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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 6 Mai 1931. Bureau*: Rue de la Serre 58. Quarante-sixième Année. — N» 54.

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Qu'adviendra-t-il

du tarif douanier américain ?

O n se rappelle de la lutte extrêmement violente engagée l'année dernière aux Etats-Unis, entre ré- publicains et démocrates, pour la conquête de la majorité à la Chambre des Représentants; les élections de novembre •furent, pour les républicains, un véritable désastre. Ils perdirent, en effet, leur majorité, ayant désormais le même nombre de sièges au Congrès que le parti adverse.

Jusqu'ici, cet événement ne paraît pas avoir entraîné de changements appréciables dans la vie politique; il faut dire, il est vrai, que le nouveau Congrès n'entrera en fonction qu'en décembre 1931, ce qui explique que les démocrates n'aient pas encore cherché à exploiter leur victoire sur le terrain parlementaire.

Une des questions sur lesquelles il existe entre les deux partis, des divergences que l'on pourrait qualifier d'historiques, est celle du tarif douanier.

L e Parti démocrate est, de tradition, libre-échan- giste; .il faut plutôt entendre par là qu'il est partisan d'une politique de modérantisme, en ma- tière de droits de douane. L e parti républicain, puissamment soutenu par la grande industrie, est nettement protectionniste e t c'est lui qui, en cette ma- tière, a poussé aux exagérations consacrées par le tarif Hawley-Smoot.

Si, jusqu'ici, le ciel parlementaire est resté — en apparence tout au moins — absolument serein, cela ne veut pas dire, qu'il en sera toujours ainsi;

en effet, on perçoit, déjà maintenant, les signes avant-coureurs de la reprise de la lutte qui s en- gagera certainement entre les deux grands partis, lutte à laquelle la question du tarif servira vrai- semblablement de plateforme, à côté d'autres ques- tions — en particulier le problème de la prohibition

— qu., à l'heure actuelle préoccupent au même degré l'opinion publique américaine.

Suivant certains renseignements publiés par la presse américaine à tendance républicaine, un nom- bre croissant de « Républicains » seraent maintenant de l'opinion que la muraille douanière, construite par les soins de leurs mandataires au Congrès, est beau- coup trop haute et devrait être abaissée partiel- lement. ,

Ce point de vue n'est pas uniquement le fait de « l'homme dans la rue » comme on pourrait le croire, mais il est également partagé et défendu par des chefs du parti républicain.

< Grand émoi naturellement, parmi les congressistes qui ont voté le tarif et ne veulent pas se déjuger.

O n cite en particulier les énergiques déclarations du Sénateur Reed, de Pensylvan'.e, qui « n e voit pas quel rapport il peut y avoir entre le tarif doua- nier et la mauvaise situation économique dlanst laquelle se trouvent actuellement les E t a t s - U n:s . Ré- duire les droits sur les articles que nous produisons.

— dit-il — ne peut avoir, comme seul effet, que d'accroître le chômage. Cela n'avancera en rien

l'Amérique de fermer ses propres usines, pour donner du travail aux fabriques étrangères ».

Il est admis généralement que la déclaration ci- dessus reflè'.e les idées du Président Hoover.

Comme indiqué plus haut, la lutte autour du tarif reprendra, dans le nouveau Congrès, car les parti-

sans de droits modérés mettront probablement tout en œuvre pour modifier la loi douanière actuelle.

Les protagonistes d'une réduction insistent sur le fait que les droits énormes perçus à l'importation aux Etats-Unis, ont complètement anéanti le com- merce extérieur américain, particulièrement dans la branche automobile, à cause des représailles exer- cées par les Etats européens.

Tout en admettant qu'une réduction du tarif est inévitable, la Maison Blanche est fermement oppo- sée à un remaniement complet et ne semble vouloir tolérer qu'une douzaine de changements de taux, d'ordre secondaire, qui s'opéreront par les soins de la Commission du Tarif.;

Dans les milieux dû'oommeroe, on"est p a r contré d'avis, que la politique du Gouvernement en matière de tarif est la cause de la crise actuelle, et tout dernièrement encore, le Président de la Chambre de Commerce des Etats-Unis a insisté, dans un discours, pour qu'une réduction des droits, soit opérée.

Etant données les discussions qu'elle a suscitées au cours de ces dernières semaines, la question du tarif sera très probablement un des éléments déterminants de la campagne présidentielle de 1932, si la situation économique ne s'améliore p a s d'ici là.

La chute du prix de l'argent

La dépréciation de l'argent provoque, au point de vue international, les mêmes phénomènes que l'inflation des changés européens, qui a causé tant de ruines. L'importation de marchandises à destination de pays à monométallisme argent est entravée, tan- dis que l'exportation s'intensifie. Dans les pays à monométallisme argent, les salaires peu élevés fa- vorisent la création de nouvelles industries, et l'on cherche à mettre en sûreté, d'une façon ou d'une autre, afin de les sentir à l'abri d'une nouvellei dépréciation, les économies constituées par du mé- tal argent; cela a conduit notamment à la spéculation sur les terrains qui ont, par exemple, dans de grandes villes de Chine, augmenté ces "derniers temps avec une surprenante rapidité.

La dépréciation de l'argent ne va pas, d'autre part, sans inquiéter les porteurs d'obligations émises par des Etats à monométallisme argent (Chine et Mexique notamment).

La dette extérieure contractée depuis 1901 par

!e gouvernement central« chinois est "évaluée à plus de deux milliards de doflars o r ; elle est garantie en bonne partie, par les recettes provenant des droit«

maritimes, qui sont payés sur la base or et ont suffi jusqu'à présent à en assurer le service.- Par contre, le service des emprunts de plusieurs pro- vinces chinoises, qui doivent compter sur le produit d'impôts prélevés en argent, est en souffrance depuis nombre d'années.

Par suite de la dépréciation de l'argent, l'exécu- tion d e l'arrangement intervenu le 2 juillet 1930

entre le gouvernement mexicain e±Jj^p:omité interna- tional des banques, en vue du règlement de la dette, a été renvoyée en ce sens que, pour, l'année cou- rante et l'année prochaine, les versements à effectuer sur la dette pourront avoir, lieu ; en pesos., argent au cours noté le jour de la signature du premier ac- cord. Le sort définitif de la dette mexicaine dépendra de l'évolution future du prix de l'argent.

Pour la Suisse, grâce à la dissolution de l'Union monétaire latine, qui s'est produite à temps, des pertes plus considérables lui ont été épargnées sur les stocks de monnaies d'argent qui se trouvaient dans le pays. S'il fallait liquider aujourd'hui, l'ar- gent monnayé qui se trouve dans la circulation, la perte à subir ne serait pas sans importance. A la fin de 1929, les monnaies de cette catégorie qui circulaient dans notre pays représentaient une valeur nominale de fr. 150,598,950.50; plus de la moitié de cette somme, soit 77,6 millions de francs nom., consiste en pièces de cinq francs. Sur la base d'un cours de 121/4 d par once d'argent standard (19 fé- vrier 1931), la valeur métallique d'un écu de cinq francs représenterait un franc seulement, de sorte que le bénéfice monétaire que l'on attend de la réduc- tion du volume des écus n'est plus bien élevé en comparaison de la valeur nominale.

En vue de parer aux dangers résultant de la dépréciation de l'argent, l'on a formulé diverses pro- positions ayant pour but de rendre au prix- de ce métal la fermeté nécessaire.

Que penser tout d'abord des tentatives de reva- lorisation qui ont été préconisées? Elles ne sont guère recommandables, ne fût-ce qu'à cause des quantités énormes de métal précieux entramt en ligne de compte; les sommes qu'il faudrait consacrer à la revalorisation atteindraient des montants vertigineux.

L'on a suggéré aussi un prêt argent à consentir à la Chine. Mais il ne s'agirait ici que d'une demi- mesure dont les effets ne seraient que momentanés;

Tes Chinois auraient à supporter le risque d'une aug- mentation de la valeur de l'or, ou les créanciers celui d'une nouvelle dépréciation de l'argent.

Faut-il restreindre la production? Cela ne pour- rait se faire que dans une mesure limitée, et ne pourrait, dans tous les cas, entrer en ligne de compte que pour les mines d'argent proprement dites. Peut- être y aurait-il lieu d'intensifier les usages industriels de l'argent, ce qui contribuerait à augmenter la demande. Selon certaines évaluations, l'on a em- ployé ces dernières années 1/2 à 1 million d e kgs.

d'argent dans la fabrication des films photographi- ques; mais le film en couleurs, qui se fabrique sans emploi d'argent, paraît gagner de plus en plus la faveur du public, ce qui entraînera un recul de la demande. L'on a aussi songé à remplacer, pour divers usages, certains métaux par de l'argent; mais il Sie faut pas se faire trop d'illusions de ce côté, l'argent étant un métal tendre et facilement oxydable; d u ' reste, dans ce cas, la production de métal argent serait notoirement insuffisan'.e. Actuellement, l'argent--.

est encore 40 fois aussi cher que le cuivre et 25 fois aussi cher que l'aluminium.

Resterait un emploi plus étendu de l'argent dans des buts monétaires. L'on a proposé que le gou-;

vernement des Indes britanniques interrompe ses ventes d'argent, de manière à rendre aux popula- tions la confiance qu'elles ont perdue à l'égard de la valeur du métal argent. Il nous paraît cependant que la pacification définitive et durable de la Chine constituerait un appui décisif donné au prix de l'argent, surtout dès le moment où cet immense pays aura pris la place qui lui revient dans le commerce mondial. Aussi longtemps que les méthodes modernes de paiement et d'économie (avoirs en banque, ti-i très, etc.) n'auront pas été introduites en Chine —

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N»34. - 6 mai 1931. L A F É D É R A T I Q N H O R L O G È R E SUISSE 279

et il s'éooulera sans doute passablement de temps jusque-là —, l'argent sera l'objet d'une demande suivie, si tant est qu'il continue à servir à des buts monétaires; de la sorte disparaîtra de la vie écono- mique internationale l'élément de trouble constitué par la baisse persistante de l'argent.

Les comptes des chemins de fer fédéraux en 1930

i.

Le dernier Bulletin de la Société de Banque Suisse publie sur ces comptes des renseignements très com- plets, dont nous extrayons les données essentielles suivantes :

Si l'on tient compte de la situation générale, il est réjouissant de constater que les résultats enregistrés par les C. F. F. en 1030 ont été, dans leur ensemble, relativement satisfaisants, surtout si on les compare avec ceux des grands réseaux de la plupart des au- tres pays. Non seulement, il a pu être fait face au service de la dette, mais un montant, modeste certes, a pu être affecté à l'amortissement d'une partie du déficit dit de guerre.

Depuis 1922, la longueur kilométrique exploitée par les C. F. F. n'a pas changé (2942 km., la lon- gueur réelle exploitée n'étant toutefois que de 2882 kilomètres.

Recettes.

Les recettes-voyageurs, qui constituent, pour 1930, le 37,8 o/o des recettes globales, accusent une nour velle progression sur l'exercice précédent. C'est le chiffre le plus élevé atteint jusqu'à présent. La recette moyenne par voyageur s'élève, pour 1930, à fr. 1.24.

En 1913, les billets de première et de seconde classes représentaient le 32,8 o/0 des recettes glo- bales, alors que l'année dernière, ce pourcentage n'était plus que de 22,4 o/o. Ce sont donc de beaucoup les billets de troisième classe qui fournissent le prin- cipal aliment des recettes-voyageurs.

Dans certains milieux économiques, on continue à se plaindre plus ou moins amèrement du niveau élevé de nos tarifs ferroviaires. Si on les compare avec ceux d'avant-guerre, on enregistre une avance considérable, qui est surtout due aux relèvements des traitements, à la réduction des heures de travail et aux multiples et coûteuses lois sociales votées de- puis 1918.

Dans l'appréciation des tarifs suisses, il faut bien se rendre compte que le personnel de notre réseau ferroviaire est l'un des mieux rétribués du monde entier et qu'il jouit en outre d'avantages d'ordre social que le personnel d'entreprises étrangères lui envient.

Le produit des abonnements généraux, surtout ceux à court terme, a de nouveau quelque peu progressé.

Les C. F. F. ont été également bien inspirés en rédui- sant de 16 à 12 et ensuite à 8 le nombre des participants aux billets collectifs. Au surplus, sou- lignons que l'autocar dont la concurrence parut un moment donné fort menaçante, a beaucoup perdu de l'attrait de sa nouveauté.

A partir du 1er mai 1931, des billets dits de famille sont introduits. Ils permettent peut-être de lutter plus efficacement contre la concurrence des voitures automobiles, qui devient toujours plus agres- sive, malgré les mesures prises par les milieux ferroviaires.

La progression des recettes-voyageurs enregistrée par les C. F. F. en 1930 est d'autant plus réjouis- sante que, dans Ja plupart des autres pays, on • en- registre des moins-values souvent inquiétantes,

La direction des C. F. F. attribue à ^electrification de la majeure partie du réseau fédéral, respectivement au confort et aux agréments incontestables de la trafttion électrique, une partie qu'il n'est naturel- lement pas possible de chiffrer^ mai§ qui doit être importante, de ce trafic supplémentaire. Depuis nom- bre d'années, les C. F. F. font une propagande judicieuse, en Suisse comme à l'étranger. Ses agences à l'étranger développent également une réjouissante activité. Ces dernières années, l'organisation de trains spéciaux a visiblement contribué à accroître le nom- bre des voyageurs.

A l'encontre du trafic-voyageurs, le trafic-mar- chandises, se retrouve en recul, au double point de vue des quantités transportées et des recettes globales (postes, bagages compris). Le total des marchan dises transportées par les C. F. F. s'est élevé, en 1930, à 18,546,500 tonnes, ce qui représente un:

diminution de 1,128,500 t., soit 5% o/0 sur 1929.

Les recettes provenant du trafic-marchandises ont fléchi encore plus fortement que les quantités trans- portées; elles n'ont atteint que fr. 232,0561,475, Wit une diminution de fr. 13,647,259, ( = 5 , 6 o/o). Ce

recul est dû en partie aux réductions de centaines positions des tarifs ferroviaires décidées au cours des deux dernières années. La recette moyenne, par tonne transportée qui avait atteint son point culminant en 1921 avec, fr. 17.22 est tombée à fr. 12.54 en 1930 contre fr. 12.75 en 1929. Rappe- lons qu'en 1913, elle ne dépassait guère 8 francs.

Quant aux recettes diverses, elles n'ont guère varié, d'une année à l'autre, dans leur ensemble.

A l'encontre des quatre exercices précédents, le total des recettes se trouve en régression; il s'élève à 4201/2 millions de francs contre 431 1/4 millions;

en 1929. En 1930, 48,6 0/0 des recettes totales pro- venaient du trafic-marchandises (50,4 0/0 en 1929), 37,8 «/o (36,2 o/u) des transportjB-Voyageurs, et le reste de 13,6 0/0 (13,4 0/0) des recettes diverses, y compris les transports postaux et les bagages.

Les chemins de fer suisses ressentent de plus en plus la concurrence des automobiles, dont le nombre augmente considérablement d'année en année.

D'après la statistique fédérale, il existait, à la fin de 1930, 124,676 véhicules automobiles (moto et cycles compris) en Suisse, soit 11,316 de plus que l'année précédente. Alors qu'en 1924, il n'y avait qu'un véhicule par 88 habitants, en 1930 il y en avait un pour 33.

Pour combattre cette concurrence, l'inauguration, il y a quelques années, du service de la «.Sesa» à Zurich a porté ses fruits. Jusqu'à présent, cette so- ciété constituée sous les auspices et avec la partici- pation financière des C. F. F., ne s'est occupée que du camionnage de marchandises, laissant le trans- port des voyageurs à l'initiative privée.

Apres quatre années de laborieuses expériences, il est permis de constater que cette entreprise a t'ait preuve de vitalité et qu'elle fait encore de loyaux efforts pour en arriver à une utilisation plus rationnelle des moyens de transport en général et des automobiles en particulier.

11 n'en est pas moins certain que les automobiles se trouvent favorisées comparativement aux chemins de fer du fait qu'à part les droits sur la benzine qui ne couvrent qu'une fraction du coût d'entre- tien des routes cantonales et communales, ils n'ont pour ainsi dire rien à supporter comme charges, alors que les chemins de fer sont liés par de très sévères, lois de transpart/ Ainsi, d'après une publi- cation" des - C.' F. F., '4'ehtretien "dés routes canto- nales et-^communales qui, en 1912, ne coûtait que tr. 5.76 par habitant, s'élevait en 1929 au mini- mum à fr.. 26.30. Actuellement, on dépense au moins

110 millions de francs par an dans ce but, dont, d'après des calculs serrés, 73 millions sont direc- tement dus à l'automobilisme.

Les C. F . F. ont récemment calculé que les auto- mobiles leur enlèvent chaque année 91/2 millions de francs de recettes-voyageurs plus une dizaine de millions de francs de recettes-marchandises.

Nous estimons néanmoins qu'il n'y a pas lieu d'exagérer l'importance du facteur automobile, car il paraît, d'ores et déjà certain, qu'aux termes d t leur tarif normal, les C. F. F. peuvent soutenir la concurrence de la voiture automobile, vu ses frais de revient élevés. Il est en tout cas prouvé que les quantités de marchandises transportées à la faveur de tarifs exceptionnels ne sont nullement affectés par la concurrence du camion automobile.

L a f u s i o n d e s f a b r i q u e s a l l e m a n d e s -v? ; d e g r o s s e s h o r l o g e r i e é c h o u e .

Au sujet de l'échec qu'ont subi les pourparlers engagés en vue d'une fusion plus (Complète de fa- briques allemandes d'horlogerie de gros volume, la Deutsche Uhrmacher Zeitung écrit:' % s

,. Dans notre- dernier numéro, nous avons fait pa- raître une courte notice sur la fusion des trusts Junghans et Kienzle et de la maison Mauthe, fusion qui paraissait imminente. Peu avant la parution de ce numéro, nous avons reçu une communication nous annonçant que cette fusion avait échoué, ce qui fut confirmé par l'association économique de l'industrie horlogère allemande. Les relations amicales entre les firmes intéressées n'en Sont, paraît-il, nullement af- fectées et la collaboration qui a existé jusqu'ici dans l'intérêt de toute l'industrie, sera maintenue.

La situation reste donc inchangée: la Gebr. Jung- hans A. G. reste composée comme auparavant des maisons Junghans, Hamburg-Amerikanische Uhren- fabrik et Vereinigte Freiburger Uhrenfabriken avec reprise de la maison Lenzkirch. A Schwenningen, la fusion Kienzle et Thomas. Ernst Haller demeure.

La maison Mauthe reste indépendante. Les avantages qu'on attendait de cette fusion pour l'assainisse.

ment de l'industrie; n'entreront donc pas eh ligne de compte. Il n'en reste pas moins que l'industrie allemande d'horlogerie de gros volume se trouve en présence d'énormes difficultés qui ne pourront être résolues que par des mesures de grande envergure.

U n p r o c è s d ' h é r i t a g e .

Le tribunal prussien a à s'occuper actuellement du gros procès d'héritage Loeske. Loeske, propriétaire de la firme de bijouterie berlinoise Margraf, mourut il y a un an et légua par testament à deux amis, une fortune de 100 millions de RM. en chiffre rond.

Ce testament fut contesté par les parents du défunt qui firent financer le procès par un consortium étran- ger. Les plaignants doutent de l'authenticité du testament, prétextant à la faiblesse mentale éven- tuelle de Loeske lors de l'établissement de ce docu- ment. Le défunt était bien connu des milieux hor- logers suisses. La plainte fut repoussée par le Tribunal de première instance.

Chronique financière et fiscale

B a n q u e c a n t o n a l e d e B e r n e .

Cet institut financier vient de publier sort rapport sur l'exercice' 1930.

Le compte de Profits et Pertes s'établit comme suit:

Doit.

Frais d'administration fr. 5,217,068,40

Impôts 352,539.58 Intérêts 18,910,992.34 Commissions 3,421.14 Amortissements 318,894.48

Pertes 349,461.16 Bénéfice net 3,508,567.07

fr. 28,660,944.17 Avoir.

Produit du compte d'effets fr. 2,254,250.02

Intérêts 23,260,330.41 Commissions 2,685,494.19 Rentrées sur créances amorties 19,671.30

Bénéfice sur fonds publics 441,198.25 fr. 28,660,944.17

Le Bilan accuse les chiffres suivants:

fr. 6,981,344.47 52,371,042.53 35,317,680.50 1,224,088.45 347,221,087.50 43,258,776.33 68,237,027,12 11,360,245.61 2,914,885.50 Actif.

Caisse

Effets de change Fonds publics Coupons

Débiteurs comptes-courants Prêts sur obligations Créances hypothécaires Immeubles, mobilier Intérêts arriérés, etc.

"fr. 568,886,178.01 Passif.

Capital de l'Etat fr. 40,000,000.—

Fonds de réserve ord. et spécial 5,482,505.54

Emprunt 3,343,000.—

Dettes hypothécaires 116,153.50 Bons de Caisse 118,147,000.—

Carnets d'épargne 221,392,043.08 Créanciers sur comptes-courants 172,110,50L.46

Acceptations 2,731,181.65 Intérêts arriérés 2,055,225.71 Bénéfice net 3,508,567.07

fr. 568,886,178.01 Il y a lieu de relever au sujet du compte de profits et pertes du résultat de l'exercice et du bilan, la nouvelle progression de la somme du bilan, qui a passé de 556 à 569 millions. L'accroisse- ment de plus de 20 millions qu'accusent les fonds appartenant à des tiers provient, pour la majeure partie, des bons de caisse et des dépôts sur carnets d'épargne. L'impossibilité temporaire de placer d'une manière toujours conforme aux principes bancaires d'usage les fonds confiés à la banque a eu pour- conséquence une diminution sensible des intérêts, qui s'est trouvée compensée par l'augmentation des recettes qu'ont value à la Banque l'extension des affaires, jet l'ampleur inaccoutumée- dont les émis-- sions ont été l'objet.

Pour le cas où la situation anormale du marché de- l'argent devrait persister et les possibilités de pla- cement continuer à être aussi rares et aussi peu favorables, il y aurait lieu de compter avec des pertes d'intérêts croissantes.

Sur le bénéfice net de l'année, il est proposé de verser à l'Etat fr. 2,400,000, 'soit 6"o/0 du capital de dotation, comme cela a' "été 'ffît depuis nombre:

d?arinées, d'attribuer. 700,000 ? (fr. %00,000 en 1929)/

(4)

280 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E . N° 34 — 6 mai 1931

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N« 34. - 6 mai 1931. L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 281

à la réserve légale et fr. 408,567.07 (496.146J03) à la réserve spéciale pour créances. En conformité avec les principes établis depuis plusieurs années et qui visent à la constitution de réserves proportion- à l'ensemble du bilan de la Banque, la réserve légale a bénéficié ce'tte année d'une dotation plus élevée qui la portera à fr. 6,000,000.—. La con- solidation du bilan • se poursuit ainsi d'une façon normale et régulière.

Pologne.

Faillite. - Protection des droits des créanciers.

Dans l'état actuel de la législation polonaise, le moyen le plus sûr pour un créancier de réserver — en cas de faillite d'un agent consignataire — ses droits de propriété sur les marchandises en dépôt chez cet agent, est de conclure avec ce dernier un contrat, passé par devant notaire en Pologne, établis- sant que toutes les marchandises provenant de la maison créancière restent la propriété exclusive de celle-ci, et ne sont confiées à l'agent que comme dépôt en consignation pour être vendues à la com- mission. Les marchandises en question doivent se trouver dans un local qui leur esst spécialement affecté, local qui peut être un appartement, une pièce ou même une étagère, réservé à ces marchandises et qui doit porter l'indication extérieure de la pro- priété du fabricant ou de l'exportateur.

Il importe de remarquer toutefois, que le privi- lege du fisc sur les marchandises en consignation est controversé; l'interprétation du Haut Tribunal Admi- nistratif à ce sujet n'est pas claire et réserve les droits du fisc, en cas de faillite d'un commerçant, sur toutes les marchandises se trouvant dans ses magasins.

Dans la pratique il existe un autre moyen de réserver les droits du créancier. Au lieu d'être mises chez le client, les marchandises sont adressées à une maison de transports qui les délivre au fur et à mesure de ses besoins. Ces marchandises doivent rester au nom de l'expéditeur.

Chronique du travail

Le m a r c h é suisse d u travail p e n d a n t le mois d e Mars 1931.

(Communiqué par l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail)

D'après le relevé effectué le 31 mars 1931, les offices du travail avaient en attente, à cette "date, 19,919 demandes d'emploi (contre 26,886 à la fin du mois précédent et 10,138 à la fin de mars 1930) et 4722 offres d'emploi (contre 2877 à la fin du mois précédent et 4695 à la fin de mars 1930). Ainsi donc, le nombre des chômeurs a sensiblement diminué, tandis que le nombre des occasions de travail a augmenté; c'est le fait de la saison. Mais si l'on considère en soi le marché du travail en relation avec la conjoncture économique, on ne constate pour ainsi dire pas de changement, sauf dans l'industrie horlogère où la situation s'est encore légèrement ag- gravée. Le nombre des personnes en quête de tra- vail a diminué dans tous les groupes professionnels, à l'exception de l'industrie horlogère.

Par rapport au mois de mars 1930, le,nombre des personnes en quête de travail accuse une augmen- tation de 9781. Entrent dans ce chiffre pour la plus grande part l'horlogerie (+3169), les textiles (+1804), les métaux et machines (+1376) et le bâtiment (+1038). Les autres groupes profession- nels comptaient aussi un plus grand nombre de demandes d'emploi que l'année dernière.

Dans l'industrie horlogère, la situation s'est en- core légèrement aggravée. Chômeurs complets et chômeurs partiels donnent des chiffres plus élevés (à fin février, les caisses d'assurance-chômage comp- taient, parmi leurs membres appartenant à l'industrie horlogère, 59,4 o/o de chômeurs partiels).

Au nombre des denrées alimentaires dont les prix ont baissé, il faut signaler en premier lieu le pain et la farine. Pour le pain, la baisse a été de 2 à 3 cen- times le kilo dans la majorité des 34 communes considérées et, pour la farine, de 5 centimes le kilo.

Le prix des œufs a également diminué dans la plupart des communes, comme d'ordinaire à ce moment de l'année. Il en. a été de même dans nombre de communes pour la viande de porc, la viande de veau, le lard fumé et le saindoux. Dans plusieurs communes, on a aussi noté des baisses sur le café, le chocolat, l'huile d'arachide, le riz, les pâtes ali- mentaires, les haricots blancs, les pois jaunes et le maïs. A remarquer, d'autre part, un léger renché- rissement des pommes de terre dans quelques com- munes.

Des huit indices spéciaux aux différentes caté- gories de denrées alimentaires, celui des produits laitiers est resté au même niveau. Celui des œufs a rétrogradé de 12 o/o, par suite de la baisse) saisonnière de cet article. Celui du pain et des autres produits de céréales s'est, de son côté, abaissé de 5 o/o. Marquent chacun une baisse de 2 o/

0

l'in- dice des graisses et huiles comestibles et l'indice du café et chocolat. Marquent chacun une baisse de 1 o/o l'indice de la viande et charcuterie et l'indice du sucre et miel. Enfin, celui des pommes de terre et légumes à cosse est monté de 1 o/

0

. En conséquence de ces diverses variations de prix le coût de l'alimen- tation a diminué de 2 o/

0

par rapport au mois pré- cédent.

Des 34 communes prises en considération, toutes, sauf une, ont. annoncé une baisse pour l'alimenta- tion. Cette baisse . atteint 1 o/

0

dans 9 communesj -2 o/o dans 18 communes, 3 o/

0

dans 5 communes et

4 o/

0

dans une commune.

Dans le groupe des combustibles, les prix du bois ont légèrement fléchi, mais le chiffre d'ensem- ble n'en a pour ainsi dire pas été affecté. L'indice du groupe est donc resté à 130, chiffre noté le mois précédent; à fin mars 1930, il était à 134.

En ce qui concerne l'habillement, on peut encore admettre le chiffre de 155 repris chaque mois de- puis octobre 1930. Les prix seront relevés à nou- veau au cours du mois d'avril.

Quant à l'indice des loyers, il donne une moyenne de 198 pour les villes de 100,000 habitants et au- dessus, de 166 pour les;autres villes et de 185 pour l'ensemble des vlües

1

considérées.

destination du Portugal doivent être établis en es- cudos et ceux en provenance de ce pays en francs suisses. Montants maximums admis: à destination du Portugal 1000 escudos, en provenance du Por- tugal 250 francs suisses.

H,

»

Informations

Avis.

Les créanciers de la maison:

Hermann Wendt, Bremen,

sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte en double, afin que nous puissions sauvegarder leurs intérêts.

— Nous mettons en garde contre

/ . Franz PolUnger, Hambourg.

L'Information Horlogère Suisse La Chaux-de-Fonds. Rue Leopold Robert 42.

Registre du commerce

Douanes

P o r t u g a l . — Déclarations p o u r colis p o s t a l . Dès maintenant, les colis postaux dont la valeur dépasse escudos 22,50 (fr. 125.—) doivent être accompagnés de la déclaration de chargement, visée par le consulat du Portugal*

Postes, Télégraphes et Téléphones

Service des m a n d a t s d e p o s t e et des r e m b o u r s e m e n t s avec le P o r t u g a l . Le service direct des mandats de poste ordinaires et télégraphiques est admis dans l'échange avec le Portugal et entrera en vigueur le 1er mai 1931.

Sont admis dès la même date les remboursements sur les petits envois et les colis. Les mandats à

Raisons sociales.

Modifications:

15/4/31. — La maison «Sigmund Liebmann, fabrica- tion des Montres Liema, Siglib und Albee », Bienne, modifie sa raison sociale en celle de Sigmund

Liebmann, Fabrikation der Libela-Uhren (Fabri- cation des montres Libela) (Libela Watches Ma- nufacturing) et transfère son siège à la Rue de la Gare 1.

15/4/31. — La maison «Veuve Bertha Wermeille, successeur de W. Wermeille » est radiée. Actif et passif sont repris par Wermeille et de, soc. n.

coll. (Dame Veuve Bertha-Ida W., du Bémont, Louis-Henri Schlunegger, de La Chaux-de-Fonds), fabrique de décolletage, taillage et appareils, St- Aubin.

21/4/31. — La majson Henriette Grandjean, Manu- facture de Montres Rébus, Le Locle, a transféré son siège à Peseux, rue de Corcelles.

Faillites.

Clôtures de faillite:

27/4/31. — Jaqu£t G- Qygax, horlogerie, Alpenstr. 55, Bienne.

22/4/31. — Ducommun-Miiller, Armand, fabrique de Montres Duc, rue de la Serre 43, La Chaux-de- Fonds.

Révocation de la faillite:

29/4/31. — Marchand Oswald, bijoutier, rue de fa gare 39, Bienne.

21/4/31. — Von Allmen, René-Emile, sertisseur, rue de la Serre 11, La Chaux-de-Fonds.

Concordats.

Délibération sur l'homologation du concordat:

18/5/31. — Jenny Henri, fabricant de boîtes, Grand- val.

Homologation du concordat:

14/4/31. — Marchand Oswald, bijoutier, précédem- ment rue de la Gare, actuellement 'rue Centrale, Bienne.

Etat de collocation:

Failli: Rössel Samuel, fabricant d'horlogerie, Tra- melan.

Délai pour action en opposition: 12 mai 1931.

Failli: Béguelin Rinaldo, fabricant d'horlogerie, Re- convilier.

Délai pour action en opposition: 12 mai 1931.

Failli: Schorer Louis, horlogerie Exor, représentant en horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

Délai pour action en opposition: 12 mai 1931.

Chronique sociale

Les prix de détail

et le coût de la vie e n M a r s 1931.

(Communiqué par l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail).

L'indice suisse du coût de la vie était à 153 (juin 1914 = 100) à la fin de mars 1931, contre 155 à la fin du mois précédent et 159 à la fin de mars 1930.

Les prix d'un bon nombre de denrées alimentaires se sont à nouveau réduits, de là vient la baisse subie par le coût de la vie en mars dernier. L'in- dice des denrées alimentaires s'établissait à 144 à la fin de mars 1931, contre 146 à la fin du mois précédent et 153 à la fin de mars 1930.

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1.

2.

3.

4.

3.

6.

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8.

9.

10.

H . 12.

13.

Contrôle fédéral des boîtes de montres d'or,

Bureaux

B^.':iii";-'

Bienne"' Chx-de-Fds Delémont Fleurier Genève Grenchen Locle Neuchâtel Noirmont Porrentruy St-Imier Schall house Tramelan

Total Différence —1931

» -t-1931 Boites platine

1930

— 161

— 29o 4 10 6

— 476

l — l —

1931

1 182

-f-

— 222

— 14

—-

13

— 432 44

— .:

* 1

Poinçonnement du

Boites 9e montres or 1980

1.483 42.659

1.232 ' 4.741

804

4.951

343

2.111

9

2.578 , 54

3.593 64.460

. 1931 1.815 19.479 •

— 44

3.208

721

1.934

211 770

1.737

1.571 31.190*

33.270

d'argent et de platine

#

mois d'Avril.

Bottes do montres arge 1930

10.242 1.819 2.803 1.470 11.707 12.193 4.072

14

4.532 4.902 6.670

614

4.999 66.037

Dont 1.003 boites or à b a s ti

h- 1931 - 4.580 i 1.258

2.033

610

1.464 4.283 1.189

37

1.405 3.116 2.685

150

4.674 27.484 38.553

très contri

nt Totaux Avril 1930 ' 11.727

44.539 2.803 2.702 16.743 13.001 9.033

363

6.643 4.911 9.248

668

8.502 130.973

__

•—

îmarquées 1931 6.096 20.919 2.033

654

4.894 5.004 3.123

262

2.175 3.116 4.435

150

6.245 59.106 71.867

• ' .

' Totaux Janv.-Avril 1930

55.741 189.466 16.657

13.511 63.168 54.696 41.280 1.573 29.280 18.945 42.074 5.361 40.492 572.234

••

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1931 27.649 101.9Î1 10.880 4.940 26.649 24.851 16.083 1.083 13.554 9.297 19.025 1.783 23.107 280.812 291.422

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N» 34. — 6 mai 1931. LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 283

Banque Nationale Suisse.

Situation an 30 Avril 1931.

Actif.

Encaisse métallique :

Or en Suisse 612.803 315,90 Fr.

Or à l'étranger - 642.803.315,90 Disponibilités or à L'étranger 315.289 992,13 Portefeuille sur la Suisse . . 58.149.368,35 Avances sur nantissements . 41.078.130,70

Titres . 81.695.348,82 Correspondants, en Suisse . 1S.908 358,701

Correspondants à l'étranger 21.694.195,46 J

Autres actils 22.513.501.34

Changements depuis I l dernière situation

3.159,50 1.161.723,40 25.211.996,85 6.018.707,30 4.492,25 2.500.490,46 882.422,66 1.199.132 211,40

Fonds propres . . . Billets en circulation Autres engagements Autos passifs . . .

Passif.

36.000 000,— — 987.814.095, (- 80.817.520,- 149.265.114,57 - 48.424.838,20

27.053.001,83 + 1.066.?63,82 1.199.132.2H.40

C O T E S

5 mai 1931 Métaux précieux

Argent fin en grenailles

Or fin, pour monteurs de boîtes

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fr. 70.— le kilo

> 3500.— »

» 3 5 7 5 . - »

» 5.50 le gr.

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Cours du Diamant-Boart:

Prix de gros en Bourses

par carat fr. 7.80—7.20

» 8.30—8.60

» 8.60—9.30

> 7.20-7.60 Qualités ordinaires

Grain fermé, petit roulé Boart Brésil

Eclats

Tendance: Marché ferme.

Cours communiqués p a r :

f.-K- Smit G- Zonen, Amsterdam.

Agent: S. H. Kahl, Diamants, Genève.

Boîtes or et bijouterie; Cote N° 3 en vigueur dès le 7 juin 1929. ' '

C o m p t a n t A t e r m e London 30 avril 1 mai 30 avril 1 tuai (Ces prix s'entendent par tonne anglaise de 1016 kg.

en £ stg.).

Aluminium intér. 85

» export. 85 Antimoine 42-42.10/

Cuivre 41.4/4'/,

» settl. price 41 5;

» électrolytiq. 44-45

» best. sefected42.10-43.15,

» wire bars 45 Etain anglais 105.10-106.10

» étranger 104.11/3

» settl. price 104.10/

» Straits 106.15/

Nickel intérieur 170

» exportation 175 Plomb anglais 13

» étranger 11.12/6

» settl. price 13.6/

Zinc 10.10/

» settl. price 10.10/

85 — 85 — - 42-42.10/ — — 41.18/9 41.1610'/, 41.10/7'/,

41 — — 44.Ö/-45 — — 42.5-43.10/ — — 45 — . — 106.10-107.10/ — -

105.11/3 105.18/9 106.16/3 10510/ — — 107.15/ — — 170 — — 175 - — 13

ll;12/6 14 10.12/6 lû.12/6'

11.15/ 11.17,6 10.17,6 11.3/9 C o m p t a n t

Paris 29 avril 30 mai 1 mai 2 mai (Ces prix s'entendent en francs français

par kg. 1000/1000) Nitrate d'argent 203 Argent . 285 Or 17.500 Platine 25.000

» iridié 25 °/o 56.250

Iridium 140.000 (en francs

Chlorure de platine Platinite

Chlorure d'or '

203 285 17.500 25.000 56.250 140.000

206 285 17.500 25 000 56.250 140 000 français par gramme).

11,40 11,40 11,40 13,25 13,25 13,25

9,25 9,25 9,25 London 29 avril 30 avril 1 mai

(Ces prix s'entendent par once troy (31 gr. 103) 1000/1000).

Or (shill.) 84/9V4 84 9 % 84/9%

Palladium (Lstg.) 1*1, 7 % 7 % Platine cshiil.) 100 100 100 (par once standard 925/1000 en pence) Argent en barres 1 3 % I 13%6 | 13— |

203 280 17.500 25 000 56.250 140.000 11,40 13,25 9,25 2 mai 84/9%

7 % 100 13 = /16 New-York 29 mai 30 avril 1 mai 2 mai

(Ces prix s'entendent en cents par once de 31 gr. 103).

Argent en barres 281/2 I 28— | 2 8 % | 2 8 %

Escompte et change.

Suisse : Taux d'escompte

' » » avance s/nantissement Parité Esc. Demande en francs suisses %

2

f t

3 % ;

Offre France

Gr. Bretagne U. S. A, Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Indes néerl.

Allemagne Dantzig Autriche Hongrie Tchécosfov.

Esthonie Lettonie Lithuanie Russie Suède Norvège Danemark Finlande Pologne Yougoslavie Albanie Grèce Bulgarie Roumanie Turquie Egypte Afrique Sud Australie Argentine Brésil Chili Uruguay Colombie Pérou Equateur Bolivie

Venezuela

Mexique Philippines Indes brit.

Chine Japon

100 1 1 1 100 100 100 100

Frs Liv. st.

Dollar Dollar Belga Lires Pesetas Escudos 100 Florins 100 Guilder 100 Reichsmk.

100 D.GuIden 100 Schilling 100 Pengö 100 Cour.

100 Cour.

100 Lats 100 Lits 100 Tchervon.

i 0 0 Cr. sk.

100 Cr. sk, 100 Cr. sk.

100 Markka 1Ö0 Zloty . i 0 0 Dinars 100 Francos 100 Drachmes 100 Leva

Lei • Livres t.

Livres ég.

Liv. 9f.

Liv. st.

Pesos Milreis Pesos Pesos Pesos 100 Soles pér.

100 Sucres Bolivianos Bolivars Pesos Pesos 100 Roupies 100 Taels 100 Yens

100 100 100 1 1 100 100 100 100 100 100 100 100 100

20.155 25.22 5.18 5.18 72.06 27.27 100.

560.

208.32 208.32 123.45 100.88 72.93 90.64 15.33 1 3 9 . - 100.—

51.80 2666, 138.89 138.89 138.89 13.05 58.14 100.—

100.—

6.72 3.74 3.10 2278.40 2592.—

25.22 25.22 220.—

165.—

6 3 . - 536.—

504.—

207.50 103.60 189.16 100.—

258.32 258.—

189.16 258.33

2 3 2

H 5V:

6

M

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5 5 5 51/..

4 7 6 6-7

8 3

M/.

4

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57:

9 9 9 5V, 8 6-7 7

5.11 20,225 25,22

5,17 5,17 72,05 27,10 53 50 2 3 , - 20840 208,—

123,45 101,15 72,90 90,40 15,36 138,—

99,50 51,—

2 6 7 2 , -

13V

138,80 138,60 12,95 58,10 9,12 6,70 3,70 3,08 244,55 2589,-r

25,15 19,20 163.—

36 — 62 — 335,—

501 — 146,—

102,—

186,- 86,—

245,50 255,—

185,—

162,- 2 5 4 , -

20,375 25j25:

5>20 5,20:

72,35 27,26 54,50 23,50 208,80 209,—

123,70 101,25 73,20 90,60 15,39 138,60 100,50 53,—

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13,15 58,25 9,1*

6,80 3,80 3,10 245,45 2589.70

25,20 19.40 168 — 39—.

64 — 337,—

502^- 147,- 103,50 188,-

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