LE TÉLÉGRAPHE ÉLECTRIQUE
COMéDIR EN TROIS ACTES, HÉLis DE COUPLETS
FAk
sni. SlltAi;i>I.>«T
DKLACOUR
KfllAsC?(Tl^i:fOl’RUPRtrUIBHKFOU.ATAflÜt,SUKLETiliATRB DU PAUIS ROTAL,LR13lARTim 1834 fi 0?;
DISTaiBUTIOM SE LA PtàCE nroi.I,rmplofé «utcIcfrAphp 4lcrtri<iur, 4
PArô SIM. Rks#: Licl'ki.
ÜlGOnNEAU,ancienai;entdramaliqur,à
Pwi*.. rnniff'RGornt
ClABA,%nnièce M“*Irh^.
CAKETTF.,dirtclctirdutélégraplieélec*
^
trique,&Lyon «M.Ama?<t.
RaprteenUbun, Iratuclioa ot p'proJoction r4«nTr«>«.
ULRIC,»nndctcii,ntl.v*hônulél^
Rniph<' électrique, 4 I.tchi MM. OcTAVR.
LK DtHECTErU dutéli^npliecli'C*
trique,àParit Kali;kaiac.
OLYMPESAKOSKA,artiste.
MARIETTE
l|Ut«Jixierrariii.s:Tii:R.
Raillt.
ACTE
I.AParis.
—
Cnulon, très-simplementmeublé.~
PortesaufonU, à droite et i gauviic.SCÈNRI.
BIGORNEAU,CANETTEcltILRIC.
{tîs sonttous trois assisau milieut/u lAédire. ) TOUS TROIS.
C'estonohorreur!...Onne scrondiiitpasainsiI
‘ CANeTTB.seUiHsnlà /hyoïncau.
Veux.taque jctcdisemonopinionsur toncompletv'Iao!
(H^auccta chaisea Fautre bout ùetach<imhre.
} CLRic, se levantaflûjorneau.
Etrooi,Toulet-vous quojequaiiûe votreprocédét v'Ian.
(R iapteesachaise.)
bicnr.NKAU, se Irtvinf aiurJeuxautres.
Ah! rVslroimucça...Elibien!... joneseraipasonresta avec vous.VTun!(/I jettesaejusiseauloin.)
u.t8KTTe,d Bigorneau.
Ainsi, c'estton dotiiiormot?
Oli'.ÜRnSAU.
Parfaitement...
CANKTTC, regardant sa montre.
Viens.Uiric,vien<s,monneveu...Ilestonzeheures,noaa atoiisletempsdereprendreJechemin«lufurdeaiidi...
{larluiiA...
ClJltC.
Sij’essayais...parlaper...per...suasioa.
CANUTTE, Oslinnlite... U- estreslAsourdAmes raisonnements,in*
sensibleaiesprières...repartonspour Lyon...Maisavantde m'enaller,luenlFuisBigorneau, coiumo’jene reviendraipas exprès pourto dire etqueJ'y»uistoutpurlé...voilamoft opinionJitU-rauosur ton compte...tu o'esqu'uneliullruI
'oogle
t
14 ? 3
fc LE irltORAMlEËL&CriUQL'Ë.8i<;oiif{r.Ar.
l.i(u(lullrcl CA^BTTB.
UneLulircmâle,avecuitgrandcerclenoir auiour... toutce qu*il y ade(ituAléteeu monde... AdieuI...Marche»loi...
ENSIiMBLE.
AndeParitfui dort.
S;nsplustardernouilecidonflaplacel L’Irlcetmol noosallona lubilo, PhIh]ucrolTreolntde première clatae Prendreanvragondu premier numéro.
t'LRIC.
San»plor lardernous roui cédonslaplace.
Mononcle el moi.nousallons suèito, etc.. Btdorl^eAl.^
AHcx,parler,tousdcui quUtexla placel Sansm'attristertouspouvezluètro, etc.
(Us•‘‘•rtfttt.rvipf>rtontleur valiselaisséedans uncoinde
rappartemeM.
SCÈNEII. I
BlGÜllNEAU,puisCL.ARA.
Sir.on^KAP,votjontmirer Clara.
AhItevoilà,maniocc... C'étaitbienlui,ClaraI CURA.
Quiça,donct BICORNEAU.
Ehbien,Canette...monami Canette de Lyon... avec son ne- veu...Ircs-gentiJ...l'airbétc...mai.siréi^geniil...vilain...
maistrès>aicnabl«...Ilsontfuittousdeux cent vingtlieues...
pour venirmedemanderlamain.
CLARA.
ElVOUSlesavezcongédiés?
RtGOnVEAO Congédiés... n’estpaalemot...Je lésaiflanquésàlaporte.
• CLARA.
Que vousêtes...bonI llOORKKAt;.
Oui... je SUIS bon...maisilparaîtraitqueje suisunehnllrn...
une huUromâle...Abtc'estbiendurd'élretraitéd'huttre |var un ami do vingtans...Mais pourquoi,m'aditmonami Canotle, refuscs>tQdodonner ClaraàmonneveuUlric?-..11aura soivaniemillefrancsdedot...ilestemployéavec moi,au télégrapheélectrique àLvon...c'cslluiquifaitaller lamani*
vetlo...ilestaimableclvacciné...Tucomprends quej'étais fortembarrassé pourluirépondre.
CLARA.
Ilfallaitinventerdesraisons.
ltlGOR>r.Al'.
C’estcc quej’ai fait... J’ai été pleind'imagination... je loi aï demandésison neveusavaitleturc...Je savaisqu'ilnolesa*>
vaitpas...alors, jemesuisretranchédonierecelle langue...
en ajoutantque je ne comprenais pas qu'unignorâl le turc...
aujourd'huii^uc 1aquestion d'Orient va toujourscroissant.
CLARA.
Ehbien?
BICORKEAC.
Cinelteetson neveuont haussélesépaules...
CURA.
EhIilfallait leur direqu'ilsvous ennuyaientà la fin.
BICORSEAtl.
OhIc'eûtété grossier...Canetteestun ami de vioglans...
je lui aiditqu'ilm’embétait...c'estplusfamilier...uref,ila lancésonsiogodanscette direction...son neveuidem...moi ibidem...et ilssontpartis.
CLARA.
Us sontpartis?...BonvoyageI
tlCORNBAO.
Oui! bon vovagel...dis-moi... tu esbiensûre, n'est-re pas, 2
u'ilt'auraitétéimpossibled'épouserleneveudemonami anette?
CIARS.
Ob!toul-à-failimpossible...tandisqu'tlmeserabienaisé d'aimerceluiquejemedestine...nous nous marierons dans huitjours... u'est'Ce pas,monpetitonde?
OtCOR^EAL'.
Ohtça... lu tesais, Clara...jenVi jamais eu en soucique deuxchoses...monagence dramatiqueet toi...Jemesuisdé- barrassé avantageusementdemonagenceeljenedemande pas mieux...
CLAR.%.
Que de vous débarrasser demoi...
Bir.OR.VF.AC.
Tuas devinémoncœur... mais, voyons! dontle-moi des dé- tailssur tonfutur
CURA.
UnjcubchommecharmantI BIGORREiV.
Oùl'as-tuvu?
CLARA.
Surles toits.
BlCORRCAU.
AhIc'estun couvreurI CLARA.
Oh!nont...e'étaililtahuitjours,lematin où Tonvint poserles filsdu télégraphe électrique qui paAsc au-dessus de notre maison...Ilm'aperçuté la fenêtre et,prenantun deshis danssamain en mesurant l'immensité,ilmecria ce.<mots quu je n'oublieraijamais:Mademoiselie,jevous aune,el sivous medésespérez,mavienelient qu'R unfil...
BtGORMFAü.
Comment,lapremièrefois qu'iltevoyait?
CLARA.
Oh1nous nousétionsvusdéjà huit joursavant...ou Jardin- dcs-Ptantes,ouilm'avaitlaitlabiographie deriiippopolauie...
DiCORKCAC.
Comrnem.ilt’avaitdonné desdétailssur ce pachidermo, sans te coitualtre.
CLARA.
Oh1ilmoconnaissaitunpeu...Quinze jours auparavant... au théâtre desMarwanelUs...illu'avaUexpliquéles ÜLolles...
BiCUR.NEAO.
Eh quoiIill’expliqualesGcelles lipremièrefoisqu'ilto parla.
CLARA.
Obinon...lemois précédent... auCirque...nousavions causé...sur Hiomuie quia la tèteenbas...
Bir.OHMIAU.
Maisalors...voilatroismoisquetu leconnais? CLAIlA.
Troismois...sixmois,mononclet BIGORNEAU.
Mais,dis-moi,ra-l-ilparlédosaftmille?
CLARA.
liaomis cedétail...maisilvousdiratoutaujourd'hui... si vous voulezqu'ilvienne vousfaire sademande...
'mCÛRNKAU.
Volontiers... cltonmariageira vite...j'aimesidées...
CLARA.
Dans une heureilseraici...
BIOORNEAU.
Une heure!...une heure1...Ilfaut le prévenir...
CLARA.
Ceserabientôt fait...ilpassa touslesjouresousmafenêtre àmidi.
BIGORNKAÙ.
Maisilfaudraqu’il aille s'hahillor.
CLARA.
Ul'esttoujours.
,
DtgtfeBtJbÿ’Google
LE Itl.ÊGRAPHK ElECIHIQUB. 3 iiconKfiAU.
Upon««bi«n...maisjo viiuxOirc qu'illuifautunItabil Boir el de;» blancs...
CI.AAA.
IlaiQuiourade;$gunls blancsdan.<sa pnrht'...quant^l'ha- bitnnir»i)c'aqu’unpaletot gris..mai:» l'tiabiliioirc»lcensé
dessous... t
BICOnNEAO.
ÇamesufBt...va,monenfant, etamène-lc moi.
CURA.
OliImononcle,que vousêtesbonI
Am:Btttez, reil«A.troupêjolie, yvais lexeelUramarcnèlrr
,
Et]e le faismootercbex ooes.
BIGORNEAU.
Maiss'il o'allatlpas apparallre.
CURA.
Ob! quanléfa,rassurex-xous, SIuiibononcle, rassuiezvousl Amidic'estunebabiiude.
Ilvientespérantunsignal.
Ondirait,pourl'eiactiiDde
^^ Le canon duPalais-Royal.)
SCÈNEm.
mOORNEAU,seul.
VoilAl'idéequej'avais...etqueje n'aipas vonlûdévelop|>ci devanlmanièce...Je désiremarierCuraalirtde pouvoir à montourallumerleslorcliesderiiymêuée enmalaveur...
Olynipr.cellequejeveux décorer dutitred'épouse,agilemes aits depuislongtemps...j'ai 3,400francsderenie...Elle est artisteuiavec cequ'elle a,celaferaunpeumoinsderevenu qu'auparavant...D’abordjeveuxqu’elle quille le tlièâlre...ilya tropa'cmtûcbcsi>orIcsplanches...à preuve ce jeune bomnio qu'Lcij'airencontréclivxOlympe...ilétaitdans unoarmoiro...
c’estmémoassezbitarre...Vuicile fait...hier, jetombe chez Olympe,à lanuittombante...son visageétaitserein...tout-à coup,etiocroitentendremonter dans sonescalier...Cachez- vous,medil-clle,et ellemepousseversunearmoire...ça ne m’étonne pas,c’estune babitudede Ihéâire chezOlympe, au moindrebruit qu'elle cntetvd...Cachez-vous,s'écrie-t-elle... et elleOamiuelovisiteurn'importo où, armoire, cabinet oupla- card...Maisvoila lebizarre,ramtoireétaitdéjàhabitée...une bousculade eûtlieu,dolabousculade nous passâmes aux coups de poing...laportes'enfonça... logalopins'enfhit...lanuil étaitobscure...01yn>perevint... etm'expliqua...quelemon- aieurdel'armoiro étaitvenuluiapporterdes renseignements...
Je n'aiaucun doutesurlavéritédecotteexplication;mais naign*cela,jecroisqueleplussûrestd’enleverOlympe aux tédoclions...du théâtreeld'allercachermonbonheur dans uno autrepatrie...commedanslaFavorite!...AhIdetailimpor- tantquej'oubliais...dansUlottedel'armoiro...monétuià Cidresm'aétécbtppé...qu'onnel'oubltepaül...Ah)c'est
SCÈNEIV.
BlGORNE.AU.OI.VMPE.
OLYMPE, aveccroinla.
Vousêtes seul?
mcORNEAU.
Eiiiiêreinent'...
OLYMPE, changeant deton.
AhIBigorneau, votre socccsscufn'oât (|irun drûloI llICORNEAl'.
Qui Pitancliard,Jecorrespondantdramatiqueauquti j*aicédémonagenceT
OLYMPE.
Lui-mémot...tigorez-vons...(Pré/anfrorrille.)Cbul.
BICOl^^eAtl.
Quoi doue?
OLYMPE.
J'avaiscruentend!!lesaccents d'unaboll 0...maisnnn..(Au tffIon.)Je sorsdonc de chez Piianchard;ildemandait unein- génue... pourlePortugal...jemeprésente...Umerefuse.
OICORNEAD.
Ilvousrefuse...eb bioni moi,jevousoffreunengagement pourlavie.
OLYMPE.
Dans quel emploif BIGORNEAU.
Daimtous.(Aoecpajiion.)Lesamoureusesd'abord...les jeunes mores plustard... lesépouses bdelvstoujours...eldes IcutI
OLYMPE.
Desfeux....relevez-vous...onvient...
BIGORNEAU.
Diable!delaprudence.
^. OLYMPE.
Et dusilenceI Btr.QRNKAC.
Quelqu'un s’avanceî...personnel...louioursvotre manie.,.
(fli’jircnunt.jOui.Ühmpr, de- feux que moiictfurvouspaiera...
JCne vous parle pas de mesirois millequatre centsfrancsdere- venus...
OLYMPE.
K'enp.irlons pas...cesdétail»dargviilmenesent!..csl-ce dutroisoudu quatrecidemi?
BidURREAU.
Duquatreetdemi.
OLYMPE.
J'auraismieux aimé du mouzaias... Toutcela,Bi^orn^.m.est tentant...votre amour,voUo quatre«tdemi...luaisuousver- rons pluslard...
DIOURNEAU.
Obi non,toutdesuite.
OLYMPE, tragiquemeut.
Bigorneau...jene voudiais pas vous tromper,ily adansma vieunsecret...
BIGORNEAU.
Unsecret...jamaisvous ne m’en avezriendiU ÜI.VMPK.
Ni â vous,ni àpersonne... Jen'aijamaisdilmousccielque surlatombe demononcle.
BIGORNEAU.
CommedansKetlljr.
OLYMPE.
Etsijedeviens votre Icmme, Bigorneau, jamaisjeneludirai que sur votiu tombeI
BIGURNSAU.
Çameflatte I... J'acccplerbérilagedu passé.
OI.YHVn.
Eh bienIpuisque vouslevoulez absolument... avant vingt- quatre heures, vous aurezmaréponse...AUIàpropos, avez- voua retrouvé votre porte-rigaro».
BIGORNEAU.
Son,et j’en suispour ce quej’aidit..,c’est lemonsieur de l'jriuuirequimel’achippé,
OLVMPE.
n.tssurez-vous,c'estun honnête homme...Eiaii-ilgarnide
«igurca?
BIGORNEAU.
Ilenétait bourré... àcinq sous.
OLYMPE.
('.'esturihonnête homme...ilfumeralescigares,maisilvoua icndrarètui,
SCÈNEV.
UsP«f.ctl)tM5. r.LAHA.
CLARA, ocrouronf.
Levoilà,mononcle, le voilà.
OLYMPE.
Dumonde,taisez -vous...non, cacbez
Digitizedby
f LE TÊLtGKAPIlF. ELECTRIOUB.
TJVOII.
• mCORNRAV.
R«s«urf’3'-vniis, •’eslmuntrce...Cinrf,jp leprêfenle une do csarlislcsüi»un{;uce^, muiinmi' Olympe Sdkeska.
'cr.ARA,Kn(ii/ml.
Madame...Muii oncle...ilc.%1là.
ÜLtMI'K.
Unevisilc.je vou.« laiâsc.
BIGORNEAU.
Vouamequittez...
ÜUMPE.
Maissivous avezdu monde... une porte.secrète,.,un esca- lerdt-roLé...
BIGORNEAU.
Pariri...(/(indique(agnuebc.) Air d«DocUB.
niGORNBAD.
Adieu donc, aure%dir.
OI.YNPE.
Alientdl.Je l'opère.
BICOKNEAU.
Enmon amour, ma(hdre.
Je nu'Utoutmone»{»oir.
ENSRMULE.
Anrevoir! Aurevoir1 (<7/arumImc.
—
OJ<jmpesoi t.)SCÈMiVI.
CIGOilNHAU,CLARA,puis TIVOLI.
BIGORNEAU.
Alluns1fuU'Ic entrer.
CLARA,àhcantonnode.
Entrez, monsieur...mononcleest seul.
{Tii.'i/litnlre et ^alur.) CLARA,à sonoiic/r.
(Iestiiisbien,n'est-cepas?
BIGOR.VEAU.
TréS'bienIlenezgrec...unprotiide camée...{A Tiuoli.)As- )ez-vous,monsieur.
CLARA,d bigorneau.
Des gantsblane.s,vous voyez...etsonpaletot gris...quie.'^l .usécaclicr l'iiabil nuir.
BIGORNEAU.
C'estbien,iais»e-nous!...
CLARA.
'
Oui,mononcle.(.Jricoli.)Mononcle...voustrouveun
>lilde camée.{Ellerentreàdroite.)
OlGOn.NEAU.
C'estvous,monsieur, quiavez eipliquâ l'Iiippopotameàma .v'ce?
TIVOlJ.
Oui, monsieur. '
aicon.vEAU.
Monsieurestcornacau Jardin-dos-Plantes?
TIVOLI.
Non, monsieur. *
BIGORNEAU.
Vousaspirez,modit-on,itlamain domanièce.
TIVOU.
A sa main; non, monsieur? j'aspire à elle tout entière.
RtCORNEAU.
lecomprends.
TIVOLI.
Ilesttoujours bon des’expliquer...
BICUS.NGAO.
Votre nom...jevousprie...
Tivoli.
llIGUnNEAU.
Seriez-vous parent dol'ancionjardinoc cenom?
TIVOLI.
Jepourraisvous direoui...mais j'avouequejen'cusais rien.
BIGORNEAU.
Votre âge?...
TIVOLI.
Commetout lemonde...quelqueshivers, et,çaetià,quelques printemps.
BIGORNEAU.
Parlonsde votrefamille.
TIVOLI.
J'en parlerai tant qu'ilvousferaplaisir...Seulement,jodon vous prévenir d’avance quejenelaconnaispas.
BIGORNEAU.
Mais VOUS avez un père.
TIVOLI.
Espérons-ic...matsjeno1cconnaispas.
BIGORNEAU.
Mais,vous avez une mère.
TIVOLI.
Espérons-le...mais...
BiGORNEAi',selemnl.
Mais vous nelaconnaissezpas...sansdoute...permettes...
TIVOLI, se levant.
Permettez, vous-tnéme... Monsieur,vous avezpriil-«Hr<*rèvA pnur vutre nièce unef.imilled'agentdo change,«leNababoude neiitislo... F.hbienImonsieur, avec moi. vous n\ozcclavan- tageque vous pouvez librement continuer votrerOvo.
BIGORNEAU.
Permettez.
TIVOU.
PurmeUez, vous-mémo... vous sentez bien que quand on ne saitpasde qui one-t issu...ona lechampvastepuurleshy- pDlhcseslesplusflatteuses.
- BIGORNEAU.
Permettez.
TIVOU.
Permettez,voufi-mème...Eli!nevaut-tlpas mir-utêtredans lelèveque dansla réaiilé...danslumomieii:or..lqitndansle mondepositif...Mai>Oiiliona celad'avanUigcuxquellevous laissedanslevague...
BIGORNEAU.
Danslevague...danslevague...
TIVOLI.
Eld'ailleurs...vous m'interrog.z sur mesancêtres...Est-ce quojevousdemandeles vèlrc.'i,moi...Est-cequejevous de- mandedes nouvelles do monsieurvotrepercetdemadame votremcrc? Non,jevousdis:j'aimovotre niècecljevous demande à entrerlesyeux rcimés dans votrefamille:conflance pour confiance; entrez aussilesyeuxfermés...dans... celle...
qneje n'aipasi BIGORNEAU.
C'est très-logique...excessivement logique,j’aiété indiscret.
TIVOU.
Jevous excuse,{fl luitendtammn.) BIGORNEAU.
Ce bonTivoli.{Apart.)Ilmo pUUbeaucoup,ilparleavec feu,etilraisonnejuste...
TIVOU.
Ainsijepuis espérer que madcinoiselleClara.
BIGORNEAU.
SerabientôtmidatncTivoli.
.. TfVOU.
Monsieur, merci.
J
fay
Googte
LE lELLGUAPilK ELECIUIVUE. 5 Amdr3tadamt Favart.
Jf bfrti» le joar qui ra'idiiir», Elquim'nconrluii |tréidovous»
Bl<:on^EAc.
ledevient votrevecondpère.
TIVOLI.
VrorfDcnl I...«h!qiioce litreMl doni.
MjU,i’aveoture est «inguUére...
Oklcurieui, jenepuit le nier.
O'i» Je pottédeun secondpère.
N'ajraot pas encor le premier.
Ont,jepossèdeun secondpère, EiJ' n'al pasconnule preoiier.
BICOUKKAU.
El d'iciaumariage...cellemaisoneslfavôlro...leshuis vousen sonlouverts...{ruanisalu^aliere.)Ftiscc-voua?
TIVüU.
Noo...maisje fume...
BIGOn.VEAl'.
Eb bienIne vous gênezpas...
TIVOLI.
Ohl...icit eiconisEsc.
Tiens,mes chemioées fumentbico...
TIVOLI.
Alors.(Lus préientant sonporte-riQaret.)Avousî BiconseAu.
Volontiers.(Regardant.)AhlmonDicul TIVOLI.
Qu'osl-cedonc?
BICORMBAV.
(^uivousadonné ce porte-cigares.
TIVOLI.
Ce porte-cigares?... voilàcequec’est...Oùsontlesallumel- te...abf(Ileaolacheminéealcontinue en tournantledosà Bigorneau.)C’esttouteunehistoire...quim'estarrivée hier chez «liedame, quejevoyais pourlapremièrefois...Ceporle- cigareséUillapropriétéd’une espèced'iiubumlie...
BiCURNtAU.
(mbécille f...
TIVOLI,Tném£jeu, P®*j® n® connaispas...oh!...raventureestsinguHèro...Ce vieilabrutim’a cherché querelle dans une armoire.
BiGumssAU. àpart.
C'étaitfui...
TIVOLI,mêmejeu.
J'rn risencore...je suistombé surluiàbrasraccoortis...
que j'co risencore.
RICOBN'eAV.
AhIluenrisencore.(lidonnedescoups de pied àTivoli oui fuifûurnc le dus.)AhIamontourdo tomlNir surloià pieds rac- courcis...
TIVOLI.
Obilà,là.
BIGORNEAU.
Ris-donc,â présent...Uonporte-cigarès... voleur.».
TIVOLI.
Quoii...c’élaît-vous?
BIGORNEAU.
El luviens aujourdbuimedemandermanièco.
TIVOLI.
l'ignorais...
BIGORKEAU.
Va-t-«D,méchant Anlony do contrebande.
TIVOLI.
EbIditesdonc?...
BIGOltSEAP.
Toi, le filsd'unNabab, d'undentiste,.tun'esqu’un savoyard
vat-eu. ^ '
TIVOU.
Mais écoutez.
BICOnKEAO.
Z-écoulcz...jon'écouto pas,je frappe... (IlUpoursuit.)
SCÈNEVU.
Les Précédents,CLARA.
CLARA.
Grands Dieu»I...mononclel«.Tivoli.
^ TIVOLI.
Nous débattonslesconditionsducontrat...
BIGORNEAU.
Ducontrat,.,ilsera dr»)lo lecontratquejorédigeraiave.
loi...purgemouimmeuble...purgc-le...
Arrêtez...
CLARA.
lelepurge..
TIVOLI.
ENSEMBLE.
A'b OtOORNEAU.
QurilcineroyablehUtoire!
i>rt>lc,fuisdeces lleui, Osliulqiii(laDS l'Armoire, Merossade sonmirui.
franekise.
TIVOLI.
Quelle ifirrojable lihloire1 Je dois fuirde
m
lieui.C'est luique dansrarinoife, J'ai rosséde moninleui.
:Tneenitère
CLARA.
Quelle inrrojiable hisloirel Elquel sortinulheoreat: Vraimentje n'ose y croire Ildoit fuirdeces lieui.
(Bigorneau pousseTivolidehors.)
SCÈNEVIII.
BIGORNEAU, CLARA.
CLARA.
QuellescèneI...
BIGOnSEAU.
Eldirequoj'étaissurlepointdol’avoirpour neveu.
CLARA.
Maisque vousa-t-ilfait?
UICORKEAU.
Cequ’ilm’afait?çà no regarde paslespetites filles...
Ci.ARA.àpart.
Qu‘est-ce que ça peut doncêtre ? BIGORNEAU.
Elc’estpour ce gueaj-là...quoj'aicongédié(incite...un ami de vingtans...quim'atraité d’butlre...
CLARA.
Nepleurezpas...
BIGORNEAU.
Jene pleurepas,jomemooche...Abl...vite,un» plume, det’encre,dupapier...
CURA.
Pourquoifaire.
BIGORNEAU.
Unelettred'excuse àCanette...Maisnon...autreidée...ma canne,monchapeau...
CLARA.
Mais,mononcle.
BIGOANe.tO.
Prendsaussitacannecltonchapeau...non...tonchâleet tonchapeau,et suismoi.
CLARA.
Oùallons-nous?
A Lyon.
A Lÿonl...
niGORNEAU.
CLARA.
Digilizedby
5 LE TtLEGnAVnn ELECimgtE.
•ItORNfAO.
Nlin...unp aolreidé«...Courons Bvanï aukélpgrapfceéfac- mel{irlicHeu...jeveux qu’aussitôl arnve, ce pauvjc Cii.oUe veçviveroei»excuse?.-.Vileauié!égiai>be.
ENSEMBLE.
aiCORMAO.
Ai»:d7/ay<f^«.
X'îen?.monenr«nt, rouron« bien vllel Perleuroort del'eieclricilé Je vais te rendre toutdeaane, Elion boniieiir et ta fattéi Necrains rîenr Clara, Je cn'etpIiqM ; NousallonsrrnOMrtoadain, Grice autéléjrraphp PIcetriqua 1^8filsdeloopremierbjineB...
CLARA.
Comment! RICORNFAO.
ViensI...c'estde la phfriqne.
Tanecomprendspas... c'cil certain...
REPRISEENSEMBLE.
Bir.ORKRAO.
Vientmonenfant, el«.
CLARA.
Pnisqn'il le veut,couronsbien vite.
Parlesecoursdei'tleclrlrlié, Ilta, dit-êl, ra’ rendredetuile, Et mon bonbeuretmagalié...
{tlijoriciit.)
flBi% prNftlarActe.
ACTE
II.Leih-’àire reprêseole. hpaochc, «m comparlîmeo!quiprend!ctiers àpeuprèsdu tWAtre.
—
Mêmecompartimenii draiie,maiscaebé p.irun nuBge pendantle«deuxpremière» sr^ne*.—
Le comparti- inoildedroite porte écrits, snr 1emur dufond.ceimot<sTé'é- (rnphieprivéedeL>jonà Pafit— U
compartimentdefaucha: TeU'graphUprivéede Paris è Lyon.—
L'aoiretien,eumilieu dutbèàire, estoccupépar despoteauxqui anutiennenl desCIsde fcT électriques.—Dé»Usecondescène ao déroulera, derrière ces pc-kaus,un panorama.SCÈNEî.
(Cûmparfiment dejauefte ) LtDIRECTEUR DU TÉLÉGRAPHE,puis TIVOLI.
L8 biRiCTF.nt. asm.
Ah!mon-iieorTivoli n'estpas encore arrivé1...toujoursen retard,.. (Tivol» enfre.)AhIvousvoilà f(Selevant.) C’estbien heureuxI
TIVOLI.
Monsieur,je vai»vousdire...
LE DiREcmit.
Tenez, midil TIVOLI.
Çin'eslpasmafaute, c’est celledemamontre...ellemarque mnimt...San?le jour, je screisencore dansl'erreur.
LEDIRECTEUR.
J’aifaitun rapportkradmini^ualeur.
TIVOLI.
Vousêtesbienbon.
LE DtRECTEl'R.
pourqu'ilvouafassechanger de bureau.
TIVOM.
AhI
LEUlltRCTElR.
Ainai.prenez garde?...et,en attendant, enezaLyon qna vousête» arrive,danskcasoù quelque dépêche burviendrail- {illorl.)
SCÈNEII.
TIVOLI,seul.
Qu’enlrnd-il parmechanger de bureau?celui-cieMneuf!...
Éameuseiiiveitlionque ce télégrapheêlrctrujud’... j*y lia- btluê... et,cependant,çam'étonne loujnurs; dtsoua mieux, ça m'épate!...vrai, jo suisépaté,c'estprodigieuxl
Atn: Paran moyenplusprompt qnelapeniée, Là. sardesDis vnllicrant en éclairs, Uneétincelle niissildl est lancée.
Brisant l'espace el franiblssaol les airst Rien nel'arrèle1En moinsd'iincseconde, LeJour, la nuit, elle artive pariooll Etl'ondirait lafraodevoltdu monde Qoiva. parlant de l'un è l'autre bout.
Vienttélégraphe,adiea!Ionrégne etpirel Oui,maintcnani.iln'eslplusderetards; Si. contrenooslemauvais Icmpsconspire, Noos sopprimoni imagesetbrouillards.
Paris s'éloigne, ei bienlOlonarrive Télé àMelun,puis àronlainebleau; Etpuis après, engagnantl'anlrerire.
Nous pouvonsvoir le pontde Uonlcreao.
IciperallKOMTSBXAU.
(r<trfé.)Ohîlepont deMontoreaoIquel souvenii glorieuxf...
quellepage dans1liialoireI LorsqueleFrenceasubidwetlaqne?, C'eitsur cepont qu'on avumilrailléf, DesBavarois, desPrussiens, desCosaquet, Quisedisaient alorsnusalliés.
Atraversrbampt.bots,prés, villes,monlagnet.
Sansarrêter,poursuivonsnotre ceuri, En unclin d'erti,nousrasons lescampacnes...
Allons encor, inarcbons.marchonstoujours.
Senset Joignjr, laissoni-leien arriére.
Pourarrivernoustiiploni les relais;
El descendonsla villede Tonnerre...
(Parlé.)OogIjolinomITonnerreI...commeça ronflefnom d'un tonnerreI...eh bien!pasdutout1
C'estunevillecldecalmeetdepaix 1 (Parlé.)On
ypa$?aaes soiréesAjouerauloto et à lamon- che; jeuxpeu bruyants, mais biendivertissants!
U
villedeTOKJ€MVÜBlZ.Hais poursuivonssansqueriennousretarde...
LaC6le*d'orapparalld'unseulbond: C'est lépaysounaquit lamoularde.
Salul. salut, à l'octroi d« Dijon.
BUOIV.
Dijon, rournit,ebosequel’onrenomme.
Dupain d'épice... etcommeéchantillon.
Nousluidevontautsipins d'ungrandbommet Piron.Rameau, BoMuet,Crébillon.
Allons encor, traversonsUcampagne.
DetaBourgogne admironsle pays.
Lecielestnoir, l'obscuriténoosgagn».
Nousarrivons présdefftaunetfdeNviti.
Digitizedby
T
LETIvLEGKAI'llË (Parié.)Tien^t tonMefrfomut /jefaiide)Ciilembonrg-icloc*Nuits e«t passé!nouspassons aussiBeaune, Le CloS'Vougeot. PomardetChambertin...
CSA&Oan,LA8AOVX NmseolOToosInrives de laSaAne: Le Bourguignona l’eau bien présduvin.
Celleuve-lidansson passé rcDéle Unoasis,douces émotions, Où Lamartine,atitrefoU. lui, poète, . Altsilpniser ses jfédtfoiioiM.
Encemoment,l'éliticclledocile Arrive enfin. dernière slaiioo; Je suis eocor.moi,danslagrandeville, Elle est déjàdarulesmurs de Lyon.
LTOlf.
(PorW.)Ah!ça.voyons, prévenonsià-baj, àLyon, (/ci.Lip>napparaît,tt, toutduasîtdt, tesnuo^çuiorcu/KSient la partie droiteduIhédtre sedégagentetlatssent voirUbureau télègraphiguedeLyon aParis.
—
Acemoment,Tiooliafaitré- sonnersontimbre.—
Acebruit,Vtric etCatieUcentrentdans tecompartiment dedroite.—
ALyon.)CAÜETTE.
Ab}ab!l'employé de Parisestiison poste.
UUtiC, renlrantdéso/d.*
Ahfmononclof...mononcle!... I
CANETTE,àL'irie.
Allons,TOyco5.o'ypenseplusI...etreprendstesocenpa- tioos.
ci.atc. . •
(Test té...lé...gai.mononcle...c'est lo... bo... roi... mi...
iliantdefaireplusdedeux cents Üeucs... pourêtrereçucomme Bnca...anichedan» un jeu de dodo... ominol...
CANETTE.
Envoilàassezlà-dcsssus... J'aitraitéBigorneau en ronié- qoeace...Uasonpaquet,nous avonslonùtro,n'enparlons
^us.
QLIUC.
Oui,mononcle.
CANETTE.
Consoio*toietmange.,voiciton déjeuner d'avanthierque laaslaisséaunionientdetondépart,delamoutarde, un harengfrais etdu paintendre...
l'UUC.
Oui,mononcle.
CANETTE.
Ah! dis>moî!..siquelquechoset'embarrassait...ous’ilsur- venaitunedépécbe importante...préviens-ruoi... josuis-là dan»lesalonâcdlé.(/Isort...lîlric déjeune.)
SCËSEIII.
TtvoLi, il âb:sonchapeou,metunftonnetgrec,des bouts demanche.
Avec toutça...faibienarrangémesaffaires...jemesuis fait flanqueraiaportedechezmafuture...AhIleconjungo, commeüisaieutleslatins,devientdiflicile....t/ufrimonium en- foncjtus/ moi...quiinovoyaisaUtétod’unebelledotetde plusieursenfants...dans quelquesannées...degringotaverunt gentes,coniuiedisaienttoujoursles latins...Oui,c'oslfichantI
cir.ic.
Bonî...j'ai...uhearrête...amUé...dansmonalourUr..
non... si....non... si... elleyest...Là... àprésentqueleha- rengestmangé*,jepuismef avouer,iln'élaitpasdelaprcnitcro fraîcheur...jonom}lesuispasdit...avantde déjeuner, ça m’auruit empêché deluman... man... anger... mais,bah!...
scÈNfc:IV.
TiVOLÎ,mnOBNEAU.n.AIlA.
Eir.onNEAC.
Entreavecmoi...mats viens donc, Clara.
ELEClUlQUa )
CLAEA.
Mononcle... c’estquej'aipeurdeIélectricité...ondit...que
•;.ipartdanslesjambes.
BfCOnSBAU.
Maisnon...N'est-cepas.monsieur...quel’éleclriciféne va i>iidanslesjambes desdeiDoiselles...
TIVOLI.
Faitesexcuse...faitesex...Ob!... Bigorneau, (tlenfonee son 'lonnetgrecsursesyeux,etchange saooi£.) voulez-vous? que demandez-voust
aiconKEAu.
Monsieur...voici...Jevoudrais correspondre... Jesuisvenu hieràseptheures, maislebureauétaitfermé.
TIVOU.
Oui...nous avonsfermédebonneheure...lesHIsdofer étaientenrhumés.
BIGORNEAU.
Ahlvois-luljeledisaisbien...qu'ily avait quelquerai- son...d’ordinaireçane ferme qu'à neuf heures;maisles filsdo feréuicnl enrhumés...ilsétaientcommemoi,enrhumés...
Monsieur...prend une chaise,Clara...commejovousl'aidit...
Clara...c’estmanièce... jevoudrais correspondre...elleesl- lâ..àcôtédemoi...vous pouvez vous retourner pourlavoir...
elleen vautlapeine...Jevoudraisdonc correspondre ausujet du mariage déclara...{Ulrip sort.)
TivuLi,àporf.
Son mariagef BICORNEAC.
-Quiest là, assisesuruno de voschaises...(A Clara.) Asseoit loidonc,je disquetuesa^.siseetlunel'espas... j'ai l'airde Âiireunefausse déclaration.{Claras'assied.)
CLARA, ànii-uoix Mononcle...je crois qu’ilest inutile d'instniireco monsieur.
BJConNEAt'.
Si fait...pour que monsieur transmettemaproseà Lyon,il est essentiel qu'ilsache de quoiils’agit...n’est-ee pas.mon- sieur.
TIVOLI Oui,oui.
mCOTINEAU.
Voilà,monsieur...hier,unde mes amis de Lyon, flanqué de son neveu,arrivaiciàPans, pourmedemanderlamaindo manièce quis'étaitdéjà amourachée d'un Jeunehommechar- mantt...notezcela.
TIVOLI.
Je note.
BIGORNEAU.
Jem’empressaidelescongédier...etmémoas«ez cavalière- ment, lorsquej’apprisque co clvarmanl jeunehommen'était qu'unaffreuxchenapan(
TIVOLI.
Hein?
CLARA.
Mais,mononcle,cesdéfails...
mCORNEAU.
Ilsne sontpoint oiseux...Or.jemetrouvemaintenant avec manièce surles bras,n’ayant plussonfuturdeLyon,nison chenapan de Pans... Vous comprenez.
TIVOLI.
Oui.
BI-;OnNEAU.
Ilcomprendtoujours... c’o.sljMjurquoijevoudraisrenouer atecmonami do Lyon,etvoici laloUroquej’airéJig•«dans le Silenceducabinet... etqueje désireraisque vousluiliaui- tneUassies.
CLARA.
Transmissiez.
OICORNCAU.
Tucrois... J’aitoujoursdittransmoUassiez,etça ne m'a pas empêché dofairemesaffaires...Tenez,voici... jenoluiendis pas long, vu qu’adixcentimeslalettre...j’en aidéjàpour
\in«l-seplfrancs cinqu.nnteorntimes.Maintenantvileamon- sieurCaiieUo.
TIVOLI.
Mais,monsieur Canette,c'estlechefdu borcau du télégra- pheàLyon...
Digit.
HhyGwOgle
« LE lÈLÊGnAHIE ÈLEClIUgUE.
Btf:on>K.AU.
Ela(iQocvvUicelbi i|uibêgayt...
TIVOLI, Stc'est lui* qui...
fiiGOR?:eAU.
<’^>ci«^ment...Etcommejoveuxiuilaiik^er letemps dela réflexion.,.j|elutaccordouoe deixi-beure pourmerepundre...
Jercviendrat...paiemonsieur,(ildonne sa bouTstà Clara,) CLARA.
Voilà,mouâieur...(S'upprochanicirrt»rm<ri.tran(7ïuol».) Abl
UlCORXKAO.
Quoi?qu'est'CeT...Toseraiuil partidel’électricitédansles
jambes, *
CLARA.
Oui,mononcle.
BICORREAU.
Eh bienIilestfâcheux quelun'aiespasdo rhumatismes...
l'etittccUeélectrique lete»auraitguciU...ah!c'estfûcUtiuxl...
CLARA,liianldeVargenttk sabourse.
Prenez doue!{Elletendsamain a Tiwlt,^uitataisit et Cembrasse) Uhl...
Encoio?
DICOR.NEAU.
CLARA.
C'estune autreétincelle.
DIGORKEAU.
Uon Dieu!...quejesuisdonc lâché quetun'aiespasde, rhumatiHues.(A Tivolt.)Aurevoir, nioustc-ur,dansunoitcurel
TIVUIJ.
Dans une heure,(il faitdessiijnes d'intellvjtnceà Clara.)
EN.SEMBLE.
Air deCiller:(Emurcsioni-noui.) aicORXEAt.
TrsnfrnrUczvitemsprose;
Qu'ellecalmesafareurl Makllre,je le iupp<Me, Vanomrendre lebonheur.
CLARA.
EnIranrmeltaiit celle proie, Ilva fairemon malheur.
Jevoudrais parler, jenW, Heias!adieumonbuiilieur.
- TIVOLI.
• Entransmritaiil celle prose;
I 11va fairemon bonheor.
) Je,vais Cire, jesuppose,
L'arliiondenionmalheor, (Cloraeti/i>/omeau, sortent.)
SCÈNEVI.
TIVOLI, à son bureau.
TIVOLI.
JeTai revue... et,mallieureuscmcnt,ilfautquejedevienne lepropre instrument demaperle...quej'écrïvu àmonrival...
lsVrriant.)Quejo suisbêle1...Voyons donc cequ'ilfaut lui aire,àmonrival.^Lisant la teltre.) •Monvieux!J'étaisfou, hier,lorsquetuesvenu chez moi.J'aircllOu^sé lemariage
•queluprojetais... j'aieutort...quetonneveusoit lenueo, otquemaniecesoit lalionne. Ah!...ilfaitdesexcuses à sou vieilanrii...ilveutrenouer...Attends...attends,monbon- homme,jevaisl'arranger... (/Iloumesoncadran,letimbre soime ati/on. )
tiLhic,enlrunlà Lyon, AhIune dépêche pour monsieurCanette...monondol...
unodé... dé...epécbepour vousl CA.XETTE, entrant.
Cne dépéebo pour moi7...quipeut m'écrire 7 ULMC.
Si c'étaitBigorneau7...
CAhETTB.
Peut-êtrequ’ilserepenldo rnvivacitéàmoncnihoil...
irauacrîsbicuvrlct (/la'oasieduu bureau.)
(rûxflt faittournerlecadran,la lettredeÜi^onteou àlamain.}
CLRic, Ironscrieonl.
Monvieux...
r.AKETTB,ôL'irio, Sonmotd’amitié...c’ostdolui.
ULRIC, Quelbonbon...heur!...
TIVOLI,mêmejeu, illitbas.
Attends... je vaisarrangercela.(Iltournelecadran.' CANETTE.
Jemedoutaisbienqu’ilauraitregrot...uu amidevingt ansI...
TIVOU.
AhItues fou!...
l'LRIC, iltu.
•Tuétaissouhier...quandtum’a»demandélamain dema màcoI...
CANETTE.
Commentjetaissou...
VLRIC.
Nous n'avions pas man...gé...
CANETTE,mêmejCU.
Continue...
ULRIC-
«Deiiuinièce!...pour (oncrétindo neveu!...
TOUS DEUX.
Crétin...
CANETTE, l^anf.
€Manièceadonné dansl’œila uu charmant jeunehommeI L'LRIC, lisanl.
•HoruicurTivoli,deParis,qui répou$cra..*Quirepou.‘.craf...
crénom1 CANETTE.
Vas donctoujours!...
TIVOU.
Unpetitp05l-scripium demafaçonI LLRic, luorU.
Duflanpourloi !...•AhI..»
CANETTE.
uuuan!... r-“.• OLRIC, indiÿnê.
CANETTE.
neveu! •
Duflan I...ah!un amide vingtans.medonner pourépl«
ihèteunepâtisseriepareille I...c’esitropfort'...c'osltrop fort I...Je vaislutrépondrecommeilfaut...çaseracourt, mais ça sera bon!...
OLRIC.
Mononcle...novous emportezpas...
CANETTE.
Laisse-mot...j'éprouvelebesoindemeplonger quelques instantslatêtedanslesdeux mains pourtuiutuer le.' injures quejeveuxluidédier(/(resteabsoroélutélédanstesdeux matru.L'iric est sorti. )
SCÈNEVII.
LesMêmes,LEDIRECTEURde Paris.
LEDIRECTEiR,à TicoU.
Jevousl'avaisbiendit.monsieur, vos inexactitudes continuel- lesontportéleur fruit!...vousêtesvuvoyô a Lyou... vous partirezcesoir.
TIVOU CesoirI
CANETTE.
J'ySuis 1... (Il faitsonnerletimbre.)
’
IX DIRECTCLn1àTil'oH.
Voyons...Avez-nous duuouveau7 TIVOU.
Peu dochoses...uno dematido en mariage... j'aUeudsUré- IKtose...
Digilizedby
LB TBLBGnAPilB ÉLECTRIQUE. 9 LP.DmccTCt)n>
Ah
U
TIVOU.
Lavoici1(fwflnf.)•Tun’esqu'un molombouch^...Unièce oae th^gucub...clpour ücruieraütcu...>J'aUcrujs lodurnicr
CAKETTE,M'arrêtant.
Diablaldisdonc,Uiricl...commentfcrais-lupourdire ceci...parletélégrapheélectrique.{UfaitunpuJ\iencs.)
ULRIC, rentrant.
Ça...(m^;eu.)Ceâldi... di...ifBcilo...
CANETTE,
Abl'ysois)...meU>toilà ettranscris I...•Jemetsmamain gauebe surmonnez, j’aloutemaseconde main àlapremière...
rècartomes doigts convulsivement...|e lus agiletousensem- ble...voilàmondernieradieu... >
TIVOLI,recei'ontce^u*précède.
Très-bien., desinjures...etdessignes télégraphiques non moinsinjurieux...Bravo...
LE DisecTccn.
Ehtbion.
TiTüLi,metfonises doigtsau 6out de >onne:.
Je transcris,monsicorleDirecteur.(LeDirecteur,mêmejeu e( riant.)
CANETTE, à ton neieu.
Viens,Clric,aprèsunotellescènej’aibesoindomemettreles piedsà l'eauaveclerestantdetainoularde.
(ItsortarecrWc.) LP.DiRECTECR.j’o/>p>oc/ia«tt»souriant.
Abt...yparaîtqu'oorefuse...
nvou.
Dparaît...
LE DIRBCTECR.
Voiliionrefussingulièrement motivé...etquand vioûdra-t- OD chercherlaréponse?...
TIVOU.
Avant unoheure,..
LE DIRECTEUR.
Je crois qu’il seraitconvenable qu'unetellelettre fûtmise sous env cloppo.
TIVOLI.
Jem’en charge...
(LedirecteuraorL) SCÈNE vm.
TIVOU.OLYMPE.
OLVMTP., édafonl.
Ah! jeunehomme,jesuisbien émue!...j’airetrooTÔmon singe...
TlVOt.l.
Votre singe?...oh1oui...votreinconnupour lequel vous avezfaitjouerletélégrapheavanl-hier... àpreuve... à preuve uo par pure complaioance,j’aiétévous porterlaréponseà omicilc, etque vous m'avex enfermé dans une armoire,(.ipari.) Jenesaispas trop pourquoi!(Tra^iquenunL)AbImadame, vous avezbrisémonavenir...
OLYMPE.
Taisez-vous...taisseZ'moi parler... n'a-t-onpas marché?
TIVOLI.
Non... ce sontlesescarpins demondirectccr.
OLYMPE, rrprcnonl.
Uexiste,jeune homme,ilexislo...
TIVOLI.
Votremonsieur Schoppt...j’endoute...onl’acherchédans toutLyoneton nel’apoint trouvé...
OLYMPE.
C'est qu'ilnesenommepas Schopp... Schoppn’estqn’im pseudonymequ'ilavait pris... à l'épo<[uooùiim'aisommiiiLde son amour. Ce ténébreux mystèrevientdo m'ètro dévoilé par une duja5on-cori€l do mes amies, quei’oirencontréetout-è- ITicure,madameCiaolcnbœuf...Oui,ellem'a donnéIn cler...
Ilnes’appelaitpas ^hopp...iln'étaitpas de Strasbourg... Te- nez!...(Uépliantunpapier.)
TIVOU.
Quevoi$-joICancUe de Lyon!...
OLYMPE.
Précisément...lepèredemonenfants’appelleCanettede LyonetnonSchopp do Strasbourg... vousleconuaiasez?
TIVOLI.
Jenel'aijamaisvu...maisjesais qu'il estdirecteurdu Ulé- grapboélectriqueà Lyon...
OLYMPE.
OhIfaites-levenir,bon jeune homme,voilàquinzesous, je veux m’épaneber aveclui.
! TIVOLJ.
Diable!c’estque noos n’enfaisonspas pour quinzesous...
maisbahtvous êtes uno brave femme...et jcveux vouséiro Iagréable.(.4pari.)Et puis,jeneseraispas fàcbé de mettre
Isurlesbrasdo Canette uneaffairefâcheuse.
OLYMPE.
Ohloui,boa jeune bommo, tournez votre manivelle enna faveur...
TIVOU.
C’estcequeJe fais...
TIVOU.
Je croisque ce quej’ai fait làestassezingénieux.
Air:Tents, moi, Je JuU un èonAomme.
Monaudaceest bico légitime 1...
FauMI,je ledemande unpco, Quej'aille,mol, pauvrevictime, IteUrer lesmorronsdufeu T Id, mol,je reste iranquille Grâcesàmarédaction; Etje les laissedansleur ville.
Relirer leursmarronsdeLyon.
JesnUcoolcntdomonpost-scriptum... ahl ahf ah! OLYMPE,entre agitée.
Abl monsieur... une ebsUe... unfauteuil...unbancdo nxoQ... n'importc quoi où reposermatète...jo défaille... (file
?ox«iotl.)
TIVOLI,riant.
Remettez-vous, oiadamo...
OLYMPE, screlevanL Cbutl... ne nons écoulo-l-on pas?
TIVOU.
Non1nonI
(fl faittonnerletimbre.
—
CTric enlreAdroite.)SCÈNEIX.
LesMêmes,ULRIC,etCANETTE,ddroile.
CANETTE, arrâanl.
Encore!...d’abord...sice sont des gros mots de Bigorneau ,
j'en ai assez...
OLYMPE, àTivoli.
Bon jeune hommul...dites-luiquoc’estune femmequ’ila follementaimée... Olympe Sakoska...non’ pas Sakoska,c’est monnomdothéâtre,maislapeUtoCrapotin...qui revientdo Russie...quilocherche depuis unmos etqui l'aime toujours depuis dix-septans.
TIVOLI,lournanlrai^utlle.
Passivile... sapnstîl...passivite!...Ça ycslL..
CANETTE.
Alilc'estuno femmeIla petiteCrapo...Crapo... CrapoUn...
Est-ilp08 <iibte !...(S«prée»/>iïani;tlfoncliotinelui-méme.) Maisoui...ellerevient doRussie... elle arrive!.., ciloamvcl...
CLRIC, cnlranl.
Elleairivo?qui ça? CANETTE.
Oui...Umère demonenfanll...
Digitizedby
^ —
'10 LG iGUCGUAPaKËLCCTitigiB.
VLRtC.
Bablj’aian... cou... eoa...
CANETTB.
Sinfoaî !... rc'poodion$-}uibienvile) TIVOLI.
UonOlympe...Ilvousappeüo son Olympe...
oLTurc.
AhIbon jeune homoio... appeicz-lo AlphonseI...
Ça yest...
Son Alphonset...
Tivuu.
C*^F.TTB.
TIVOLI.
I)dit...monpauvrebibi,je l'aüore...
ÛLYMrE.
AltcZ'Vde...mongrosloulou,jo t*idoIe...
CAKETTE,transporté.
Ah! sonloulou... et elle m’idolo...
ULIIIC.
liaisdite$-moi donc...
CANETTE.
Turo’embftte*...Commenttumevois occupéirelroovernne femme quim'idole...Iune grandedUUuce,etluviens m’in^
terrompro...
OLYUPB.
Etdire àcent vingtüauosdelui...ahIbon jeune,diles-lui queje pars,quejevoledans scsbrus...
TIVOLI.
J'ajoutesurlosaüos do i'amour.
OLYMt'B.
Obi meni... merci!...
SCÈNEXt.
BIGORNEAU. CLABA,TIVOLI.
OICORNLAU.
Qu'entends-jof...Quoilmonsieur...vousseriez...Que vois-je?...mousitiurTivoii1
CURA.
Fi,monsieur...
OICORNEAU.
Assez...oublie monsieur...manièce...Haréponse,jevoiu prie...
TiVOU.
Hais, laii$cz-moimejusliQcr.
Dtl&ORNeAU.
Jeveuxmaréponse...
TIVOLI.
LavoiciI
fiiCORNEAEi, défaisant l'tnveloppe.
Ce bon Canette,commoUaduêtre content...
CLARA.
Tant mieux...car,àprésent, jeconsens k épouser monsienr ülric.
TIVOU.àpart.
Elleveut Tépouser...
BIGORNEAU, Usant.
AhI...grands dicuzI
Quoi douot CLARA.
BICOnSEAU.
nrefuse...etilmotraitedemal embouché...et loi...df bé...
CANETTE.
EllevienticiIchez moif...surlesades de TamourI(AVlric.) Vite...ilfaut labienrecevoir...
uiaic.
liaiscependant... ^
^ CANETTE.
Tum’embétos...jovaismoi-mémodonner dosordres,(/I mireàdruite.)
CLRIC.
1)devienti...ii...ildevientidk>t1(lison.) OLViipB,àTicoli.
Bon jeono homme, voua m'avez aidéèdécouvrirtepèredo monenfunt, \ouh m'avez économisélesquinzesousqueJevous offrais,vous avezétérinterpiAtedomonâme, on rédigeantmnn colloque,vousavezdrutiàélio pressé...Üoimcz-moivotre mainqueje lapresseI
TIVOU.
Volonlicrg!...
OLVUPE.
Arevoir...bon jeunehoœmo.
SCÈNEX.
LesMêues.BIGORNEAU.CL.\RA.
Vous dites?
CLARA.
GueuleI...
AttrapéI...
eir.oRVEAU.
TIVOU, àpart.
oigorne.au.
Elilajoutede» geste»insultants!... atiIj'éprnuveloheaoin Uallerflanquer desculottesamonami do vingt ans!...Panons sur-le-cbarap!
ULRic. rn/rontni'ecCantUe.
Abl quel bonheurIje suisenvoyé à ParisI...
CANETTE.
C'estun avancement supcrbol...Parsvitol...luvasmanquer levapeur!
TIVOLI,àporf.
AhIc’estcommoça?.,,Jo parspourLyonI...unefoisar- rivé, jotuemonrival,mousieur ÜIncI
unie.
Unefoi»arrivé,jo luomonrival,monaiour TivoliI TIVOLIetDICOhNEAU.
Enroule pourLyonI CLRtCOlCAtlETTE.
Enroutepour ParisI
ENSEMBLE.
DIGOR.NBAU.
Que vois-je? Olympe!..
.
OLYRPE.
AbImonsieur Bigorneau...je Pairetrouvé.
BIGORNEAU.
Quoidonc? (Claraentre.) OLV»M*E.
lion Alphonse...lopèredomonenfant;
CI.ARA etRIGOtiNCAU.
Lo père de »onenfant.
OLTMCR.
Adiru...BigorR,'.nu..adieu,petite...Adion,bon jeune tommeI...adieu.(Elle sort vie.'m.’H/.)
Air:du Val <TAHdore.
BfCORNrAU.
Pour Lyon enroule,maebére.
Loi,monvieilami de vinguniu!
M'adrciser desmots decolère Et deers (estes insullanis.
(/I faitUpied denez.) CLAtU.
ALyon,toutvalinir,j'espérr, I)cut anciensamis de vingi>aas!
S'adresser desmois decolère, El decesscsics iusultanti.
TIVOLI.
ALyon.Inulva finir, j'espère,
£lpar ccvoyageje eens, Onemon amouretmacolère Seront servisenmémotemps.
Digilizedby
I.ETÉLËGRAPIIE Él.EüTRtgUE.
U
cuite.
AP«rif.loot va linir,J'e«péro Bl|MrKvoyage]• sens Que mooaiaour cl nia colère érroolKiiU CQ o>£mc temps.
CAKItTTB.
AParlf.tu rerraf, j’espérr.
Monaocicnami<Ievingtau*; Suis avec lui toujours colère, Etdivlui liesmouiosulUnts.
fiadu^ulémeActa.
ACTE
III.A Lyon. Canetlc.—ünsiüonsimplementmcolilé.
—
rortesau fond, i droite et âgauche. Aupremierplande gauche,laporte d'uucgrandearmoire.SCÈNEI.
TIVOU.
Ctsiion boiirccois vient... lu luidirasquoje .suiS'l.\,mon- .leur Tivoli...
VARIP.ITK.
Tivoli I...tiens I...ledrôlodenoml..J'aiconnu un gen- darme quis'appelaitcommevous.
TIVOLI.
Ungendarme... (Ap.irt.)Dieux!quolesbonnes sont bêles, nLyont(flentreàga-t:he.)
UAilIBTTB.
Dieuxiquolesgensdo Paris sont donc cocassesI BIGORNEAU,danslacoulûse.
CuneUel... CancUot MARIETTE.
Dumonde... qui çapeut-il être T
SCÈNEIII.
MARIETTE,pui» TIVOLI.
MA1UETTR, à Varmoireq%tiestouvtrtê.
Là.voici teménagefaitetmonsiourUlrîcparti.(Elleferme Farmoire.)1km voyage1
Tivou,entrant, corluniede voÿagt,valisêalamain.
MonsieurCauctlo...
MAIIIETTC.
Ilest sorti.
TIVOU.
Qu'onmerapporte,j'aiàluiparler.
MARIETTE.
Maispuisqu'il est sorti...ilestaucafé!..
TIVOU.
AucaTé I... c'est indécentî...commentj'arriveparleconvoi de buit heuresircale-utiq... etpersonne pourmurucuvoir.
HAKILTTB.
Dame!monsieur...
TIVOU.
Je ne demandepas...qu'onmedressedes arcs de triomphe quandj'arrive,maisHestindécent,joréputélemot...que moDâiuur Canette sogoberge dans uncafé...
MARIETTE, àpJTt.
AhIça,qu'csl-ccqu'iladonc.
TIVOU
Allezmelechercheretapporlez-moilademi-tasse avecloi. ..
çamerécbaulTent.., UARIF.TTB.
AbIbienont... ledéranger.
TIVOU.
Cân'estpasMlongnne demi-tasseàavaler.Ab çaIson ne- veu...son de neveu...oùest-il?
MARIETTE.
M. üllicU!
TIVOU.
Oui,monsieurUlric,ilmelefaut à tout prix.
MARIETTE.
Ilcstparli..,hiersoirpourParis...
TIVOU,à MantUe.
Qu'csl-cequ'ilest allé fatroà Paris?
MARIETTE.
DameImonsieur...ilauno place au lélégraphoélectrique.
TIVOU.
liensf...ilmeremplace...
MARIETTE.
Mais alorsc'estvous...
TIVOU.
Ont,c'est mot...Ilest parti... tantmieux1...ets'ilpersi<!tn à êtremonrival, jcmettraidesbétonsdansscs roues..Voyons, oùestmonbureauqueje m'instalic...
MARIETTE.
Eotm-là...tenez.
{£IU indique à gauche.) "
BIGORNEAU, CLARA. MARIETTE.
BICORNBAU,entre suicide Claia.
PorsonnoàI.tmaison. (Apercecaniilarntte.)Ab!...CanoUe...
mondicur Canette.
MARIETTE.
C'est ici1 BICOBMEAU.
Oùest-il?...
MARIETTE.
Maililest sorti...i)estaucafé.
CIUORNEAU.
Quelcafé.
MARIETTE.
Aucafédel'ÉlepUant.
BIGORNEAO.
Ebbieo...va aucaledo PEléphantct dis-iuî...
MARIETTE.
Al’éléphant T...
BIGORXCAO.
Non!...aCanollcl...Dieux!quetesbonnes* sont bêles à LyonI...
MABIBTTB.
Encore!...
BICORtiEAU.
Dis-lul...que moniieur Bi...Non... tu va»voir, Clara... je vais être adroit... dis-lui...queo'cslun ami imlu quiUvmaiido û se dôsirriler...ilcomprendra...
MARIETTE.
ÇasufGt,monsieur...(Elle sort.) eicoRNEAü.à(0mice.
Destbéto,mai»ilcomprendra nonobstant...clsiCanetto BUiioUontlesgrosmots dontilm'agratibos... jo le gratiûe...
CLARA.
Pasd'emportament,mononcle.
BIGORNEAU.
Jen’anriipasfaitcent vingtlieuesavecmamalle,moncar- tonà chapeauettoipourm’entondmtraiteriter.itivcmcnt d'huitro etde malembouchéI(On entenJ HarictleetCanette yu*
re </(s/Hitentdansla coulisse.) BICORNEAV.
Levoilàl...soyons digne,mais sect(/Iboulonne f«rA/in- gotie etprend une conlrnancesdvere.)
SCÈNEIV.
•BIGORNEAU, CLARA, CANETTE.
CAXETTE.
Quevois-je ?(S'arrêtantetprenant un Ionsérieux.)AbI vous?
BIGORXCAtl.
Oui,c'estnous!...
Digitizedby
ta LETELEGRAPHE ELEaniQHB.
cu!u,bas.
Moaoncle, mu1lriscz>vou$.
OICORM^AC, àpar/,à sa nüce.
Tafob...digne,maii secI
N CA^CTTB, àpart.
Sec,maiedigne1 oicOhKBAUà Cnnftle.
Hdsaieu!...
CINSTTÉ.
UôisiogI BiCORNEAU.
ConnaUsez-vouscecif... (Jl tireuneUllredeMpocEe.) canette, resaràant.
Le timbre du télégraphe. Lavéritém'obligeàdirequeJe le rccofinoij... c'cAtmart'^nse à voire honoréed'hier...
BIGORNBAO.
Ainsi,vous avouez m'avoirirailéde malemboucho?
CANBTTB.
Jel’ivone.
Etmoide...
CURA.
BtCORNEAO.
Bégueule,etvous nous avez envoyé ce geste parlotélé- graphe.(/I/dt(unpiedde nezetn'yréussitpas.)
CLARA.
Commeca,mononcle. faü un ptVd de nés,Bigorneau timile.)
CANETTf.
Jel'avoue... je regrettemémodon’avoirpointajoutéceci.
(/I fait te gestede poudrer.)M,iis jene savaucomment traduire CO geste télégraphiquement.
niuORNBAU, s'emportant.
Môssieul
MononcleI CLARA.
GiGORSEAV, à Clara.
Necrainsrien...digue,maissec.
CANETTE.
Pourquoi m'avez-vousécritz'utf...
BIGORNEAU.
Z‘u!.„
CANETTE.
Et avez-vous cuvoyôduflanàmonneveu ? BIGORNEAU.
Doflauî
CANETTE, dignement.
Nousl'avonsencore surlecœur.
DICOnNEAU.
Jamais...jevousaipurementetsimplementécrit...mon vieuxj’éUtis fou...
CANETTE.
Dutout,vous m’avoz dûmentetcatégoriquementécrit:mon vieuxtuétaUsou...
UCOnNEAU.
Pasdutout...{Tirantuneteitrede sa poche.)Eltapreuve...
J'aiUlebrouillondomalettre.
CANETTE.
Comment... mais con’cst pasça... lafcllre m'insultait...
BICORNEAC.
Aucontrairo. je te faisaisdes excuses...
CANETTE.
Onauratravesti ta prose...Mais qui?
, digor.nf.au.
Jecroism'endouter...Jen’aipascr.'md’ronli.inccdanslo lélégraphcélcctriquo... toutlolongdolaroute,.. ]'airemarqué queles liisdeferreposaientsur despetitspuis jpaimuuJc, en poictiaineblanche...Pourquoi ces iKMiU pots?
CANETT&.
Oui,pourquoiaufait1
BIGORNEAU.
Etpuis, J'aivu souventlesoiseauxvcniiseposer surles susdits Gis.
CANETTE.
IIyaquelquechose...
SICOnNEAU.
Or,ilseraitbien possibleque cespetitesvolaillesen se po- santainsi,aientdénaturélosensdomes paroles.
CANETTE.
Jotecomprends...ainsituterélrtclea;moiaussi...la main.
BIGORNEAU.
La main...oubli.
CANETTE.
Etunion CO faveurdémonneveu aveclaniécc.
BICOR.NBAD.
Ce bon Canettet CANETTB.
Ce cher BigonveaoI
ENSEMBLE.
AirduTrioletMau.
CA.VETTBET BIGORNEAU.
Douceetbonne amitié Notresort est lié, EutrenoQi.maintenant, qoetout soitoolUé;
Et lani plusd'embarras.
Serrons-nousdansnosbras.
Serrons-nous.(Ms) CLARA,sedégageantd'entreeux deux.
Ifaii,nem'étouffezpas1* CANETTE.
AhIça, tuno retournes pas àParis... Je togardedansnos murs Jusqu'au mariage.
BIGORNEAU.
Cestmonintention.
^ CANETTE.
Aussi...paade gène...mamaisonest la tienne.
DICURNEAU.
Cher ami.
CANETTE.
Tuiraslogerartiétcliciprès...c'estpinsconvenable...à cause dota mèce...
BIGORNEAU.
C'est Juste.
CANETTB.
Quant auxrepas...nooslesprendrons ensemble...larnisine deriiûtclustexcullcntc... J’iraidejeûnorul dineiavec vous.
BIGORNEAU.
Cherami CANETTE.
Uarielte... Uarietlo...
MARIETTE,entrant.
Voilàimonsieur.
CANETTB.
Conduis madcmoiscilo, àl'bôleldolaLicorne...va.
MARIETTE.
Oui, monsieur.
fiicORN'EAU,â Clara.
Va.monenfant...Mais,disdonc,l'os-luremarqué,ai-jeété assezdigne... l'ai-Jeété ?
'ENSEMBLE.
AirduPhiltre.
BICOftNE.tu,à Clara.
AHoni,puhqueUpaît est faite, Latsse-nouspour quelquesimtants, J'aibesoin d'élreentêteè tète.
Avec on amide viugt-aus.
Digitizedby
LëTËLÉOKANIË ÊLECIRIQUB. 13 Cl,ARA.
ruiv]u‘ cnlr’eai «Icui la paia esi faite, Qu'itsproQlcnl deces instaols;
Ilsveulent cireenléle k léle, Cuiutnedeut amis de«iugt ans.
CANF-TTB.
irsuishcnriMu. foide Canello!
l)eprofiterdecesioiUnU; J'aibesoin d'étreentètei tête Avec U» amide vingt ans.
(EUesortaucil-uietfc.)
SCÈNEV.
DIGOHNEAU, CANETTE.
CAKRTTE.
JepuiâleTavoucr maintenant, ce mariagemeceniblc...
Dicnr.NeAt!.
Elmoidonc...jejubile...riguro^loi...
cancttB, i'infcrrompanf.
Non,laisao-rnoi teraconter ce qui m’arrive..Figure-toi...
. tiiGORKRAi?, t'intcrrottpant.
Attends... c’est très-curieux...uneaffiirodec<cur...ça date de quinzeans... je te dirai...
CANETTE,nnferrom/Mn/.
Lamienneestplus ancienne... ça date dedix -sept... voili^co quec'eat...
BIGORNEAU,Cinttrrompanttoujours.
EUeétaitabsentu,nwisjen’avais pas cessé deraitiior...
CANETTE, rinlrrrompaMf.
Je lacroyais moite, maisje l'idolatrais loujourv, BIGORNEAU.
Lorsqu’ily aliuit^urs...
CANETTE.
Lorsqu'enfin... hier...
BiGUilNEAU.
Elle arrive...
CANNETTB.
l'arleléU'grapbeélectrique...
BitURNEAU, sansVécouter.
DvRussie...
CANETTE, sansFécouttr.
Do Lyon...
BIGORNEAU.
Unefemme superbeI CA.NETTB.
Magnifique...
DICORNBAU ET CANRTTB.
OUIsiluparles toujours1...
OLYure, audehors.
Oùest-il ?queJe tevoie1...
CA.NETTEET DlGOftNEAU,cAdCirfldesoi» câlé.
CetteVOIX1 BIGORNEAU.
Lavoili,moncher ami...c’est elle.
CANCTTB.
Je l'entendsbienI...
OLTiiPB, dl'eeeaimt.
Tiens...BigorneauI...
BIGORNEAU.
Commeult Bigorucau!...
OLYMPE.
Vousvoilà ici... àLyonî...
BIGORNEAU.
Ceai'estdonc pas pour moi que vousy êtesvenue?..•
CANETTE.
Pourloi?...
BIGORNEAU.
Maiscettefemme superbe quiétaitabscnle...etquejeo’a- v.iispas cesséd'aiuicr... c’est elle...
CANETTE.
Maisceltefemme magnilîque quejecroyaijmorte... etque jiJolAlraîsmalgrécela... e’e®i etie...üesdroitssont antérieurs auxtiens...
ULVMPB, atecsentiment,en prenantlamain JeCnnelte, D’ailleurs,Alphonse, no sommes nous pas uuis par unlien
sacré... ^
BIGORNEAU,étonné.
UniicQsacré!...
CANETTE pas5an< au mibVumj/ît<<n>Hjfnicnfaprès avoir regards sipersont ner««oufe.
Oui,monami...apprends lout...c’cUilà Marseille...parune bellenuitd’été, jepassaisdans unerue...(yùifcr/oMiuaiM.} Je nebais si lu coniiaib lushabitudes docelte ville...
BIGORNEAU.
Je lesconnais.
CANETTI.
Quand, tould’un coup, je reçus surla tête...
OLtUPE.
I Un. gueule deloU[ique j’arroMls «n cemomeuletqui m'é-
tunéchappée... ^
' CANETTE.
Furieux...jemonte chez madame... quin’étail alorsque ma- demoiselle...maUenioisolieOlympeCrapotin...ineémie au Ihcâlra doMarseille...Une chaudeexplication a lieu... et t'allaii m’eioigner,quandtoutd’uncoupmadamese trouble..On vient,medil-dle,cachez-vouslà...et ellem’enlt-rmc dans une armoire...
BIGOR.NEAU.
Comment, vous aviez déjàlamanie desarmoires...maisc’est doncunticdenaissance...Eltuyrestasloiieiciuns,dans culteuniioiru?
CANETTE.
„ Iignore... “routcequejepuisledire c’estque!or<qtie lensortis,lanuitétau complèiemoni venue...ilétait trois heuresdumatin...
OLYMPE, AlphonseI
CANETTE.
Queledirai-jeenno...Aujoiinrhui.., DICüU.NEAU.
Aujourd'hui.
CANEtTS.
Je suis père...
BIGUR.NEAU.
Obi
OLYMPE.
Abl;..
Air:Nseoii-fu pas,jeune tmpruieni.
SCÈNEVI.
LesMêmes,OLYMPE.
OtVMPR,ouvrantdramaft^urtncri! la ports.
OnMl-il?quejerembrasae... (AptrçevantCaneile.)AhI...
{Elle se prccipifedanssesbras.) BibORNBAU,étonné.
Maisellesetrompe... Parici...parici...t
* Monbibit CANETTE.
OLYMPE.
Montoutou!(lins'embrassentencore.) RIGORKEAU.
Hais qu'esl-cc quellefaitdonc1{A Ol^riqN>.)Parici«leiict I
CANETTE.
Tiens dans metbras,viens... je le veut, UacheieOlympeI
OLYMPE.
Cher Alphonse!
Ohtje sens tenirdans mesyeut, Unelariuequejertiifunce.
CANETTE.
Pourquoilarenfoncer?...oblnotif Lespleurs ont quciqueruit descUarmw.
Leboubeiir estcommel’oignon, Ilnousfaitrépandredeslarmes.
TOUSTROIS.
Il faitrépoudrebien de»UruicAt
Digitizedby
Googlr
U
LB TfiLÊGRAPHE ÊLECTRIQUB.bigornf.auà Olÿmpt.
ElvousneTâTox pasdit...etdcpmsquinte aof, ? 00latr encouragé mes ImiUles aveux...
OLTVPF.
Encouragé...Encouragé...vous néles qu’un pleutre f
BICORNtAO.
Et vousune Célimène...Encore,s’iln'yavaitenque moià soupirer.
cannTB.
Queveux-tu dire?
BIGOIl.\EAO.
Rien.
OLTMPB.
Parlez...jel’exige...{Avecdignité.)Lafemme de Canette doit êtrecommelafemme doCésar...
BICORKEACI.
Arrivaici...Jevaist’éclairer...apprendsquecellequelu veuxéleveraugrade majestueux d'é^use,avaitune iolrigue àParis.
OLTirpB.
MoiI...
bicorkeao.
Oui...vous...avecun dnile quej'airencontrécbeselledans une armoire...
OLTMPB.
Çan'estpasvrai! c' étaitun jeunehommequi...
DICORNEAU.
Tul'entends... c’étaitun jeunehommequi...Hierj’aisurpris madamechez ce jeunehommequi...illuibaisaitiamain...
C.\NETTB.
Uvousbaisaittamaint...
OLTMPR,troublée.
Oh!c’estune horreor!...osermesoupçonner1...unhomme dontlenesaispaslenoml...ahlc'cstuneîqfamieK.fJe défaitlol... je défaille !...
CA.vETTE,fadépetaol sur une ebaîM.
Elle$« trouvemal...du secours1...
Dosell...
DopoivreI...
Del'butic!...
BIGORNEAU.
CARETTR.
BlGORM'Al*.
CANETTE.
DuVinaigret...(fiscourent entous sensdanstaeAombre,se hfUTlenttn oassaut,et/imssentpariorlir,l'un pat-ladroite, l'autreparlayoucAe.)
SCÈNEVil.
OLYMPE,évanouie .
TIVOLI.
OLTMPB, évanouie sur sacAaise.
AhI abl
rivoLt,accourantparUgauche.
Quelestce bruittLefeuestàlamaison.,(vlpcrcevont Oli/mpe.)Une femme évanouie...Tiens...ladame de Pans...
(Luifrapoant dorulesmains.)EhImadame!...madameI...
ah(voila !...{H prend une plume surle table et lui cAatouille le nezaœctabarbe delaplume.Olympeéternue.)Dieu vous bé- nisse!
OLTMPE,rrtenan.'àelle.
Merci...ah! AlphonseI(Reconnaissant 7tcoli.)Quovois-jet...
Vousici...(Elle le repottsse.)\h1malheureux1...vousmeper- dezI
TIVOU.
Jevousperds...aucontraire... jevousretrouve...
OLTurs.
Maisilsvontrevenir...(Prêtantl’oreille.)fiarevienneoll...
CBchcz^vous...là...danscettearmoire...
TlVOtl.
EncoreI...
OLYMPE,lepoussant.
Au nomde riionneur!...
OLTiiPF-, lebousculant.
Jevous enprie...(EllepwsseTiroli,quisedéfend dontl'ar-
•noire,etfermeFarmotre àclef.)Lesvoilà!...iln’élaitque temps...{Elle vient te replacersurla chaise,commeei elleétait A'mouie.)
SCÈNEVlîî.
OLYMPE,évanouie.TIVOLI, caché,BIGORNEAU, CANETTB.
CANETTE, entroni précipitammeni.
BICORNEAC, de même.
CARRTTB.
IICORHBAO.
Pas deselI Pas de poivre) Patd’huileI Pasde vinaigre!
(Ilsviennentefiaeund'uncôtéd'olympe,etluifroppen$
danslamain.
CANETTE.
Et Mariette quin'estpasla !...où diablea-t-ellefourréle vinaigre...ah!danscctarmoirepeut-être...
OLTMPE,se let'OHtbrusquement,etallant teplacer devant Farmoire.
Non...pasdanscettearmoire...n'ouvrezpas...c'estibb- tile...
CANETTE.
Cependant...
OLTMPE.
Jen'aibesuin derien...jemeporteàmerveille...(Venant en icme.)Je suis contente...tenez,je ris... hil hil hil
BIGORNEAU.
Maiselledevientfolle.
CANETTB.
Follel-..an bain depied...ilmeresteencoreun peu de moutarde...{Ilsedirige vertFarmoire.)
OLTMP,leretenant.
Non... pasdanscettearmoire...
CANETTB.
Quel soupçon?...
(On entenduntérilablemuyissemenfdans rormotre.) TIVOLI.
AhIqueje sourfre,grands dieuxI OLTMPE, àpart.
JesuisperdueI...
{Ilsout.rrnt l'arfiioire. Tivoliensort, pâle, etàmoitié étouffé, ) CANETTE.
Unjeunehomme!,..
nlCORNEAU.
NotrerivaldeParis...
OLYMPE,apart.
Aie... aie, CANETTE.
Monsieur...medirez-vous ceque vousfaisiezdans cetle armoire?
TIVOLI.
Permellezquejerespire...cequeje faisais. ..je... je...(A«a a Olympe.) Qu'est-coqu'ilfaut dire T
niGun.NEAU,à Canette.
Ilssesont parlébas...
CANETTB, bas àBigomeau.
Vamechercher quatrehommesetuncaporal..*
BIGORNEAU.
J’ycours..jedéposeraiqu'ilm’avolémonporte-cigareB.
(Il sort.)
SCÈNEIX
1.ESM&hbs, moinsBIGORNEAU.
CANETTB.
Ehbien,monsieur... j’aUends.
TIVOU,
MonDieu...monsieur...c'estbienfacileàcomprendre...je cherchaismonbureau.
CAKETTf, àluimême.
Son bureau dans une armoireI TIVOLI.
Je vaisvousexpliquer...Jenesuisarrivéque cematin...
GANETTS.
Avec madame...
Digitizedby
Lü ILLE(ilUPMBEI.ECIlUQlB.
CAKETTS.
1S TIVOLI.
r^rIfmêmeconvoi... probiblonscnt...
üLTure, 603 aTivoli.
Vousmeperdez.
TiVOLI,àpart.
Qn‘est-eoqu'cHe a donc...^^au(.)Etneconnaissantpu eacore bien roppartomeiujesuisentrédanscetteermoire, croysni entrer danslebureau.
OUMCE, ba» àTivoli.
Très-bienI CAN'ETTB.
Monsieurvousêtes iin dréie!...
TIVOU.
Honâieurl...jemeplaindrai àmonsicnr Canette.
CANETTS.
Mais monsieurCanette... c'est moi...
TIVOLI.
Voua...alors,pourquoin'étifz-votispaslâcematin,quand je suisArrivépourmerecevoiret m'installer... jenioplaindrai a Tadmini>trattoD de votre inexactitude.Je diraique vous pas- sezvosjournéesaucafé,et jevousferaidégommer.
CAKETTE, Hein? Mais quiétcs-vousdonc?
TIVOLI.
ParbleuI...votrenouveau commis... Qui vou1«?-vous que jesois?...Jeviensremplacer votre neveu... {Lh* remettons un#
Irilre.)Voicimalettredel'administratioD...
OLYUPB, àpari.
Cristi *...quec'estadroit!...
CAKETTE, aprèrot’oirjtté1eryeuj;surlaItltrt.
Millepardons...moncher monsieur...(/lattterrtnl lamain.) Que voulez-vous?...lespapillonsnoirsdela jalousie...Ainsi, vous no coimaiiâei pasmadame...
TIVOLI.
Jel'aivue deuxfois...lorsqu'elleeslvenue aubareaude Pans pour avoir des renseignements survoua...
OLTMFE.
C’fSllapurevéritéI CAKETTE.
‘Sivous voulueperineUrequejevous introduise dans votre bureau...carvousnepouvezpassavoir...j'éUisab- Mnt...
TtVOI-î.
Oui.aucafé.
CAKETTE, àpart.
Aucafé I...Diablet...pourvuqu'iln’écrivepasàl’adminia*
iralion...(//au(.)Cecher monsieur...
TIVOLI.
Ce bon monsieur Canette.
CAKETTE.
Voua dînerez avec nous.
TtVOLf.
CommeDtdonc! mais touslesjour#...(fl rnli*à yauchr.) SCÈNEX.
OLYMPB,CAKETTE.
CAKETTE.
Ce jeunehommeestcharmant...Etvous m'assurez quetout ce qu'aditBigoroeau...
OLYMPE.
Pur mensonge...II estjalouxde notre bonheur, Alphonse...
de notre amour...
CAKETTE.
Tam'as donc toujoursaimé? 0 LIMPB.
Toujours.
CAKETTE.
Tumelejures...
OLYMPE.
Surlalétede notreenfant...
CANBTTE,rOlT*.
OhInotre enfant!
OLYMPE» aprèstfioirfepardésiptrsonntntl'é^'oule.
Oùa»t-il? quejereœbrassel
Qui rat OLYMPB.
Ehbien!...notreenfant?
CAKETTE.
Mai.A c'oslmoiqui teledemande...tunel'asdonc pas amené?
OLTMPB.
Amené... maisvoilédix -septansqueje te l'aiexpédiéavec sanourrice...
CAKITTt.
CommentI OLTMPB
Mais sansdoute...Lorsqueje partispourtanussie.jetes con6ai auroulage...quifaiaail letrajetdePanaàLyonen douzejours...
CANETTB.
Jeneles aipasreçus.
OLYMPB.
Ah! malheureuse...jecomprendstout...renomdeSchopp souslequel je te lesavaisexpédiésetquin'étaitpasletien...
notrenourrice auraété égarée...
CAKETTE,fovnbrtriisur unecAoiss.
Oh!o'eslaffreux 1...Unenourricemisesuroulageetqui neseretrouvepas... sidu moinsj'avais la lettreduvoiture...
OLTMi'E, fr>mbanlsurunecJiaire,auecundestspoircomique.
O monDieu1...monOieul... n’avoirqu'unfils...etIVgarrp commeun simpleballot...{Avec dheipoir.)OhIj’auraisdàle faireenregistrer...
CAKETTB,televant.
Haisj'ysonge...cethommeauquelvousl'avezconfié...
peot-étrevil-ifencore?
OI.TMPE.
Oui... àmoins que dégoûté dol’existence...
CAKETTE.
Sonnom?
OLTMPB.
Uarr-Anteioo.
CAKETTE.
Son adresse?
OLYMPB.
Rue du Ponceau,d,au quatrième.Ilyaunpaillassonsur le carré.
CaKETTE.
C’est bien...(Appelant.)Jaunehomme)...
SCÈNEX!.
Les Mêmes.TIVOU.
TIVOU.
Monsieur...
CA.KETTE, écmvmr sur toncarnet.
Vousallez fairejouerletélégraphe toutdusuite...etde- mandera Paris,monsieurMa.c Antoine.
oltmpe. frès-émva.
Rue do Ponceau...
CAKBTTB.
et
OLTMPB.
Auquatrième.
CAKETTE.
Ilyaunpaitlasionsurle carré...(rrès ému.) AhImonami...
sivouasaviez...un(ils.,unenfant...quej’avais...(/Iramel lapapitràTïuoli.
) OLTMPR.
Que nousavions...
CAKETTB.
Cethommeseul...ce Harc-Anloinè peut nousdirece qu’est devenuelaaourrico...MonBU...monliU...Ilauraitnpcq près votreâge...et leperdre1...Unenfant queje n'aijamais connu...
TIVOU, àpart.
AbIbigr CAKETTB.
Hais quej'aorai.jvoulu reconnaître... auquelj'auraislaissé toutemafortune..
TttoLi,àpart.
OhI...quelleidéel...
Digitizedby
