^ OUTBREAK NEWS
BCG in immunization programmes1
Tuberculosis was declared a global emer
gency by WHO in 1993 - M ycobacterium tuberculosis is now thought to be respon
sible for more adult deaths than any other pathogen. Control of this disease relies upon prevention through Bacillus Cal- mette-Guérin (BCG) vaccination, preven
tive therapy (chemoprophylaxis) and the ascertainment and treatment of cases, in particular employing the “directly ob
served therapy - short course” (DOTS) ap
proach. Although BCG vaccines are among the most widely-used vaccines in the world, policies for their use differ be
tween countries, and there is controversy concerning their efficacy and impact. Not
withstanding its shortcomings, BCG is likely to remain a highly valuable infant vaccine for at least the next decade.
^ LE POINT SUR LES ÉPIDÉMIES
Le BCG dans les programmes de vaccination1
Une situation d’urgence mondiale concernant la tuberculose a été déclarée par l’OMS en 1993, et l’on considère aujourd’hui que Myco
bacterium tuberculosis est responsable d’un nombre plus important de décès chez l’adulte que tout autre agent pathogène. La lutte contre cette maladie repose sur la prévention grâce à la vaccination par le bacille de Calmette-Gué- rin (BCG), le traitement préventif (chimiopro
phylaxie) et le dépistage et le traitement des cas, en particulier au moyen de la stratégie DOTS (traitement de brève durée sous sur
veillance directe). Bien que les vaccins BCG soient parmi les plus largement utilisés à l’échelle mondiale, les politiques concernant leur utilisation diffèrent d’un pays à l’autre, et leur efficacité comme leur impact sont con
troversés. Malgré cela, il est probable que le BCG restera très utile au moins pendant les 10 années à venir pour la vaccination des nour
rissons.
Current BCG vaccines Vaccins BCG actuels
WORLD HEALTH ORGANIZATION
Geneva
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
Genève
BCG was incorporated into the infant vacci
nation schedule of the Expanded Pro
gramme on Immunization (EPI) in 1974.
Approximately 100 million children now receive a BCG vaccine every year. BCG vac
cines are currently produced by 18 manu
facturers around the world (Table 1).
Three-quarters of the vaccine is locally pro
duced.
Le BCG a été incorporé en 1974 dans le calen
drier vaccinal du Programme élargi de vacci
nation (PEV) pour les nourrissons. Actuelle
ment, le nombre annuel d’enfants vaccinés par le BCG est d’environ 100 millions. Les vaccins BCG sont produits par 18 fabricants répartis dans le monde entier ( Tableau 1). Les trois quarts des vaccins sont issus d’une production locale.
Annual subscription / Abonnement annuel Sw. fr. / Fr. s. 2 30.-
6.5001.2001 ISSN 0049-8114 Printed in Switzerland
1 The full report Issues relating to the use o f BCG in immunization programmes, a discussion document(WHO/V&B/99.23) is avail
able from the V&B documentation centre, World Health Organiz
ation, 1211 Geneva 27, Switzerland. It is also accessible at h ttp ://w w w .w h o .in t/v a c c in e s-d o c u m e n ts/D o c sP D F 9 9 / www9943.pdf.
1 Le rapport intégral Questions liées à l'utilisation du BCG dans les pro
grammes de vaccination : tour d'horizon (WHOA/&B/99.23) est disponi
ble auprès du centre de documentation de V&B, Organisation mondiale de la Santé, 1211 Genève 27 (Suisse). Il est également disponible à l'adresse http://www.who.int/vaccines-documents/DocsPDF99/
www9949.pdf.
33
34 WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD, NO. 5, 2 FEBRUARY 2001
BCG immunization policies
BCG vaccination policies differ greatly between countries.
Table 2 summarizes these policies by WHO region. The various policies may be broken down into 4 groups.
(1) BCG only at birth (or first contact with health services).
This is the current recommendation of WHO, and is the policy in most of the world today, in particular in develop- ing countries. WHO has emphasized this policy in recent years, because of consistent evidence that BCG protects against serious childhood forms of tuberculosis, even where it may not protect to a high degree against adult pulmonary forms of the disease.
(2) BCG once in childhood.
(3) Repeated/booster BCG.
(4) No routine BCG use.
These 4 categories reflect national schedules, but countries also differ in the level of legal compulsion attached to their vaccination programmes, and as to whether formal written informed consent (by a parent or guardian) is required before vaccination. In those European countries recom- mending universal BCG vaccination, the vaccination is considered compulsory in 29countries, and voluntary in 7 others. All these policy differences are based upon re- gional differences in patterns and perspectives of tubercu- losis, regional variations in health systems (economics, relative emphasis on preventive and curative services, man- power) and local history (personalities and schools of opinion). Justifications for the various policies are embed- ded in the medical and public health teaching and tradi- tions of the countries involved.
Politiques de vaccination par le BCG
Les politiques de vaccination par le BCG diffèrent largement dun pays à lautre. Le Tableau 2 récapitule ces politiques selon les ré- gions OMS. On peut distinguer 4 groupes:
1) BCG administré à la naissance seulement (ou lors du premier contact avec les services de santé).
Il sagit de la politique actuellement recommandée par lOMS, et qui est suivie aujourdhui dans la plus grande partie du monde, en particulier dans les pays en développement. LOMS a mis laccent sur cette politique au cours des dernières années, des indications répétées montrant que le BCG protège contre les formes graves de tuberculose de lenfant, même sil ne confère pas nécessairement une protection importante contre les formes pulmonaires chez ladulte.
2) BCG administré une fois pendant lenfance.
3) Doses répétées et rappels.
4) Pas de vaccination systématique par le BCG.
Ces 4 catégories reflètent les calendriers vaccinaux nationaux, mais le caractère obligatoire de cette vaccination varie lui aussi dun pays à lautre ainsi que la nécessité dobtenir au préalable un con- sentement éclairé par écrit (de la part dun des parents ou de la personne qui soccupe de lenfant). Dans les pays dEurope qui recommandent la vaccination universelle par le BCG, celle-ci est considérée comme obligatoire dans 29 pays et facultative dans 7 autres. Ces différences de politique correspondent à des différen- ces régionales quant au tableau de morbidité et aux tendances de la tuberculose, à des variations régionales au niveau des systèmes de santé (aspects économiques, accent mis sur les services préventifs ou curatifs, personnel) et à la situation locale (personnalités et écoles de pensée). Les justifications des différentes politiques se retrouvent dans les enseignements de la médecine et de la santé publique et dans la tradition des pays concernés.
Table 1. Substrains of BCG currently used in manufacture, by dose produced per yeara
Tableau 1. Sous-souches actuellement utilisées dans la fabrication du BCG, selon le nombre annuel de doses produitesa
Doses
Percentage of doses
Maximum produced per
produced in 2000
production Number of
year (millions)
that were
capacity per manufacturers
2000 data /
prequalified for sale reporting / year
Nombre de doses
by UN agencies (%) /
(millions)
Substrain / Sous-souche Nombre de
produites par an
Pourcentage
2000 data / fabricants
(millions), données
des doses produites
Capacité maximale signalant l’utilisation
de 2000
en 2000 préqualifiées
de production
de la sous-souche pour la vente par les
annuelle (millions), agences des Nations-Unies
données de 2000 (%)
Russian – Russe 2 34 0 150
Glaxo 1077 2 54 100 70 +
Pasteur 1173 5 54.1 0 108.8
Sofia (SL 222) 1 60 100 60
Tokyo 172 1 65 100
D2PB302 5 80 0 100
Copenhagen 1331 – Copenhague 1331 2 120 66 300
Total 18 467.1 55.4 878.8 +
a Based on information provided to WHO by BCG manufacturers. The table excludes manufacturers and substrains for which annual production figures are not available. – Sur la base des informations fournies à l’OMS par les fabricants de BCG. Le tableau exclut les fabricants et les sous-souches pour lesquels on ne dispose pas de chiffres de production annuelle.
RELEVE EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, No 5, 2 FÉVRIER 200135
Table 2. Number of countries reporting on particular BCG immunization policies, by WHO regiona
Tableau 2. Nombre de pays communiquant des rapports sur les différentes politiques de vaccination par le BCG, par région OMSa
WHO region Number of countries
Recognized (total number of reporting by special First BCG First BCG given
contra indications Special risk groups Vaccine coverage
countries) / surveyb / given at birth / after infancy /
(number of countries) / (number of countries) / Indications
in millionsc / Région OMS Nombre de pays Première dose de Première dose de
Contre-indications Groupes à risque Booster given/ for booster /
Couverture vaccinale
(nombre total communiquant BCG administrée BCG administrée
reconnues spéciaux Rappel Indications
en millionsc de pays) des rapports selon à la naissance après l’âge d’un an
(nombre de pays) (nombre de pays) du rappel
(%) l’enquête spécialeb
Africa – Afrique (46) 0 46 0 ... ... 0 – 16.9 (66%)
Americas –
Amériques (44) 0 30 2 ... ... 0 – 14.9 (97%)
Eastern Mediterranean – 21 18 3 Mothers with AIDS (7) Medical (1) 7 No scar (6) Tuberculin 14.7 (89%)
Méditerranée HIV (9) Household TB contacts (1) negative (1) /
orientale (24) contacts of AIDS (2) Students (1) Industrial Absence de cicatrice (6)
Tuberculin-positive (10) workers (1) / Sujets tuberculino-
BCG scar (12) Personnel médical (1) négatifs (1)
Other (4) / Contacts des cas Mère atteinte de de tuberculose (1) SIDA (7) VIH (9) Etudiants (1)
Contacts domestiques Travailleurs en usine (1) des cas de SIDA (2)
Sujets tuberculino- positifs (10) Cicatrice de BCG (12) Autres (4)
Europe (49) 47 34 8 ... ... 30 Risk group (2) 9.6 (89%)
Military (1) / Groupes à risque (2) Militaires (1)
South-East Asia – 8 10 0 Mother with AIDS (1) None reported / 3 No scar (3) Tuberculin- 35.3 (97%)
Asie du Sud-Est (10) HIV (2) Household Aucun signalé negative (1) /
contact of AIDS (1) Absence de cicatrice (3)
Tuberculin-positive (2) Sujets tuberculino-
BCG scar (5) Other (1) / négatifs (1)
Mère atteinte de SIDA (1) VIH (2) Contacts domesti- ques des cas de SIDA (1) Sujets tuberculino- positifs (2) Cicatrice de BCG (5) Autres (1) Western Pacific –
Pacifique occidental (25) 0 18 1 ... ... 8 ... 26.6 (94%)
a Data compiled from a 1995 survey by a WHO regional office, a special survey by EPI in 1998, and data routinely reported to EPI. – Données tirées d’une enquête effectuée en 1995 par un bureau régional de l’OMS, d’une enquête spéciale effectuée par le PEV en 1998 et des données systématiquement communiquées au PEV.
b Countries not reporting officially to WHO on BCG: Americas (12); Eastern Mediterranean (3); Europe (5); Western Pacific (6). – Pays ne communiquant pas officiellement de rapport à l’OMS sur le BCG : Amériques (12); Méditerranée orientale (3); Europe (5); Pacifique occidental (6).
c Vaccine coverage as reported to WHO for 1997 as a percentage of newborns, based upon an estimate of the number (millions) of infants immunized and not taking into account infant deaths. The number of doses consumed is much higher, owing to high vaccine wastage rates in some countries. Percentage coverage is calculated only for those countries that report, which may not be representative of all countries in the region. – Couverture vaccinale signalée à l’OMS pour 1997 en pourcentage des nouveau-nés, sur la base d’une estimation du nombre de nourrissons vaccinés (en millions) sans tenir compte des décès de nourrissons. Le nombre de doses utilisées est beaucoup plus élevé en raison du gaspillage important de vaccin dans certains pays. La couverture en pourcentage est calculée uniquement pour les pays qui ont fourni des rapports, et qui ne sont pas nécessairement représentatifs de l’ensemble des pays de la région.
36 WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD, NO. 5, 2 FEBRUARY 2001
The International Union against Tuberculosis and Lung Disease (IUATLD) has suggested criteria according to which it may be reasonable for a country to shift from rou- tine BCG vaccination to selective vaccination of high-risk groups. The IUATLD recommends that BCG be discontin- ued only if:
an efficient notification system is in place; and either
the average annual notification rate of smear-positive pulmonary tuberculosis is < 5 per 100 000;
or
the average annual notification rate of tuberculous meningitis in children aged < 5 years is < 1 per 10 mil- lion population over the previous 5 years; or
the average annual risk of tuberculous infection is
< 0.1%.
Whether by these or other criteria, it is likely that the trend to discontinue policies for universal BCG coverage will continue for countries with a low incidence of tuberculo- sis.
It has been known since the 1970s that BCG vaccines are also effective against other mycobacterial diseases, in par- ticular leprosy. At least 3 countries (Brazil, Cuba, Venezue- la) now recommend BCG for contacts of leprosy patients.
Given the continued importance of leprosy in many popu- lations today, this benefit of BCG needs to be taken into consideration when formulating policy. Although WHO has noted that the widespread application of BCG is likely to have been a factor in the decline of leprosy incidence observed in certain populations, it has not recommended repeated doses of BCG to this end.
Contraindications
Industrialized countries tend to have stricter guidelines on contraindications to all vaccines than do developing coun- tries, generally reflecting the different abilities of their health services to ascertain relevant information and to provide alternative preventive services to individuals in particular categories. For example, BCG is contraindicated in the United Kingdom for individuals with impaired im- munity, with malignant conditions, and also to anyone who is HIV-positive, pregnant, tuberculin-positive, febrile, or with a generalized septic skin condition. This contrasts with the current WHO guidelines for BCG use within EPI, that mention only symptomatic HIV infection as a con- traindication for BCG. Importantly, being HIV-positive in the absence of clinical signs of impaired immunity is not considered a contraindication by EPI.
Administration
Most current BCG vaccines are given by the intradermal route, generally by injection with a 25- or 26- gauge needle, in the deltoid insertion region of the upper arm. Some countries (e.g. Japan, South Africa) have employed percu- taneous administration with special multipuncture devic- es. Other techniques have been tried, but found inferior
LUnion internationale contre la tuberculose et les maladies respi- ratoires (UICTMR) a proposé des critères permettant de détermi- ner dans quelles conditions un pays peut raisonnablement passer dune vaccination systématique par le BCG à une vaccination sélec- tive des groupes à haut risque. LUICTMR recommande darrêter le BCG uniquement si:
un système de notification efficace est en place; et, soit
le taux de notification annuel moyen des cas de tuberculose pulmonaire à frottis positif est < 5 pour 100 000;
soit
le taux de notification annuel moyen de la méningite tubercu- leuse chez lenfant de < 5 ans est < 1 pour 10 millions au cours des 5 années précédentes; ou
le risque annuel moyen dinfection tuberculeuse est < 0,1%.
Quon applique ces critères ou dautres, il est probable que la ten- dance à labandon des politiques de couverture universelle par le BCG se poursuivra dans les pays où lincidence de la tuberculose est faible.
On sait depuis les années 70 que les vaccins BCG sont également efficaces contre dautres mycobactérioses, en particulier la lèpre.
Au moins 3 pays (Brésil, Cuba, Venezuela) recommandent mainte- nant le BCG pour les contacts des cas de lèpre. Etant donné limpor- tance que conserve encore la lèpre dans de nombreuses popula- tions, cet avantage du BCG doit être pris en considération lors de la formulation des politiques. Bien que lOMS ait noté que lutilisa- tion à grande échelle du BCG a probablement joué un rôle dans la diminution de lincidence de la lèpre observée dans certaines po- pulations, elle ne recommande pas dadministrer des doses répé- tées de BCG à cette fin.
Contre-indications
Les pays industrialisés ont tendance à avoir des directives plus strictes sur les contre-indications aux vaccins que les pays en déve- loppement, ce qui traduit en général la capacité différente des ser- vices de santé à vérifier les informations pertinentes et à fournir dautres types de services de prévention aux personnes appartenant à des catégories particulières. Par exemple, le BCG est contre-indi- qué au Royaume-Uni chez les personnes présentant une immuno- déficience, ou qui sont atteintes daffections malignes, et également chez les personnes positives pour le VIH, les femmes enceintes, et les sujets tuberculino-positifs, fébriles ou atteints dune affection cutanée généralisée. Ces principes contrastent avec les directives actuelles de lOMS pour lutilisation du BCG dans le cadre du PEV, qui ne mentionnent que linfection symptomatique par le VIH comme contre-indication au BCG. Il est important de noter que la séropositivité vis-à-vis du VIH en labsence de signes cliniques dimmunodéficience nest pas considérée comme une contre-indi- cation par le PEV.
Administration
La plupart des vaccins BCG actuels sont administrés par voie intra- dermique, généralement par injection au moyen dune aiguille de calibre G 25 ou 26 dans la région deltoïdienne du bras. Certains pays (comme lAfrique du Sud et le Japon) utilisent la voie percuta- née au moyen dun applicateur pour multipuncture. Dautres tech- niques ont été essayées, mais ont été jugées inférieures en raison de
RELEVE EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, No 5, 2 FÉVRIER 2001 37
either because of inconsistent dose delivery or adverse re- actions (e.g. with jet injectors) or low tuberculin conver- sion rates (bifurcated needle). The implications of intra- dermal versus percutaneous administration routes have long been debated. Percutaneous administration methods are generally simpler than intradermal methods, but are less consistent in terms of the amount of vaccine delivered.
For some years, autodisable syringes have been available for administration of vaccines given subcutaneously or in- tramuscularly in doses of 0.5ml. Early in 2001, autodisable syringes should become available through UNICEF for ad- ministration of BCG, thus improving safety.
Efficacy
BCG vaccines are generally given to protect against tuber- culosis, although WHO emphasizes BCGs utility in pre- vention of severe childhood disease.
Childhood tuberculosis and tuberculous meningitis.
There is evidence that BCG provides consistent and appre- ciable protection against tuberculous meningitis and mil- iary disease.
Adult pulmonary tuberculosis. This form of the disease has attracted the most attention, as it is responsible for the major public health burden of tuberculosis, but it is also associated with the greatest controversy relating to BCG. A wide range of efficacy estimates (0% to approximately 80%) have been provided, both by trials and observational case control and contact studies.
Leprosy and other mycobacterioses. Four controlled trials and approximately 10 observational studies have all shown some protection against leprosy, ranging from 20% to 80%.
There is also evidence that BCG provides some protection against Buruli ulcer (M. ulcerans infection), and against glandular disease attributable to various other environ- mental mycobacteria, in particular M. avium-intracellu- lare.
Booster doses. Despite the widespread use of boosters in many countries, there has been almost no formal evalua- tion of their utility. WHO does not encourage revaccina- tion.
Adverse reactions
Although BCG vaccines are considered very safe, they are also among the most reactogenic vaccines in use today.
BCG is the only commonly-used vaccine to induce a local skin reaction. A scar remains in most vaccinees, and is a useful, if imperfect, indication of past BCG vaccination.
BCG is not easy to administer as an intradermal injection at any age, but especially to a newborn. The most common mistake is to give the injection too deep, failing to raise the classical orange-skin appearance in the dermis. Local in- jection-site abscesses may occur, typically as a result of improper injection technique when the vaccine is given into the subcutaneous layer of the skin. There may be re- sulting local and regional lymphadenopathy. Systemic BCG-osis is a recognized but rare consequence of BCG vac-
lirrégularité de la dose délivrée, de la survenue de réactions indé- sirables (par exemple avec les injecteurs sans aiguille) ou de faibles taux de conversion tuberculinique (avec les aiguilles bifurquées).
Les avantages respectifs de ladministration intradermique et per- cutanée sont discutés depuis longtemps. Les méthodes dadminis- tration percutanée sont généralement plus simples à appliquer que les méthodes intradermiques, mais sont moins régulières du point de vue de la quantité de vaccin administré. Depuis quelques années, il existe des seringues autobloquantes pour ladministration de vaccins par voie sous-cutanée ou intramusculaire en doses de 0,5 ml. Au début de 2001, ce type de seringue sera disponible par le biais de lUNICEF pour ladministration du BCG, ce qui en amélio- rera la sécurité.
Efficacité
Les vaccins BCG sont généralement administrés pour protéger contre la tuberculose, mais lOMS souligne également lintérêt de ce vaccin dans la prévention de maladies graves chez lenfant.
Tuberculose et méningite tuberculeuse de lenfant. Il apparaît que le BCG apporte une protection régulière et appréciable contre la méningite tuberculeuse et la tuberculose miliaire.
Tuberculose pulmonaire de ladulte. Cette forme de la maladie est celle qui retient le plus lattention, puisquelle est responsable de la majeure partie de la charge de la tuberculose pour la santé publi- que, mais cest aussi celle pour laquelle la vaccination par le BCG donne les résultats les plus controversés. Les estimations de leffica- cité du vaccin sont très variables (de 0% à 80% environ), aussi bien par des essais que par des études dobservation (études cas- témoins et études sur les contacts).
Lèpre et autres mycobactérioses. Quatre essais contrôlés et une dizaine détudes dobservation ont montré que le BCG apportait une certaine protection contre la lèpre, allant de 20% à 80%.
Il apparaît également que le BCG apporte une certaine protection contre lulcère de Buruli (infection à M. ulcerans) et contre les affections ganglionnaires imputables à diverses autres mycobacté- ries environnementales, en particulier M. avium-intracellulare.
Doses de rappel. Malgré lusage répandu des rappels dans de nom- breux pays, leur utilité na pratiquement jamais fait lobjet dune évaluation rigoureuse. LOMS nencourage pas la revaccination.
Réactions indésirables
Bien que les vaccins BCG soient considérés comme très sûrs, ils figurent aussi parmi les plus réactogènes qui soient utilisés aujourdhui. Le BCG est le seul vaccin dusage courant qui provoque une réaction cutanée locale. Une cicatrice subsiste chez la plupart des sujets vaccinés et constitue une indication utile, bien quimpar- faite, dune vaccination antérieure par le BCG.
Ladministration intradermique du BCG, délicate quel que soit lâge du sujet, lest particulièrement chez le nouveau-né. Lerreur la plus fréquente consiste à injecter le vaccin trop profondément, ce qui ne donne pas laspect classique en «peau dorange» du derme.
Des abcès au point dinjection peuvent survenir, surtout si une in- jection incorrecte entraîne une administration sous-cutanée, et peuvent donner lieu à des adénopathies locales et régionales. La bécégite généralisée est une conséquence connue mais rare de la vaccination par le BCG, traditionnellement observée chez les en-
38 WEEKLY EPIDEMIOLOGICAL RECORD, NO. 5, 2 FEBRUARY 2001
cination, and traditionally has been seen in children with severe immune deficiencies. Its frequency is reported as
< 5 per million vaccinees, reflecting the rarity of the under- lying conditions. BCG osteitis/osteomyelitis is a rare but severe consequence of BCG vaccination, occurring at around 35 cases per million doses. Changes in vaccine strains used in a country have resulted in programmatic mistakes and subsequent adverse reactions.
There has been particular concern over the implications of HIV for the safety of BCG vaccination, after early case re- ports of systemic BCG-osis in individuals with AIDS. In general the data available to date have supported the WHO policy of exempting only individuals with symptomatic HIV infection (AIDS) from routine BCG vaccination at birth.
Impact
Despite the massive use of BCG vaccines for many years, it is difficult to demonstrate their effect on tuberculosis mor- bidity in national or population statistics. Fortunately there are several examples of population data that demon- strate the effects of BCG. The rapid decline of leprosy ob- served in many African countries has coincided with the introduction of wide-scale use of BCG there, and is consist- ent with the repeated observation of appreciable BCG pro- tection against leprosy in Africa.
Development and evaluation of new vaccines Estimates that only about 5% of all potentially vaccine- preventable TB-related deaths are actually averted by BCG illustrate the need for an improved vaccine. Recent scientif- ic advances, such as the complete sequencing of several mycobacterial species including a laboratory strain and a clinical isolate of Mycobacterium tuberculosis, have signif- icantly increased the likelihood for the formulation of a superior TB vaccine. Furthermore, the highest level of po- litical commitment has created an institutional and eco- nomic climate favourable for translating exciting science into a viable product. One of the major challenges is deter- mining how to evaluate a vaccine that will protect against adult pulmonary disease in populations where BCG has already been used widely, where there is a high prevalence of non-specific tuberculin sensitivity, and where a high proportion of adults have already been exposed to the tu- bercle bacillus. Nonetheless, TB vaccine development is making rapid progress: hundreds of candidate vaccine antigens are currently passing through different phases of preclinical research, and phase I clinical trials are immi- nent. WHO is playing an active role in many aspects of this process, notably in the areas of identification of immune markers of protection as well as in the design of phase III trials and the identification of appropriate sites where they can be performed.
Specific BCG policy issues
Vaccine supply and distribution. 25%-30% of the worlds BCG is purchased on a competitive basis by UNICEF. Over the past few years, the number of manufacturers producing BCG vaccine globally has dropped by half, but the average
fants présentant un déficit immunitaire sévère. Sa fréquence signa- lée est< 5 pour 1 million de sujets vaccinés, ce qui reflète la rareté de laffection sous-jacente. Lostéite/ostéomyélite due au BCG est une autre conséquence rare mais grave de la vaccination par le BCG, qui survient à raison denviron 35 cas par million de doses. Le change- ment des souches vaccinales utilisées dans un pays a entraîné des erreurs programmatiques et lapparition de réactions indésirables.
On sest particulièrement inquiété des répercussions du VIH sur linnocuité de la vaccination par le BCG après que des cas de bécé- gite généralisée aient été signalés chez des malades du SIDA. En général, les données disponibles jusquici ont confirmé le bien- fondé de la politique de lOMS qui consiste à ne dispenser que les sujets présentant une infection symptomatique par le VIH (SIDA) de la vaccination systématique par le BCG à la naissance.
Impact
Malgré lutilisation massive des vaccins BCG depuis de nombreu- ses années, il est difficile den démontrer leffet sur la morbidité tuberculeuse daprès les statistiques nationales ou démographi- ques. Il existe heureusement plusieurs exemples de données dé- mographiques qui mettent en évidence un tel effet. Le déclin rapide de la lèpre observé dans de nombreux pays dAfrique a coïncidé avec lintroduction de lutilisation à grande échelle du BCG dans ces pays, et est compatible avec les observations répétées montrant que le BCG apporte une protection appréciable contre la lèpre en Afrique.
Mise au point et évaluation de nouveaux vaccins
Des estimations selon lesquelles seuls 5 % environ de lensemble des décès liés à une tuberculose potentiellement évitable par la vaccination sont en réalité évités par le BCG montrent la nécessité de disposer dun vaccin amélioré. Des avancées récentes, comme le séquençage complet de plusieurs espèces mycobactériennes, dont une souche de laboratoire et un isolement clinique de Mycobacte- rium tuberculosis, ont sensiblement augmenté la probabilité de parvenir à un meilleur vaccin antituberculeux. De plus, lengage- ment politique au plus haut niveau a conduit à un climat général et économique favorable à la traduction dintéressantes découvertes scientifiques en un produit viable. Lun des principaux problèmes consiste à déterminer comment évaluer un vaccin capable de pro- téger contre la maladie pulmonaire de ladulte dans des popula- tions où le BCG a déjà été largement utilisé, où la prévalence de la tuberculino-sensibilité non spécifique est élevée et où une forte proportion des adultes a déjà été en contact avec le bacille tubercu- leux. Néanmoins, le développement dun vaccin antituberculeux progresse rapidement: des centaines dantigènes vaccinaux candi- dats sont actuellement soumis aux différentes étapes de la recher- che préclinique, et des essais cliniques de phase I sont imminents.
LOMS joue un rôle actif dans de nombreux aspects de ce processus, en particulier dans le domaine de lidentification des marqueurs immunitaires de la protection ainsi que dans la conception des essais de phase III et dans lidentification de sites dexpérimenta- tion appropriés.
Problèmes de politique vaccinale spécifiques du BCG Fourniture et distribution de vaccins. 25%-30% des vaccins BCG dans le monde sont achetés par lUNICEF sur la base dappels dof- fres. Ces dernières années, le nombre de fabricants produisant le vaccin BCG à léchelle mondiale a été divisé par deux, mais le nom- bre moyen de doses produites par fabricant a plus que doublé.
RELEVE EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, No 5, 2 FÉVRIER 2001 39
number of doses produced per manufacturer has more than doubled. Only 5 manufacturers are now prequalified to produce BCG for UNICEF. This is potentially a serious situation if only 1 or 2 manufacturers were to withdraw from the UNICEF purchase process, the global supply would be seriously compromised.
Timing of infant vaccination. BCG is currently recom- mended at birth, or at first contact with health services.
Whether it is optimal to vaccinate in the first few days of life, or preferable to wait 1-2 months, has often been discussed but remains unresolved.
Repeat vaccination. Although many countries still recom- mend repeat vaccination, this is not endorsed by WHO.
Duration of effect. Too little is known of the duration of any protection by BCG. Such information is essential both for estimating the impact of BCG vaccination programmes and for rational decisions on the utility of repeat vaccina- tion.
Vaccination of health care workers. Health care workers have long been recognized as being at high risk of tubercu- losis. They are also particularly likely to be exposed to drug-resistant M. tuberculosis. A recent review of the effec- tiveness of BCG in nurses and physicians noted that the cumulative data were consistent in showing appreciable protection, although the studies were not always methodo- logically rigorous. A cost-benefit model explored the util- ity of BCG in a health care setting in the United States, and concluded that even a vaccine with only 13% efficacy would be worthwhile.
Criteria for discontinuation. It is likely that more and more industrialized countries will shift from routine to selective BCG vaccination during the next decade. The IUATLDs cri- teria provide a rough guide for this decision.
BCG as a vaccine delivery vehicle. There is much interest in the potential use of BCG as a live vector to deliver a variety of recombinant antigens, and hence as a super vac- cine.
n
Seuls 5 fabricants sont maintenant préqualifiés pour produire le BCG pour lUNICEF. Il sagit dune situation potentiellement grave, car si 1 ou 2 fabricants seulement se retiraient du processus dachat par lUNICEF, lapprovisionnement mondial en serait gravement compromis.
Moment choisi pour vacciner le nourrisson. Le BCG est actuelle- ment recommandé à la naissance ou lors du premier contact avec les services de santé. La question de savoir si la vaccination au cours des premiers jours de la vie est optimale ou sil est préférable dat- tendre 1-2 mois a souvent été examinée mais nest pas résolue.
Vaccination répétée. Bien que de nombreux pays recommandent encore la vaccination répétée, lOMS ne souscrit pas à cette politique.
Durée de la protection. La durée de la protection éventuelle confé- rée par le BCG est insuffisamment connue. Cette information est indispensable à la fois pour estimer limpact des programmes de vaccination par le BCG et pour se prononcer de façon rationnelle sur lutilité de la vaccination répétée.
Vaccination des agents de santé. Il est depuis longtemps reconnu que les agents de santé sont exposés à un risque élevé de tuberculo- se. Ils risquent aussi particulièrement dêtre exposés à M. tubercu- losis pharmacorésistant. Il ressort dun examen récent de lefficaci- té du BCG chez le personnel infirmier et médical que les données cumulées montrent régulièrement lexistence dune protection appréciable, même si les études nont pas toujours été conduites selon une méthode rigoureuse. On a examiné à laide dun modèle de coût/avantages lutilité du BCG dans des établissements de soins aux Etats-Unis dAmérique, et on en a conclu que même un vaccin qui naurait quune efficacité de 13 % serait utile.
Critères dabandon de la vaccination. Il est probable que de plus en plus de pays industrialisés passeront dune vaccination systémati- que à une vaccination sélective par le BCG au cours des 10 prochai- nes années. Les critères de lUICTMR constituent un guide utile pour prendre cette décision.
Le BCG comme véhicule pour ladministration de vaccins. On sin- téresse beaucoup à lutilisation potentielle du BCG comme vecteur vivant pour délivrer divers antigènes recombinants, et donc comme
« supervaccin ».
n
Influenza
Iceland (20 January 2001).1 The first local outbreak for the season, due to influenza B, was detected in the south.
Hungary (18 January 2001). With the exception of 1 case of influenza A(H1N1) detected in December, an increasing number of cases of influenza-like illness has been reported among schoolchildren in the Trans-Danubian regions.
Clinical specimens are being tested for influenza viruses.
Japan (13 January 2001). Influenza activity has been low since the beginning of the season. Influenza A(H1N1), A(H3N2) and B viruses have been isolated sporadically, the majority of which to date have been A(H3N2).
Norway (20 January 2001).1 An outbreak of influenza A was reported in a cluster of military garrisons in the north. This is the first outbreak detected for the season.
1See No. 4, 2001, pp. 31-32.
Grippe
Islande (20 janvier 2001).1 La première flambée locale de la saison, causée par la grippe B, a été dépistée dans le sud.
Hongrie (18 janvier 2001). A lexception dun cas de grippe A(H1N1) dépisté en décembre, un nombre croissant de syndromes grippaux a été signalé chez des écoliers des régions transdanubien- nes. Des spécimens cliniques sont actuellement testés afin de voir sils contiennent des virus grippaux.
Japon (13 janvier 2001). Lactivité grippale a été faible depuis le début de la saison. Des virus grippaux de type A(H1N1), A(H3N2) et B ont été isolés de façon sporadique avec, jusquà présent, une ma- jorité de virus A(H3N2).
Norvège (20 janvier 2001).1 Une flambée de grippe A a été signalée dans un groupe de garnisons militaires situées dans le nord. Il sagit de la première flambée dépistée cette saison.
1Voir No 4, 2001, pp. 31-32.