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Chanteurs et musiciens:

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Academic year: 2021

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(1)

-fi"-.'

Chanteurs et musiciens:

"un recrutement difficile

u Forum:

(2)

[Aîfi^ïiues

Sur le vif Séquences improvisées

Tous ces visages ont été saisis par notre photographe devant la cathédrale St-Nicolas, du¬

rant la cérémonie d'ordination de Mgr Bernard Genoud en qualité d'évêque du diocièse

de Lausanne, Genève et Fri- bourg. Des Fribourgeois re¬

cueillis à l'écoute de la messe retransmise par haut-parleurs à l'extérieur de l'édifice.

Texte et photos: G. Bd

Toutes les personnes qui se reconnaîtront

sur ces photos gagnent un abonnement de trois mois à notre revue.

Il suffit de s'annoncer par fil au 026/425 48 15

(Alexandra Martins)

ou par écrit à

Fribourg Illustré

CP 331, 1701 Fribourg

(3)

J ^éMmrh£

Aux portes

de C'ftiver...

Voici (es premiers flocons de tieige et cet immaculé tapis qui couvre nos prairies et nos routes. Dehors iC fait froid, et derrière nos fenêtres éclai¬

rées, une tasse de boisson bien chaude entre (es mains, nous contemp(ons cette clarté si particulière. Voici venu ('hiver, où tout est blanc, frais, si pur, cette saison que je préfère.

Parmi des odeurs de vin chaud, de biscô- mes et d'épices, maman s'affaire dans la cuisine.

Papa fui est occupé dans le salon. IC serre le pied et as¬

sure (e sapin de Noël avec du fil de pêche. Marie, So- pfiie, Florian et (es autres ont sorti leur luge. Ils de¬

vaient les pistes et, après une gigantesque bataille de boules de neige, s'aident pour ériger un magnifique bonhomme. Saint Nicolas, Père Fouettard et Père Noël ne sont plus loin. Nos rues et vitrines illuminées l'af¬

firment, voici venu le temps où petits et grands se laissent transporter par la magie des fêtes et tradi¬

tions!

Mais de l'au¬

tre côté du miroir, ilyades gens seuls, des gens touchés par le deuil, la séparation, le chô¬

mage, l'incompréhension.

Iß se hâtent devant les vi¬

trines et arrivés à leur foyer, ils tirent les rideaux, pour faire place à leur tris¬

tesse et à leur solitude.

Alors que pour vous la fête s'annonce belle, pour eux elle appuie leur mal-être.

Et si tout pouvait être simple, si les fêtes apportaient à chacun leur lot de bonheur. Peut-être suffit-il aux gens heureux de donner un peu de feur bonheur, au travers cf'un

sourire, d'un sachet de bis¬

cuits, d'une invitation à manger et aux gens tristes de mettre de côté leurs sou¬

cis et de s'accrocher à ce qu'ils ont au profit de ce qu'ils n'ont plus ou pas.

Recevoir un sourire, accep¬

ter une invitation apporte de la joie et, de surprises en surprises, le poids des sou¬

cis se fait plus léger.

Et puis l'esprit des fêtes, c'est aussi d'ouvrir les portes, celle de son foyer, celle de son cœur...

Nadia Maillard

(4)

s ommaire 3 décembre 1999 - N° 23

Les sports

28 Trois Fribourgeois champions de karaté

29 Caisses à savon à Ependes

Croque-notes 13 Jeunes musiciens

14 L'Echo du Moléson: un nouveau drapeau

15 Chanteurs fribourgeois

+

.J. • • • Regards sur...

U if 5 Les aînés dans la ville 1^'

1

6 Le village de Botterens 1 1 11 Vaulruz et son histoire

22 Pompiers de Villars-sur-Glâne

Economie 17 Prix de l'innovation

18 Reflets du Comptoir gruérien 21 Produits du terroir

30 Un label pour le gruyère d'alpage Couverture:

Ray Charles, entouré d'enfants, inter¬

prète le refrain de la chanson Placette

«More love than ordinary» pour le pas¬

sage en l'an 2000.

«Juste un peu plus d'amour encore Pour moins de larmes

Pour moins de vide Pour moins d'hiver».

PHOTO PLACETTE

Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31 -1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'ac¬

tualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribour¬

geois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25

Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination:

Gérard Bourquenoud Correspondantes:

Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Albert Bovigny Paul W. Tekadiozaya Albert Jaquet Nathalie Balmat Nadia Maillard

Service des abonnements:

Alexandra Martins Tél. 026/425 48 00 Abonnements 1999 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95.- Par avion: Fr. 120.—

Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31

1701 Fribourg Publicité:

Michel Buri Route de la Glâne 31 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 00 Pierre Nuoffer Tél. 026/425 48 00

Mise en pages et graphisme:

Michel Brodard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos

non commandés.

(5)

ou les vieux dans la ville Le Groupe conseil ro¬

mand Rue de l'Ave¬

nir, qui réunit notamment Mobilité piétonne et l'Asso¬

ciation Transports et Envi¬

ronnement (ATE) a organi¬

sé le 5 novembre dernier à Fribourg, en étroite coopé¬

ration avec Pro Senectute Suisse, une journée roman¬

de à l'enseigne de «Les vieux dans la ville: sécurité, mobilité, autonomie». L'oc¬

casion pour Pro Senectute en cette année 1999, décla¬

rée année internationale des personnes âgées, d'atti¬

rer l'attention des milieux intéressés sur la situation des aînés dans la ville, à l'orée du siècle prochain.

Les personnes âgées sou¬

haitent rester à leur domici¬

le, mais que se passe-t-il si des obstacles physiques les empêchent de sortir pour faire leurs courses? Com¬

ment gagneront-elles les grandes surfaces après avoir abandonné leur per¬

mis de conduire? Faudra-t- il réinstaller des commerces et des équipements socio¬

culturels de proximité? Au¬

tant de questions débattues qui deviendront de plus en plus aiguës étant donné que la population très âgée ne cesse d'augmenter.

Aujourd'hui dans notre socié¬

té tout va très vite, les entre¬

prises restructurent à tour de bras et exigent de leurs colla¬

boratrices et collaborateurs de la mobilité. L'automobile est un lieu commun, le parc s'ac¬

croît chaque jour. La plupart des aménagements dans les villes sacrifient aux exigences des personnes actives et à la sacro-sainte bagnole, les es¬

paces verts, les lieux de ren¬

contre manquent. Le fait que l'on s'installe aussi de plus en plus en campagne augmente les distances, les grandes sur¬

faces sont à la périphérie et les petits commerces de quartier sont en voie de disparition. Fa¬

cile donc de percevoir les conséquences sur l'environne¬

ment. Le trafic est intense, le bruit assourdissant, les cita¬

dins vivent dans un tourbillon infernal qui n'épargne pas non plus la belle ville de Fribourg où d'aucuns prétendent même qu'à certaines heures de la journée il ne fait pas bon

mettre un retraité dehors.

«Mes genoux flanchent, je perds l'équilibre dans la rue...

on n'ose plus sortir en ville, ils roulent comme des fous... je ne prends jamais le bus, les marches sont trop hautes pour mes jambes... ça fait du bien de sortir mais seulement on ne sait pas où s'arrêter pour s'as¬

seoir!... je ne vais plus dans les grands magasins, c'est trop vaste et j'ai peur des escaliers roulants...» autant de paroles, de remarques qui démontrent la difficulté des personnes âgées à faire face à une société en constante accélération. Les capacités physiques et cogni- tives de ces personnes dimi¬

nuent à un moment où pouvoir se déplacer à l'extérieur repré¬

sente un besoin fondamental et vital. Il faut se nourrir, mainte¬

nir sa santé physique et entre¬

tenir une vie sociale.

Dans ce contexte les accidents sont un sujet de préoccupa¬

tion. Plus de 60% des piétons impliqués dans un accident sur la voie publique auraient plus de 65 ans, alors que les retrai¬

tés ne représentent actuelle¬

ment que 19% de la population suisse. Des améliorations dans ce domaine pourraient être atteintes par un abaissement généralisé des vitesses en mi¬

lieu habité, par la création de voies de cheminements conti¬

nus, en évitant les détours et les dénivelés, avec des espaces conviviaux sans oublier les campagnes de sensibilisation auprès de tous les usagers de la voie publique.

Les transports publics rendent de grands services à ceux qui sont dépourvus de moyens de transports individuels. Les personnes âgées sont particu¬

lièrement dépendantes d'une desserte en transports publics.

Mais les impératifs des trans¬

ports publics que sont la rapi¬

dité et le respect de l'horaire,

Nos aînés

sont difficilement conciliables avec les besoins des personnes âgées qui ont besoin de temps, d'attention et d'aide. (Les taxis sont pour elles hors de prix).

Là aussi des améliorations pourraient être apportées, com¬

me par exemple, l'introduc¬

tion progressive de nouveaux véhicules à plancher surbaissé, l'accès sûr et aussi direct que possible aux arrêts, des places assises réservées près des conducteurs, l'impression des

Rue de l'Avenir

horaires en caractères suffi¬

samment gros, etc.

Mais la solution pourrait bien résider dans un changement des habitudes, pour reprendre le virage du retour à la ville compacte. Lydia Bonanomi, architecte, urbaniste à Rue de l'Avenir, lutte depuis long¬

temps contre l'habitat dispersé et la multiplication des gran¬

des surfaces en périphérie qui entraîne la disparition des pe¬

tits commerces de quartier.

Les banlieues de villas vieillis¬

sent. Comment leurs habitants se déplaceront-ils lorsqu'ils ne pourront plus conduire? Indi¬

vidualistes à souhait, ils ne pourront guère se prévaloir de la solidarité tout de même un peu présente en ville et profiter des commerces de quartier qui y subsistent encore. Pour M

me

Bonanomi, la solution à long terme se dessine donc dans la reconstitution d'un tissu ur¬

bain compact et diversifié fa¬

vorable à la vie sociale et à la protection de l'environne¬

ment.

N. B.

(6)

Bonjour

Monsieur le Syndic de...

Botterens

un village résidentiel au destin artisanal IMûdcdbbs

Mon village...

Gérard Bourquenoud ituée sur la rive kJ droite de la Sarine et la route Fribourg- Val¬

lée de la Jogne par La Roche, la commune de Botterens (Botteringen en allemand), appartenait à l'ancienne seigneurie de Corbières et fait partie du canton de Fribourg depuis 1555. La paroisse, elle, existe depuis un peu plus d'un siècle, alors qu'aupa¬

ravant, les catholiques de ce village étaient intégrés à celle de Broc.

Une commune administrée par un Exécutif de cinq per¬

sonnes dont une femme que préside Roland Schmutz, syndic depuis 1991, date de son entrée au Conseil com¬

munal de Botterens. Marié et père de quatre enfants, ce dernier est directeur de l'Ecole professionnelle ar¬

tisanale et commerciale de Bulle. Il nous a décrit dans une interview la vie écono¬

mique, culturelle et sporti¬

ve de cette localité grué- rienne où la population demeure stable.

Autorités communales Roland Schmutz, syndic Administration générale-Cime- tière-T ourisme-T ransports Marcel Bulliard, vice-syndic Association régionale-Eaux- Routes

Françoise Bosson, conseillère Affaires sociales-Ecoles-Eclai- rage-Police

René Demierre, conseiller Finances-Aménagement du ter- ritoire-Bâtiments-Feu-Voirie Marc Dunand, conseiller Agriculture-Forêts-Pompiers et PC-Sports et loisirs

Maurice Jaccottet, secrétaire Paroisse: Botterens-Villarbe- ney, son président étant Jean-Pierre Gremaud

INTERVIEW de Roland Schmutz,

syndic de Botterens FI - Quelle est la situation économique actuelle de votre commune?

Roland Schmutz - Elle est équilibrée malgré un taux fis¬

cal de 80 centimes par franc payé à l'Etat, donc une com¬

mune attractive du fait qu'elle se trouve en-dessous de la moyenne cantonale. L'Exécu¬

tif souhaite maintenir ce taux fiscal, même si les investisse¬

ments ont été importants au cours de la dernière décennie.

L'épuration a été réalisée de 1989 à 1992 pour 1,5 million, laquelle a permis de raccorder 95% des ménages et entre¬

prises au collecteur de la com¬

mune. Le réseau d'eau potable a été complété et amélioré lors de la reconstruction de la route cantonale qui traverse la loca¬

lité dont le coût s'est élevé à trois millions de francs dont 2,1 millions à la charge de notre commune et le solde par l'Etat. Cet investissement sera couvert au fil des ans par 300000 m

3

de gravier qui ont été vendus à une entreprise de la région. Une convention de financement qui nous a permis de réaliser l'infrastructure la plus importante.

- Comment se présente la si¬

tuation financière?

- Malgré une dette qui s'avère être au-dessus de la moyenne, la situation financière actuelle de la commune de Botterens peut être considérée comme saine. Elle l'est parce que la rentrée fiscale lui permet de faire face à ses obligations.

Les contribuables les plus sol- vables ne sont pas nécessaire¬

ment les plus gros, mais les ouvriers et les artisans qui ont de petits revenus et qui payent leurs impôts sans jamais rechi¬

gner. Je veux dire par là ceux qui souffrent pour gagner leur pain et qui respectent leurs voisins, la communauté. Ils paient ce qu'ils doivent à leur prochain, donc un bel exemple d'honnêteté et de solidarité.

- Est-ce que l'artisanat nour¬

rit son homme à Botterens?

- Nous n'avons aucune indus¬

trie sur le territoire communal, mais un certain nombre d'arti¬

sans. Notre village a dans ses murs une laiterie pour trois agriculteurs qui font de l'éle¬

vage et sont producteurs de lait, un éleveur caprin qui fa¬

brique des tommes, un tavil- lonneur, un fabricant de me¬

ringues, une auberge qui connaît une belle réputation, une épicerie, un autocariste, un atelier d'injection plas¬

tique, une scierie, une ébénis- terie, un atelier de métallurgie, une récupération de métaux et ferraille, donc des activités très diversifiées pour une po¬

pulation de 277 habitants. Pour

ma part, je suis convaincu que l'artisanat va maintenir ses places de travail dans le villa¬

ge. Et c'est tant mieux. Car ce¬

la permettra à un bon nombre d'habitants de gagner leur pain quotidien dans notre localité.

- Faut-il s'attendre à une évolution démographique?

- Je ne le pense pas, bien que nous ayons un quartier en plein développement avec la construction de quelques mai¬

sons familiales. La vente de terrain aux étrangers, au¬

jourd'hui autorisée par un ar¬

ticle récent du Conseil d'Etat, pourrait éventuellement deve¬

nir une attractivité pour notre commune. Il est vrai qu'il y a toujours plus de gens qui cher¬

chent à construire et à vivre dans un village calme comme le nôtre, tout en ayant une acti¬

vité professionnelle à l'exté¬

rieur. C'est aussi le cas d'une partie de notre population qui travaille dans des entreprises de la région, voire même à Fri¬

bourg, Berne, Vevey, Payerne, Lausanne et Genève. D'autre part, pour faciliter l'implanta¬

tion de pendulaires dans notre localité, nous avons revu et corrigé notre règlement com¬

munal.

- Qu'en est-il sur le plan culturel et sportif?

- Nous avons une équipe de coureurs «Les assoiffés» qui a été créée grâce à une émana¬

tion de la société de jeunesse qui, récemment encore, a con¬

vié tous les enfants du village

(7)

à des entraînements, afin qu'ils puissent, eux aussi, par¬

ticiper à des courses à pied comme la Corrida bulloise.

Quant aux sports d'équipe, ils se pratiquent au sein des socié¬

tés sportives de Broc. Et pour¬

quoi? Parce que notre commu¬

ne fait partie depuis trente ans d'un cercle scolaire qui ras¬

semble les élèves de Villarbe- ney, Broc et Botterens. Une société de tir réunit les mordus de ce sport, alors que le Ski- Club qui possède un chalet bien équipé sur les pistes de Bellegarde, propose chaque année, à Noël, un camp de ski aux enfants du village. Sur le plan culturel, nous avons une société de chants d'église qui anime agréablement les offices religieux de la paroisse. Je m'en voudrais d'oublier que nous avons dans notre localité, un célèbre musicien et compo¬

siteur qui se nomme Dimitri Kitajenko, actuellement chef de l'Orchestre symphonique de Berne.

- Avez-vous des projets à l'étude?

- Etant donné que nous avons épuisé nos deniers par les ré¬

centes infrastructures, nous ne pouvons nous permettre d'en¬

visager d'autres réalisations pour l'instant. L'idée d'une fu¬

sion de Botterens avec une autre commune est dans l'air, mais rien de concret n'a enco¬

re été décidé. Nous avons ce¬

pendant encore un gros travail à réaliser et qui coûtera un peu d'argent, c'est la révision de

Société de chant

«L'Espérance»

Christine Ruffieux, présidente Société de jeunesse

Frédéric Jordan, président Société de tir

Marcel Repond, président Ski-Club «Biffé»

Gérald Ruffieux, président Amicale des

sapeurs-pompiers Jean Barras, président Société de développement Jacques Pasquier, président Population: 277 habitants Altitude: 740 m

Superficie: 215 ha Ménages: 140

notre cadastre qui s'avère in¬

dispensable. Malgré cela, nous n'avons pas l'intention d'aug¬

menter les impôts, ni de faire des dépenses inutiles.

- Etes-vous à l'écoute de la population?

- Non seulement le syndic, mais tous les membres de l'Exécutif sont à l'écoute des citoyens de notre commune.

Nous sommes ouverts à toute initiative positive ou proposi¬

tion objective de la popula¬

tion. Et même si l'on trouve des «empêcheurs de tourner en rond» dans chaque commune, la cohésion des autorités n'est en aucun cas ébranlée.

- Votre village est-il bien desservi par les transports publics?

- Question pertinente en ce sens que ce n'est pas le cas. Et La maison où vivait Mgr Hubert Delatena, prélat de sa Sainteté, décédé en 1961 à l'âge de 86 ans.

PHOTO N. M.

c'est la raison qui a fait que des habitants ont quitté notre localité pour aller habiter un village desservi par une voie de chemin de fer. Même que la commune de Botterens offre l'abonnement de bus aux en¬

fants pour se rendre à l'école à Broc, ceux qui envisageaient s'installer chez nous, ont re¬

noncé à y venir. Donc un pro¬

blème qui ralentit l'évolution démographique.

- Ktes-vous à l'aise comme syndic?

- Je me sens bien dans ma peau, même si parfois, cer¬

taines personnes me regardent avec un œil de coin. Cela est peut-être dû au fait que j'ai été enseignant et que je suis au¬

jourd'hui directeur d'une grande école dans le chef-lieu de la Gruyère. Il est vrai que ma profession peut parfois créer un problème de commu¬

nication avec certains habi¬

tants de ma commune, mais qu'ils se rassurent, car ce que

Mon village...

Le village de Botterens à la première neige. photo g. bd

je souhaite, c'est le bonheur des gens, le bien-être dans le village, le respect du prochain, une qualité de vie améliorée par le réseau routier et les trot¬

toirs qui permettent enfin aux mamans de se promener en toute sécurité avec leurs en¬

fants dans la localité.

- Quels sont vos souhaits pour l'avenir de votre com¬

mune?

- La population se doit de sa¬

voir que le syndic n'a pas de vœux personnels et que c'est l'Exécutif qui prend les déci¬

sions dans un langage qui se veut courtois et humain. Cela est très important dans une commune comme la nôtre qui veut regarder son avenir avec sérénité. Je n'assume pas cette fonction pour ma fierté per¬

sonnelle, mais dans une volon¬

té de servir la collectivité.

Mon souhait serait de voir se manifester encore longtemps ce respect mutuel qui existe entre les autorités commu¬

nales et la population de Bot¬

terens, un village où il fait bon vivre et qui offre un réel épa¬

nouissement à chacun.

Propos recueillis par

Gérard Bourquenoud

(8)

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(9)

Artisanat

Gérard Bourqucnoud

eptante-sept ans, une k~ß santé de fer et un mo¬

ral au beau fixe, ce qui lui vaut d'être encore quoti¬

diennement au four et au laboratoire. Arrivé à Botte- rens il y a un demi-siècle pour exploiter une boulan¬

gerie-épicerie, Angelo Ri¬

me ne réalisait à cette époque qu 'un chiffre d'af¬

faires de 2000 francs par mois. Malgré cela, il ne s'est pas découragé et a réussi dans sa profession, grâce à sa volonté et à son travail de qualité dans la fabrication des meringues.

A ses débuts, il vendait cette spécialité dans sa boulangerie de Botterens, un commerce de Bulle et dans la chaîne de ma¬

gasins «La Fermière» à Lau- un vrai déli

pour le palais

sanne. Depuis un bon nombre d'années, ses meringues sont en vente dans la plupart des commerces d'alimentation et fromageries de notre canton.

Et comme cette pâtisserie a conquis les consommateurs les plus exigeants, il abandon¬

na la boulangerie pour ne fa¬

briquer que des meringues.

Cela fait aujourd'hui cinquan¬

te ans qu'Angelo Rime - avec la précieuse collaboration de son épouse et ses deux enfants - se passionne pour cette spé¬

cialité dont il détient le secret.

Nous n'avons par contre pas réussi à savoir combien il en a produit, probablement des centaines de milliers, pour ne pas dire plus d'un million!

Très prisées comme dessert avec de la crème de la Gruyè¬

re, les meringues sont fabri¬

quées avec du blanc d'œuf battu, du sucre et de la bonne humeur, nous a-t-il précisé

Chez Angelo Rime, le quotidien est fait de meringues!

PHOTOS N. M.

avec un pince-sans-rire. Ce Gruérien de pure souche est en effet toujours de bonne hu¬

meur parce qu'il est heureux de vivre et de pouvoir encore fabriquer sa spécialité qui lui tient à cœur. On y vient de tous les cantons romands, du Tes- sin et même de France, chez Angelo Rime, car sa pâtisserie artisanale est un vrai délice pour le palais.

De cet entretien qu'il nous a accordé devant son four à bois, nous avons surtout apprécié l'enthousiasme qu'il manifes¬

te pour son métier, mais aussi sa courtoisie, sa bonté, sa gé¬

nérosité, sa gentillesse. A la question: «Quand allez-vous prendre votre retraite?» Il nous a répondu: «Même si je consacre un peu de temps à la

t \ r t ■ \i t..

v

' \ \

pêche durant l'été, je ne peux rester derrière les fenêtres à re¬

garder passer les voitures». Et puis la fabrication de me¬

ringues lui procure un tel plai¬

sir qu'il n'est pas près d'aban¬

donner son labo.

Un homme extraordinaire avec lequel nous avons passé une heure très agréable autour d'une bouteille de «Derrière les fagots». Merci du fond du cœur Angelo pour votre ac¬

cueil très sympa. En plus de votre art, vous avez également le don de recevoir votre mon¬

de! ■

Le plus beau jour de votre vie se prépare avec attention et poé¬

sie. Avant de prendre, à deux, le long chemin de la vie, il vaut la peine de faire un petit tour dans la verte Gruyère. Au Paradis de la Mariée les conseils judicieux, professionnel et avertis. Vous êtes accueillie dans un cadre bucolique. Appeler sans engage¬

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le samedi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h

Place St-Denis 11 - CH-1630 Bulle - TéL/fax 026/912 73 96

(10)

Artisanat

-Nadia Maillard Ê-£ ûcheron de métier,

Pierre Gillard de Botterens a depuis quel¬

ques années réalisé son rêve. Il s'est mis à son compte pour devenir ta- villonneur. Ce magnifique métier ne possède pas de formation proprement di¬

te; il s'apprend en tra¬

vaillant avec un homme du métier, un maître en la ma¬

tière. Et c'est le chemin qu 'il a parcouru pour que se perpétue ce travail arti¬

sanal, cette magnifique tradition.

Le tavillon est un morceau d'épicéa (sapin rouge) refendu qui sert à couvrir les toits. Sa taille, plus petite, le différen¬

cie du bardeau. Et pourquoi me direz-vous n'utilisons- nous pas le bardeau, et bien simplement car le tavillon, de par sa taille inférieure (42 cm de long), est plus pratique à poser sur nos toits à 4 pans!

Bien que cette année ait été un peu plus difficile, la demande est bien réelle chez nous. Une charte a été créée il y a quel¬

ques années pour sauvegarder le métier, protéger la qualité et la conception manuelle (arti¬

sanale). En Gruyère nous som¬

mes cinq entreprises à travail-

Tavillonneur:

métier passionnant

Gîte à Ba au Motélon, propriété de la commune de Botterens.

PHOTO P. GILLARD Une équipe sympa:

Pascal Rufjieux, Bernard Ruffieux, Pierre Gillard et son fils Damien.

PHOTOS N. MAILLARD 1er le tavillon, dont trois exclu¬

sivement et faisons tous partie de l'association romande des tavillonneurs.

Etapes...

Je choisis le bois susceptible d'être utilisé pour la fabrica¬

tion de tavillons dans nos fo¬

rêts locales, en dessus de 1000 mètres. En effet, en altitude le bois est plus solide car il gran¬

dit moins vite et ses veines sont plus resserrées. La coupe

ne peut s'effectuer que hors sève, c'est-à-dire en hiver et le bois doit être le plus vert pos¬

sible lors du travail, donc je l'utilise jusqu'au printemps.

La première étape consiste à scier des moulettes (rondelles)

de 42 cm de longueur. Ensuite je fais des «muggias», soit des quartiers de bois qui seront fendus à la main à l'aide d'un

«fer à tavillon» et d'une

«maouitse». Les tavillons finis sont mis en paquet dans des cordons qui se réutilisent chaque année. Chaque paquet fait 0,7 m

2

; c'est ma mesure et elle est propre à chaque arti¬

san. Cela permet de calculer la masse nécessaire pour un ou¬

vrage. Reste encore la dernière étape: la pose et le tour est joué!

La durée de vie d'une toiture en tavillons est d'une cinquan¬

taine d'années et celle d'une façade au-delà de cent ans.

Fer à tavillon et «maouitse».

(11)

Regards sur...

a

Vaulruz couche son histoire

sur papier glacé

... Nadia Maillard— -..

Ê Me la Porte des

>> Lions à VA12»

tel est le nom de l'ouvrage de Michel Jordan riche en textes, illustrations et...

émotion. Il permet de jeter un regard sur le passé glo¬

rieux du village à l'époque considéré comme la plus grande cité médiévale de Suisse et de marquer de fa¬

çon tangible le passage en l'an 2000.

L'homme que je rencontre, ressortissant de Vaulruz au¬

jourd'hui domicilié à Broc, ancien professeur et passionné d'histoire, capte ma curiosité en parlant de son ouvrage. Le déclic est né il y a trois ans, lorsque des amis du musée vi¬

sitent une exposition dédiée à Vaulruz. Michel Jordan, avec la précieuse collaboration de Gilbert Seydoux, documenta¬

liste du livre, entame ce capti¬

vant travail. Recherches dans les archives, déchiffrage de vieux documents, mémoire des anciens, d'innombrables heures pour que l'histoire puisse être lue. Arrivée à la maison, j'entame sans relâche les lignes qui me guident à la découverte de cette étonnante ville d'hier, de ce village au¬

jourd'hui...

...C'est pour concurrencer Bulle que Louis II de Savoie a jeté son dévolu sur Vaulruz:

endroit idéal, situé sur une butte, celle des Molettes, et dans un méandre de rivière, le ruisseau de Pissesang. Outre les protections naturelles, un rempart protégeait cette cité avec quatre accès: la Porte de l'Allaz, la Porte du château, la Porte de Sâles et la Porte des Lions. Avec sa grande rue de 360 mètres de longueur, Vaul¬

ruz est la plus longue cité mé¬

diévale de Suisse. Mais sa

Vue de Vaulruz en 1794.

PHOTO DESSIN DE MÜLLER, TIRÉE DU LIVRE DE VAULRUZ

bonne situation de défense l'était moins pour le commer¬

ce et elle perdit au XV

e

siècle son caractère urbain...

Un poème persan dit: «Le pas¬

sé est un souvenir, le futur de la fiction et le présent est un cadeau». Ce livre c'est préci¬

sément un cadeau que la com¬

mune se réjouit de mettre entre les mains de ses habitants.

D'autres citoyens le liront à leur tour et il permettra à cette terre et ses habitants, à cette étonnante commune riche de tant d'histoire de se faire con-

De gauche à droite:

Bernard Seydoux, documenta¬

liste, René Lambert, syndic de Vaulruz et Michel Jordan, auteur du livre.

PHOTO N. MAILLARD

naître plus intimement loin à la ronde, de nouer des liens dans un esprit d'ouverture et de tolérance.

Juste, sensible et vivant, voici les trois adjectifs qui je l'espè¬

re sauront au mieux qualifier ce livre... à consommer sans modération !

Cet ouvrage est disponible au prix de Fr. 25.- auprès du Mu¬

sée Gruérien, de la librairie

du Vieux-Comté à Bulle et de

la commune de Vaulruz.

(12)

Croque-notes La fanfare du régiment 7

Sérénade à l'église

Sainte-Thérèse

Jacqueline de Saint-Bon

Après quarante ans d'activité dans le double cadre de l'armée et de la musique, la Fanfare du régiment d'infanterie de montagne 7 voulait don¬

ner cette année un éclat un peu plus spécial à ses pres¬

tations. Elle l'a fait avec son concert à l'église Sain- te-Thérèse de Fribourg.

Fondée en 1958 par le sergent- major Roger Renevey, avec l'appui du colonel Pierre Glas- son, commandant du régi¬

ment, la fanfare est actuelle¬

ment dirigée par l'adjudant trompette Olivier Eltschinger, qui est aussi le président de l'amicale.

Avec ses 136 membres, la sympathique association se veut être la réunion de soldats musiciens cultivant le sens de l'amitié sincère entre hommes au même parcours militaire, mais avec un lien supplémen¬

taire à travers la musique de fanfare. Parcours réussi puis¬

que l'effectif se maintient, et même augmente légèrement, ce qui n'est pas rien actuel¬

lement où l'armée subit des transformations en profondeur qui ne vont pas précisément dans le même sens.

Chaque année, l'amicale rend hommage aux membres dé¬

funts depuis la fondation. Pré¬

cisons qu'en 1999 aucun décès n'est venu enlever un maillon de la chaîne. Souhaitons que l'an 01 du prochain millénaire les ramène tous pour un nou¬

veau concert. Quoiqu'il en soit, ces rencontres favorisent le maintien de contacts d'amitié et c'est certainement ce qui est le plus gratifiant, tant pour les soldats que pour leur entoura¬

ge et ceux qui bénéficient de leurs prestations musicales. Le concert de Sainte-Thérèse a bien donné la preuve de l'inté¬

rêt que les assistants y pre¬

naient.

"kvJ* -"^'14 î.SSk ''f.'.-v 11 y aura une année le 16 dé¬

cembre que la scierie, propriété de Bernard Stern aux Ar-

bognes, dans la Broyé fri- bourgeoise. a été la proie des flammes à la tombée de la nuit.

Un incendie dû à des copeaux qui avaient pris feu dans le sys¬

tème de ventilation. Sa recons-

cendres truction a commencé il y a quelques semaines et à fin oc¬

tobre la charpente en bois la- mellé-collé était en place.

Quatre entreprises participent à cette réalisation, ce sont Char¬

pentes Vial, Le Mouret, Volery à Aumont, Pillonel à Payerne, Baumann à Cudrefin. La repri¬

se de l'activité de cette scierie est prévue au printemps pro¬

chain. Texte et photo: G. Bd

(13)

I

"ST

Croque-notes

a

La fanfare de Farvagny, qui a animé l'assemblée.

PHOTOS N. BALMAT

Nathalie Balmat est à Farvagny que l'Association fribourgeoise des jeunes musiciens a tenu son as¬

semblée annuelle sous la présidence de Jean-Marc Oberson qui a mis l'accent sur la prochaine Fête can¬

tonale. Celle-ci a été pré¬

sentée aux délégués par Pascal Kuenlin, président du comité d'organisation de cette manifestation dont le comité est déjà à l'œuvre depuis quelques semaines.

Une partie du comité cantonal, avec Hugo Stern (2

e

depuis la gauche), président de la commis¬

sion musicale.

La fête se déroulera en juin de l'année prochaine, sur le site d'Illford à Marly. Au pro¬

gramme, qui n'est pas encore définitif, il y aura notamment le «Kiosque à musique», ani¬

mé par Jean-Marc Richard, aussi par une soirée tessinoise avec un concert de gala par la Filarmonica de Mendrisio.

Concernant le morceau d'en¬

semble, le «Vieux Chalet», le

m

comité marlynois a proposé de déroger à la tradition. En effet, l'assemblée des délégués a ac¬

cepté à l'unanimité qu'une

nombre de participants et d'or¬

ganisation. A l'avenir, l'AFJM devra donc redéfinir ses objec¬

tifs et modifier ses critères de sélection, afin de l'ouvrir à des plus jeunes et éviter qu'il de-

Jeunes musiciens fribourgeois:

prochaine Fête cantonale

à Marly

pièce, composée spécialement pour l'occasion par Jean-Clau¬

de Kolly, soit interprétée.

Dans un tout autre registre, le camp musical, victime de son succès, pose un problème de

Pascal Kuenlin, président du CO de la Fête cantonale de Marly et Pierre Niedegger, président de la

«Gérinia», lors de leur présenta¬

tion.

vienne élitaire. Plusieurs pro¬

positions sont en discussion, dont celle de baisser l'âge limite de 17 à 16 ans. En colla¬

boration avec la Société canto¬

nale des musiques, une com¬

mission tentera de trouver une solution aux problèmes de mo¬

tivation et d'intégration des

jeunes dans les fanfares.

(14)

Regards sur.

Le chœur mixte l'Echo du Moléson dans l'église St-Théodule de Gruyère

4*

i I

S$r f

L'Echo du

Moléson

d'Epagny

Un nouveau drapeau pour son anniversaire!

Julien et Damien, fiers de leur costume de la fanfare «L'Appel du manoir».

Première sortie du nouveau dra¬

peau. Au centre Marcel Chassot entouré du parrain Roland Grandjean et de la marraine Ma- rie-Thérèse Ruffieux.

PHOTOS MAILLARD/FIORAVERA

Un beau défilé en ville de Gruyères.

au#!»* * -I

,yV., < \ m-Jour son quart de

M. siècle d'existence, le chœur mixte l'Echo du Moléson d'Epagny a don¬

né un concert de musique classique et s'est offert un nouveau drapeau.

La société a fêté dignement son 25

e

anniversaire en donnant un concert classique en l'église Saint-Théodule de Gruyère. Au programme, la «Dominicus Messe» de Mozart, le «Salve Regina» de Haydn et F «Ave verum corpus» de Mozart.

En ce même lieu sacré, le chœur mixte a béni son nou¬

veau drapeau sous les regards émus de Roland Grandjean et Marie-Thérèse Ruffieux, par¬

rain et marraine. Ils sont heu¬

reux et fiers: «Cette société nous tient à cœur, c'est une grande famille». Invitée de la fête, la fanfare du village

«L'Appel du manoir» de

Gruyères s'est joint au défilé

jusqu'au restaurant de la Fleur-

de-Lys. Là, chanteurs et amis

ont bu le verre de l'amitié!

(15)

Croque-notes

Un ensemble vocal qui a fière allure. photos Ci. bd

Sociétés de chant cherchent Paul W. Tekadiozaya

La Société cantonale des chanteurs fri- bourgeois (SCCF) a tenu dernièrement son assem¬

blée annuelle des délégués à Mézières. L'occasion pour l'association de faire un constat amer: les socié¬

tés de chant connaissent de plus en plus de problème de relève.

«Notre terre fribourgeoise est musicale et elle s'exprime en mélodie». Paraphrasant Gon- zague de Reynold, le préfet de la Glâne Jean-Claude Cornu a rappelé à ses hôtes cette spéci¬

ficité qui a valu au canton le sobriquet de «Fribourg: pays du chant». Cependant, cette réalité risque de souffrir dans les années à venir si on n'y prend garde. Car selon le rap¬

port de la Commission de mu¬

sique, le manque de chefs de chœur est devenu une cruelle réalité pour un canton réputé comme réservoir intarissable de choristes et de chefs.

En effet, y a-t-il encore beau¬

coup d'intéressés? Dans l'es¬

poir de susciter de nouvelles vocations de chefs, la SCCF organise depuis quelques an¬

nées un cours de formation de base pour chanteurs et chefs de chœur. Mais cette dernière formation ne semble plus atti¬

rer de jeunes alors que de

jeunes... désespérément

nombreuses sociétés chorales souffrent de problèmes de di¬

rection. Ce manque de voca¬

tions préoccupe les membres du comité de la SCCF. Raison pour laquelle le président Pier¬

re Menétrey, n'a pas manqué d'exprimer son inquiétude.

Pistes pour l'avenir

Pour cette absolue nécessité, le salut pourrait venir des au¬

torités cantonales. Directeur de l'Instruction publique et des affaires culturelles, Au¬

gustin Macheret a tenté de ras¬

surer les chanteurs fribour- geois. Selon lui, des efforts sont consentis actuellement au sein de son département pour favoriser la création en matiè¬

re de musique. Et des budgets appropriés sont acquis.

Des chanteuses et chanteurs fiers d'être récompensés pour leur fidélité.

PHOTO W. TEKADIOZAYA

Dans le cadre du projet de haute école de musique régio¬

nale, le Conservatoire de Fri- bourg est appelé à jouer un rôle moteur en collaboration avec les cantons de Berne et de Neuchâtel. Un diplôme pro¬

fessionnel de direction chorale est prévu dans le programme d'enseignement. De même, de-

Le chœur mixte de Grolley lors de la Fête cantonale à Estavayer.

puis cet automne, le départe¬

ment a décidé d'introduire une nouvelle méthodologie concer¬

nant l'enseignement de la mu¬

sique dans les écoles. Toutes ces mesures ont pour but de sensibiliser les jeunes à la mu¬

sique.

Espérons donc que ces efforts suffiront à maintenir la renom¬

mée chorale du canton. Une vocation dont beaucoup de Fribourgeois n'aimeraient pas perdre. Surtout que lors de l'assemblée, nombreux étaient ceux qui furent récompensés pour leurs décennies de dé¬

vouement au chant.

(16)

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ne grandit pas mais au contrai¬

re devient toujours plus petit, ce qui le rendait inquiet. Du sabot de son père, il se fit un

bateau qui l'emmena pour de nombreuses aventures, et lui fit retrouver une taille normale et l'amour d'une jolie princes¬

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(17)

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L'entreprise

InMotion Technologies à l'honneur Entreprises

Paul W. Tekadiozaya

Créé en 1991, le Prix à l'innovation de la Promotion économique a décerné ses lauriers lors d'une cérémonie officielle qui s'est déroulée derniè¬

rement à Fribourg.

Le jury, présidé par le conseiller d'Etat Michel Pittet, a sélectionné les trois entre¬

prises lauréates. L'honneur du prix le plus convoité, celui de l'innovation, échoit à l'entre¬

prise InMotion Technologies SA de Fribourg. Elle a été pri¬

mée pour le développement du

«VidéoFinish Trainer», un système informatique syn¬

chronisant dans le temps et l'espace des signaux vidéo. Il permet, à partir de deux sé¬

quences vidéo, de reconstruire de façon parfaite une seule sé¬

quence. Une technique de pointe qui intéresse beaucoup les milieux sportifs.

Le conseiller d'Etat Michel Pittet remettant le Prix à l'innovation à Jean-Marie Ayer, directeur (I 'InMotion Technologies.

MM. Jacquat, membre du conseil d'administration et Laurent Batail- lard, ingénieur de développement;

représentant l'entreprise Sokymat SA lors de la remise du prix spé¬

cial.

Quant au Prix spécial du jury, il a été attribué à Sokymat SA de Granges. Son invention consiste en l'identification par tatouage électronique des pro¬

thèses dentaires et des habits dans les établissements mé¬

dicaux spécialisés. Mais son utilisation peut s'étendre à d'autres domaines comme les blanchisseries, les écoles, les magasins de location de maté¬

riel, les musées, etc. Par exem¬

ple: ce système facilitera la re- L'entrepreneur singinois fier d'exhiber le Prix de créativité décerné à sa société Fillistorf Couleurs SA.

PHOTOS PAUL W. TEKADIOZAYA

cherche de prothèses dentaires égarées par de nombreuses personnes âgées dans des ho¬

mes.

Située à Tinterin, Fillistorf Couleurs SA a été récompen¬

sée pour sa créativité. Cette entreprise a mis au point un re¬

vêtement écologique destiné à la rénovation des toits. Ce pro¬

duit augmente leur durée de vie en empêchant la formation d'algues et de mousse. Ainsi, il augmente également leur ré¬

sistance aux intempéries, à la pollution et aux pluies acides.

II s'agit là d'un produit nou¬

veau sur le marché de la réno¬

vation des toitures.

(18)

Comptoir gruérien:

sur de bons rails

heureux. PHOTO N. M

mmti Un espace sauvage qui a attire un très nombreux public

PHOTO G. BD

ne, l'artisanat, le commerce

ec un c

i concrétiser un achat. A ce titre, une telle manifestation

-M \ * AÏ? •

v

'-.i . • ... '

*«>• \ ijrii# & ; A

/\

qu erai ent sans

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(19)

Economie

(20)

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er

cru 1996 75 cl 15- 18-

Château Chantegrive, Graves 1994 75 cl 21.- 25-

(21)

Une association pour

défendre les produits du terroir

fribourgeois

Produits du terroir

Gérard Bourqucnoud A l'heure de la globa¬

lisation et de la libé¬

ralisation des marchés, l'agriculture fribourgeoise s'est dotée d'une structure de marketing moderne pour défendre les produits du terroir de notre canton, une organisation qui ré¬

pond à la nouvelle poli¬

tique agricole de la Confé¬

dération.

L'Association pour la promo¬

tion des produits du terroir du Pays de Fribourg - telle est

Produits du terroir du Pays de Fribourg.

PHOTO ERIC FR1G1ÈRE son appellation - a pour mis¬

sion de faire mieux connaître tous les produits de qualité par une information objective et une documentation à même de convaincre chaque consom¬

mateur. A cet effet, un concept de marketing a été réalisé par Charlotte Hofstetter de l'Insti¬

tut de recherche pour la ges¬

tion des associations et des co¬

opératives de l'Université de Fribourg, qui a analysé de près un marché agricole fribour¬

geois fortement saturé où la concurrence est de plus en plus forte.

L'agriculture fribourgeoise s'est donc donné de nou¬

veaux moyens pour vendre ses produits hors du canton.

L'Association précitée dont l'acte officiel de sa création a été rendu publique le 5 no¬

vembre 1999 au Comptoir gruérien de Bulle, est une or¬

ganisation déjà active depuis quelques mois, puisqu'elle a organisé une promotion des produits du terroir à Bellinzo- ne et au site fribourgeois de la Fête des Vignerons à Vevey.

Sa gérance est assurée par Da¬

niel Blanc de la Chambre fri¬

bourgeoise d'agriculture à Granges-Paccot. Son comité qui comprend onze personnes provenant de différentes asso¬

ciations professionnelles et de l'agroalimentaire, y compris l'Etat de Fribourg, sera prési¬

dé par le conseiller national Jean-Nicolas Philipona, de Vuippens, lequel a précisé dans son message que «Le XXI

e

siècle sera celui du re¬

tour au vrai goût».

Les participants à cette assem¬

blée présidée par Francis Mail- Jean-Nicolas Philipona a été élu président de cette association.

Un authentique décor pour la fabrication du gruyère au comptoir. PHOTOS N. MAILLARD

lard, ont également écouté avec attention les allocutions d'Elisabeth Leu-Lehmann, présidente du Grand Conseil, du conseiller d'Etat Pascal Corminboeuf, directeur de l'Agriculture, et du délégué de l'Office fédéral de l'agricultu¬

re. Tous trois ont complimenté ceux qui ont œuvré à la créa¬

tion de l'Association pour la promotion des produits du ter¬

roir du Pays de Fribourg qui, du 21 au 25 juin 2(XX), organi¬

sera le 1

er

Salon des Goûts &

Terroirs de Suisse romande, dans les locaux d'Espace Gruyère, à Bulle. Une ren¬

contre entre l'homme du III

e

millénaire, ses racines et les traditions que le monde mo¬

derne ne cesse de lui faire ou¬

blier.

(22)

Prévention

La grande échelle et tous les véhicules du service du feu pour sauver les enfants.

PHOTOS G. BD

dans une école à Villars-sur-Glâne:

un exercice riche en enseignements Gérard Bourquenoud

Le Corps des sapeurs- pompiers de Villars- sur-Glâne avait choisi cet¬

te année comme thème d'exercice, un incendie dans une école de la com¬

mune où se dégageait de la fumée, laquelle empêchait les enfants de sortir de leur classe. Cette intervention était destinée à informer la population sur le danger que représente un tel si¬

nistre dans un bâtiment scolaire.

Ce qu'il faut faire et ne pas faire

Placés sous le commandement de Béat Mauron qui a com¬

menté l'exercice, les sapeurs- pompiers sont intervenus sur alarme à l'école du quartier de Villars-Vert dans un délai re¬

cord et avec tous les véhicules et engins du service du feu. Ils

Béat Mauron, commandant, a commenté l'exercice pour le public.

meilleure visibilité, mais d'in¬

tervenir avec une plus grande efficacité et plus de sécurité pour les pompiers dans la re¬

cherche de personnes parfois coincées par la fumée.

Et comment ont-ils sauvé les enfants?

Avec une grande échelle à mo¬

teur et tout s'est bien passé pour les élèves qui ont attendu les secours, tandis que ceux

tains et l'ambulance étaient déjà sur place. Cette interven¬

tion s'est donc avérée très po¬

sitive en ce sens qu'elle va permettre la réalisation d'un fascicule destiné aux ensei¬

gnants de la commune de Vil- lars-sur-Glâne et pourquoi pas à ceux du canton! Ceci dans l'espoir qu'une campagne d'in¬

formation et de prévention soit faite auprès des élèves et que tout un chacun prenne cons¬

cience du danger qui existe aussi dans les bâtiments sco¬

laires, afin d'éviter des drames familiaux par la mort d'un ou plusieurs enfants. Le Corps Le maniement du matériel exige

de la discipline.

ont démontré à un public par¬

semé, comment s'y prendre pour évacuer la fumée toxique d'un immeuble sans attiser le brasier. Une technique qui per¬

met non seulement d'avoir une

d'une autre classe qui ont commis l'erreur de fuir, ont été intoxiqués par la fumée.

Quelle chance que les samari-

Explication d'un officier sur l'exercice de sauvetage.

des sapeurs-pompiers de Vil¬

lars-sur-Glâne et son état-ma¬

jor souhaitent que le message puisse passer chez tous les en¬

seignants et dans toutes les

écoles du canton.

(23)

_ Gérard Bourquenoud Les cours de décora¬

tion donnés par l'ar- tisane Aïda Godel d'Avry- dt-Pont, aux enfants de 6 à 15 ans au Jardin bota¬

nique de l'Université de Fribourg, face à la cli¬

nique Garcia, ont connu un tel succès que de nou¬

veaux cours de création de fêtes sont prévus les same¬

dis 11 et 18 décembre, le matin pour les adultes au prix de 35 francs, l'après- midi pour les enfants pour un montant de 15 francs.

Un groupe d'enfants qui a participé au premier cours du Jardin botanique de Fribourg, ici en compagnie d'Aïda Godel, à droite.

Deux filles qui sont fières de leurs créations.

Cette fille a réussi un très beau bouquet lors du cours donné à Corserey.

L'art de décorer

Création et décoration

pour les fêtes

Un hobby qui séduit

les enfants

Ceux qui ont participé récem¬

ment à un tel cours ont réalisé de magnifiques arrangements floraux avec des racines et des végétaux trouvés dans le Jar¬

din botanique. Chacun peut apporter un récipient, une as¬

siette, un panier ou autre objet à décorer pour les fêtes de fin d'année. Pour s'initier à ces créations, il suffit de s'annon¬

cer au 026/915 20 24, le nombre des participants étant limité à quinze pour chaque cours. Aïda Godel vous offre l'opportunité de découvrir les mystères du monde végétal et de la nature, mais aussi d'ap¬

prendre à préserver les plantes protégées et à reconnaître celles qui sont toxiques.

Cette artisane se réjouit égale¬

ment de vous accueillir très nombreux à son exposition au restaurant des Colombettes sur Vuadens, du 26 novembre au 16 décembre, ainsi qu'à celle qui aura lieu en mars 2000 à l'Institut agricole de Grange- neuve.

Les garçons sont toujours plus nombreux que les filles.

PHOTOS A. G.

Quelques arrangements floraux

réalisés par les enfants.

(24)

Hors les murs

Anciens de l'AJB

en

Veveyse

Il suffit d'une fibre pour faire

vibrer la vie

Gérard Bourqucnoud ys m es liens qui tou-

> > client toutes nos fibres, parce qu'ils se sont attachés dans les re¬

plis de notre cœur».

(Balz) Considérées comme organes de la sensibilité, les fibres de l'amitié sont un rayon de soleil pour les Anciens de l'Associa¬

tion Joseph Bovet qui, cette

année, ont vécu leur rencontre d'automne dans le village de Semsales. Une trentaine de compatriotes ayant œuvré au sein de l'AJB ou comme prési¬

dent d'un cercle, se sont donc retrouvés en Veveyse fribour- geoise pour une assemblée qui, sous la dynamique prési¬

dence d'Amédée Fragnière, ne dura qu'une heure, pour faire place au plaisir des retrou¬

vailles.

Forte actuellement d'une qua¬

rantaine de membres - aux¬

quels se joignent la plupart des

Charles Passaplan soliste du Ranz des vaches.

conjoints à chaque sortie - cet¬

te amicale a admis dans ses rangs Louis Fragnière, de Lau¬

sanne, ancien président du Cercle fribourgeois du Locle.

Etant très satisfaite du travail accompli par les responsables, l'assemblée a réélu pour un nouveau mandat de deux ans et par applaudissements, Amé- dée Fragnière à la présidence et les membres du comité ac¬

tuel.

Des hauts de Montreux aux bords de la Sarine

N'ayant pas l'opportunité d'aller humer le parfum des tulipes de Morges, les anciens feront leur sortie de printemps 2000 sur les hauts de la Rivie¬

ra vaudoise, un week-end dans un chalet qui sera organisé par Josy Meyer, ancienne prési¬

dente des Amis fribourgeois de Montreux. Quant à la ren¬

contre d'automne, elle aura

Lisette Party et François Chassot dans leur tour de chant.

Vue partielle de cette assemblée présidée par Amédée Fragnière.

PHOTOS G. BD

lieu le 28 octobre de l'an pro¬

chain dans le district de la Sa¬

rine.

Cette journée vécue à Sem- sales a été rehaussée par de pe¬

tits messages très sympas, de chansons de Lisette Party et François Chassot d'Yverdon, ainsi que le Ranz des vaches interprété par Charles Passa- plan de Bienne. Nous avons senti vibrer les fibres de cette joie de vivre sans contrainte, après une vie de labeur. L'at¬

mosphère de l'été de la St- Martin y était certainement pour quelque chose dans les échanges de propos très cha¬

leureux qui ont animé cette es¬

cale sur la terre d'origine.

(25)

Chin Nikolé

Wîflfeco.jmsa Le patê d'intche-no

Ou mé dè dèthanbre l'y a di balè fithè.

La premire l'è bin chur la fitha dè Chin Nikolé le 6 dè dèthanbre. Chin l'è la pye bala fitha po lè j'infan. Chin Niko¬

lé ch'in va din lè méjon aportâ di kadô è di buchkubo, di kou ouna ruta, ma l'è djèmé bin mètchin. Avoui li l'y a kotyè kou chon dyèrthenè, nê kemin on ra- mouneu è ke pouârtè la Iota. Chovin l'y a onko on'âno po tranchportâ Chin Ni¬

kolé pè lè velâdzo d'ouna méjon a l'ôtra. I ch'in va achebin din lè j'intrè- prêchè, lè j'èkoulè è lè j'infan li tsanton di bi tsan po le rèmèrhyâ.

A Friboua, Chin Nikolé l'è fithâ le pre- mi dechando dè dèthanbre pè lè j'ètu- dian dou koléje Chin Metchi ke fan on bi kortéje ou travê de la vela, tantyè a la katèdràle. On kou lé, on dè hou dzouno fâ on prône è la pyathe l'è nêre dè dzin.

Chu le pachâdzo, hou dzouno bayon di bichkôme i j'infan è la vela l'è kotâye i j'oto du thin k'àrè a ouèt'àrè.

Inke apri vo trovâdè on bi tsan dè Chin Nikolé. In patê è in franché. Konpojâ pè Djojè Bovet, parolè: Justin Michel,

harmonijâ pè Jean-Paul Rime. Chin Nikolé din ouna famiye.

Chin Nikolé

Chin Nikolé va pèrto, I vindrè chur intye no.

Lyè li ke po lè j'infan, L'a to chon kà chu la man Lyè li nouthron bon patron, Ke va charganyi din le tyinton;

Chin fére dè ya deché, delé, I pouârtè tota la né.

Chin Nikolé koncholè Lè pouro tré to cholè;

Pu lè malâdo ke chon Din lou linthyu por dè bon.

Chi boun 'anhyan to barbu, Infagotâ din le vèlu;

Choladzè to in pachin, Bin tan dè krê, dè pochyin.

Redzingon:

Intrâdè, Intrâdè bon Chin Nikolé, Lè j'infan chon dza a dzo chta né

Saint Nicolas

Saint Nicolas va partout, Il viendra sûrement chez nous.

C'est lui qui pour les enfants, A tout son cœur sur la main.

C'est lui notre bon patron.

Qui va frapper dans le canton Sans faire de bruit de-ci de-là, Il «apporte» toute la nuit.

Saint Nicolas console Les pauvres tout à fait seuls;

Puis les malades qui sont Dans leurs draps pour de bon.

Ce bon vieillard tout barbu, Emmitouflé dans le velours;

Soulage tout en passant, Bien tant de croix, de soucis.

Refrain:

Entrez, bon Saint Nicolas,

Les enfants sont déjà rentrés ce soir.

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 75 1700 Fribourg

Nouthra Dona dèvan Tsalandè La chèkonda fitha dou mê, l'è Nouthra Dona dè l'outon ke chè di achebin Nou¬

thra Dona dèvan Tsalandè. Ha fitha l'è le 8 dou mê dè dèthanbre è din nouthron tyinton chè fithè adi le 8, mimamin ehe l'è ou mitin de la chenanna.Din bin di j'ôtro tyinton è din tota la Franthe l'è rinvouyête a la demindze apri. Che bin di dzin van fithâ Nouthra Dona ou mo- hyi, prà dè j'ôtro van fére lè boutekè è lè gran magajin pè Bêrna, Payêrna, Lôjena è di yâdzo onko bin pye yin. L'è le mo- min por alâ adzetâ di dèmori, di j'âyon è di bregoulichè dè totè chouârtè.

La trèjima fitha dou mê, la pye granta l'è bin chur Tsalandè. Ma vo j'in dève- jèri le yâdzo ke vin.

Albert Bovigny Lexique:

buchkubo = biscuits ruta = verge, bâton dyèrthenè = petit domestique prône = discours

charganyi = secouer une serrure, une poignée de porte Nouthra Dona dèvan

Tsalandè = Immaculée conception dèmori = jeux, jouets

bregoulichè = broutilles

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