Guide pour les postulants francophones et francophiles aux stages des bourses
« Eugène Ionesco » dans l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest, Roumanie (valable aussi pour autres stages)
Comme suite à l’expérience issue de la communication avec les générations précédentes de postulants, l’université a réalisé le présent guide pour faciliter l’accueil des postulants et des boursiers. Certaines des recommandations suivantes seront valables pour toutes les universités roumaines. Le guide est composé de deux sections correspondant aux étapes d’inscription et, pour les postulants admis, au stage financé par la bourse.
1. Le processus d’inscription
Le processus d’inscription commence par le choix d’un encadreur et se poursuit par l’obtention des documents d’accueil (la fiche signalétique et l’attestation d’accueil pour tous les postulants, et l’attestation de reconnaissance pour ceux qui renouvellent la demande de bourse) de la part de la personne de contact, responsable avec le programme « Eugène Ionesco » dans l’université d’accueil. Avec ces documents, le postulant entre dans le processus de sélection, géré par l’Agence Universitaire de la Francophonie. Les postulants admis contacteront ensuite le responsable du programme « Eugène Ionesco » dans l’université pour les autres documents.
Tout le processus se déroule par un échange de courriels entre les postulants et les encadreurs ou le responsable du programme « Eugène Ionesco » dans l’université d’accueil.
Pour une meilleure communication, les postulants observeront quelques règles d’étiquette universitaire, présentées ci-dessous :
· Les postulants tiendront compte du fait qu’ils s’adressent à des personnes réelles, qui font partie du personnel enseignant de l’université, et non pas à un guichet automatique. Par conséquent, ils témoigneront de leur respect :
− en envoyant des messages complets, avec un objet et un texte, qui ne se réduisent pas seulement à des pièces jointes ;
− en connaissant et en utilisant le nom, la fonction et le titre scientifique (docteur, habilité à diriger des recherches etc.) pour chaque personne. En Roumanie, le nom de famille est toujours le dernier ;
− en comprenant que les encadreurs et le responsable du programme « Eugène Ionesco » ont aussi d’autres devoirs académiques et que, pour cette raison, ils ne peuvent répondre aux questions sous quelques minutes ;
− en comprenant que les encadreurs et le responsable du programme « Eugène Ionesco », en raison de leurs autres devoirs académiques, disposent de peu de temps.
C’est pour ce motif qu’il est essentiel de placer l’information dans le texte du courriel et de ne pas envoyer de pièces jointes qui ne sont pas nécessaires ;
− en enregistrant les pièces jointes dans un format compatible avec la plupart des ordinateurs et des logiciels, pour économiser le temps des destinataires. Les formats acceptables sont les documents Adobe Acrobat (PDF) ou, pour Microsoft Office, les fichiers compatibles avec les anciennes versions (DOC ou RTF, pour Microsoft Word).
· Les postulants auront en vue qu’il y a un calendrier universitaire. La fin de la période d’inscription coïncide avec les vacances d’hiver, entre le dernier samedi avant le 25 décembre et le premier lundi après le 1er janvier. Pendant les vacances, les professeurs ne répondent pas aux questions de travail, et il n’y a aucune possibilité d’obtenir de signatures, de documents avec tampon, etc.
· Les postulants connaîtront les noms exacts des universités et des structures qu’ils souhaitent intégrer. Une confusion fréquente est celle faite entre l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest et l’Université de Bucarest, parce que dans beaucoup de pays et de villes il y a une seule université. À Bucarest, il y a environ 45 universités et centres universitaires, ce qui fait que l’utilisation du nom correct est essentielle. Une autre différence est au niveau de la structure : dans d’autres pays, les doctorants sont encadrés dans un laboratoire qui appartient à un département d’une faculté dans une université ; en Roumanie, les programmes de doctorat et de post-doctorat sont gérés par une école doctorale subordonnée à un Conseil pour les études doctorales de l’université. Il y a des facultés et des départements, mais les études doctorales dépendent d’une structure totalement différente. Dans l’Université d’Architecture et d’Urbanisme
« Ion Mincu » de Bucarest il y a deux écoles doctorales, l’école doctorale d’architecture et l’école doctorale d’urbanisme.
1.1. Choisir un encadreur
Le choix des encadreurs est fait par la correspondance entre les thématiques d’encadrement, appartenant aux encadreurs, et la thématique du stage, appartenant aux postulants, après un échange de courriels. En outre de cette correspondance, la décision des encadreurs est influencée par d’autres facteurs, présentés ci-dessous :
· Les autres devoirs académiques, incluant l’encadrement des doctorants roumains, pour lequel ils seront rétribués. Pour cette raison, il y a des encadreurs qui n’acceptent pas de postulants les années où les autres devoirs ne le leur permettent.
· Une relation honnête avec le futur encadreur est essentielle, non seulement pour être accepté, mais aussi pour la réussite du stage. Pour cette raison, les postulants porteront une discussion avec l’encadreur concernant leurs objectifs de stage. Par exemple, en Algérie ou en Tunisie, les doctorants publient des articles dans les journaux indexés par Clarivate Analytics (ancien Thomson Reuters). En Roumanie, les critères sont totalement différents et les encadreurs ne peuvent les aider dans l’accomplissement de cet objectif.
· Étant donné que les encadreurs ont beaucoup d’autres devoirs et qu’ils disposent de peu de temps, lors de la prise de contact, les postulants placeront les informations dans le texte du courriel et non dans les pièces jointes. Les pièces jointes envoyées comprendront, sauf demande contraire des encadreurs, le CV et le projet de recherche, accompagnés éventuellement par la copie du plus haut diplôme reçu. Le texte du message doit commencer par une courte présentation du postulant (université d’origine, lieu de travail et université d’obtention du doctorat pour les post-docs), suivie par la présentation du projet de recherche et par une description en grand détail des objectifs de son stage en Roumanie, et non de sa recherche dans le pays d’origine. Les encadreurs roumains ne connaissent pas les particularités locales des pays francophones et francophiles, et certainement pas celles des régions ou des villes choisies comme cas d’étude. Les postulants réfléchiront aux questions qui influencent la décision des encadreurs, auxquelles ils répondront dans l’introduction :
− Pourquoi le postulant a-t-il choisi l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest, et pas les facultés d’architecture appartenant aux autres universités (Cluj-Napoca, Timişoara) ?
− Pourquoi le postulant a-t-il choisi précisément cet encadreur ?
− Quelles sont les attentes du postulant vis-à-vis de la période de stage (quels sont les objectifs qu’il a l’intention d’accomplir) ? En répondant à cette question, le postulant doit préciser des éléments concrets : Y aura-t-il un cas d’étude ? A-t-il (elle) l’intention de participer à des conférences ? De publier des articles ? Combien ? Etc.
− Quelles sont les attentes du postulant vis-à-vis de l’encadreur pendant la période de stage ? À quelles questions l’encadreur devrait-il répondre ? Le postulant est-il intéressé par des problèmes théoriques, par des méthodologies, ou par des cas d’étude ? Combien de temps l’encadreur devrait-il passer avec le postulant (les postulants ne doivent pas oublier que les encadreurs ont aussi leurs doctorants roumains, pour lesquels ils seront rétribués, ainsi que d’autres devoirs académiques) ? Encadreur et courriel* Thématiques de recherche
École doctorale d’urbanisme Mariana Rodica EFTENIE
(professeur des universités, docteur en architecture), courriel : baumarcproiect [chez]
yahoo.com
(1) Approches actuelles en architecture et urbanisme dans la perspective psychosociale ;
(2) Vocation publique de l’espace urbain à l’échelle de la ville et au niveau territorial ;
(3) Approches méthodologiques et de recherche scientifique aux niveaux du phénomène et de la forme urbains ;
(4) La vie urbaine - élément de référence dans la recherche urbanistique.
Tiberiu Constantin FLORESCU (professeur des universités, docteur architecte, habilité à diriger la recherche en urbanisme), courriel : contact [chez] tiberiuflorescu.com
(1) Design urbain intelligent (2) Villes résilientes et compétitives
(3) Densité, villes intelligentes et communautés intelligentes
Corneliu Florin MACHEDON (professeur des universités, docteur en architecture), courriel : mdesign_m [chez]
yahoo.com
(1) Le développement durable dans le design et la planification des paysages urbains ;
(2) Le développement durable et le paysage naturel, anthropique et culturel ;
(3) Risque et vulnérabilité en urbanisme, architecture du paysage et planification territoriale ;
(4) Revalorisation et protection du patrimoine (urbain/rural, culturel, naturel et bâti) comme processus de planification ;
(5) Mise en œuvre des politiques urbaines et territoriales dans le contexte européen actuel ;
(6) Méthodes, méthodologies et principes de design durable en urbanisme et architecture de paysage.
Vasile MEITA (chercheur principal 1, docteur en architecture, habilité à diriger des recherches en urbanisme), courriel : vasile.meita [chez]
gmail.com
(1) Développement durable des zones humides ;
(2) Architecture durable du Delta du Danube en contexte urbain ; (3) Villes vertes ;
(4) Étude de la vie urbaine - perspectives pour l’avenir ;
(5) Approche holistique et multifonctionnelle de la planification urbaine ; (6) Mobilité urbaine, durabilité ;
(7) Villes intelligentes ;
(8) Développement rural soutenable en contexte européen.
Alexandru-Ionuţ PETRISOR**
(maître de conférences, docteur en écologie, docteur en
géographie, habilité à diriger des recherches en urbanisme), courriel : alexandru_petrisor [chez] yahoo.com
(1) Applications des méthodes statistiques et géo-statistiques dans la recherche des systèmes territoriaux ;
(2) Écologie des systèmes territoriaux (y compris des systèmes urbains) ; (2.1) Modèles écologiques de l'organisation structurale et fonctionnelle des établissements humains: structure (composantes – relations) et fonctions, avec insistance sur leurs implications pour la planification spatiale ;
(2.2) Critères et indicateurs de la planification spatiale durable des points de vue économique, social, écologique et culturel ;
(2.3) Analyse de la dynamique des relations entre les systèmes des établissements et les systèmes naturels vues par le prisme des conséquences sur la planification spatiale.
Encadreur et courriel* Thématiques de recherche Catalin Niculae SARBU
(professeur des universités, docteur en architecture), courriel : sarbu52 [chez]
yahoo.com
(1) Évolutions interconnectées entre les morphologies urbaines et territoriales et les évolutions des politiques territoriales ;
(2) Rapports temporels et spatiaux entre les idées des théories urbanistiques et leur manifestation dans la pratique de l’urbanisme ; (3) Morphologies urbaines en contextes interculturels.
École doctorale d’architecture Nicolae LASCU (professeur des
universités, docteur architecte), courriel : nicolaelascu1 [chez]
gmail.com
(1) L’histoire de l’architecture en Roumanie aux XIXe et XXe siècles : nouveau méthodes de recherche historique dans le domaine de l’architecture; des personnalités de l’architecture et de l’urbanisme;
l’architecture roumaine entre les deux guerres.
(2) Les villes en Roumanie au XVIII-XXe siècle : études monographiques (ville ou période); études comparatives avec les villes européenne;
morphologie urbaine et typologies constructifs.
Ileana STĂNCULESCU (maître de conférences, docteur architecte, habilité à diriger la recherche en architecture), courriel : stanculescuileana70 [chez] gmail.com
(1) L’histoire de l’architecture en Roumanie aux XIXe et XXe siècles : nouveau méthodes de recherche historique dans le domaine de l’architecture; des personnalités de l’architecture et de l’urbanisme;
l’architecture roumaine entre les deux guerres.
(2) Les villes en Roumanie au XVIII-XXe siècle : études monographiques (ville ou période); études comparatives avec les villes européenne;
morphologie urbaine et typologies constructifs.
Anamaria ZAHARIADE (professeur des universités, docteur architecte), courriel : zahariade.mail [chez] gmail.com
(1) Développement moderne en architecture, en général et spécialement en Roumanie (du XIXe siècle à la période actuelle) et approches dans la recherche historique ;
(2) Théorie classique de l’architecture (étude de certaines thématiques / périodes / auteurs ; évolution de certains concepts) ;
(3) Approches théoriques contemporaines : personnalités, concepts, perspectives (incluant les perspectives connexes / transdisciplinaires) ; (4) Relation théorie-histoire-pratique (thèmes théoriques et méthodes en relation avec la pratique architecturale).
* Pour envoyer les messages, remplacez [chez] par @ ; ** Responsable du programme « Eugen Ionescu » pour l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest
En ce qui concerne la liste des thématiques, le tableau ci-dessus présente les encadreurs de l’école doctorale d’urbanisme, ainsi que la personne de contact. À présent, cette personne est le seul représentant du programme des bourses « Eugène Ionesco » dans l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest.
Chaque année, l’université publie sur son site une liste avec les encadreurs qui accepteront des postulants « Eugène Ionesco ». Au cas où les postulants ne parviennent pas à accéder à cette liste, ils contacteront M. Alexandru-Ionuţ Petrisor, maître de conférences, docteur en écologie, docteur en géographie, habilité à diriger des recherches en urbanisme, responsable du programme pour l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest (ses coordonnées se trouvent dans le tableau ci-dessus).
Le dossier des postulants ne peut contenir plus d’une attestation d’accord. Pour cette raison, il n’est pas recommandable de contacter plus d’un encadreur au début. En cas de refus de la part de ce premier encadreur, les candidats peuvent contacter un deuxième encadreur, et ainsi de suite.
1.2. Contacter le responsable du programme
Les coordonnées de M. Alexandru-Ionuţ Petrisor, maître de conférences, docteur en écologie, docteur en géographie, habilité à diriger des recherches en urbanisme, responsable du programme pour l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest, se
trouvent dans le tableau ci-dessus. Après l’obtention de l’accord d’un encadreur, les postulants contacteront le responsable du programme, afin de lui envoyer les documents pour le dossier. Dans le courriel, ils préciseront le nom de l’encadreur qui leur a donné l’accord d’accueil. Ils y attacheront une seule pièce jointe, la fiche signalétique remplie en format PDF (d’autres formats ne seront pas acceptés). Pour accélérer le processus, notamment immédiatement avant et après les vacances de l’Université d’Architecture et d’Urbanisme
« Ion Mincu » de Bucarest, les postulants sont conseillés de démarrer les procédures administratives avant de finaliser leur dossier. Pour cette partie, ils enverront la fiche signalétique remplie avec leurs données personnelles et la thématique d’encadrement choisie avant d’obtenir les signatures et le tampon de leur université d’origine et d’envoyer une seconde fois à l’AUF les documents signés et tamponnés par la suite. Les postulants ne négocieront ou changeront pas les dates inscrites dans ces documents, car les documents administratifs relèvent la disponibilité de l’université d’accueil, valable pour l’entière durée du programme (5 mois) et pas seulement pour la durée du stage envisagée par les postulants.
Les postulants feront preuve de patience dans l’attente des documents, car quelquefois les représentants de l’université ont une importante charge de travail et l’obtention des signatures et des tampons peut prendre du temps. Pour cette raison, ils ne recontacteront pas le responsable du programme immédiatement après son accusé de réception du courriel.
Les postulants sélectionnés par l’Agence Universitaire de la Francophonie contacteront le responsable du programme après l’annonce des résultats de la sélection pour l’obtention des autres documents nécessaires, ainsi que pour les autres démarches en vue du stage (en ce qui concerne le logement, etc.).
Au cours du processus d’inscription il y aura des délais inévitables, notamment pendant la période des vacances ; le personnel de l’université peut prendre ses vacances avant la date officielle et il peut reprendre l’activité après la date de la rentrée universitaire. En général, les problèmes internes de l’université et les devoirs académiques en relation avec les étudiants roumains inscrits aux programmes d’études ont toujours la priorité. Pour cette raison, les postulants n’adopteront pas une attitude qui laisse croire que l’université roumaine serait un service gratuit fonctionnant 24 heures tous les jours de la semaine seulement pour leurs propres intérêts. En cas de pressions de la part des postulants, l’université se réserve le droit de ne pas leur octroyer l’accord d’accueil, en raison de leur attitude. En Roumanie, le respect des règles de savoir-vivre et les relations personnelles sont quelquefois plus importants que les aptitudes de travail. Si les postulants ne reçoivent aucune réponse, ils peuvent recontacter leur interlocuteur après au moins une semaine. S’ils ont reçu une réponse spécifiant que leur problème est en cours de résolution, ils patienteront dans l’attente de la réponse de la personne qui leur avait donné la confirmation, sans faire de pressions pour l’obtenir plus vite.
2. Le stage financé par la bourse 2.1. Informations générales
2.1.1. Le logement
Les boursiers seront hébergés dans le foyer d’étudiants de l’université, situé à l’adresse Bd.
Lacul Tei, no. 118 A, sector 2. Le loyer mensuel est de 65 euros. Tout de suite après leur arrivée, les boursiers se présenteront à l’université pour conclure le contrat de location et pour payer la première mensualité. Chaque mois, les boursiers se présenteront à l’université
pour régler leur loyer. Ils recevront un document attestant le paiement, qui devra être ensuite présenté à l’intendant du foyer.
2.1.2. Le transport bucarestois
Sauf exceptions, les boursiers seront accueillis par un représentant de l’Agence Universitaire de la Francophonie à l’aéroport, et accompagnés au foyer d’étudiants. Pour le départ, l’Agence Universitaire de la Francophonie assurera également le transport. Au cas où, pour différentes raisons, les boursiers se rendent à l’aéroport tout seuls, il est recommandable d’utiliser la navette no. 783 (de Piata Unirii) ou no. 785 (de Gara de Nord), le prix étant de 3,50 RON (moins d’un euro) par voyage. Le déplacement jusqu’à l’aéroport en taxi coûte environ 20 euro. En général, les taxis ne sont pas recommandés à Bucarest.
À Bucarest, il y a deux réseaux publics de transport et le transport privé. Les deux réseaux publics sont ceux du « transport de surface » (tramway, trolleybus et autobus) et du transport souterrain (le métro). Le transport privé est constitué des « maxi taxis ». Vu la longue période passée en Roumanie, il est recommandable pour les boursiers d’acheter des abonnements. Un abonnement pour le transport public de surface coûte 50 RON par mois (moins de 20 EUR) et peut être utilisé pour tous les moyens de transport dans le réseau, jour et nuit. Les boursiers recevront gratuitement une carte comprenant l’abonnement et ils pourront lui ajouter un
« portefeuille électronique » avec un montant qui peut être utilisé pour le métro. Les déplacements en navettes de et à l’aéroport ont un régime spécial et ne sont pas inclus dans l’abonnement. À cette fin, il faudra utiliser le « portefeuille électronique ». Pendant la nuit, le métro ne circule plus après 23h30. Pour le transport de surface, il y a les « lignes de nuit », qui desservent les grands boulevards axes à partir de 23h30, à des intervalles d’environ une heure. Le point terminus est « Piata Unirii ».
Pour connaître la carte du réseau de transport, les sites Internet suivants peuvent être consultés : http://www.ratb.ro/mobile/eng/index_en.php (en anglais) pour le transport de surface, et http://www.metrorex.ro/first_page_p1352-2 (en anglais) pour le métro. Il y a aussi une application pour les téléphones portables, « Transport urban », qui identifie les itinéraires possibles :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.indyvision.transport.transporturban&hl
=en
Les prix des billets à l’unité sont variables. Pour le transport de surface, le billet coûte 1,3 RON à Bucarest, 1,5 RON pour se rendre hors de Bucarest, et 3,5 RON pour les navettes vers l’aéroport, mais si l’on n’a pas la carte sur soi, il faudra payer aussi pour la carte. Pour le métro, une carte pour 2 voyages coûte 5 RON et une carte pour 10 voyages, 20 RON. Dans le transport de surface, ceux qui utilisent le « portefeuille électronique » ou les billets doivent valider les cartes tout de suite après l’embarquement.
2.1.3. Le transport en Roumanie
Pour se rendre dans d’autres villes, les boursiers peuvent utiliser l’avion, le train et le bus à longue distance. L’avion est en général cher, mais il y a quelques compagnies à bas coût qui assurent des vols vers les grandes villes (Iasi, Timisoara, Cluj-Napoca, etc.). Le train est opéré par la compagnie nationale des chemins de fer (avec un site Internet en anglais, pour planifier le voyage :
http://www.mersultrenurilorcfr.ro/imtif/rute.aspx?lng=en) ou des compagnies privées réunies sur le site http://tren.transira.ro/ (seulement en roumain). Les lignes de bus sont toutes privées. Elles peuvent être consultées sur le site Internet suivant :
http://www.autogari.ro/?lang=fr (en français).
2.1.4. La carte d’accès dans l’université
Pour entrer dans les locaux de l’université, les boursiers auront besoin d’une carte d’identité électronique, qui coûte 20 RON. Il y a un guichet qui la délivre dans l’université et pour l’obtenir les boursiers doivent présenter une photo type passeport et le reçu qui atteste le paiement.
2.1.5. Le tour de Bucarest et l’orientation
M. Alexandru-Ionuţ Petrisor, maître de conférences, docteur en écologie, docteur en géographie, habilité à diriger des recherches en urbanisme, Directeur de l’École Doctorale d’Urbanisme, organisera une séance d’orientation pour les boursiers, lors de laquelle il présentera les aspects inclus dans le présent guide et répondra aux questions. Pendant la période suivant l’arrivée des boursiers, il proposera aussi un tour gratuit, à pied, au cours duquel il leur fera découvrir la ville de Bucarest. Le tour durera 2-3 heures et inclura la partie centrale de la ville.
2.1.5. La banque
L’Agence Universitaire de la Francophonie déposera le montant de la bourse sur un compte bancaire que les boursiers devront avoir ouvert. Les banques ont des procédures différentes et peuvent demander beaucoup de documents. Les boursiers sont conseillés d’ouvrir leur compte bancaire chez ING, une banque avec des procédures moins compliquées et une durée d’attente réduite.
2.1.6. Accès à l’Internet et téléphone mobile
Les boursiers auront accès gratuit à l’Internet dans la bibliothèque de l’université. En ce qui concerne l’accès à l’Internet dans le foyer d’étudiants, il y a une compagnie qui fournit un service Internet payant, avec la possibilité de régler l’abonnement pour l’ensemble de la période du stage. Dans les espaces publics, il y a des réseaux Wi-Fi d’Internet, dont certains gratuits.
2.1.7. Le programme du stage
Les boursiers sont conseillés de s’entretenir toute de suite après l’arrivée avec leur encadreur afin d’élaborer un programme de travail. Les encadreurs ont beaucoup de devoirs académiques, et ne se rendent pas chaque jour à l’université. En Roumanie, les rendez-vous ont lieu selon un programme bien établi.
Il est très important de savoir qu’en Roumanie il est essentiel d’être ponctuel. Il n’est pas acceptable d’être en retard, et il est important de faire preuve de son entière considération pour le temps des autres, surtout dans les situations où ce temps est offert à titre gracieux.
Les boursiers s’informeront sur les jours fériés roumains, quand toutes les activités de travail s’arrêtent – voir pour cela https://publicholidays.ro/ (en anglais), ainsi que sur le calendrier de l’université. En règle générale, les cours finissent la première semaine de juin. Après cette date, les professeurs se rendent à l’université seulement pour les examens, les réunions et les autres rendez-vous établis auparavant. C’est pour cette raison qu’il est très important d’établir en avance un agenda commun.
2.1.8. Les activités de l’école doctorale d’urbanisme
Les deux écoles doctorales organisent une session de communications scientifiques commune en juin ou en juillet. Les boursiers sont invités de présenter leur recherche dans le cadre de l’évènement. L’école doctorale d’urbanisme a sa propre revue, « La revue de l’école doctorale d’urbanisme » (http://www.rsdu.ro/), indexée dans Index Copernicus International et Ulrich’s Web. Les boursiers sont invités à soumettre leurs contributions en français (les détails sont communiqués pendant la session).
2.1.9. Les documents d’attestation
En Roumanie, l’utilisation des tampons des institutions publiques est strictement limitée par la loi aux documents officiels, fournis par les autorités de l’État roumain. Dans l’Université d’Architecture et d’Urbanisme « Ion Mincu » de Bucarest, les seules personnes ayant le droit d’apposer un tampon sur leurs signatures sont les doyens, les vice-recteurs et le recteur, et seulement pour les documents officiels des facultés ou de l’université. Les documents fournis aux boursiers pour attester leur participation aux évènements organisés par l’université (comme la session de communications scientifiques des écoles doctorales), l’acceptation des articles pour être publiés dans les revues de l’université (comme la revue de l’école doctorale d’urbanisme) ou la participation aux activités d’enseignement ne peuvent avoir de tampon apposé.
2.2. Informations pour les boursiers doctorants
Pendant leur stage financé par la bourse « Eugène Ionesco », les doctorants bénéficieront pleinement de tous les avantages des doctorants roumains, y compris d’une attestation de leur qualité d’étudiant qui leur donne droit au tarif réduit pour l’entrée aux musées, etc.
