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IL A ETE TIRE DE CET OUVRAGE CINQ CENTS EXEMPLAIRES SUR VELIN PUR FIL DES PAPETERIES MONTGOLFIER, NUMEROTES DE 1 A 500 CONSTITUANT L'EDITION

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Texte intégral

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GLOIRE A MA LOIRE

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IL A ETE TIRE DE CET OUVRAGE CINQ CENTS EXEMPLAIRES SUR VELIN PUR FIL DES PAPETERIES MONTGOLFIER, NUMEROTES DE 1 A 500 CONSTITUANT L'EDITION ORIGINALE ET CINQ EXEMPLAIRES HORS COMMERCE, SUR MEME

PAPIER MARQUES H. C.

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JEAN NOCHER

GLOIRE A MA LOIRE

ILLUSTRATIONS de JEAN CHIEZE et LOUIS PLAINE

E D I T I O N S D U M A S 56, rue Vaneau, 56 Rue Georges-Dupré P A R I S (VII SAINT - ETIENNE

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Droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.

Copyright 1953 by EDITIONS DUMAS Printed in France

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I

HOMMAGE A NOTRE PATRIE MÉCONNUE

Que tu sois d'ici ou d'ailleurs, garde-toi bien, ami lecteur, de « lire » ce livre. Gloire à ma Loire : ce cri n'est pas un écrit — c'est un cri du cœur...

Que l'écho des montagnes le répercute en mille chants d'amour, en halètements de labeur, en souf- fles de forge ou en refrains mécaniques, en hymnes d'espérance, en prières des morts, en appels de sauveteurs, en complainte de misère, en hurlements de sirènes ou d'efforts, en râles de souffrance, en actions de grâces, en actes de foi, en chansons de geste ou en chansons à boire... Gloire à ma Loire, ma patrie et la tienne, ma patrie d'élection

— deux fois mienne, car je l'ai choisie et elle m'a adopté — ma patrie grande entre toutes, qui va des cimes aux entrailles de la terre, ta chère patrie méconnue, c'est à nous de la sortir de l'ombre comme un trésor enfoui dans l'homme sans mé-

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moire, à nous de la venger, notre petite patrie, pour faire oublier l'oubli de la grande, à nous de la ramener au jour pour la rendre aux siens et qu'on lui rende enfin un filial hommage, à elle qui a tant donné, et c'est à moi de tout faire pour qu'on la retrouve, charnelle et maternelle, à moi son en- fant trouvé...

Ami lecteur, raturons la littérature : sur la Loire, on a tout dit avec des mots, mais on n'a point chanté sa vraie gloire, qui est d'humble grandeur et de sacrifice journalier. Assez de prose ou de dis- cours, de vers et de faits-divers, de commémora- tions ou de cérémonies, assez d'histoires et même d'Histoire : toi qui lis, ne cherche pas ici une œuvre d'écrivain, de chroniqueur, de technicien, de nota- ble, de politicien, de professeur, de polémiste, voire de poète. Gloire à ma Loire : c'est le cri de guerre de ceux qui bâtissent la paix jour et nuit sur le front de taille, marins des grands fonds terrestres, per- ceurs de rocs pour de futures percées de ciel, et qui vont encore plus profond pour que d'autres conquérants aillent toujours plus haut. Foin des glorieux, mais gloire à ma Loire : que ce cri soit inscrit dans l'avenir comme le rachat d'une ingra- titude, la rançon d'un destin martyr, l'offrande au héros éternellement anonyme...

A présent, toi Parisien, écoute-moi bien : c'est en partant de la Ville-lumière que j'ai découvert la capitale de la Loire, cette ville qu'on dit Noire, sans doute parce qu'elle est juchée sur des monts d'un vert espérance, qu'elle se réveille aux matins d'hiver

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LA LOIRE motif de La Diana

(JEAN CHIÈZE)

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sous sa blancheur de neige, qu'au crépuscule elle rougeoie dans ses couchers de soleil et se dore de ses gerbes d'étincelles d'acier, qu'enfin on y va en déroulant un long ruban d'asphalte qui s'appelle la route bleue... Etranges aberrations des légendes officielles : quand de Paris vous prenez le train pour Saint-Etienne, tantôt gare de Lyon, tantôt à Austerlitz sans bien savoir si vous passerez par Nevers, par Dijon ou par Orléans-les Aubrais, vous remontez comme un calvaire une kyrielle de vieux wagons qui risquent de vous mener à Clermont- Ferrand, à Nîmes ou à Grenoble, jusqu'à ce que vous trouviez, après Sembadel et Saint-Chamond, le nom de la huitième ville et du troisième centre industriel de France, laissé pour compte en minus- cules, dans la fumée de l'ancienne Pacific, ou bien relégué sous la mention impérative : « en queue ».

Ainsi la postérité salue la patrie qui inventa la chaudière tubulaire comme la turbine à vapeur, et fit rouler le premier chemin de fer de France et du continent européen...

Comment s'étonner après cela que la Radiodif- fusion française ait fait naître Massenet le Stépha- nois « dans la banlieue de Lyon », quelque part entre Villeurbanne et Le Puy, tandis qu'à l'époque, Saint-Etienne faisait plutôt « de Lyon un de ses faubourgs » (1)... Parisien, pour qui la Butte, la Muette ou le Père-Lachaise figure nécessairement le nombril de la nation — si c'est ton quartier — sais-tu que la Loire a battu les premiers records

(1) Pour reprendre le mot de Jules Janin (Cf. page 52).

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modernes : ceux de l'altitude et de la profondeur(2), du poids des machines et du tonnage transporté, des finesses de tissage, de ciselure ou de goût, du plus long barrage lourd (3) et des plus légères

« petites reines », de la plus « grande artère » enfin, qui traverse sa capitale sans plus s'infléchir qu'un rayon lumineux sur près de sept kilomètres : trois fois la perspective des Champs-Elysées...

Gloire à ma Loire, fourmilière de titans, qui

« travaille » avec une conscience et un égal bon- heur, le charbon et la soie, le verre et le caoutchouc, le feutre et la fonte, les friandises et les engins à tuer... Femmes charmantes, hommes de bon ton, comment imaginer que vos dessous vaporeux ou vos taupés « anglais », que vos gaines ou vos bre- telles, votre guêpière ou votre appareil photo, votre lime à ongle ou votre rouge à lèvres, sont sortis d'ateliers magiciens au rythme d'un marteau-pilon à canon de marine, ou au bord de ces crevasses monstrueuses d'où l'on remonte les hommes racor- nis et carbonisés, quand hululent les sirènes, aux pâles aubes de désespoir et de grisou P Et vous, nos gosses, comment pourriez-vous croire que, même votre bâton de chocolat, vos jouets de Noël, vos cahiers d'écoliers et vos crayons naïfs, vous sont offerts par les damnés de cet enfer de sueur, de

(2) Saint-Etienne, qui compte 200.000 âmes est la ville de 100.000 habitants la plus haute de France : deux fois plus élevée que Grenoble ; et ses mines s'enfoncent à mille mètres sous terre.

(3) Celui de Lavalette, dont le début de construction date de 1908, a une longueur totale de 504 mètres en crète.

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sang et de fumées, qui fabriquent votre joie avec leurs larmes, et avec leurs ténèbres, de la clarté ? Gloire à ma Loire, patrie dantesque et pastorale où toutes les richesses du terroir chantent l'unique abnégation humaine, où la multiplicité des con- trastes s'harmonise à l'image de l'universalité fran- çaise. Loire fidèle à sa source en brisant les obstacles de roc, rapide ou alanguie, violente et douce, tra- gique ou bon enfant, qui charrie là colère dans ses gorges et la douceur de vivre dans la plaine où Ho- noré d'Urfé traça la carte du Tendre — comme tu les as pétris de notre grandeur et de nos faiblesses passionnées, ces increvables « durs » du Forez, qui se nomment eux-mêmes modestement « gagas », le poing vite serré mais le cœur sur la main, assoif- fés de pureté mais buveurs gargantuesques, sachant qu'un sou est un sou mais que le courage n'a pas de prix, blagueurs comme au Midi mais croyants comme les gars de « ch'Nord », entêtés mais pleins de tête, d'une prudence de Sioux mais amoureux de toutes les aventures, ouvriers restés paysans parce que la terre est le matériau de toute industrie, patrons hier encore artisans, artisans qui sont déjà des artistes, toutes classes intimement mêlées dans cette coulée de métal en fusion, insaisissable mais solide, brûlant mais généreux, rigide mais malléable à l'infini, gloire à ma Loire, creuset originel de nos vertus, matrice où se gravent, en haut relief, les traits immortels de la France !

Je suis tombé sur ce sol, parachuté par hasard, un soir de défaite où tout semblait dérisoire et

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sinistre foutaise : c'était en l'An Quarante. J'y ai appris aussi un métier souterrain, quand un clin d'œil était un complice, et le silence, la perfection du langage. J'y ai vécu les heures divines où la mort éclatait de rire, où la haine même avait reçu le baiser du pardon, et dans la nuit des cachots, dans les chaînes et jusqu'au pied du mur, j'ai par- tagé ma foi et mon malheur avec des gars d'ici, mes frères, qui sont tombés une chanson aux lèvres, sans même savoir qu'ils étaient des Chevaliers, sans doute parce que pour des sauveteurs-nés, le don de soi, c'est la nature, et que le sacrifice suprê- me, c'est le sommet de la Vie...

Que tu sois d'ici ou d'ailleurs, comprends-tu à présent, ami lecteur, pourquoi, je ne fais aujour- d'hui qu'accomplir un acte de réhabilitation en réclamant justice pour une patrie qui mérite tout sans qu 'on n 'attende rien d'elle ; pourquoi enfin je te demande de ne pas lire ce livre comme un écrit, mais de lancer avec moi son cri d'espoir, de ralliement et d'amour : Gloire à ma Loire !

Montverdun

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II

L'IMAGE DE LA FRANCE:

L'ÉQUILIBRE DANS LA GRANDEUR

« ...Auprès de l'ancienne ville de Lyon, du côté du soleil couchant, il y a un petit pays nommé Forest, qui en sa petitesse contient ce qui est de plus rare au reste des Gaules : car étant divisé en plaines et en montagnes, les unes et les autres sont si fertiles et situées en un air si tempéré, que la terre y est capable de tout ce que peut désirer le laboureur. Au cœur du pays est le plus beau de la plaine, ceinte comme d'une forte muraille des monts assez voisins et arrosés du fleuve de Loire, qui prenant sa source assez près de là, passe pres- que par le milieu, non point encore trop enflé ni orgueilleux, mais doux et paisible. Plusieurs autres ruisseaux en divers lieux la vont baignant de leurs claires ondes ; mais l'un des plus beaux est Lignon, qui vagabond en son cours aussi bien que douteux

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en sa source, va serpentant par cette plaine depuis les hautes montagnes de Cervières et de Chalmazel, jusques à Feurs, où Loire, le recevant et lui faisant perdre son nom propre, l'emporte pour tribut à l'Océan. » Ainsi s'ouvre l'Astrée, en saluant, dès l'aube du XVII siècle, le Forez, comme le visage même de l'amitié.

Le voyageur qui descend vers la Côte d'Azur, le voit s'annoncer de loin, à la sortie du Bourbonnais aux lignes fuyantes et molles, par cette plaine posée bien à plat entre deux reliefs de granits et de gneiss, aux éclats de porphyres et de micas noirs, qui se couronnent tantôt de neiges étincelantes, tantôt de forêts bleues. On devine à l'ouest l'approche des volcans d'Auvergne, et tout à l'heure surgiront au Levant les cimes géantes des Alpes, mais des deux côtés la montagne, du Beaujolais à la Madeleine, est encore à la main de l'homme — non point hau- taine dans ses airs de grandeur, accueillante au contraire jusque dans ses recoins de belle sauvage : prête à être conquise à chaque mamelon, fécondée à tous ses tréfonds...

Les sources jaillissent des failles, incrustent d'ar- gent les prairies grasses, où s'ébrouent des familles de placides chevaux, près des vaches peintes comme des jouets d'enfants. On respire un air d'intimité, ainsi qu'en un parc tendrement dessiné, mais quand là lumière diffuse fait tomber des nuées bibliques sa poussière d'or, quand on escalade les premières marches des contreforts en se sentant happé inéluc- tablement par le ciel, alors on comprend que cette bonté de la nature a de monstrueuses revanches, que ce paysage d'humanité familière est balayé par

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un vent de mystère, de cataclysmes et d'épopée.

« Cette Loire que vous rêvez... » et qu'Honoré d'Urfé disait tout à l'heure douce et paisible « ...cet- te Loire qui coulait au soleil comme une femme sourit sous des lustres, quand je la voyais du châ- teau des Coques, en vous écrivant, est devenue une vraie furie. C'est la première fois qu'en racontant ses impétuosités et ses ravages, les journaux — ces romans mal écrits — n'aient pas menti. Ils n'ont rien exagéré. J'ai passé sur des routes arrachées, j'ai vu flotter des populations de cadavres et fuir dans les campagnes des populations de vivants comme si l'ennemi était à nos portes. C'était af- freux. J'ai compté les maisons écroulées. J'ai passé à Roanne au moment où elle avait de l'eau jusqu'à la ceinture, et je vous assure qu'en cet état elle n'était pas aussi voluptueusement belle qu'une des baigneuses de Baléchoux. La dévastation m'a suivi jusqu'à Saint-Etienne, une vraie ville anglaise ou américaine, par parenthèse, noire, brumeuse, char- bonnée... » (1)

Car la bienheureuse églogue aux bergers enru- bannés côtoie ici l'infernale folie des robots en incandescence : on passe sans transition des anciens aux modernes, du sentiment aux mécaniques, des traditions champêtres aux explosions révolution- naires, de la stagnation à l'atomisme, des chairs les plus faibles aux aciers les mieux trempés. Le soleil ne se couche pas sur ces hauts-lieux du labeur : les coulées de métal illuminent les nuits sans étoiles, et quand la campagne s'endort, les marteaux-pi- queurs réveillent des catacombes où se relaie l'obsti-

(1) Barbey d'Aurevilly : Lettres à Trébutien.

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nation d'un peuple sans sommeil... Qui donc a prétendu que la France est le pays de la mesure, quand elle oscille à perpétuité entre deux marges d'excès contraires ? Mais comme le funambule sur la corde raide, c'est à grands coups de balancier qu'en corrigeant ses écarts, elle retombe miraculeu- sement sur ses pieds : synthèse vivante de la grande, notre petite patrie forézienne a, en vérité, le génie de l'équilibre... (2)

Equilibre entre la montagne et la plaine, avec toutes les transitions de plateaux : Le massif du Pilat pointe à 1.434 m., du Crêt de la Perdrix à celui de l'OEillon, défoncé par les vals profonds du Gier, du Ban, du Dorlay et du Couzon, domine puissamment le sillon houiller au nord et la vallée du Rhône à l'est, coupé par le Furan et l'Ondaine, puis tombe à l'ouest par d'amples vallées tourbeu- ses dans le bassin de la Semène, et son versant sud ouvre pathétiquement, à la sortie des cols glacés, une porte monumentale sur le midi chaleureux, léger, ensoleillé. Toutes les essences de pin et d'épi- céas s'épanouissent ici en liberté, bien chez elles aux diverses altitudes, étroitement enlacées à leurs trois compagnons arbrisseaux : le chèvrefeuille, le sureau et le sorbier des oiseleurs, aux corymbes rouge corail...

Equilibre entre la forêt, les pâturages et les vignobles : au delà de la Côte roannaise, qui donne un vin réputé sur les hauteurs de Saint-André-

(2) M. Pinay a esquissé cette idée fort bien venue dans sa préface de La Loire, ouvrage édité sous le patronage du Con- seil Général.

La plaine du Forez

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Achevé d'imprimer le quatre juin 1953 sur les presses de la Société Anonyme de l'Imprimerie DUMAS 4 et 6, rue G.-Dupré Saint-Etienne (Loire) D é p ô t l é g a l : 2 trimestre 1953 N° d'ordre : 12.259

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