Tout porte à penser que le cycle de l'eau devrait se renforcer, avec un accroissement de l'évaporation et plus de précipitations. Mais la modification des zones climatiques pourrait induire également une désertification accrue de certaines régions. Par ailleurs, la fonte des banquises de l'océan arctique (due à un réchauffement marqué aux hautes latitudes boréales) pourrait conduire à un
ralentissement, voire une interruption de la plongée des eaux froides et salées. Des études de paléoclimatologie suggèrent qu'un tel phénomène s'est déjà produit dans des périodes chaudes. Il aurait pour conséquence paradoxalement le refroidissement de l'Europe de l'ouest de plusieurs degrés, cela pour une durée de plus de 10 ans.
De plus, de plus en plus d'études indiques que le réchauffement climatique pourrait modifier le nombre ou l'intensité des phénomènes« extrêmes », tels que cyclones, tempêtes, voire épisodes El Niño.
Quels stocks ? Quels flux ? Quel temps de résidence ?
Les réservoirs Les temps de résidence
Océans 2 500 ans
Eaux continentales
Glaciers 1 600 à 9 700 ans
Eaux souterraines 1 400 ans
Mers intérieures 250 ans pour la mer Caspienne qui contient 80% de tout le volume d’eau de ce réservoir Lacs d’eau douce 17 ans pour les grands lacs
1 an pour les autres lacs Humidité des sols 1 an
Rivières 16 jours
Atmosphère (humidité de
l’air) 8 jours
Biosphère ( cellules
vivantes) quelques heures