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Représentation graphique des constantes des éléments voltaïques

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236968

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236968

Submitted on 1 Jan 1874

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Représentation graphique des constantes des éléments voltaïques

A. Crova

To cite this version:

A. Crova. Représentation graphique des constantes des éléments voltaïques. J. Phys. Theor. Appl.,

1874, 3 (1), pp.278-286. �10.1051/jphystap:018740030027801�. �jpa-00236968�

(2)

278

vertical, réglé

par la

vis N-, qui

combat l’action des ressorts n ten-

dant à soulever la

pièce

a ; celle-ci est

guidée

dans son mouvement

par deux

glissières

b.

Le second mouvement est horizontal. La

planchette

horizontale 03C4

qui porte

l’écrou de la vis V

peut

se mouvoir entre deux

glissières

liorizontalcs à l’aide d’une seconde vis V’.

Gràce à ces deux mouvements, on amène facilement la tente vis- à-vis du

biseau,

et l’on

peut,

en

réglant

convenablement la distance de la fente au biseau et la force du vent, faire sortir avec intensité les divers sons que

peut

rendre le tuyau.

REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DES CONSTANTES DES

ÉLÉMENTS VOLTAÏQUES ;

PAR M. A. CROVA.

Soient A la force électromotrice d’un clément

suppose

constant,

1 l’intensité du courant

qui

travcrse le

circuit,

H la résistance in-

terpolaire

et R la résistance de

l’élément;

la

formule

de Ohm

I :

A ß + H représente

une

hyperbole équilatère

dont l’axe des H

est une

asymptotes,

tandis que l’axe des 1 est

parallèle

à l’autre

asymptote qui

en est

éloignée

d’une distance 00’ = R

(fig. 1).

Fig. 1 .

Si l’on

transporte l’origine

à une distance 00’ =z R en faisant

R -;- Il =

LI’; l’équation

dc, icnt 1 =

A H, expression la plus

Ils

simple

Je la loi de Ohm.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030027801

(3)

279

L’inspection

(lt1 cette courbe rend

immédiatement compte

de la

relation

clui

existe entre A. I. R. Il et H : ainsi la résitance de la

pile

étant

OO’ = R,

1 intensité du ((curant peut varier de zéro à un maximum de OA

correspondant

a H = o, et 1 on voit Immédiate-

ment comment ce maximum

dépend

de la risistancc OO’ de élé-

ment.

La force électromotrice A est

égale à l’aire constante du

rrt-

tangle

BCO’D. 3Iais la difficulté que

présente

le tracé des

hyperboles

enlève toute utilité

pratique

d cette construction. Un peut cepen- dant transformer cette courbe en une

ligne

droite dtlllt 1(, tracé.

très-facile à

obtenir, permet d’obternir rapidement

la palourdes constantes de l’élément.

Changeons

de

variables,

et

soit HI = y;

nous aurons y

= A - RI, qui

cst

l’équation

d’une

ligne

droite dont Je coefficient

angulaire

estR.

Pour obtenir en fonction de

H,

de

l’équation, = AH R - H nous

.

tirons r

= A IR, 1+ H

et l’on voit que,

lorsque

H tend vers l’infini et

1 vers

zéro, y

tend vers une valeur

fixe qui est

l’ordonnée a

1 origine

A et

qui représente

la force électromotrice de l’élément.

On déterminera donc par

l’expérience

n valeurs de I1 correspon- dant

a un égal nombre

de valeurs de I. On tracera la

ligne

droite qui

joint

les divers

points qui

donnent III en fonction de I. En

géneral.

Fi 7,. 2.

pour un élément constant. ces

points

s’écarteront

très-peu

de P;)1 t

et d’autre d’une

ligne

droite dont l’ordonnée a

l’origine

et le coeffi- cicnt

angulalic

douuciil les valeurs moyennes de A et de It que l’on

(4)

280

aurait obtcnues en

prenant

les moyennes des valeurs données par la formule de

Ohm,

ces dernières se tirant de n20131

couples

de valeurs

de 1 et de H déterminées en associant deux à deux les observ ations cousécutives.

Si donc nous

traçons

l’ordonnée AD

correspondant

à OG = i. la

ligne

AE =

taiig--x

= R

(fig. 2).

Cette construction offre em outre

l’avantage d’indiquer

entre

quelles

limites la force électromotrice de la

pile

est constante.

Ainsi,

avec des éléments a un seul

liquide

fonctionnant dans le

vide,

afin d’éliminer l’influence de la

dépolarisation partielle

de la

lame

négative

par

l’oxygène atiiiospliérique,

la

ligne

obtenue a la

formc A’NB

(fig. 3),

et l’on voit immédiatement : Fig. 3.

.t" Que

la force électromotrice d’un élément de ce genre est

constante et

égale

à OA

lorsque

l’intensité du courant

qui

traverse

le circuit varie entre I.- 0lB1 et I=

OB,

ou, ce

qui

rev rent au

même, lorsque

la résistance extérieure est

comprise

entre

MN OM

et

zero;

2’9

uc

la résistance intérieure de la

pile est AOOB ;

3"

Que, lorsque

la résistance extérieure varie de MN/OM à

l’infini,

l’intensité duc ourant décroit du OM

a zéro,

et que la force électro- inotrice augmente de AO

(valeur

que donne la métliode de

Ohm) jusqu’à OA’

valeur que donne la méthode

d’opposition).

J’ai démentré en effet

(1)

que la force électrolnotrice des éléments à un

liquide

est

représentée

ha r la formule E = A2013P=

B+ne03B11,

(1) Annales de Chiinie et de Physique, le série, t. 1 r, p. 28.

(5)

28I où A

représente

la force électrometrice obtenue par la méthode

d’opposition

et P la

polarisation

maximum de la lame

néga- tive,

en

effet, quand

1

acquiert

une valcur suffisamment

grande,,

P devient constant et E = A2013P .-

B,

le terme ne-21 devenant

égal

à zéro.

Il est facile de voir que, entre 1 = OlI et 1 = o, le coefficient

angulaire

de la tangente à la courbe ne

représente plus

la valeur

de

R,

car la formule de

Olm, II

=

HI2013HF/I’2013I

=

y2013y’/I’2013I,

n’est vraie que si A est constant.

J’ai

trouvé,

à la suite d’un

grand

nombre Je

déterminations,

que les éléments

réputés

constants, tels que ceux de Damicll et de

Grove,

ont aussi une force électromotrice variable entre 1 = o et 1 - une

certaine valeur

très-faible,

au delà de

laquelle

leur force électro- motrice est constante. La

ligne caractéristique

de ces éléments est

donc droite dans presque toute son

étendue,

et se relève dans le

voisinage

de l’ordonnée a

l’origine,

en donnant ainsi la ioree électro- motrice fournie par la luéthode

d’opposition

et celle que donne la méthode de

Oliin, qui

est

généralement,

un peu Inférieure u la pre- mière.

La

ligne

droite

caractéristique

d’un élément constant

permet

en

outre d’obtenir sans calcul l’intensité

correspondant

a une valeur

déterminée de la résistance

extérieure, et

On trace

la

ligne

AB sur une feuille de

papier quadrillé (fig. 4;

on tend

Fig. 4.

un fil OF fixé à

l’origine

0 des coordonnées. de manière à la faire passer

par lc

sommot F de l’ordonnée

OF correspandant

à la valeur

donnée 1 = OE de

l’intensité ;

l’intersection 1, du fil avec l’or- donnée CD menée à une distance OC = 1 donne la résistance KC

correspondant à

l’intensité OE.

(6)

282

Si donc CD est divise en

parties égales

à celles

qui

sont tracées

sur l’axe

OA,

une

simple

lecture donnera la résistance

qui,

inter-

poser

dans le

circuit,

laisserait passer un courant d intensité = OE.

Réciproquelnent,

si l’on tcnd le fil de manière à le

fairc

passer par un

point K,

tel que CK

représente

unc résistance

donnée,

l’in-

tersection de ce fil avec la droite AB donnera l’intensité OE

qu’au-

rait le courant, la résistance extérieure étant CK.

En

adoptant provisoirement

pour unité de résistance l’unité mercurielle

(résistance

à zéro d’une colonne de mercure de mètre de

long

et i millimètre carré de

section),

et pour unité d’intensité l’intensité du courant

qui,

en une

heure, décompose 9 milligrammes d’eau, j’ai

trouvé :

10 Que

la force électromotrice d’un élément Daniell ou Grove dont les laines ont une surface de

4o

centimètres carrés devient

constante dès que

l’intensité

du courant

qui

traverse le circ;uit de- viens

supérieure

à

l’unité;

Que,

dans ces

circonstances,

la force électromotrice de l’élé-

ment Daniell est

43, 1 et

celle de l’élément Grove

75,0;

Que,

l’élémcnt Daniell étant

chargé

avec une solution sa-

turée de sulfate de cuivre et une solution de sulfate de zinc au

maximum de conductibilité

(100

grammes d’eau et

65gr, 134

de

sulfate de zinc

cristallisé),

la résistance de l’élément était de 5 mètres de mercure; elle

peut

s’élev er

jusqu’à

15 mètres si la solution de

sulfate de zinc est

plus

ou moins concentrée.

La résistance de l’élement de Grov e

chargé

avec de l’acide azo-

tique ordinaire, AzO5 4 HO,

et de l’acide

sulfurique au -L

en volumes

est de i mètre environ.

Fig. 5.

Ou pourra

donc,

en construisant sur une même

planche

les

lignes caractéristiques

de ces deux

cléments,

se rendre

comptc

de la différence considérable des cilets

qu’ils produisent,

selon que la résistance

interposée

sera

plus

ou inoiiis

grande.

(7)

283

Cas de

plusieurs

élénients associés en

surface.

- La construc-

tion est

identiquement

la

même ;

la force électromotrice ne

change

pas; la résistance variant inversement au nombre des

éléments,

il suffira de

porter

sur l’axc des 1 une

longueur

OC== OB ou

OD =

3OB,

selon que l’om associera 2 ou 3 éléments cit surface

(fig. 5).

Cas de

plusieurs

élélnents associés en tensions. - Il suffira

substituer à l’ordonnée OA une ordonnée

double, triplc,

etc., selon que l’on associera en tension 2,

3, ...

éléments. Ces

lignes

passe-

ront par un

point

comnun B situé sur 1 aBe des 1 fit

correspondant à H = o(fig. 6).

Fig. 6.

Enfin on

peut

obtenir de la mrme manière toutes les combinai-

sons

possibles

de 1l élements assocléb d une manière

quelconque.

Fig. 7.

La fig. 7 représente

les combienaisons

possibles

avec 6 elements.

Si la

figure

mt tracée sur uu

parpier quadrillé.

t’Il y parme a aide

(8)

284

d’un fil tendu

passant

par

l’origine,

et de l’échelle des résistances tracée sur l’ordonnée menée à une distance de

l’origine égale

à

l’unité ,

obtenir par une seule

inspection

la combinaison la

plus favorable,

connaissant la résistance extérieure du circuit.

Représentation graphique

de la loi du

développement

de chaleur

dans la

pile

et dans le circuit extérieur.

Soit

(fig. 8)

AB la

ligne

droite

caractéristique

de

l’élément.

Son

équation

est Jr = A RI. La chaleur

développée

est

égale

à AI.

Fig. 8.

Pour la

représenter graphiquement écrivons) y I

= AI2013RI2. La chaleur totale AI se compose donc de deux termes :

l’un)f l,

HP

représente

la chaleur

développée

dans le circuit

extérieur;

l’autre

R12

représente

la chaleur

dégagée

dans la

pile.

Soit l’intensité 1 = 01. La chaleur totale est

égale

à l’aire du

rectangle

AOCI. La chaleur du circuit est

égale

à l’aire du

rectangle

OIDE

=== Y X

01. La chaleur de la

pile

est l’aire du

rectangle

Le courant

ayant

une intensité

01,

le

rapport

de la chaleur du circuit à cclle

qui

est

développée

dans l’élément est

DI -

On voit donc :

1° Que

le rendement

approchera

d’autant

plus

de l’unité que la résistance du circuit sera

plus grande

par

rapport

à celle de lélé- ment;

(9)

285

Que

la

quantité

absolue de chaleur

développée

dans le circuit

est

égale

à celle de la

pile quand

OI =

OB/2

c’est-à-dire

quand

la

résistance du circuit est

égale

à celle de l’élement La iiiesure de l’aire du

rectangle

dans ce cas montre que la chaleur du circuit

est alors un maximum et que le rendement est

égal à 1/2.

On

peut

aussi

représenter

ce

développement

de chaleur par des courbes

paraboliques.

En effet, la chaleur du circuit C ) N 1 - RI2 est

proportionnelle

au, ordonnées d une

parabole

dont l’ave est

parallèle

à l’axe

des,i-

et

qui

passe par les

points

0 et A

(fig. 9).

Fig. g.

La

tangente

à cette

parabole

est donnée par

l’équation

tanya =

dC/d1

= A 2 RI. Elle est liorizontale

quand

1

= A2R

ou

H - R. C’est le cas du maximum.

L’ordonnée maxima a pour valeur C

OA/4

Pour construire cette

courbe,

nous tracerons donc le

rectangle AOBF;

nous mènerons les deux

diagonales

AB et OF

qui

scrnnt tan-

gentes a la courbe f’Il 0 et en B. Sur l’ordonnée moyenne CDI nous

prendrons une longueur

IL = ID/2. Le

point

L est le sonum de la

parabole.

Pour obtenir la chaleur

dégagée,

mettons en facteur

OB = i :

A

cti faisant

(10)

286

La chaleur

correspondant

à une intensité I = OI est donc

égale

à l’aire du

rectangle qui

a pour base OB et pour hauteurl’ordonnée

correspondante

de cette

parabole.

Comme la

ligne

AB est la

ligne caractéristique

de

l’élément,

il sera

toujours

facile

d’obtenir,

comme

nous l’avons

déjà dit,

l’intensité

correspondant

à une résistance

déterminée,

et

réciproquement.

Nous obtiendrons donc au moyen de la courbe la chaleur

correspondant

à une intensité ou à une

résistance donnée.

La chaleur

développée

dans

l’élément

C = RI2

= A/OB I2

l’ est aussi

représentée

par les ordonnées d’une

parabole

dont l’axe est l’axe

dcsy

et le sommet au

point

O. Raisonnant comme

précédemment, j’égale

cette chaleur à l’aire d’un

rectangle ayant

pour base con-

stante OB et pour hauteur l’ordonnée d’une

parabole

donnée par

1 equatlon ~ = R2/A I2

Cette

parabole

est

tangente,

à

l’origine,

à l’axe des 1 et passe par les

points 0, L,

F. La chaleur totale est

égale

à la somme des or-

données de ces deux

paraboles, multipliée

par OB. Elle est

égale

a

l’aire d’un

rectangle ayant

pour base constante OB et pour hauteur l’ordonnée de la

ligne

droite OF

correspondant

à une valeur déter-

minée de I.

En

ed’et,

la somme des deux ordonnées est

équation

de la

ligne

droite OF.

Au moyen des deux

paraboles

et de la droite

OF,

on discutera

donc facilement tous les cas

possibles

du

développement

de la clla-

leur dams la

pile,

dans le circuit

extérieur,

et la chaleur totale pour

un élément

quelconque

ou pour une combinaison

quelconque

d’éléments.

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