• Aucun résultat trouvé

Enquête-pilote sur les échanges intra-groupe de

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Enquête-pilote sur les échanges intra-groupe de "

Copied!
15
0
0

Texte intégral

(1)

Claudie Louvot - INSEE Département Système statistique d’entreprises

30 mai 2007

Enquête-pilote sur les échanges intra-groupe de

biens et de services

(2)

2 - La mesure de la mondialisation de l’économie

Les statistiques structurelles nationales doivent être complétées et harmonisées

Un nouveau règlement européen organise la mise à disposition d’informations sur la mondialisation :

« Les statistiques communautaires sur la structure et l’activité des filiales étrangères » :

– Fats : « Foreign affiliates statistics »

– Inward Fats : filiales de groupes étrangers implantées dans le pays déclarant.

– Outward Fats : filiales non résidentes de groupes du pays déclarant.

(3)

3 - L’organisation et le champ du règlement Fats Reste du monde

Union Européenne

Allemagne

France

F2 F3

TG3-USA TG1

TG2

F2

TG4 Japon

F4

F1

F2*

F1*

(4)

4 - Le volet Inward des statistiques Fats

› En France, l’enquête Lifi permet de repérer les filiales résidentes de groupes étrangers

› Les principales variables demandées :

– chiffre d’affaires, valeur ajoutée, effectifs salariés, dépenses de R&D, etc…, de la filiale.

› Elles sont déclinées :

– selon le secteur d’activité de la filiale résidente,

– et la localisation géographique de la tête de groupe.

› Ces informations sont d’ores et déjà disponibles et transmises à Eurostat sur la base du volontariat.

(5)

5 – Les échanges extérieurs intra-groupe : un concept né de la mondialisation

Les échanges extérieurs ne sont pas actuellement demandés dans le volet Inward des statistiques Fats, ni leur composante intra-groupe…

…en dépit d’interactions manifestes entre mondialisation et commerce international.

En France, en 2004, environ 40 % des échanges de biens se concentrent sur les filiales résidentes de

groupes étrangers, soit moins de 1% des entreprises des secteurs non financiers.

Aucun doute quant à l’intérêt d’une mesure des échanges extérieurs intra-groupe.

(6)

6 – Un programme d’études-pilotes auquel s’associe la France

› Des pistes d’enrichissement du règlement Fats sont d’ores et déjà envisagées, mais elles sont soumises à des études-pilotes.

› C’est le cas des échanges intra-groupe. Si les résultats se révèlent satisfaisants, les variables

testées seront introduites dans une nouvelle version du règlement.

› La France s’est portée candidate. Elle a pour cela demandé une subvention à Eurostat.

(7)

7 - Un nombre très réduit de questions

L’enquête s’adressera à un échantillon de 3000 filiales, appartenant à tous les secteurs de l’économie, en principe.

La population concernée compte 12 à 13 000 entreprises.

La question principale :

– les échanges intra-groupe de biens d’une part, de services d’autre part.

En fonction de l’avis du comité du label et du comité de concertation :

– une ventilation géographique des flux (UE -hors UE).

– les coûts de transport en territoire de transit des biens importés afin de pouvoir valoriser Fab les importations.

(8)

8 - L’intra-groupe :

un concept situé à la croisée des chemins

› Un point d’ancrage, mentionné dans les

recommandations : les statistiques nationales sur les échanges extérieurs.

› Pour une entreprise multinationale, ce cadre conceptuel est contraignant et inadapté.

› Cette dualité se retrouve dans la manière dont les flux d’échanges intra-groupe sont enregistrés

dans les outils de gestion des entreprises.

(9)

9 - La question est simple, mais le

chiffrage de l’intra-groupe l’est moins

› Une étude de faisabilité a été réalisée au premier trimestre 2007

› Les responsables financiers d’une vingtaine d’entreprises ont été directement interrogés

› Ces entretiens avaient pour but :

– de tester la compréhension des concepts,

– d’envisager des méthodes d’évaluation.

(10)

10 - Les conclusions d’ordre général

› Il est possible de mesurer les échanges intra- groupe, au moins à partir des comptes.

› Mais les évaluations ne sont pas sans poser des problèmes…

› …qui diffèrent pour les biens et les services.

› Les réponses ne sont pas directement lisibles dans des documents existants,

› elles nécessiteront un travail d’expertise.

(11)

11 - Les échanges intra-groupe dans les comptes destinés à la consolidation

Points forts

Parfaitement identifiables

Chaque facture est

vérifiée par confrontation avec le paiement

enregistré par la filiale partenaire

Autre gage de fiabilité : à l’importation, ces factures servent de base au calcul de la TVA.

Points faibles

Repérage plus facile à l’exportation qu’à

l’importation

Décalages temporels entre l’enregistrement de la

facture et le fait générateur

(12)

12 - Les problèmes spécifiques aux échanges intra-groupe de biens

Existence d’une source externe exhaustive, donc incluant les échanges intra-groupe de biens : les statistiques douanières

Les flux douaniers sont les plus conformes

conceptuellement aux spécifications du règlement.

La réconciliation entre les comptes et les statistiques douanières peut être délicate :

– déconnexion entre la circulation des flux physiques et celle des flux financiers et monétaires ;

– toutes les lignes des comptes ne sont pas à retenir.

(13)

13 - Les problèmes spécifiques aux échanges intra-groupe de services

› Il existe une source externe : la Balance des paiements…

› …presque exhaustive tant qu’il y aura des déclarations bancaires.

› Le chiffrage des échanges intra-groupe peut en outre révéler une légère sous-estimation des flux d’échanges de services estimés par la Balance des paiements.

› L’évaluation des échanges intra-groupe ne peut donc reposer que sur les comptes consolidés.

(14)

14 : Flux économique, flux financier et flux monétaire

› Les situations à problèmes :

– si

les paiements prennent la forme de simples écritures comptables,

– s’il existe une filiale de trésorerie.

› De tels paiements ne transitent pas par le système bancaire.

› Ils peuvent néanmoins être déclarés par les DDG

(15)

15 - Une avancée vers une meilleure

connaissance des échanges de services

› Et ils doivent être pris en compte car ils

correspondent à des phénomènes économiques bien réels.

› Deux autres points délicats :

– la nomenclature des échanges de services

– les entreprises des secteurs financiers : faut-il les enquêter ?

Références

Documents relatifs

Que l’on considère la marge intensive ou la marge extensive, les effets marginaux du PIB et de la distance géographique sont raisonnablement proches, encore qu’un peu plus

En i960,.; les echanges de ria a l'interi-eur de -l-'Afrique s'ele- vaient1 a environ 2 500 000 dollars, mais le total des importations africaines de ris on provenance du monde

Deux objectifs sont assignés au groupe : comparer et concilier les données issues des différentes sources statistiques concernant les échanges internationaux de services d’une

Il s’agit de collecter mensuellement à l’importation intra-UE de biens des informations sur les flux de marchandises afin de les utiliser nationalement pour produire les

– Base de sondage stratifiée avec une strate exhaustive pour les 1600 plus gros groupes (groupes ayant 4 filiales et plus à

Bettina Wistrom est en charge de la collecte de statistiques d’échanges internationaux de services établies selon la nomenclature EBOPS pour les trente pays membres de l’OCDE

Les calculs de taux de référence réalisés à partir de la base BAFI (base de donnée des agents financiers) ont été abandonnés, parce qu’ils fournissaient des résultats

• Pour calculer les flux d’intérêt de la comptabilité nationale, ces taux sont appliqués aux encours de crédit des comptes financiers, qui diffèrent ce ceux de la BAFI à la