• Aucun résultat trouvé

Chapitre 2 : Chapitre 1 : Retour vers le passé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Chapitre 2 : Chapitre 1 : Retour vers le passé"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

Chapitre 2 : Chapitre 1 : Retour vers le passé

Par vacherinprod

Publié sur Fanfictions.fr.

Voir les autres chapitres.

10 ans – 1 jour se sont écoulés…

On était le vendredi 15 novembre 2002, sur les routes. Charlie revenait dans sa ville natale après avoir réussie à la fac et obtenue son permis de conduire. Cela faisait maintenant presque 10 ans qu’elle n’avait plus eu contact avec ses amis autre que par des lettres, et, ils s’étaient promis de revenir ce jour-là. Ni avant, ni après. Après plus de 3 heures de routes, avec ses cheveux au vent, ses lunettes de soleil et sa veste en cuir qui cachait un t-shirt dont elle avait un peu honte, Charlie était arrivé. Enfin, c’était la frontière, mais bon. C’était là, que se trouvait le restaurant, encore intact. Mais, blindés de tags, de banderoles de polices et autres

joyeusetés. L’état avait promis de détruire ce restaurant après de multiples fouilles pour retrouver les corps. Mais, cela fut d’une inutilité abyssale puisque rien, de la tragédie ne fut retrouvée. Une honte. Donc, après 10 ans, on allait enfin pouvoir faire les funérailles, et détruire ce lieu.

Ah oui, et inutile de préciser que le tueur courait toujours et que la marque Freddy’s Fazbear est dans une merde financière pas possible. De toute façon, qui allait, maintenant, dans un restaurant pour voir des spectacles d’animatroniques mal fait et flippants ? Qui allait aller dans un restaurant qui concentrait tout son argent dans la fabrication de ces animatroniques, mais pas la bouffe et le personnel ? Ah bah c’est sûr que des histoires de presque esclavage

moderne sont remontées à la surface. Il y avait même un faux témoin qui avait dit que le tueur était d’origine Iranienne.

Quel raciste.

Heureusement, que tous cela a été démentis.

Enfin, j’espère.

Le rendez-vous était donné au candy’s burger and frizze. Un fast-food moderne essayant de surfer sur l’ancien succès de freddy et ses amis, sauf que lui prospère encore.

Il était plus de 19h, et je voyais déjà un groupe s’esclaffer.

Le doute n’était pas permis.

(2)

Je suis rentré, me suis faufilé dans la foule et ai dit : -Salut.

On ne peut pas dire que le discours était préparé à l’avance.

Puis l’un d’eux rétorqua :

-J’avais pourtant le souvenir d’une fille bien éduquée qui arrivait à l’heure ! -J’espère que la désillusion n’est pas trop grande.

Ils ont commencé à se lever, me câliner et même applaudir et siffler. Moi qui suis facilement gênée, je n’avais pourtant pas l’intention de les arrêter, tant j’attendais ce moment.

-Bon, par contre il va falloir que j’énumère vos noms et que vous leviez votre main quand je dirai le vôtre. Alors :

-Jessica ?

-Toujours ta préférée hein ? -En effet !

Elle était toujours la même, ça on pouvait le dire.

-Jonathan ?

-C’est John entre potes ! -Hum… non. Ai-je dit -Hum… si A-t-il répondu - Henri ?

-J’ai changé j’espère.

- Sauf au niveau de ton humour mon vieux ! - Edward ?

- (mangeant son hamburger) Ichi - Leïla ?

(3)

- Ouiiii ! -Et… Fred ?

Une des employées m’a demandé :

-Vous prendrez quoi mademoiselle ? -Hum, …vous avez de la salade ? -Parfaitement, et avec ça ?

- Ce sera tout pour l’instant, merci bien.

Jessica me demanda :

-D’où tu manges de la salade dans un fast-food ma vieille ? dit Jessica.

-Heu, je suis végétarienne. Mais bref, il est où…

-Non, mais tu ne nous l’as pas dit ça ! répliqua John.

-Attendez, je veux juste savoir où est Fred. Pourquoi vous…

-Parce qu’on ne sait pas ! Me dit Leïla.

Il y eu un blanc soudain.

-Et, pourquoi vous ne vouliez pas me le dire ?

-On voulait juste garder une bonne ambiance. Dit Leïla.

-Hum hum… Mon premier est un rongeur, mon deuxième est une boisson mon tout est votre idée : RA-TEE !

- Pas la peine d’être aussi violente avec nous Charlie, on n’y peut rien ! Me répondit Leïla.

Charlie prit une GRANDE bouffée d’air et, s’asseye, et mange sa salade fraichement livrée.

-Vous prendrez autre chose mademoiselle ?

-Cela ira, je vous remercie. Je peux vous payer sur place ?

-Tu n’a pas à me payer, je te fais une petite promotion ! Me dit-elle tout heureuse.

- Comment ça ?

(4)

- C’est moi, Annie, celle qui animait les spectacles à Freddy’s. Tu ne te souviens pas de moi ? Deux questions très gênantes venaient de germer dans la tête de Charlie. Pour pallier le fait qu’elle ne savait pas quoi choisir, elle plaça un :

-Vous ne vous rendez donc pas compte que je ne veux plus…

Mais par politesse, elle ne termina pas ça phrase.

-Je sais que c’est un peu brusque et inopportun, mais je souhaitais vraiment te revoir et te faire plaisir.

- Au départ j’avais deux questions en tête, mais elles sont assez gênantes… Du coup, je dis un truc déplacé à la place. Ne cherchez pas, c’est du made in Charlie et j’essaye de me maîtriser en pensant à des vidéos de chat. Mais bref, anyways, je… je voulais pour commencer, vous demander pourquoi est-ce que vous travaillez ici ?

- Bah, histoire très compliquée mais disons que je ne roule pas sur l’or et que j’aide plusieurs associations contre vous savez quoi, donc, bon, je préfère faire du boulot bien rémunéré dans un endroit qu’y m’est familier. Et la deuxième question ?

-Pourquoi toujours un restaurant ? -Bah, parce que j’aime ça.

-Bah oui, mais vous n’avez pas été un peu traumatisé par…

-Oui, certes, mais ce n’est pas une raison de tout abandonnée. Peut-être que mon niveau de

« traumatisme » n’est pas assez « élevé », mais je trouve cela plus mature de laisser le passé au passé et de penser plutôt au futur.

C’est pour ça que tu es devenue végétarienne, j’imagine…

Il y a eu un autre blanc.

Ce fut bref et concis, mais brusque. Le monde qui disparait un court instant, mais juste pour vous. En 1/10 de seconde, vous vous dites que vous avez perdues tant d’années depuis tant de temps. Est-ce que cela doit arriver obligatoirement dans la vie de quelqu’un ? Est-ce agréable ou pénible ?

Les deux.

-Tu as finis ton service (je dis ça après 10s de blanc : je suis très mauvaise en improvisation) ?

(5)

- Oui, justement. Tu étais mon dernier client. Donc, je peux venir pour discuter si vous voulez ! -Si tu veux.

Elle s’est assied et on a commencé à bavarder de tous et n’importe quoi. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, je me souviens à peine de quoi nous avions parlé. Mais je sais que ça c’est fini sur Edward qui nous a dit :

-Venez on va à Freddy’s ce soir.

Tout le monde a détourné son regard vers lui. Il y avait une sale ambiance. On avait tous envie de le gifler ou de se casser. Ça se sentait en tout cas.

J’ai fait les deux.

Dehors, je me suis assise sur un banc. J’étais à la fois en colère et pleine de désespoir.

Probablement la pire insulte que l’on puisse me faire selon moi. J’aurai bien aimé avoir une ou deux clopes sous la main pour faire comme dans les films avec des gangsters mais non.

J’avais juste mes cheveux que je tripotais sans trop savoir pourquoi. C’est le genre de reflexe con que tout le monde a quand il est gêné ou qu’il ne sait pas trop quoi faire. Puis, il est sorti.

J’ai entendu la voix des autres lui demandant de s’excuser tout en le poussant vers la porte, mais tout ce que j’ai réussi à faire, c’est de marcher dans sa direction opposée. Et, comme les gamins, il avait beau me demander de revenir, je continuais mon chemin autour du fast-food.

Cela finissait plus à ressembler à de la simple cruauté ou immaturité et me suis donc arrêté au même banc où je m’étais assis 5 minutes plus tôt, sortant un :

-Quoi ?

-Ecoute, je suis désolé, je savais que cela aller te faire du mal mais c’est une envie qui m’est vraiment sincère. Je ne voulais en aucun te blesser. C’était juste un délire… nostalgique.

J’ai pris une grande inspiration.

-Je m’excuse de même d’avoir fait la gamine et t’avoir ignoré tout à l’heure. C’est vraiment…

nul. Mais je ne savais pas comment réagir.

Je… je pense que… Tu sais, je viens d’arriver et… hum…

Je n’arrivais pas à formuler mes pensées. Je me sentais trop gênée. Je voulais juste m’enterrer deux minutes. Juste deux minutes.

Mais quand on est adulte ma pauvre Lucette, (m’aurait dit maman) on ne peut pas dire ou faire

(6)

ce genre de choses.

-Aller, dit qu’est-ce qui te tracasse. Je t’en prie ! -OK, JE VEUX ALLER A MON ANCIER DOMICILE !

C’est sorti tout seul, dans un excès de rage et d’envie. Je déteste ce genre de sentiment où l’on se sent coupable alors que c’est nous qui sommes la victime. Plus ou moins.

Il me dit alors :

-Très bien. Je comprends. J’aurais fait… la même chose.

Surprenamment, il répondit de façon très… simplement. Alors que j’étais dans tous mes états, lui, était d’un sang-froid qui me surprenait.

Je suis allé chercher ma salade, suit rentrée dans la voiture d’Edward, et ait fermé les yeux.

C’est quelque chose que je fais souvent et qui me permet de me détendre. De penser à autre chose (ça marche surtout pour les évaluations au collège et au lycée en fait), juste, de se sentir absent du monde. Se dire pendant 5, 10, 20 secondes, que l’on va juste vivre un mauvais moment mais que dans l’histoire de l’humanité ou de ma propre vie, cela ne représente

« rien ».

J’avais appris peu avant mon arrivée que mon chez moi adoré était resté, mais n’avait pas était racheté. Il était presque laissé là, à l’abandon, sans que personne y compris ma famille n’en permette l’achat, officiellement par « respect pour les victimes », officieusement « par pur et simple nostalgie d’humain ».

Le pire étant ce flash que l’on se prend en pleine gueule. On reconnait le nom de la rue, puis la façade des immeubles ! Ce parc et ses toboggans (j’adore les toboggans), l’arbre brocoli, le chat, le parterre de fleur de la maison d’en face… Tout ça… avait trop souvent disparu.

Soit mort, soit rasé, soit autre chose mais ce qui semblait être un véritable souvenir d’enfance s’est transformé en un moment d’une mélancolie et dépression sans précédents.

Ma maison était située un peu près vers la lisière de la forêt, donc assez loin de tout. En même temps, vu que mon père y travaillait à ce foutu restaurant, il fallait bien qui y soit proche.

Déménagement de merde. Au moins la maison avait une certaine taille.

Edward s’est garé non loin de la porte qui menait au jardin. Au premier coup de frein, j’ai ouvert la porte ai pris les clés et ai ouvert le portail avant de courir vers la porte de ma maison.

J’étais à ce moment-là dans un état de panique complet : cela avait-il changé ? qu’est-ce qui a bougé ?... Toutes ces questions germaient en une seconde dans mon esprit sans laisser de

(7)

place au traditionnel « Youpi ! Ma maison !».

Vite vite, il fallait que j’ouvre cette porte. Pas la première clé, pas la deuxième, pas la troisième, ENCORE LA DERNIERE, j’ouvre la porte et…

Le noir.

Le noir total je dirai même. Il n’y avait que moi et cette maison. Je me comportais, comme si une personne malintentionnée c’était pointée chez moi et que je devais faire le moins de bruit possible. Quant à Edward, je ne l’entendais plus. Ne le voyait plus. J’ai monté l’étage où se trouvait ma chambre, dans un état de transe-coureur (ce qui est paradoxal).

L’angoisse. Sans doute.

M’y voilà. Cela faisait trop longtemps que j’attendais ce moment.

Et quelle déception.

Non mais je ne sais pas.

Je pensais que ce serai comme dans les films, qu’il y aurait un… truc. Genre, là, je me sens juste bizarre. Le ventre noué, l’envie de pleurer, de crier, de se cacher…

Pfff.

Bon. Je respire, je pense à autre chose, je fais grince mes dents… Et j’y vais !

Je monte l’escalier. Je me retrouve dans un couloir avec des du papier peint à moitié jaunit à fleurs et, une série de 4 portes sur les côtés et devant moi-même. Il est temps d’utiliser ma mémoire, qui me dit d’aller dans la porte de devant. Je me mets à y aller en courant, j’ouvre la porte, et… Wow. En une seconde, je me souviens de centaines, de milliers d’heures dans cette chambre à jouer. Je tourne la tête, et d’autres souvenirs surgissent. Et encore, et encore. J’en fait presque une indigestion. Mais, il y a un truc, UN truc, que je voulais revoir ici : ma peluche bonnie. Elle est rose (même si en fait, elle était violette). Avec sa petite bouille, ses oreilles, son sourire. Combien de temps l’ai-je câliné ? Ai-je joué avec lui au pompier, à l’ambulance, au restaurateur…

Pfff…

(8)

J’en pleure presque. Je me baisse pour le prendre avec mes mains trop grandes pour lui… à jamais. Je l’ai tenu ente mes mains et ma tête, humide. Edward ayant eu la bonne idée de rester loin de la porte, je suis restée dans cette position durant 15 minutes. Je ne sais plus si c’était les plus longues ou courtes de ma vie (pour l’instant). Peut-être que c’est un peu comme mon enfance, était-elle trop courte, ou trop longue ? Aurais-je dû être préparé à vivre cela, ou n’aurais-je jamais dû voir cela avant mes 20, 40, 60 ans, jamais ?

J’ai mis Bonnie dans la poche de ma chemise et ait descendue les escaliers. La même

impression bizarre d’être suivie par quelqu’un est restée au même endroit. Après avoir ouvert la porte et être sortie, j’ai vue Edward dans la voiture, téléphone à la main (ce dont je me fout), et suis rentrée dans le véhicule. Mon ami à éteint son portable, s’est retourné vers moi et m’a dit :

-Alors, on y va ? -J’ai répondu oui.

Publié sur Fanfictions.fr.

Voir les autres chapitres.

Les univers et personnages des différentes oeuvres sont la propriété de leurs créateurset producteurs respectifs.

Ils sont utilisés ici uniquement à des fins de divertissement etles auteurs des fanfictions n'en retirent aucun profit.

2022 © Fanfiction.fr - Tous droits réservés

Références

Documents relatifs

Personne ne pouvait rivaliser avec cette capacité à placer des spaghettis dans n'importe quelle recette de cuisine, quand bien même elle n'en nécessitait pas.. Frisk se rappelait

Eh bien, c’est un phénomène de cette nature, mais à la puissance 10 qui a propulsé le dollar à la hausse de 1978 à 1985… La baisse du dollar, comme je l’ai déjà dit, avait

Jusqu’à maintenant, les efforts du Nouveau-Brunswick en matière d’inclusion économique et sociale ont été marqués par l’engagement de tous les secteurs à travailler

Nous aurions pu nous arrêter là, mais pour nous, le positive advertising est un terme beaucoup plus vaste.. L’HÉRITAGE DES MÉTIERS DE

Si cette variable n’a pas été configurée par une installation locale de JDK, vous pouvez la configurer pour pointer celle d’Android

• Malgré l’absence de la coordonnée z (la cote) dans l’écriture de l’équation, il s’agit bien ici d’un cylindre dans l’espace et non d’un cercle dans le plan. •

- Je n’avais pas réfléchi à cet artéfact lors de notre vie à deux… C’est bien plus tard, à l’aune d’une problématique face à un challengeur mage… Une

(Je suis sûre que vous avez pensé à ma blague) (qu’est-ce que je suis drôle, comme fille, quand même) (Potter, Black et compagnie peuvent aller se rhabiller) (au placard,