• Aucun résultat trouvé

Pierre Lissy May 1, 2010

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Pierre Lissy May 1, 2010"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Pierre Lissy May 1, 2010

Théorème 1. Le dual deMn(K)est lesT r(A.)

Proof. l'application f : A 7→ (X 7→ (AX)) est clairement une application linéaire continue de Mn(k)versMn(k). Pour montrer que c'est un isomorphisme, il sut de montre qu'elleest injective par exemple. On considère donc une matriceA telle que T r(A.) = 0. On considère les amtrices élémentairesEi,j. Alors on sait queAEij est la matrice dont la colonne numéroi est en position j. Sa trace est donc réduite à aji, qu iest nulle. E nfaisant varier i et j cela montre que A est nulle.

Corollaire 1. Tout hyperplan deMn(K)contient une matriec inversible.

Proof. SoitH un tel hyperplan. D'arprès le théorème précédent ,H étant le noyau d'une forme linéaire il est l'ensemble des matrices X telles que tr(AX) = 0 pour un certainA. Il faut donc montrer qu'étant donné A, ilexiste une matrice X inversible telle que T r(AX) = 0. Or A est équivalentes à la matrice Ir, A = P IrQ, avec P et Q. On obtient T r(AX) = T r(P IrQX) = T r(IrQXP). Les matricesP etQétant inversibles on se ramène à trouver une matrice inversible X0 telle queT r(IrX0) = 0. MaisT r(IrX0), c'est lesr premiers coecients diagonaux deX0. On considère une permutation qui n'a aucun point xe, par exemple unn−cycle, et on considère sa matrice de permutation, elle convient clairement.

Corollaire 2. Conv(On(R) =B2(0,1)

Proof. D'abord, il est clair queConv(On(R))est inclus dans B2(0,1), puisque cette dernière est convexe et que toute matrice de O := On(R) est dans B2(0,1). De plus, l'enveloppe convexe de On(R) est compacte (donc fermée) car On(R) est compacte (conséquence du théorème de Carathéodory). Or on sait d'après un corollaire de Hahn-Banach énoncé dans le plan (cf beck page 133) que l'enveloppe convexe fermée deOn(R)est l'ensemble des demi-espaces qui contien- nentD, ieM ∈conv(O)⇔ ∀ϕ∈Mn(R),f(M)6supy∈Oϕ(y), ie grâce au théorème précédent

⇔ ∀A ∈ Mn(R), T r(AM) 6 supx∈OT r(Ax) = I. Considérons une décomposition polaire de A, ie A = QS avec S symétrique positive et Q orthogonale (une telle décomposition existe, on le sait pour les matrices inversibles et on doit pouvoir conclure par densité grâce à la compac- ité de On). On considère une base de vecteurs prpres ei associées aux valeurs propres. On a I >T r(AQ−1) =T r(Q−1A=T r(S) =P

λi Mais siM est de norme 1, on a d'après l'inégalité de Cauchy-Schwartz queT r(AM) =P

(AM ei, Ei)6P

i||M Aei||||ei||6P

i|||M|||.||Aei||.||ei||6 P||Aei||6P

||QSei||=P

||Sei||=P

λi6I. Doù le résultat.

References

[1]

1

Références

Documents relatifs

De plus, si M est inversible, l'orbite de M ∈ Gl n ( R ) contient une UNIQUE matrice symétrique positive, et elle est même du coup nécessairement dénie

Mais on sait que dans le cas pair, la symétrie centrale, ie −Id , existe (rotation d'angle r n/2 , et −Id évidemment commute avec tout. Or on connait djéà au moins 4 éléments

Par la remarque préliminaire, on a donc un total de 2n − 1 classes d'équivalences de formes quadratiques: celle de rang 0 , et toutes celles de rang i dont le discriminant est un

On a donc des nouveaux sev en somme directe orthogonale vériant les conditions voulues, et comme ils ont les mêmes dimensions que cette d'avant c'est que les signatures sont

Alors il existe un x non inversible tel que la restricition de la projection canonique sur A/(x) à A ∗ ∪0 soit

Autrement dit dasn cette nouvelles base, les coecients extra-diagonaux de la matrice peuvent être rendus aussi petits que l'on veut, par exemple plus petits que ε/n.. On

Pour la droite, c'est le cas car a, b, c s'expriment juste avec les opérations +,-,.,/ à partir des coordonnées de points de K i−1 où elles passent et ce dernier est un corps, pour

Supposons dans un premier temps que les fonctions u et v sont continues à support compact. On vérie qu'il en est de même pour