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L'industrie nationale de l'horlogerie

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Vingt-septième Année. — N° 56 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Mercredi 17 Juillet 1912 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

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S U I S S E

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ABONNEMENTS

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ANNONCES

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

• • Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

, -,

Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des Annonces : H AASENSTEIN & VOGLER, 5 1 , rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

-

Les assurances ouvrières en Allemagne

Q u a n d la conversation roule sur la poli- tique — et q u a n d ne roule-t-elle pas sur la politique? - ^ n o u s e n t e n d o n s maintes fois vanter le système allemand des assu- rances ouvrières.

Mais il est plus rare d'en entendre décrire la remarquable organisation. Ce système mérite pourtant d'être connu au moins dans ces traits essentiels ; n o u s allons en indiquer les grandes lignes, en laissant au lecteur le soin de c o m p a r e r notre pays à l'Empire voisin.

En Allemagne,' tout travailleur (1), sans distinction de sexe ou de nationalité, est également assuré contre la maladie, les:

accidents, l'invalidité cl la vieillesse.

1° Assurance contre la maladie.

Les caisses de secours sont instituées par arrondissement et pour chacune des branches de l'industrie. Elles sont admi- nistrées en c o m m u n par les patrons et les ouvriers sous la surveillance de l'Etat. Les premiers paient les J/a et les seconds les

a/s des dépenses totales. La conception logique et... simpliste de l'Etat-Providence, trop c o m m u n e chez nous, est donc étran- gère à nos voisins d'outré" Rhin, malgré leur respect i n n é de l'Autorité.

L'ouvrier malade reçoit gratuitement les soins médicaux et les remèdes (même les lunettes !) ainsi q u ' u n e indemnité journa- lière servie dès le troisième jour. E n cas de mort, les survivants touchent une certaine somme. Enfin les femmes en couches ont des secours pécuniaires pendant 6 semaines.

En 1909, les frais se sont élevés à 427.730.000 francs.

Depuis que l'assurance contre la maladie existe en Allemagne, c'est-à-dire depuis

(1) Les travailleurs à domicile, les ouvriers agricoles et les domestiques ne sont pas encore soumis à l'assurance obligatoire contre la mala- die.

L'assurance contre les accidents .vise surtout la grande industrie. Elle laisse en dehors de son action de nombreux artisans, ouvriers et employés de la petite industrie, de l'industrie à domicile et du commerce.

La plus grande partie des travailleurs à domi- cile n'est pas encore assurée contre l'invalidité.

1885, le total des dépenses a été, j u s q u ' e n 1909, d'environ 5 milliards!

2° Assurance contre les accidents L'administration en est confiée aux syn- dicats. Ces derniers sont dirigés, sous la surveillance impériale, par les patrons, qui paient tous les frais. E n outre les soins médicaux, entièrement gratuits, le blessé reçoit une pension pendant tout le temps que dure son incapacité de travail. Q u a n d celle-ci est complète, il touche les deux-tiers de son salaire annuel : lorsqu'elle est par- tielle, il a droit à une pension proportion- nelle. S'il meurt, la famille reçoit une in- demnité immédiate et une pension.

Beaucoup d e syndicats ont construit des hôpitaux pour leurs ouvriers.

En 1909, les dépenses ont dépassé 200 millions. De 1885 à 1909, elles se sont élevées à 2 milliards 260 millions.

3° Assurance

contre l'invalidité et la vieillesse.

L'administration en appartient à d e s fonctionnaires de l'Etat et de la province, assistés de patrons et d'ouvriers. Em- ployeurs et employés supportent les frais par moitié. A chaque pension annuelle, l'Empire ajoute un supplément de 62 fr. 50

La pension est due aux vieillards de 70 ans, aux invalides et aux ouvriers ma- lades depuis 26 semaines. P o u r éviter le paiement des pensions dans ce dernier cas, le service administratif a fondé de n o m b r e u x hôpitaux, des sanatorias de tuberculeux, des maisons de santé, e t c . . Il envoie les malades dans les stations balnéaires, chaque fois q u ' u n e cure de ce genre est utile. En- fin, comme mesure préventive, il fait cons- truire des habitations ouvrières en grand n o m b r e .

Les dépenses ont été de 236 millions de francs en 1909. Depuis que cette assurance existe, c'est-à-dire depuis 1891, j u s q u ' e n 1909, les frais ont dépassé 2 milliards.

Si l'on totalise les dépenses faites depuis q u ' o n applique les lois sur les assurances ouvrières j u s q u ' à l'année 1909, on arrive à la somme de 9 milliards et demi !

L'industrie nationale de l'horlogerie

Les membres de l'Université populaire à la Fabrique Borletti et Pezzi

« Le nouvel établissement de la maison Bor- letti & Pezzi, pour la fabrication de montres et de réveils, à la rue Washington 70, a été visité très récemment par plus de 70 membres de l'Université populaire, accompagnés'dé l'honora- ble Varazzani et des conseillers Gessarôli,Bertola, Pantaleoni et Giacchi. .<.'••-. ; , , , , /

«M. Aldo Borletti lui-même, créateur de ce grandiose organisme industriel, qui met Milan à la hauteur des villes étrangères renommées pour posséder d'anciennes et colossales entreprises de ce genre, fit les honneurs de l'établissement et donna aux invités des explications détaillées sur les progrés de cette intéressante industrie.

«C'est la première fabrique d'horlogerie ita- lienne qui, construite en 1896, a déjà remporté les distinctions suprêmes à d'importantes expo- sitions nationales et étrangères.

« Les machines qui occupent les vastes ateliers représentent tout ce qui s'est fait de plus mo- derne à ce jour, et toutes les pièces sortent de ces machines automatiquement, avec sûreté et précision, avec économie de main-d'œuvre et toute garantie d'éviter des produits mal réussis.

« La production journalière de ce grandiose établissement qui donne du travail à plus de 370 ouvriers et qui a en outre une succursale à la frontière, est delOOO montres système Roskopf et ancre et 700 réveils.

«Les réveils et les Roskopf qui sortent des ate- liers Borletti & Pezzi, ont atteint à la perfection et peuvent être considérés à l'égal des meilleurs produits étrangers et cela, grâce à l'excellente organisation des moyens de production et à la surveillance sévère du travail rendant impossible qu'un défaut, si minime soit-il, échappe à! l'exa- men vigilant des contrôleurs.

« À tous les visiteurs, M. Âldo Borletti fit ca- deau d'une très belle montre, et les membres.de l'Université, en quittant ce dernier, eurent des paroles de vive louange pour le développement pris par cette maison et pour l'apparence mo- derne et grandiose de son établissement.»

• •

L'information ci-dessus, est publiée par un journal italien. P o u r être complet, ce confrère aurait p u ajouter que le point de départ de la fabrication des montres dans la Haute-Italie, est l'envoi de m o u v e m e n t s démontés par nos fabricants, d o n t quel- ques-uns ont installé eux-mêmes les pre- miers outillages p o u r la fabrication d u mouvement.

Nous récoltons ce que n o u s avons semé et ce n'est pas tout.

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362 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

- : v . - . . . . . ;

Fabricants et grossistes suisses en montres Gomme nous l'avons annoncé, l'Association des fabricants et grossistes suisses en montres a eu son assemblée mercredi 10 juillet 1912, à La Ghaux-de-Fonds.

La question de la vente des montres à l'Expo- sition nationale en 1914 a été discutée. Le Comité a communiqué les démarches faites et les corres- pondances échangées. Si pleine satisfaction n'a pas été donnée aux desiderata du « Centralver- band» des horlogers-détaillants, il a été constaté que de très grands points ont été acquis.

j En effet, contrairement à ce qui a été pratiqué dans des expositions antérieures, il a été cons- taté qu'à Berne:

1. II. ne pourra pas être vendu des montres ail- leurs qu'au salon de l'horlogerie;

2. Il ne pourra pas être tenu de stock ; 3. Les exposants ne pourront vendre que les montres exposées et devront les remplacer.

La question de placer l'Association sous les auspices du Syndicat des fabricants de montres or, a été examinée et le Gomilé a été chargé de poursuivre les pourparlers. Nous aimons à croire que ces derniers aboutiront. (Communiqué.)

Il convient de relever comme suit les

« constatations » faites par les horlogers-dé- taillants, en ce qui concerne la vente au détail à l'Exposition nationale de Berne 1914.

I. La permission de v e n d r e accordée aux Groupes 9, 28 et 29, qui en ont jus- qu'ici fait la demande, dit simplement q u e l'autorisation de vendre avec livraison im- médiate, est soumise aux conditions fixées dans l'article 95 d u «Règlement pour les e x p o s a n t s » . Voici le texte de cet article:

Art. 95. — La livraison immédiate d'objets vendus n'est permise que dans les Groupes, ou pour les spécialités qui auront été désignées ex- pressément par le Comité central, sur la propo- sition du Comité du Groupe. Cette vente est su- bordonnée aux conditions suivantes :

a) Des installations pour la vente au détail, etc., ne peuvent être faites sans l'autorisation écrite du Comité directeur.

b) A moins que des conventions écrites n'en disposent autrement, il ne sera permis de vendre que des produits annoncés pour l'Exposition et réellement exposés. Les objets vendus devront être immédiatement remplacés par d'autres re- connus tout au moins de même valeur par la Di- rection de l'Exposition.

c) Les ventes seront frappées, au profit de l'Ex- position, d'une redevance de 5 à 12°/o du prix de venté. • <

d) Le Comité directeur peut retirer immédiate- ment le permis de vente si les conditions sous lesquelles ce permis a été accordé par écrit (al. a) n'ont pas été remplies et si l'on cherche à les éluder.

e) Il est absolument interdit d'offir ses mar- chandises avec insistance ; l'inobservation de cette prescription entraînerait le retrait immédiat du permis de vente.

II. A l'Exposition nationale de Genève, en 1896, les mêmes règles furent appli- quées, n o t a m m e n t celle concernant le rem- placement immédiat des objets vendus et livrés. Ce remplacement immédiat néces- site d'avoir sous la main des objets de rem- placement.

III. L e Comité du 28m° Groupe a for- mellement demandé q u ' o n ne puisse ven- d r e des montres à l'Exposition de 1914, q u e dans le salon de l'horlogerie et q u e la vente par des camelots ou autres irrégu- liers soit formellement interdite.

— E n r é s u m é , la question de la vente des montres, q u e les horlogers-détaillants qualifiaient d'acte de concurrence déloyale et dont ils demandaient la suppression ab- solue, a reçu la solution q u e comportait le

« P r o g r a m m e général et organisation», soit celle réclamée par les Comités des 28m e et 29m e Groupes, qui reçoivent ainsi pleine et entière satisfaction.

Réaction contre le syndicalisme en Australie

(Du Journal des Débals.)

L'Australie commence à secouer le joug de la tyrannie syndicaliste. Elle en a assez des exi- gences du « Labour party». Une réaction libérale s'affirme. Nos socialistes de toutes catégories ne pourront guère, désormais, nous parler de ce pays comme de la terre d'élection de leurs expé- riences, et nous le donner en exemple. L' « Eco- nomiste français » du 6 juillet publie, à ce sujet, une correspondance de Sydney qui mérite de ne point passer inaperçue. A la fin de janvier dernier, éclatait à Brisbane, capitale du Queens- land, une grevé générale, provoquée par le syn- dicat des conducteurs de tramways. La préten- tion des syndicalistes, en tous pays, est d'exercer le monopole de la main-d'œuvre, de s'opposer à l'embauchage des ouvriers qui ne font pas partie des «Unions». Pour mieux surveiller l'application de cette mesure tyrannique, le syndicat des con- ducteurs de tramways décida que tous les membres de ce syndicat porteraient leurs insignes.

C'était signaler les «Jaunes, » les non ]syndiqués, pour attirer sur eux les mauvais traitements, le boycottage et les violences des syndicalistes. Les compagnies de tramways s'opposèrent à la déci- sion du syndicat qui, alors, s'adressa à la cour d'arbitrage pour faire vider ce différend. Mais ce n'était là qu'un prétexe, un moyen de gagner du temps pour organiser un vaste mouvement gréviste. Bientôt quarante autres syndicats n'ayant aucun intérêt dans le service des tram- ways se joignirent à celui des conducteurs de tramways et la grève générale, sans avis préa- lable, fut déclarée le 30 janvier.

Gomme nous l'avons, à plusieurs reprises, déjà fait ressortir ici, les grèves des industries qui touchent intimement et profondément au mouvement économique général, tendent à pro- voquer par la grande gène qu'elles causent, la réprobation et la révolte de l'opinion publique. A Brisbane, ville de 150,000 habitants, les moyens de transport et de communication intérieure n'existant plus, les magasins, cafés, hôtels, théâtres, bureaux de commerce, manu- factures fermèrent leurs portes. La population indignée, offrit au premier ministre du Queens- land d'aider la police pour s'opposer aux pro- cessions qu'organisaient les syndicalistes à travers les rues, en se livrant, du reste, à des violences, auxquelles on avait point jusque là été accoutumé. Deux mille policiers improvisés se joignirent à la police régulière, et force fut aux syndicalistes de battre en retraite et de ces- ser leurs manifestations. Les meneurs des syndi- cats offrirent de parlementer. Les employeurs ouvrirent alors leurs ateliers et magasins aussi bien aux syndiqués qu'aux non syndiqués, mais en stipulant que les embauchages ne se feraient dorénavant que sur contrats individuels. Le pre- mier ministre du Queensland, M. Denham, qui, à cette occasion, n'avait pas reçu du gouverne- ment fédéral la protection à laquelle la constitu- tion du Commonwealth lui donne droit, en pro- fita pour faire prononcer la dissolution des Chambres et faire un appel au pays au moyen d'élections générales qui eurent lieu à la fin d'a- vril. Celles-ci furent favorables au parti libéral.

Le nombre des membres de l'assemblée législa- tive du Queensland est de 72. Avant les élections générales, la majorité qui soutenait mollement M. Denham était de 8 membres; aujourd'hui elle est de 22 membres dont l'opinion est ferme.

Dans les autres Etats australiens, bien que des crises n'y aient pas éclaté avec autant de gravité qu'en Queensland, la situation politique tend bien à y être la même. On est partout irrité con- tre la domination socialiste. Il y a peu de temps, le « Labour party » possédait la majorité dans les parlements de cinq Etats sur six. 11 l'a perdue, d'abord en Tasmanie, à la suite d'une grève de même nature que celle de Brisbane. On vient de voir, qu'en Queensland, le parti libéral a gagné une belle vicloire, et enfin, le «Labour party» a été battu aussi dans l'Australie du Sud, Etat très démocratique et qui, le premier, avait vu éclore un ministère socialiste. Il n'y a plus, aujourd'hui, que l'Australie occidentale et la Nouvelle-Galles du Sud, où le «Labour party » occupe le gouver- nement, et tout fait croire que Sydney se libérera bientôt de cette tyrannie.

Voilà où aboutissent les fameuses expériences socialistes de l'Australie, dont on nous rebat les oreilles depuis quelques années. Le socialisme en action, c'est l'exercice, sans limites, de la ty-

rannie des syndicats ou, du moins, de leurs me- neurs. Quand cette tyrannie en est au point où elle est arrivée en Australie, elle réveille les éner- gies de ceux qui la subissent; ils s'efforcent alors de se débarrasser de leurs oppresseurs. Mieux vaudrait ne pas se laisser peu à peu engluer par les fameuses lois sociales d'intervention. En France, nous nous enlisons chaque jour davan- tage dans la réglementation du travail sans nous douter des dangers de cette politique. II serait pourtant sage de profiter de l'exemple que nous donne l'Australie, et de ne pas attendre qu'une réaction finale vienne de l'excès du mal.

! i.

Fin d'apprentissage

M. le conseiller d'Etat Maunoir a pré- sidé, il y a quelque quinze j o u r s , à Ge- nève, la distribution des diplômes de fin d'apprentissage. Après avoir exposé, avec la compétence qu'on lui connaît, la ques- tion de l'apprentissage, le chef du dépar- tement du commerce et de l'industrie, fré- q u e m m e n t applaudi, a parlé tout d'abord de l'application d e la nouvelle loi créant des cours professionnels, commerciaux et industriels ; il a d e m a n d é aux patrons qu'ils accordent à leurs apprentis, pen- dant la journée, le temps nécessaire aux études théoriques, temps qui sera réduit au strict minimum. Sans doute la loi leur en fait une obligation, mais l'orateur a le sentiment q u e beaucoup de patrons sau- ront transformer cette obligation en devoir joyeusement accompli.

M. Maunoir fait ensuite appel aux pa- rents pour qu'ils ne lancent pas leurs en- fants dans des professions qui ne répon- dent pas aux goûts de ceux-ci, puis il parle de l'introduction du carnet d'apprentissage à titre d'essai.

Nous avons voulu, dit-il, répondre aux vœux de la commission centrale des Prud'hommes à cet égard, et comme cet essai a reçu l'approba- tion des patrons auxquels nous nous sommes adressés, c'est un encouragement de plus pour nous à en poursuivre l'expérience.

Mais il ne faudra pas que la généralisation de ce moyen de contrôle diminué le zèle des com- missaires aux apprentissages et je compte, à cet égard, sur un redoublement d'activité de leur part pour suivre les apprentis, pour prendre con- naissance des notes obtenues par eux et marquées sur leurs carnets, afin de leur permettre de réa- gir s'il y a du laisser-aller et de s'assurer de la marche normale de l'apprentissage.

Je n'aborde pas ici la question de l'examen d'apprentissage obligatoire. Nous allons com- mencer par les cours obligatoires et nous ver- rons s'ils nous donnent des résultats supérieurs à ceux que nous avons enregistrés jusqu'ici. D'a- près la statistique, on peut dire que les trois- quarts environ des apprentis se présentent au- jourd'hui volontairement à l'examen. L'obliga- tion de suivre les cours forcera ceux qui se tien- nent à l'écart et qui se recrutent sans doute dans les apprentis mal préparés à trouver les moyens de se perfectionner dans l'étude de leur métier.

Les expériences enregistrées dans les cantons qui ont institué l'examen obligatoire sont encou- rageantes et nous verrons dans l'avenir si nous devons entrer dans cette voie.

Comme dans tout autre domaine, vous voyez que nous devons chaque année chercher à faire mieux, à ne pas nous dissimuler les lacunes de notre organisation et à regarder toujours en avant. Le Département ne faillira pas à cette lâche, en continuant a s'entourer des conseils de ceux qui peuvent l'éclairer.

Mais ce n'est pas seulement du côté du dévelop- pement de l'instruction professionnelle que doi- vent se tourner nos regards, et ce qui nous plaît dans l'institution actuelle de nos apprentissages, c'est l'esprit général qui y règne, à côté des ré- sultats satisfaisants que nous avons enregistrés.

Tous nous voulons orienter la jeunesse du côté du travail, mais nous voulons aussi déve- lopper chez elle des sentiments qui doivent les guider dans leur vie : sentiment du devoir, senti- ment de l'honneur, sentiment de l'honnêteté, sen- timent de la solidarité bien comprise.

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

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363

Dans u n siècle où malheureusement l'ambi- tion d'une amélioration matérielle paraît trop fa- cilement dominer toute autre ambition, nous de- vons nous rappeler constamment la nécessité de la responsabilité morale et le développement in- dispensable de la conscience individuelle.

Et c'est pourquoi, m'adressant a u x j e u n e s ap- prentis et apprenties, j e leur dis en terminant :

Vous voilà armés 1

Lutlez pour la vie, cherchez à améliorer votre existence et plus tard celle de3 vôtres, mais gar- dez dans votre c œ u r u n peu de reconnaissance à ceux qui vous ont facilite la lâche, pour la facili- ter à votre tour à ceux qui viendront après vous.

Vivez pour vous, mais vivez aussi pour»les autres. ' ?

Et la sérénité du c œ u r vous aidera à suppor- ter et à vaincre les difficultés de l'existence, que je vous souhaite à tous la plus heureuse.

C e t t e i n t é r e s s a n t e c é r é m o n i e s ' e s t t e r m i - n é e p a r l a d i s t r i b u t i o n d e s d i p l ô m e s e t r é -

C O I X i p G n s C S * -;•;<-,;--'.'

Une heureuse initiative

au Technicum du Locle

On est généralement peu renseigné chez nous sur ce qui se fait dans les Ecoles professionnelles de la Suisse a l l e m a n d e ; voici une occasion d'en juger.

Le Technicum du Locle a eu l'idée d'installer, pour quelques jours, dans ses locaux, u n e ex- position des principaux ouvrages exécutés l'an- née dernière à la « K u n s t g e w e r b e s c h u l e » de Zurich.

Cette «Ecole des Arts Industriels» occupe une aile du Musée n a t i o n a l ; on y travaille beaucoup et fort bien. Accueillant avec grande obligeance, la demande que lé Musée du Technicum lui avait présentée, elle a envoyé au Locle une riche col- lection de dessins et objets divers.

Très nombreuses sont les planches de dessin décoratif.

L'étude de la plante et celle des a n i m a u x sont représentés par de c h a r m a n t s spécimens.;

Les élèves imprimeurs et lithographes o n t aussi fourni un bel appoint.

La ferronnerie, le repoussé a u marteau et la ciselure-y figurent par des objets s é r i é s qui ont tous été traités d'une manière originale.

C'est donc u n e bonne occasion de comparer ce qui se fait là-bas avec les produits qui sortent de nos écoles.

L'Exposition est ouverte, gratuitement, chaque jour de 9 h . du malin à midi, puis de 2 à 5 h . du soir.

Là fermeture se fera le dimanche 2 1 juillet, au soir.

. :

Service des colis postaux avec la Russie

Il n'est désormais nécessaire de joindre qu'une seule déclaration en douane aux expéditions col- lectives de colis postaux à destination de la Russie, c'est-à-dire qu'une déclaration suffit pour trois colis a u plus, inscrits s u r le même bulletin d'expédition.

Un soin tout spécial est à vouer à l'emballage de colis à destination de la Russie et des pays en transit (Perse, Chine, J a p o n , elc.,) ainsi qu'à la rédaction des déclarations en douane. Les emballages en carton ou en fort papier ne sont admis que pour les envois sans valeur déclarée à destination de stations de chemin de fer de la Russie d'Europe. D a n s tous les autres cas, les colis doivent être enveloppés de forte toile ou de cuir résistant, soit emballés dans des caisses ou dès barils dont les parois et les douves auront au moins 7,5 m m d'épaisseur, soit enfin dans des récipients de zinc ou lôle soudés hermétique- m e n t . Les.envois emballés a u moyen de toile or- dinaire ou d'autres étoffes sont refoulés sans in- dulgence par le service russe. Il est instamment recommandé de retenir l'emballage non seule- ment au moyen de cachets à la cire, mais aussi par une forte corde plombée.

Les déclarations en douane portant des ratures ou surcharges ne sont pas admises; elles seraient,

cas échéant, refoulées. Lés déclarations doivent être rédigées en français ou en allemand. La valeur de chaque objet et la valeur totale du contenu seront indiquées dans tous les cas en monnaie de franc et en monnaie russe, au taux de fr. 1 = 37,48 kopecks.

Décret français concernant le traitement de la tare

Dans sa séance de vendredi passé, le conseil des ministres a pris une décision qui intéressera les commerçants étrangers. Le 27 août dernier, un décret avait établi que les emballages de toutes les marchandises importées seraient 'compris désormais dans le poids taxé de ces marchandises.

Ce décret, qui bouleversait les habitudes doua- nières, souleva les protestations de divers gou- vernements et fut à plusieurs reprises ajourné.

Le conseil des ministres, dans sa réunion du 13 courant, a substitué au régime draconien du décret du 27 août u n régime infiniment plus libéral, dont la mise en vigueur a été fixée au 1e r septembre prochain.

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