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Nouvelles données expérimentales sur l'absorption optique du nickel entre 2 et 3 eV

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00208772

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208772

Submitted on 1 Jan 1978

HAL

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Nouvelles données expérimentales sur l’absorption optique du nickel entre 2 et 3 eV

M. Ph. Stoll, Ch. Jung

To cite this version:

M. Ph. Stoll, Ch. Jung. Nouvelles données expérimentales sur l’absorption optique du nickel entre

2 et 3 eV. Journal de Physique, 1978, 39 (4), pp.389-396. �10.1051/jphys:01978003904038900�. �jpa-

00208772�

(2)

NOUVELLES DONNÉES EXPÉRIMENTALES SUR

L’ABSORPTION OPTIQUE DU NICKEL ENTRE 2 ET 3 eV

M. Ph. STOLL et Ch. JUNG

Laboratoire

Pierre-Weiss,

E.R.A.

464, 5,

rue de

l’Université,

67084

Strasbourg,

France

(Reçu

le 19 octobre

1977, accepté

le 19 décembre

1977)

Résumé. 2014 De nouvelles mesures ellipsométriques confirment l’existence de faibles anomalies dans le spectre

d’absorption

du nickel entre 2 et 3 eV. On propose d’expliquer l’absence de ces ano-

malies lors des mesures en incidence normale par une anisotropie due, soit à des états de surface, soit à une interaction avec des atomes adsorbés. Les résultats expérimentaux suggèrent une identifi-

cation des structures qui fait apparaître une bonne corrélation avec un récent calcul de bandes.

Abstract. 2014 New ellipsometric measurements confirm the presence of weak

anomalies

in the

absorption

spectrum of nickel between 2 and 3 eV. It is shown that the absence of such anomalies in the case of normal incidence experiments could be due to an

optical anisotropy

induced either

by surface states, or via an interaction with adsorbed atoms. The

experimental

results suggest a

possible

identification of the structures which agrees well with a recent band calculation.

Classification

Physics Abstracts

78.20 - 71.25P

1. Introduction. - La controverse

qui

s’est déve-

loppée

ces dernières années au

sujet

de l’authenticité de certains accidents observés entre 2 et 3 eV dans le spectre

d’absorption

du nickel a été récemment ali- mentée par un résultat obtenu par Studna

[1]. L’objet

de ce travail est

d’apporter quelques

éléments d’infor-

mation

supplémentaire susceptibles

d’aider à résoudre le

problème.

La situation est la suivante : diverses

mesures obtenues par des

techniques ellipsométriques

ont mis en évidence deux

[2, 3, 4]

ou même

plusieurs [5]

structures, avec assez peu de corrélation d’un travail à

l’autre ;

par contre les mesures directes

d’absorp-

tion

[6]

ou de

pouvoir

réflecteur

[7]

en incidence nor-

male,

même à haute

résolution,

ne révèlent aucun accident. Une moindre

précision comparée

à celle des

mesures de

pouvoir

réflecteur et la sensibilité de

principe

des méthodes

ellipsométriques

aux

pertur-

bations de la

surface,

à la contamination en

particu- lier,

sont

généralement invoquées

pour

expliquer

ce

désaccord,

et conclure au caractère accidentel et non

significatif

des structures révélées par ces

techniques.

Finalement,

en utilisant une méthode

ellipsomé- trique

très

perfectionnée,

Studna a mesuré un spectre

parfaitement

monotone en dehors d’une structure

unique observable, grâce

à une résolution

exception-

nellement élevée, dans la dérivée du spectre. La

qualité technique

de ce résultat est en apparence de nature à clore le débat. Pourtant les mesures de Studna

présentent

la

particularité

de donner des valeurs anormalement basses aux constantes

optiques,

un

phénomène a priori caractéristique

d’une contamina-

tion.

importante

de la surface.

Quelle

est alors la

validité des mesures effectuées dans ces conditions et, d’une

manière plus générale, quelle

est

l’origine

des

anomalies observées dans

l’absorption

du nickel et

quelle signification

doit-on leur attribuer ?

Nous avons voulu mettre à

profit

une nouvelle

technique polarimétrique

pour tenter de

répondre

au

moins

partiellement

à ces

questions.

2. Méthode

expérimentale.

- 2.1 TECHNIQUE DE

MESURE. - La

technique

ainsi que l’installation de

mesures sont différentes de celles

qui

avaient servi lors des

précédentes

études. La nouvelle méthode

polarimétrique [8]

a comme

principal

avantage de

permettre l’enregistrement

continu des

paramètres

en fonction de la

longueur d’onde,

ce

qui

assure une

plus grande

fiabilité dans la localisation des accidents.

Entre 2 et 3 eV la résolution atteint

Orl %

sur l’ab-

sorption optique ;

la résolution

spectrale

est de l’ordre

de

10-’

eV. La chambre de mesure est étuvable et vidée par une pompe

ionique jusqu’à

une

pression

limite de 5 x

10-9 torr.

2.2 ECHANTILLON. - Nous avons

pris

comme

miroir le

plan (110)

d’un monocristal

(1).

La surface

a été

préparée

ainsi :

polissage mécanique

d’abord

au diamant

(grain

minimum 1

kt), puis

à l’alumine

(grain

minimum

0,1 kt);

nettoyages par ultra-sons

(1) Ce cristal nous a été aimablement procuré par le Pr. D. W.

Lynch Iowa State University, U.S.A.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01978003904038900

(3)

390

dans l’alcool

puis rinçages

à l’eau distillée. L’utilisa- tion du

polissage mécanique

de

préférence

au

polis-

sage

électrolytique répond

à deux raisons :

a)

obtenir

une meilleure

planéité ;

ceci est

important

dans l’ins- tallation actuelle pour conserver un rapport

signal

sur bruit

optimum ; b)

vérifier si le mode de

polissage

a une influence sur les

propriétés optiques mesurées,

en

comparant

avec nos résultats obtenus antérieure- ment sur une surface

ayant

subi un

polissage

électro-

lytique prolongé

mais alors rendue fortement ondulée.

2.3 NETTOYAGE DE LA SURFACE. - La méthode utilisée est celle du

chauffage

sous

vide,

connue pour donner de bons résultats dans le domaine

optique [9, 10].

Avant toute série de mesures l’échantillon était chauffé à 700 K et maintenu

pendant

12 heures à cette

température

sous une

pression

de

10-’

torr. L’effet

du

chauffage

se manifeste par une

augmentation progressive

et du même ordre de

grandeur

en valeur

relative des constantes

optiques n

et k. Les mesures

ont

toujours

été effectuées par

température

décrois-

sante. A la

température

ambiante la

pression

dans

l’enceinte était inférieure à

10-8

torr.

3. Résultats

expérimentaux.

- 3. 1

QUALITÉ

DES

MESURES. - Avant d’étudier la

dispersion

de

l’absorp-

tion

optique,

il

importe

de

juger

de la

qualité

des

résultats ;

le seul critère dont on

dispose

est la valeur

des constantes

optiques qu’on

peut essayer de relier à l’état de la surface. Dans le tableau

I,

nous avons

rassemblé les résultats obtenus par un certain nombre

d’auteurs ;

la

longueur

d’onde À =

0,5 g (2,48 eV)

a été choisie pour cette

comparaison.

Dans ce

tableau,

nous avons inclus le

pouvoir

réflecteur en incidence normale

Ro,

soit calculé à

partir

des constantes

(n, k) mesurées,

soit mesuré directement.

Commentaires : les mesures effectuées à la

pression atmosphérique

sont caractérisées par des valeurs faibles des constantes

optiques

apparentes, surtout en

ce

qui

concerne la

partie

réelle n de l’indice. Les résultats de Gorban et col. sont une

exception

à cet

égard

dont il n’est pas

possible

de discerner la raison

exacte.

Les nombres entre

parenthèses

sont les pourcen-

tages

de variation par rapport aux résultats du

présent

travail à la

température

ambiante. Il faut noter que la seule contamination de la surface ne suffit pas à rendre

compte

des écarts constatés sur les mesures à la

pression atmosphérique.

Ceci est démontré par nos résultats relatifs à l’échantillon noté

oxydé

à

100°C,

résultats obtenus de la

façon

suivante :

après

une série

de mesures dans les

conditions indiquées plus haut

TABLEAU 1

Comparaison

entre les constantes

optiques

et le

pouvoir réflecteur Ro

pour A. =

0,5 Il (2,48 eV),

obtenus par

différents

auteurs

[ Comparison

between the

optical

constants and reflection

Ro,

at A. =

0. 5 kt (2.48 eV),

as obtained

by

different

authors.]

(4)

l’échantillon a été chauffé sous vide à

100°C,

remis

alors à la

pression atmosphérique,

et mesuré au bout

d’une heure

après

refroidissement

jusqu’à

la

tempé-

ture ambiante. Les constantes

optiques

accusent une

baisse

quasi

instantanée lors de la remontée de pres- sion et n’évoluent

plus

que lentement

ensuite ;

la diminution relative de n et k est bien

approximative-

ment du même ordre de

grandeur.

On note d’ailleurs

que les constantes ainsi mesurées sont nettement

supérieures

à celles de Studna. On peut conclure à la lecture du tableau

I,

que d’autres facteurs que

l’oxy-

dation ont une influence non

négligeable.

Nos résul-

tats

(sous

vide à 300

K)

sont en bon accord avec les

mesures de Johnson et

Christy [11]

et les variations

comparées

de n et k sont

cohérentes;

par contre les valeurs obtenues par

Shiga

et Pells sont notable-

ment

plus

élevées.

D’après

ce

qu’on

vient de

voir,

ces valeurs élevées

pourraient logiquement

être attri- buées à une

plus grande propreté

de la

surface, justifiée

par une

pression expérimentale plus

basse et un net-

toyage par

chauffage prolongé

à une

température plus élevée ;

néanmoins on constate que

l’absorption

mesurée par ces auteurs est

proportionnellement plus

forte et on peut se demander si un traitement ther-

mique prolongé

n’a pas une influence sur les cons- tantes

optiques

et l’indice

d’absorption

en

particulier.

On observe un

phénomène analogue

avec d’autres

métaux

[11, 13].

En troisième

lieu,

le

polissage

électro-

lytique pourrait

induire des constantes

optiques élevées, hypothèse

corroborée par nos résultats anté- rieurs : en effet les valeurs de n et k sont

pratiquement identiques (cf.

Tableau

I)

à celles du

présent

travail

(les

variations ne sont pas

significatives

si l’on tient

compte de la

reproductibilité

de ce genre de

mesures)

en

dépit

de conditions de

pression plus

modestes.

Entre 300 et 700 K la variation

thermique

de n est

très faible et

probablement

sans

grande signification ;

par contre la diminution de

k,

dans le

présent

travail

comme chez

Shiga

et

Pells,

est

comparable.

En ce

qui

concerne le

pouvoir

réflecteur

Ro il

faut

remarquer, ce que montre bien le tableau

I,

que sa valeur

numérique

ne

donne,

a

priori,

aucune indication

quant

à la

qualité

de la surface parce que la variation relative de

Ro,

calculée selon la formule habituelle pour une surface

métallique

nue, est dominée par le comportement de l’indice

d’absorption

k. Il reste

qu’on

observe un désaccord

flagrant

entre les valeurs de

Ro

déduites de

(n, k)

et les valeurs mesurées direc- tement, même

lorsque

la surface peut être considérée

comme raisonnablement propre. Le résultat très élevé déduit des constantes de

Shiga

et Pells

provient

sans doute d’un indice

d’absorption

excessif. La

valeur que nous obtenons est

légèrement supérieure (£r

2

%)

à la mesure de Seib et

Spicer [9],

mais très

au-dessus des mesures de Veal et

Paulikas,

Moravec

et col.

[14],

ainsi que

Lynch et col.,

bien que dans ce

dernier cas la

température puisse jouer

un rôle. Les

raisons de ce désaccord sont certainement diverses.

Au

sujet

de

l’oxydation

Johnson et

Christy

ont calculé

que l’effet d’une couche

d’oxyde

est de diminuer le

pouvoir

réflecteur d’environ

0,1 %

par

A d’épaisseur ;

d’autre part

Burge

et Bennet

[15]

ont montré que dans le cas d’une surface

métallique oxydée

le

pouvoir

réflecteur calculé à

partir

des mesures

ellipsométriques

des

pseudo-indices

est

toujours supérieur

au

pouvoir

réflecteur vrai du

système métal-plus-oxyde.

La vraie

valeur de

Ro pourrait

donc être intermédiaire entre une détermination directe et une détermination

ellip- sométrique.

Un calcul

rapide

à l’aide des formules linéaires d’Archer

[15]

pour estimer la modification des

paramètres ellipsométriques

et des constantes

optiques apportées

par une couche

d’oxyde

de nickel

donne les résultats

suivants,

pour une

épaisseur

de

1 A : fJP/P = 0,014 %; fJA = - 0,18°; {)n/n = - 0,6 %;

1Jk/k

= -

0,4 %. (P

est le rapport des

amplitudes

des coefficients de réflexion et A la différence de

phase.)

Les valeurs obtenues

expérimentalement :

bd = -

3,63°; ônln

= -

11,4 %

et

Jk/k

= -

9,1 %

permettent d’évaluer à 20

A

au moins

l’épaisseur

de

diélectrique

sur notre échantillon

oxydé.

FIG. 1. - 82 x(bw)2, de bas en haut. a) présent travail, 300 K, monocristal (110); b) mesures antérieures, 300 K, monocristal

(110), moyennes sur H #’ [100J et H / [ 111 ], courbe décalée de 6 unités vers le haut ; c) mesures de Shiga et Pells, polycristal,

300 K (A); d) résultats de Kirillova, monocristal (110), 300 K (0) d’après les valeurs tabulées des constantes optiques.

182

X(1iro)2, from the bottom up ; a) present work, 300 K, single’

crystal (110) ; b) earlier work, 300 K, single crystal (110), average

over H / [ 100] and H e [ 1111, curve displaced 6 units upwards ; c) measurements by Shiga and Pells, polycrystal, 300 K (A) d) measurements by Kirillova, single crystal (110), 300 K (~),

from tabulated values of the optical constant.]

(5)

392

3.2 DISPERSION DE L’ABSORPTION. - Sur la

figure

1

nous avons

porté

les valeurs à 300 K

de 82 X(hCO)’, quantité qui

a

l’avantage

de faire ressortir les accidents de

l’absorption :

les autres éléments de la

figure

seront

discutés plus

loin. Des maxima

apparaissent

à

2,80 ; 2,56 ;

2,45 ;

2,33

eV et autour de 2,2 eV où on note

une

possible

division entre deux anomalies à 2,23 et 2,16 eV. Ces anomalies n’ont

qu’une amplitude

de

l’ordre de 0,3 à

0,4 %

par rapport à la courbe moyenne mais se situent au-dessus de la marge d’erreur et ont un caractère

reproductible.

4. Influence de divers facteurs sur la

dispersion.

-

4.1 TEMPÉRATURE. - Sur la

figure

2 on a

représenté

les nouvelles valeurs de

(e2/Â)

dans

quatre

situations différentes.

Comparons

d’abord les mesures à 300 K et à 700 K : à haute

température (T

>

Tc)

les acci-

’ dents sont encore nettement discernables bien que

d’amplitude diminuée ;

on note une bonne corrélation entre les

positions

des

maxima;

les

déplacements

en

énergie

sont faibles et difficiles à évaluer avec

préci-

sion.

Quantitativement

la conductivité à 700 K est

plus

faible

qu’à

la

température

ambiante d’environ

6 %

et cette

diminution,

comme il a été dit

plus haut,

est vraisemblablement une

propriété authentique.

Ceci

paraît

intéressant dans la mesure on admet

généra-

lement que les

propriétés optiques

du nickel sont

pratiquement indépendantes

de la

température [16].

FIG. 2. - 82/Â en fonction de hco, présent travail. Influence de la température et du degré d’oxydation de la surface. --- da/d(nw)

échantillon oxydé, unités arbitraires.

le2/Â versus hco, present work. Influence of temperature and oxida- tion of the surface. --- da/d(hm) oxidized sample, arbitrary units.]

4.2 ETAT DE SURFACE. - A 130 K la diminution

qu’on

observe

provient

de la contamination par condensation sur la surface du miroir. En

effet,

lors de ces mesures à basse

température

l’échantillon n’était pas entouré par un écran protecteur destiné à limiter cet effet de

condensation ;

ce

qu’on

observe alors est

qualitativement

différent du spectre à 300 K : il

n’y

a

ni

amplification

ni affinement des structures détectées à la

température

ambiante

mais,

au

contraire,

les

maxima situés maintenant vers

2,1

et 2,7 eV n’ont pas de relation évidente avec les

positions précédentes.

Enfin dans le cas de l’échantillon

oxydé

la diminution

est encore

accusée,

et le

spectre apparaît

monotone à

l’exception

d’une bosse assez

large.

En

prenant

la dérivée de cette courbe

(en pointillé

sur la

figure 2)

on peut situer avec

précision

cet accident à 2,36 eV, au même endroit que la structure détectée par Studna.

Il semblerait donc que la contamination

progressive

de la surface se traduise par une

disparition

des struc-

tures

primaires

et

l’apparition

de structures secon- , daires de

plus

en

plus

étalées au fur et à mesure

qu’aug-

mente

l’épaisseur

de

diélectrique : l’épaisseur équiva-

lente de NiO serait inférieure à 10

A

à 130 K, de 20

A

pour l’échantillon

oxydé,

et de 50

A

environ dans le

cas des mesures de Studna. La bosse centrale ne serait

peut-être

que la

conjonction

des deux maxima très étalés situés vers 2,1 et 2,7 eV.

4.3 MODE DE POLISSAGE. - Sont

également repré-

sentées sur la

figure

1 nos mesures

antérieures [5b,

c,

d],

obtenues

après polissage électrolytique prolongé,

mesures effectuées en

présence

d’un

champ magné- tique.

La courbe tracée donne la moyenne des

pointés lorsque

l’aimantation est

parallèle

soit à une direc-

tion

[100],

soit à une direction

[111],

de

façon

à

comparer

avec ce que donne un échantillon non

aimanté

(situation présente).

On observe une corré-

lation

acceptable

avec le résultat du

présent

travail

entre le nombre et la

position

des

anomalies ;

les deux déterminations

n’ayant

rien en commun, il est vrai-

semblable que la coïncidence n’est pas seulement fortuite. Le mode de

polissage

de la

surface,

tout au moins

après nettoyage

par

chauffage

sous

vide,

ne semble donc pas avoir d’influence décisive sur l’exis- tence des anomalies. Toutefois on observe que, de

façon

très nette, le

polissage électrolytique prolongé

tend à accentuer les structures dans la

région

de

2,3

eV.

Sur la

figure

1 la courbe du haut

représente

les

résultats de Kirillova à

partir

des valeurs tabulées de

(n, k).

Au

risque

d’attribuer une

signification

à des

mesures dont la

précision

n’est

peut-être

pas suffi- sante, il est intéressant de remarquer, outre un

large pic

très apparent à

2,7 eV,

une certaine similitude avec nos mesures antérieures en ce

qui

concerne le doublet

à

2,3

eV. Ces deux

expériences

ont en commun le

type

d’échantillon

(monocristal

-

plan (110))

et les condi-

tions de

polissage.

Kirillova

signale

que les constantes

optiques

ne se stabilisent et que les structures autour de

2,3

eV

n’apparaissent qu’après

dissolution d’une couche

superficielle

d’une

épaisseur

de 150 à

200 Il.

(6)

Nous sommes arrivés à une conclusion

identique

sur

l’épaisseur

de la couche à enlever par le biais des courbes d’aimantation

superficielle [5d] ;

la durée du

polissage électrolytique

nécessaire pour établir un

cycle

d’aimantation stable et normal est de l’ordre de 30 mn sous une densité de courant de

0,4 Acm-2,

ce

qui

enlève environ 200 Jl. Il semble donc que le

polis-

sage

électrolytique approfondi ait,

par rapport au

polissage mécanique,

l’effet d’accentuer les structures autour de 2,3 eV. Au

sujet

des mesures de

Shiga

et

Pells,

également représentées

sur la

figure

1, la résolu-

tion tant

numérique

que

spectrale

est insuffisante pour mettre en évidence des anomalies de faible

amplitude.

Il faut

signaler

que ces mesures, à la différence des autres,

portent

sur un

polycristal après

un

polissage électrolytique

de durée vraisemblablement

beaucoup plus

courte. En ce

qui

concerne le

pic

à 2,7 eV observé

par Kirillova, il

n’y

a pas d’indication

qui

permette de l’attribuer au mode de

polissage.

5. Discussion et essai

d’interprétation.

- Dans le

tableau II on a rassemblé des données concernant les

positions

des accidents observés par différents auteurs

cités au tableau I. Si on ne tient pas compte des résultats du

présent

travail à 300 K, on constate que les struc-

tures le

plus

souvent observées se situent vers 2,1-

2,2 eV et 2,6-2,7 eV, mais la concordance n’est pas très bonne.

Comme on l’a

signalé

au début de cet

article,

le

désaccord avec les mesures de

pouvoir

réflecteur est attribué à la sensibilité des méthodes

ellipsométriques

TABLEAU II

Répartition

en

énergie

des accidents de

l’absorption

du nickel observés par

différents

auteurs entre 2 et 3 eV.

Ré% [3]

lre

ligne

-

positions

des anomalies données par l’auteur dans le texte. 2e

ligne - positions

des ano-

malies telles

qu’elles apparaissent

en utilisant les valeurs tabulées de

(n, k).

.

[Positions

on the energy scale of the accidents in the

optical absorption

of nickel between 2 and 3 eV as

observed

by

different authors. For Ref.

[3] :

lst line

corresponds

to the

positions

of the accidents

given

in text of the paper. 2nd line -

positions

of the ano-

malies as obtained when

using

the table of

(n, k) values.]

aux

perturbations

de la

surface, perturbations qui

peuvent être

d’origine chimique

ou

mécanique.

On a vu

que la contamination a un effet

quantitatif important

sur les constantes

optiques mesurées ;

il est clair

cependant

que des structures ne

pourraient

venir que d’une

absorption

sélective du contaminant.

Lorsque

la contamination est due au contact de l’échantillon

avec

l’atmosphère,

on

peut

estimer que la couche

diélectrique

est essentiellement

composée d’oxyde

de nickel

NiO;

c’est

probablement

la situation

qui prévaut

pour nos mesures à basse

température

ainsi

que pour la surface

oxydée.

Les

propriétés optiques

d’un échantillon de NiO

dépendent partiellement

de sa nature et de sa stoechio-

métrie ;

mais dans la

région spectrale qui

nous inté-

resse

l’absorption présente

un certain nombre de

pics [17, 18, 19]

situés

approximativement

à

1,75 -

1,95 -

2,20 - 2,70 - 2,95

eV.

Ces

pics,

attribués à des transitions internes à l’ion

Ni + + ,

sont

présents

dans tous les cas y

compris,

par

exemple,

celui de l’ion Ni + + dans

MgO [20].

Le coeffi-

cient

d’absorption

est nettement

plus important

pour les deux

premiers

et les deux derniers

pics qu’au

centre,

de sorte que la courbe

d’absorption

de NiO entre 2

et 3 eV

possède

un minimum relatif avec une très

légère

bosse vers

2,2

eV.

(Le

rapport entre les coeffi- cients

d’absorption

de

l’oxyde

et celui du nickel lui- même reste inférieur à

10 - 1.)

Ceci est à

rapprocher

du

profil

que donne l’échantillon

oxydé

et des anomalies détectées à basse

température

vers

2,1

et

2,7

eV. La

correspondance

avec NiO n’est

qu’approximative,

mais ceci peut se

comprendre

si le contaminant n’est ni

homogène

ni

stoechiométrique.

Il y a donc une

indication comme

quoi

la

présence

d’une couche

d’oxyde pourrait engendrer

des structures.

Lorsque

les mesures sont effectuées

après polissage

électro-

lytique

la nature du contaminant est difficile à

préciser

parce que le

polissage

met en

place

une couche de

transition dont la

composition

et les

propriétés

sont

mal connues. On est enclin

cependant

à associer le

pic

observé par Kirillova à

2,7

eV avec son

correspondant

chez NiO. Pour les anomalies autour de

2,3

eV la situation est

plus compliquée ;

la relation avec NiO est

possible

mais n’est

guère évidente,

d’autant

plus

que ces accidents s’observent

également

sur une

surface raisonnablement propre

(cf. Fig. 1)

au contraire

du

pic

à

2,7

eV. On a vu que le

polissage électrolytique prolongé jouait

un rôle

important,

ce

qui indique

que

dans

cette

région

les

propriétés électroniques

sont

sensibles aux

perturbations mécaniques

de l’échan-

tillon, lesquelles agiraient

aussi sur les

propriétés magnétiques

par le biais des effets

magnéto-élastiques

par

exemple.

Ceci est en faveur d’un caractère authen-

tique

de ces accidents. mais une

origine

accidentelle liée à une

quelconque

contamination ne

peut

pas être exclue aussi

longtemps

que les surfaces étudiées ne sont pas propres à l’échelle

atomique. (Il

resterait à démon- trer

qu’une

couche

d’oxyde

de très faible

épaisseur

puisse

avoir un effet

détectable.)

(7)

394

La

principale

difficulté

d’interprétation

réside dans le désaccord avec les mesures de

pouvoir réflecteur,

car des fluctuations de l’ordre de

0,5 %

sur

Ro (Fig. 1,

courbe du

bas)

sont

largement

détectables. En dehors de

questions

de sensibilité et de

précision

la différence

essentielle entre les deux

types d’expériences

tient au

fait que les mesures

ellipsométriques impliquent

nécessairement incidence

oblique

et lumière

polarisée.

La

contradiction peut alors être levée si on admet que la lumière rencontre un milieu

anisotrope

en ce sens

que, par

exemple,

la direction

perpendiculaire

à la

surface ne

joue

pas le même rôle que les directions contenues dans la surface. Les résultats de Johnson et

Christy

sont en faveur de cette

hypothèse :

en

effet, parmi

les mesures non

ellipsométriques

ce sont les

seules à faire

apparaître

une

anomalie ;

or la méthode utilisée combine des mesures de transmission et de réflexion en incidence non normale et en lumière

pola-

risée

parallèlement

au

plan

d’incidence.

Une telle

anisotropie pourrait

avoir soit une

origine intrinsèque,

soit une

origine

accidentelle. Dans le

premier

cas il

s’agirait

d’un

phénomène

lié aux pro-

priétés électroniques

de surface. Bien que des travaux

théoriques.

récents

[21]

tendent à montrer que la sur-

face n’introduit pas de modification considérable de la structure

électronique,

le fait que l’environnement d’un atome de la surface ne soit pas

cubique,

sans

parler

de

la réduction de

symétrie apportée

par le

couplage spin-orbite,

peut influencer les transitions

optiques dipolaires

où la

symétrie

des fonctions d’onde

joue

. un rôle

déterminant ;

la

proximité

de la surface

peut

aussi bien affecter la

configuration magnétique [22].

Dans le deuxième cas le mécanisme serait une interac- tion

anisotrope

entre le métal et le contaminant. En

effet,

des études

théoriques

ont montré

[23],

en relation

avec la distribution

angulaire

de la

photoémission

par

des

atomes adsorbés sur la surface d’un métal de

transition,

que des liaisons directionnelles s’établissent entre l’atome adsorbé et le métal. Par

exemple,

s’il

s’agit

d’atomes

d’oxygène

ou de

carbone,

les orbitales p sont

couplées

de

façon

très sélective avec l’une ou

l’autre des orbitales de

symétrie

d suivant le site

occupé

par l’atome

adsorbé ;

l’interaction

électromagnétique dépend

alors fortement de la

polarisation

du

photon.

Enfin il n’est pas

impossible qu’un

mécanisme de ce

genre, en introduisant les discontinuités dues au

caractère bidimensionnel des états

électroniques, puisse

servir de révélateur pour certaines transitions

optiques qui

autrement seraient insuffisamment diffé- renciées.

6. Relation avec la structure

électronique

du nickel.

D’après

ce

qui précède,

il est clair que tenter d’établir

une relation entre les

propriétés optiques

du nickel

dans la

région spectrale

en

question

et sa structure

électronique

serait tout à fait aléatoire si les informa- tions

théoriques

sur la structure de bande de ce métal n’étaient suffisamment

complètes

et sûres pour

qu’on punisse

valablement

espérer

les confronter avec des

données

expérimentales.

Ceci serait d’un intérêt limité pour la

présente

étude si la théorie ne

pré- voyait

certaines anomalies du spectre

d’absorption.

Entre 2 et 3 eV les calculs montrent que deux types de transitions

optiques

sont

susceptibles

de donner

naissance à des accidents. Pour le

premier type

il

s’agit

de transitions issues du sommet de la bande

di

vers des états de

conduction,

dans la

région

centrée

sur le

point

X de la zone de

Brillouin,

notamment les transitions

(XI --+ X4/)t qui

définissent une

point critique M1 ;

le deuxième type fait intervenir des états d

plus profonds

et des états de conduction au niveau de

Fermi,

dans la

région

du

point

L,

plus précisément L3t --+ Q-t (EF).

Dans les deux cas l’interaction

spin-

orbite lève la

dégénérescence

de l’état initial de sorte que la théorie

prévoit

un

spectre complexe

et sensible

à l’action du

champ magnétique [24, 25].

Nous avions utilisé ces différents arguments pour

conclure,

dans les

publications antérieures,

en faveur du

premier type

et

attribuer,

en

particulier,

le doublet à

2,2-2,3

eV aux transitions

(X.5 -+ X4-)t .

Contre cette

interprétation

il y a l’incertitude

qui

subsiste sur l’existence même des structures,

étayée

par le résultat

également négatif d’expériences

de ther-

momodulation

[6].

S’il en est effectivement

ainsi,

cela veut dire que dans le nickel les transitions

optiques désignées ci-dessus,

et que les calculs situent sans

ambiguïté

entre 2 et 3

eV,

ont une intensité

trop

faible

pour être

détectées,

contrairement à d’autres

métaux,

Cu et Au par

exemple,

où les transitions

(Xs - X4,)

ont été observées

[12, 26, 27].

L’argument

de la thermomodulation ne semble pas

décisif;

en

effet,

sur la

figure

3 nous avons

représenté

la différence

E2(700 K) - E2(300 K) ;

on constate que

sur un intervalle de 1 eV et pour un écart de

tempéra-

, ture de 400

degrés,

à la variation très sensiblement linéaire de 82 se

superposent

des accidents dont l’am-

plitude

n’excède pas

10-4 (degré) - 1.

Il se

pourrait

donc

qu’en thermomodulation,

où l’écart de

température

est d’une dizaine de

degrés

au

plus,

le

signal

soit trop faible. Au milieu de la

figure

3 sont

portés

les écarts par

rapport

à la linéarité de la différence

Cette

représentation

n’a que le mérite de faire ressortir les accidents car la

précision

des mesures est insuffi-

sante pour en faire une

analyse valable,

d’autant

plus

que,

s’agissant

d’une différence

finie,

il n’est

guère possible

de

s’appuyer

sur un

quelconque

modèle.

Ces résultats

présentent cependant

un

aspect

intéres- sant, illustré par l’encadré de la

figure

3 : nous y

avons

représenté

le

profil

de la densité d’état combinée dans le

voisinage

d’un

point critique Ml

comme en

dessinent les transitions

(X., ---> X4,) ;

en trait

plein

le

profil

à basse

température,

la bande

di

étant située

entièrement au-dessous du niveau de

Fermi ;

en trait

interrompu,

le

profil

à haute

température,

dans

l’hypothèse où,

par le

jeu

du

déplacement

du niveau de

Fermi et de la bande

d,

le sommet de celle-ci

pourrait

(8)

FIG. 3. - Variation thermique de B2, présent travail. a) en bas :

CEZ(700

K) - 82(300 K)], droite des moindres carrés représentant la

variation sensiblement linéaire entre 2,1 et 3 eV ; b) en haut : écarts par rapport à la variation linéaire de [82(700) -

E2(300)]

X(1iro)2 ; c) encadré : modèle pour la variation thermique de la densité d’états combinée au voisinage du point critique M1 (X5 --> X4 ) . basse

température, --- haute température, différence.

[Thermal variation of F21 present work. a) bottom : 182(700 K) - B2(300 K)]. the straight line represents least squares fit to the roughly

linear variation between 2.1 and 3 eV; b) top : deviation w.th respect to the linear variation between 2.1 and 3 eV; c) frame : model for the thermal variation of the joint density of states in

the

vicinity of the M1(X5 -. X.t)t critical point. low temperature,

- - -

high temperature, différence.]

se trouver un peu au-dessus de

EF,

entraînant un

léger décalage

en

énergie

et la

suppression

du

point

angu- leux. La différence

rappelle

très

grossièrement

la

courbe

expérimentale dE2 X(1iW)2

dans la

région 2,4-2,6 eV,

ce

qui

favoriserait la localisation dans cette

région

des transitions

(X-1 --+ X4,).

Dans un travail

récent

Wang

et

Callaway [28]

ont

comparé

les stuc-

tures de bandes obtenues en utilisant deux

potentiels différents ;

avec le

potentiel qui

donne le

meilleur

résultat quant au nombre de

magnétons

de Bohr et à

l’énergie d’échange (0,63 eV),

le calcul

place

les tran-

sitions

(L3 -+ EF)t

à

2,32

eV et les transitions

(XS - X4,)T

à 2,58 eV. Si l’on

prend

en considération le

couplage spin-orbite

on trouve une

possibilité

d’accord tout à fait

remarquable

avec les structures

que nous observons à 300 K à

2,23-2,33

eV et

2,45-

2,56 eV, bien

qu’une correspondance

aussi serrée

puisse

n’être

qu’en partie

fortuite. En

effet,

le choix du poten- tiel peut

jouer

de

façon

non

négligeable

sur la

position

du niveau

X4-,

et, d’autre part, il y a une incertitude en ce

qui

concerne, la valeur exacte de

l’énergie d’échange 6Ed qui pourrait

être

quelque

peu surestimée. Des indications

expérimentales

sont en faveur d’une valeur

proche

de 0,5 eV

[29, 30].

Il ne

paraît

pas actuellement

possible

de trancher entre l’identification

qui

vient d’être

proposée

et

l’interprétation suggérée

antérieurement,

l’une et l’autre étant

compatibles

avec les données

théoriques.

Un dernier élément d’information se

dégage

du fait que les anomalies

optiques

ainsi que les

propriétés magnétiques

super- ficielles

apparaissent expérimentalement

sensibles aux

déformations du cristal. Ceci renforce le rôle que

pourraient jouer

vers

2,3

eV les états du sommet de la bande

d, principalement

dans la

région

du

point

X

où les fonctions d’onde sont de

symétrie T2g,

les-

quelles

sont

responsables

pour l’essentiel de l’aniso-

tropie magnéto-cristalline

et des

propriétés magnéto- élastiques [31].

On peut

également signaler

que ces orbitales sont de

première importance,

non seulement pour les pro-

priétés magnétiques

mais aussi dans la construction d’états de surface

[32].

7. Conclusion. - La

présente

étude

expérimentale

et la discussion de

quelques

travaux

déjà publiés

concernant les

propriétés optiques

du nickel entre 2

et 3

eV,

nous amènent aux conclusions suivantes :

-

(a)

La contamination de l’échantillon est res-

ponsable

pour l’essentiel des variations

quantitatives

entre les différents résultats et se traduit par des constantes

optiques

mesurées trop faibles.

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