En aucun cas des parties métalliques (charpente ou bardage) ne devront pouvoir être en contact direct avec le sel ou les eaux de ruissellement. Elles devront en outre recevoir un traitement spécifique contre la corrosion assurée de préférence par une peinture protégeant par isolation en forte épaisseur plutôt que pas galvanisation ou métallisation.

La structure sera simple et ne comportera pas d’assemblages susceptibles de comporter des intervalles entre murs et poteaux et des zones susceptibles de retenir l’humidité et le sel (pieds de poteaux notamment).

Les poteaux seront, de préférence, fixés sur des dés de béton.

Pour les mêmes raisons, tout décrochement sur la face intérieure des murs sera également proscrit.

Quel que soit le matériau entrant dans leur composition, les parois seront calculées pour résister à la poussée du sel qui sera gerbé sur une hauteur de 3 à 3.50 m avec une garde de sécurité, en partie haute, de 0.50 m/

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 23 Poteaux et parois en bois recevront une protection en autoclave contre le pourrissement. Dans le cas d’utilisation de lamellé-collé, la colle devra à la fois être adaptée à ce type de traitement et neutre au sel.

Pour une structure béton, ce dernier devra présenter des caractéristiques particulières en vue d’améliorer sa résistance, et celle des armatures, à l’action du sel :

- Utilisation d’un béton de classe B25 minimum,

- Emploi d’un ciment à teneur en aluminate tricalcique inférieure à 5% pour résister à la présence éventuelle de sulfates,

- Ajout d’un entraîneur d’air de façon à obtenir entre 4 et 6% d’air occlus, - Rapport eau / ciment inférieur à 5%

- Teneur en ciment supérieure à 350 kg/m3 - Recouvrement des armatures de 5 cm minimum,

- Joints sur murs tous les 10 m pour limiter la fissuration large.

La toiture sera impérativement mobile sur au moins les deux tiers de la profondeur de l’abri et manœuvrable par un système de manivelle avec renvoi en façade. Cette disposition permet de limiter la hauteur de l’abri, la toiture étant partiellement dégagée lors de l’approvisionnement par des semi-remorques. La hauteur sera toutefois suffisante pour que la toiture soit laissée en place lors de la reprise du sel par le chargeur.

Forme et ouverture

Il sera de préférence de forme rectangulaire avec une ouverture sur un seul côté et sera composé de trois cases accolées, permettant un stockage de 100 T chacune, qui pourront être vidées alternativement.

Une bâche pourra être utilisée pour protéger la partie avant du stock hors période d’utilisation.

Par contre les portes sont proscrites.

Dimensions

La hauteur de la toiture devra tenir compte des contraintes d’urbanisme propres au site et des nécessités d’intégration à l’environnement.

La largeur de chaque case, de l’ordre de 5m, sera adaptée aux dimensions des toitures amovibles présentes sur le marché. Elles devront avoir une profondeur d’environ 7m.

Ventilation

Une ouverture, protégée des pluies par un débordement de toiture, sera ménagée en partie haute des murs pour assurer une bonne ventilation et améliorer la résistance au vent de la structure.

Équipements annexes

Quai de chargement

Un quai est nécessaire pour permettre aux engins (type tracteur agricole en général) de charger les saleuses. Une différence de niveau comprise entre 1m et 1,50m, autorisant à la fois le chargement et la visibilité à l’intérieur de la trémie pour le conducteur de l’engin, est souhaitable.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 24 La plate-forme terminale sera de dimensions suffisantes pour que l’engin soit en position horizontale lors du déversement du godet. Elle sera équipée, à l’avant et sur les côtés, de bordures servant de guide-roues pour empêcher le basculement de l’engin.

Eclairage

Zone de stockage et zone de chargement des saleuses seront éclairées au moyen de spots extérieurs fixés à une hauteur permettant d’assurer une intensité de 100 lux en tous points de la zone. L’installation devra tenir compte de la présence du sel. Ainsi le tableau de commande sera installé à l’écart de la zone de stockage, en un point facilement accessible de nuit.

Par ailleurs, outre l’éclairage par projecteurs, l’abri devra bénéficier d’un éclairage naturel diurne.

Stationnement de l’engin de chargement

Il ne devra pas être stationné à l’intérieur de l’abri à sel mais dans un garage situé à proximité ou dans un box spécifique.

Aires de stockage diverses

Cinq cases, d'une largeur de 5 m, d'une profondeur équivalente et de 1,50 m de haut, serviront au stockage des enrobées à froid, du tout-venant, du bois, etc…Cloisonnées sur trois côtés, elles seront indépendantes des autres bâtiments pour être accessibles aux poids lourds et aux chargeurs. L'une d'entre elle aura une toiture amovible. Une plate–forme cimentée sera aménagée devant pour permettre l’évolution des véhicules.

Le sol aura une pente suffisante pour éviter toute stagnation d'eau résiduelle.

Une plateforme bétonnée sera également aménagée pour le stockage provisoire de panneaux, glissières, etc…

Station de carburant

Généralités

Tous les organes composant la station de carburant seront conçus dans le respect des normes et réglementation en vigueur. L’éclairage sera de type anti-déflagrant.

La station de carburant devra se trouver à l’écart de la zone de stockage du sel et du local de stockage des produits dangereux.

La gestion du carburant se fera à l’aide d’un automate de gestion commandé par digicode et directement connecté à un ordinateur situé dans les bureaux. Il sera couplé avec un dispositif de jaugeage automatique de la (des) cuve(s).

Pompes

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 25 La station de distribution de carburant comportera une pompe pour l’approvisionnement des camions et engins en gas-oil.

Chaque pompe comportera un double système de sécurité avec un double dispositif d’arrêt, l’un situé dans les bureaux, un second directement sur les pompes. Elles seront dotées d’un volucompteur aux normes ATEX, anti-déflagrant, ainsi que de tous les organes de sécurité conformes à la réglementation en vigueur.

Elles seront surélevées, par rapport à la zone de remplissage, au moyen d’un socle étanche ceinturé par un caniveau raccordé à un séparateur d’hydrocarbures. Equipées d’un système anti-débordement, elles seront placées dans un local grillagé fermant à clé.

Par ailleurs la longueur des flexibles ne devra pas être supérieure à la longueur de l’aire imperméabilisée de remplissage. Ils seront munis de pistolets étanches (clapets), dotés d’un système anti-débordement.

Cuves

Une cuve de 5000 litres de gas-oil est nécessaire. Elle sera équipée d’un dispositif mécanique ou électronique capable de bloquer automatiquement l’arrivée de carburant dès qu’elles seront remplies à 98% de leur capacité nominale. Le circuit qui les relie aux camions-citernes sera parfaitement étanche.

Cuve (à double paroi) et canalisation seront mises en place conformément à la réglementation et répondre aux normes en vigueur. Selon la nature du terrain leur protection contre la corrosion pourra être renforcée par une protection cathodique. Les canalisations enterrées seront en outre placées dans une rigole ou une enceinte de confinement imperméable.

Equipées d’une soupape de dépression, la cuve disposera également d’une tuyauterie d’évent débouchant à l’air libre, en dehors de la projection verticale d’un bâtiment, à trois mètres au moins au-dessus du sol et de toute ouverture d’un quelconque bâtiment. L’évent sera muni d’un système de sécurité afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de la récupération des vapeurs.

L’ensemble station de carburant décrit ci-dessus pourra être remplacé par une station mobile de type « container ».

Zone de remplissage

Ses dimensions seront au minimum de 4x6 m. Le sol sera imperméabilisé, avec un revêtement résistant aux hydrocarbures, pour prévenir tout risque de pollution. Il aura une pente suffisante pour permettre d’évacuer les eaux de pluie, susceptibles de ruisseler sur l’aire de remplissage, qui seront dirigées vers un séparateur d’hydrocarbures de classe I, équipé d’un système de sécurité permettant son blocage si les quantités d’hydrocarbures dépassent ses capacités de traitement. Il ne sera en aucun cas raccordé à un déversoir d’orage et, avant d’être évacuée passera par un filtre à coalescence.

La zone de remplissage sera éclairée pour permettre les interventions nocturnes.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 26 Aire de lavage

L’aire de lavage sera dimensionnée pour permettre le nettoyage des camions et engins utilisés par le centre d’exploitation.

Une alimentation en eau (hors gel) permettra le raccordement d’un nettoyeur haute pression.

L’écoulement des eaux sera conçu et correctement dimensionné pour éviter toute stagnation et formation de glace en période hivernale.

Les eaux usagées seront collectées avant d’être épurées et recyclées en vue de leur réutilisation pour le lavage des véhicules. Le collecteur sera notamment couplé avec un séparateur de graisses et d’hydrocarbures, un débourbeur et une unité de régénération pour être réinjectées dans le circuit. La qualité de l’eau obtenue après passage dans ces différents organes de traitement devra être adaptée au type d’appareil de nettoyage dans lequel elle sera utilisée. Tous ces équipements devront être hors gel.

Ce dispositif servira également à la récupération des eaux de ruissellement sur le sol (à l’exclusion de celles de la zone de stockage du sel). A cet effet, une cuve enterrée d’un volume suffisant, calculé en fonction de la pluviométrie et des besoins, sera réalisée.

Stockage des déchets

Indépendamment du local poubelles, une aire sera réservée au stockage des déchets ramassés au bord des routes. Ils sont de plusieurs sortes et l'aire qui leur sera réservée devra permettre d'aligner plusieurs bennes :

 Pots de peinture : de l'ordre de 500kg/an

 Ferraille, celle-ci étant triée pour séparer les métaux ferreux de l'aluminium

 Batteries

 Pneus (en moyenne 200u/an), stockés à l'abri et récupérés une fois par an, par une société spécialisée

 Plastique et PVC

 Huiles, hydrocarbures, etc…

 Déblais divers provenant des travaux effectués en régie

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 27

Généralités

SIGNALISATION

Le concepteur devra prévoir une signalétique intérieure complète des niveaux et de l’ensemble des pièces et bureaux.

La signalétique devra respecter la Charte graphique du Département.

TRAITEMENT DES CIRCULATIONS

Elles devront être conçues de manière à limiter les déplacements et à les rendre agréables.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 28

Exploitation et entretien du bâtiment

ENTRETIEN ULTERIEUR DES OUVRAGES

Il conviendra de privilégier le confort thermique, l’acoustique et la ventilation. Le système de chauffage sera étudié en fonction de la nature et du mode d’utilisation des locaux qui composent le centre.

Ces locaux devront bénéficier d’un maximum d’éclairage naturel, l’éclairage artificiel ne devant être considéré que comme moyen de substitution. Les aires de stockage, appelées à être utilisées la nuit, auront un éclairage adapté et suffisamment puissant pour assurer de bonnes conditions de travail mais également de sécurité des agents.

La ventilation devra être conforme aux textes réglementaires en vigueur, en particulier au règlement sanitaire départemental et au code du travail. Elle devra notamment être adaptée selon la classification des locaux (locaux à pollution potentielle, locaux de stockage de produits dangereux, etc…). Elle sera également conçue afin de limiter les déperditions thermiques dues au renouvellement d’air.

Le système de chauffage et l’alimentation électrique devront pouvoir être neutralisés depuis l’extérieur.

Pour limiter les risques d’intrusion et d’effraction :

- Toutes les portes seront équipées de canons européens avec organigramme comprenant passe général, passes partiels et clés individuelles,

- Toutes les baies seront équipées de vitrage antieffraction et d’un système visuel témoignant de leur verrouillage.

- Les locaux contenant des produits dangereux et/ou toxiques feront l’objet d’une protection renforcée avec dispositif de détection contre l’intrusion,

- Les châssis vitrés situés à moins de 3,50 m du sol seront équipés d’un dispositif de protection mécanique,

- La clôture extérieure devra garantir la sécurité des lieux et aura une hauteur de 2m minimum

Les problèmes de maintenance seront pris en compte dès la conception. Cette prise en compte se traduira notamment au niveau :

- De l’infrastructure du bâtiment avec la création d’un vide sanitaire sous la partie bureaux et locaux du personnel. Par ailleurs toutes les canalisations de distribution de fluides situées hors de cette zone chemineront soit dans une galerie technique, soit dans un caniveau technique. En outre, toutes dispositions seront prises pour faciliter les interventions de maintenance et les manutentions éventuelles, dans les locaux techniques ou espaces dans lesquels seront installées les différents équipements, pas une bonne accessibilité et des surfaces adaptées.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 29 - Du parti architectural : économie des surfaces de distribution, utilisation de matériaux

pérennes et d’un entretien aisé tant pour le gros œuvre que pour le second œuvre.

L’accessibilité aux éléments nécessitant un entretien régulier devra être assurée au moyen de dispositifs adaptés et spécialement aménagés (vitrage en hauteur par ex.) - Du choix du mode de chauffage en fonction de la destination des locaux,

Tous les locaux et équipements seront dotés d’extincteurs adaptés aux risques de chacun d’entre eux.

L’entretien permet de faire vivre un bâtiment ou une installation et les maintient dans un état de fonctionnement satisfaisant malgré les effets de vieillissement naturel. Il peut se définir comme l’ensemble des travaux nécessaires pour maintenir en état le patrimoine immobilier sans en modifier l’usage. Il se limite aux actions de dépannage et de réparation.

Les concepteurs devront, dés la phase esquisse, tenir compte dans leur projet de l’entretien et de la maintenance ultérieurs des ouvrages. A ce titre, le projet devra respecter la loi n°93-1418 du 31 décembre 1993. Les concepteurs devront notamment préciser les dispositions prises pour :

 Le nettoyage des vitrages en élévation et en toiture.

 Les accès en toiture et les moyens de protection mis en œuvre. (La conception initiale des garde-corps est à intégrer le plus tôt possible dans l’architecture du bâtiment).

 L’entretien et la maintenance des lanterneaux, verrière et châssis de toiture.

 L’entretien des locaux de grande hauteur.

 La maintenance des dispositifs élévateurs, et des différents éléments techniques.

La maintenance est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans son état initial ou dans un état spécifié c’est à dire apte à assurer une fonction déterminée par l’utilisateur. Il existe deux sortes de maintenance :

La maintenance préventive, effectuée selon des critères prédéterminés afin de réduire la possibilité de défaillance du bien ou la dégradation du service rendu.

Elle peut être systématique, c’est à dire effectuée selon un échéancier établi d’après une durée de vie théorique, ou bien conditionnelle, c’est à dire effectuée en fonction d’un diagnostic d’état du bien considéré.

La maintenance corrective effectuée après défaillance.

Le projet doit donc amener les concepteurs à raisonner en termes de maintenance et de coût global. Pour ce faire ils devront toujours avoir présent à l’esprit les critères d’optimisation suivants :

Simplicité des choix techniques et fiabilité des équipements

Des installations techniques simples, dimensionnées selon les stricts besoins des utilisateurs et adaptées à l’usage auquel elles sont destinées, permettent de limiter les risques de panne ou les dysfonctionnements et par-là même de réduire le coût des contrats d’entretien ainsi que les tâches de maintenance courante à la charge du locataire.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 30 Accessibilité et maintenabilité

La maintenabilité est l’aptitude d’un bien à subir les opérations de maintenance dans les conditions données avec les moyens prescrits. Il convient d’assurer une accessibilité facile à tous les composants nécessitant des interventions de nettoyage ou de maintenance courante (réseaux, organes de coupure...).

Durabilité

C’est la durée de vie ou de fonctionnement potentiel d’un bien dans des conditions d’utilisation et de maintenance données. Les différents constituants du bâtiment devront être choisis, en fonction du milieu dans lequel ils sont mis en œuvre, pour leur durabilité qui permet de limiter à la fois les opérations de maintenance courante et les grosses opérations de maintenance.

Coût global

La notion de coût global essaie de définir ce qu’un produit « coûte » réellement pendant sa durée de vie. Il permet en particulier de définir le coût réel d’un équipement ou d’un matériau en fonction des quatre critères suivants :

 coût d’investissement (prix d’achats),

 coût d’utilisation (exploitation, dégradations),

 coût de maintenance (lié à la pathologie de l’ouvrage),

 coût de rebut (dépose ou démolition de l’ouvrage).

Le calcul en coût global permet donc d’optimiser la somme des coûts d’investissement, d’exploitation et de maintenance future des ouvrages.

Dès la conception, les maîtres d’œuvre devront avoir pris en compte le coût global du bâtiment. En conséquence, il est demandé aux concepteurs de préconiser dans chacune des familles d’ouvrages CLOS-COUVERT / FINITIONS / EQUIPEMENTS TECHNIQUES, des matériaux pérennes et éprouvés.

Il convient par ailleurs d’insister sur la nécessité de remettre en fin de chantier et pour chaque lot des documents de récolement adaptés à la mise en place d’une maintenance rationnelle des ouvrages :

 un inventaire descriptif et quantitatif des équipements installés. Cet inventaire établi selon le modèle joint au Cahier des Prescriptions Communes comportera obligatoirement pour chaque constituant les marques, types, caractéristiques (dimensions, puissance, classement,...) avec leur localisation (local d’implantation,...)

 pour les lots techniques, des notices de fonctionnement et d’entretien simplifiées.

L’application du présent document devrait par conséquent aider lors de l’élaboration des projets tant de construction que d’extension ou de réhabilitation à atteindre les objectifs suivants :

 limiter et optimiser les coûts de maintenance et d’exploitation technique du bâtiment ;

 garantir les meilleures conditions d’intervention tant pour la maintenance courante que pour les grosses opérations de maintenance ;

 faciliter la tâche quotidienne du gestionnaire et des ouvriers d’entretien.

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Conseil Départemental de Seine-et-Marne Avril 2017 31

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