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Polarisation de la lumière due à une excitation optique
par echelons
Paul Soleillet
To cite this version:
POLARISATION DE
LA
LUMIÈRE
DUE A UNE EXCITATIONOPTIQUE
PARECHELONS
Par PAUL SOLEILLET.Institut de
Physique, Strasbourg.
Sommaire. - La polarisation de la lumière émise par un atome à la suite d’une excitation optique
par échelons a été étudiée en fonction de la polarisation des radiations excitatrices.
Si l’atome est placé dans un champ magnétique nul, du fait de la symétrie, il ne s’introduit dans
l’expression des lois que 11 constantes indépendantes, qu’il est facile de calculer à partir des probabilités de passage. Ces lois se retrouvent à l’aide d’une hypothèse, généralisation de celle faite à propos de la
résonance optique sur la cohérence des vibrations émises et une modification intuitive de cette hypothèse dans le cas où le champ cesse d’être nul permet
de trouver
une expression de l’influence du champ magnétique. Une application en a été faite au cas de rémission par échelons.i. Introduction. - Dans un
précédent
mémoire(1)
nous nous sommes
occupés
de lapolarisation
de la, lumière due à une excitationoptique unique,
résonanceou résonance
généralisée.
Nous avons montré que l’onpouvait
retrouver les résultats calculables dans le casd’un
champ
magnétique
nul en se servant d’unehypo-thèse sur la cohérence des diverses vibrations émises.
Rappelons
brièvement cettehypothèse.
Unchamp
nulpouvant
être considéré comme unchamp
évanouissantde direction
arbitraire,
nousdistinguerons
pour unniveau
atomique hyperfin,
ses divers niveaux dedécomposition
magnétique. A
tout passage de l’un des niveaux dedépart
à l’un des niveaux d’arrivée enpas-sant par l’un des niveaux excités nous faisons
corres-pondre
une vibration émiset,
Laphase
de cette vibrationest,
à unequantité
a’f
près,
la même que cellede l’une des
composantes
de la vibration excitatrice uninstant -c
auparavant.
Ensupposant
que cesquan-tités varient au hasard au cours du
temps,
avec la seule condition de resterégales
pour les diverses vibrationscorrespondant
audépart
d’un même niveau pour une arrivée à un même niveau(vibrations
de mêmedépart
etarrivée),
on retrouve exactement les résultatsprévus
pour lapolarisation
dans unchamp
nul. Nous avons
imaginé
en outre quechaque
vibra-tion subit dans unchamp magnétique
II une modifica-tion dephase
égale
à’hl, m
étant le nombrequantique
magnétique
du niveau excitécorrespondant
à ~, g
son facteur deLandé, ~
lemagnéton
deBohr,
etque
d’autrepart
r,correspondant
à la durée de vie àl’état
excité,
avait uneprobabilité
d’avoir une valeurcomprise
entre T et -c+
dT. Cela nous apermis
de trouver les lois de lapolarisation
dans unchamp
quelconque faible.
Nous allonsappliquer
cesconsidérations au cas d’une excitation par échelons.
Après
avoir obtenu les lois de lapolarisation
de la (1) Journal de 1936, t. 7, p. 7~. Dans la suite cemémoire sera désigné par (II), la désignation (I) étant réservée à
un inémoirc antérieur., Annales de Physique, ~I~?9, 12, 23.
lumière émise dans un
champ magnétique
nul,
nousmontrerons que ces lois
peuvent
se retrouver à l’aide d’unehypothèse
généralisant
exactement lapremière
partie
del’hypothèse développée plus
haut. Deplus
lagénéralisation
de sa deuxièmepartie
nouspermettra,
dans le cas d’un
champ
nonnul,
d’obtenirl’expression
des lois de lapolarisation
en fonction duchamp.
Fig. 1.
Nous
n’étudierons,
bienentendu,
que le cas leplus
simple
de l’excitationoptique
paréchelons,
celui où deux radiations seulement sont excitatrices. Voici ladescription
précise
duphénomèno
(fig.
1).
L’absorp-tion d’un
premier quantum
defréquence ’)
fait passer l’atome du niveau initial a à unpremier
niveau excité b.L’absorption
d’un secondquantum
defréquence
v’ le fait passer de cepremier
niveau excité b à un second niveau excité c. L’émission d’unquantum
defré-quence v"
le fait enfin passer de ce second niveau excitéau niveau final d. Les niveaux en
question ri, b, c, d
sont des niveaux
hyperfins,
c’est-à-direproviennent
de ladécomposition
de niveaux fins par lespin
nucléaire. Le nombrequantique
f
correspondant
à chacun d’entreeux sera
désigné
parf,
f’,
Dans unchamp
magnétique
le niveau (i sedécompose
1ni-veaux a caractérisés par un nombre ni et que nous
désignerons
chacun par a(rn),
de même ben 2f’+ 1
niveaux ~
(m’),
et cen 2f"
+ 1
niveaux j’(ni")
et d en+
1 niveaux1(»1"’).
On voit que nous ne119
TABLEAU 1.
rons ici que l’émission d’une raie
hypenine après
excitation successive par deux raies
hyperfines.
~~ Lois de la
polarisation.
- Si lechamp
n’estpas
nul,
nousprendrons
pour axe 0~ la direction duchamp
et,
si celui-ci estnul,
nousprendrons
arbitrai-rement 0:: en
spécifiant
que cette direction est celle duchamp
évanouissant. Les troistypes
de vibrations fondamentales seront fixés parrapport
à cet axeaprés
le choix des axes
0?/
et 0/ nous pourrons défini lapremière
vibration excitatrice par trois nombres121
La seconde vibration excitatrice sera définie par trois nombres
analogues f’E~ (t).
La vibration émise seraéga-lement définie par les trois nombres
F., (t).
D’après
cequi
a été dit dans(I)
et(II),
il est naturel de supposer que lesquantités caractéristiques
1 et V de la lumière émise nepeuvent
dépendre
que desquan-tités
caractéristiques
u, v etu’, v’
des deux radiations excitatrices et cela d’unefaçon
linéaire. Dans cequi
suivra,
il sera intéressant d’utiliser pourU,
V,
V~ unenotation à deux indices
J
Dans ces formules les w seront tels que la densité
d d f ’ , Av
du
rayonnement
defréquence comprise
entre v- "2
2 soit uo étant défini par ,
De même les w’ seront tels que la densité du rayon-nement de
fréquence
comprise
entresoit
U ’ 0
-~/,
étant définilDk 1 k
=U ,
~- u’2 2 -r-
u 3’
Enfin la quan tité
WZ
serapportera
àl’énergie
émise par l’ensemble des atomes éclairés
pendant
l’unité detemps.
D’après
ce que nous avons ditplus
haut,
les W doi-vent être des fonctions linéaires ethomogènes
des 1/)et le’.
Le cas
général
introduit donc àpriori
93 == i 29 coef-licîeats. Cescoefficients,
qui
sont engénéral
imagi-naires,
doivent vérifier les conditionsConsidérons le cas d’un
champ
nul. Les valeurs due 7ne
peuvent
dépendre
du choix des axes, car le milieu soumis à la lumièrepossède
unesymétrie sphérique.
Or,
pour unchangement d’axes,
lesquantités
’il.’, w’ subissent une certaine transformation linéaire. Les Tdoivent être tels que les
JJ7,
calculés àpartir
des w et u·’ en se servant des formules(2),
subis sent la mêmetransformation linéaire. Cela ne
peut
seproduire
quesi les T obéissent à certaines relations.
Nous avons obtenu ces relations par des calculs
élé-mentaires mais assez
long·,
enpassant
parl’intermé-diaire des
quantités
L,
C, AS’
de(I).
Le résultat est contenu dans le tableau 1. Nous y voyons quebeau-coup des
quantités
7’sontnulles,
les autres sontégales
à l’une des 44
quantités Iii.
Mais cesquantités
ne sont pasindépendantes.
Onpeut exprimer
toutes cesquan-tités à l’aide des 9l 1
premières
par desexpressions
linéaires dont les coefficients sont fournis par le
ta-bleau II.
3. Calcul des
quantités
k,.
- Nous allonsvoir que l’on
peut
calculer facilement les valeurs des 14 pre-mierski
en se servant desprobabilités
de passage. Les formules du tableau Ilpermettent
alors de calculer les 30 autres.Considérons le cas où une seule des
quantités
u, t1,, est différente dezéro,
les v étant alors nécessairement nuls et où de même une seule desquantités u’,
est différente de zéro. Si nous ne nous occupons que de lacomposante
detype r,
de la vibrationémise,
nousvoyons
qu’à
chacun des niveaux a(iii) correspondra
un processus
complet :
Passage
dea {m)
avecni,’ - ni = 1 , 0 , -
1 selonque E = 1, 2,
3,
c’est-à-dire avecEnsuite passage
auniveau (7u")
avec ln"-ln"!=1, 0,
-1 selon que
’ =1,
2,
3,
c’est-à-dire avec m" =m’-E’ Enfin passage au niveau 1(i7i)
avec=1, 0,
-1 selon
2, 3,
c’est-à-dire avec-~-m-~,-~~~’~-i-~.
Soit fi le nombre d’atomes dans chacun des états
a (i7e) ,
n étant, bien entendu,
indépendant
t dele
nombre de de ces processus par unité detemps
pourra être calculé à l’aide desquantité Cf;
{ f,
111)
fournies par le tableauci-après.
’
La
signification
de cesquantités
(f,
m)
est lasui-vante. Soit un niveau
supérieur
hyperfin
a1 de nombrequantique
fi
et un niveau inférieur a,, de nombref2,
pa2)’
laprobabilité
par unité detemps
pour unatome de passer de ai à ~2? la
probabilité
par unité detemps
pour un atome de passer du niveau ai(lii)
auniveau -X2 est
où
selon que
TABLEAU III donnant les vuleurs cle
(r,
nr ).On
peut
d’ailleurs vérifier queCe passage de ai
(ml)
à a2(mz) s’accompagne
de l’émission d’unquantum
defréquence
vo et detype
depolarisation y.
Inversement en
présence
d’unrayonnement
de fré-quence ,>o, detype
depolarisation j,
dont la densité d’ énr-. A
gie
dans l’intervalleprobabilité
pour un atomede passer
de a~(nl2)
à al(mi)
estégale
àCeci étant
posé,
il en résulte que par unité detemps
le nombre d’atomespassant
de a(ml
(m’)
estégal
àen
désignant par
(pe(m’)
laquantité
culSi 1)
est laprobabilité
totale par unité detemps
dedéparL
d’un desniveaux y,
le nombre des atomesqui,
à un instantdonné, après
avoir effectué le passagea
--~- 3
(m’)
sont encore àl’état p (m’),
est le suivant :Parmi ces
atomes,
le nombre de ceuxqui
par unitéde
temps passent
à y(ni’)
esten en
désignant
deslgnant
par par 9s’p’,
(»i")
(Hl)
la laquantlte
9£’(f". »i").
1.
(.
’lU).
Si
pliest
laprobabilité
totale par unité detemps
de
dépa.rt
d’un des niveaux ;, le nombre des atomesqui,
à un instantdonné, après
avoir effectué lespas-sages a
(nt) - fi (ni’ )
~sont
encore àest le suivant :
et par suite le nombre des atomes
qui
par unité detemps
passent
y(ni") à 1 (m’‘’) après
avoir effectué lespassages a
(n1)
- p
(rn’)
- y esten
désignant
par1>"1;
(fit")
laquantité
9("’-("+2
( f", nc").
r
A chacun de ces passages
correspond
l’émission d’unquantum
d’énergie hv",
par suitel’énergie
émise par unité detemps
estavec
Si l’on effectue le même raisonnement pour chacun des niveaux a
(ni)
et si l’on admet que l’onpeut
alors additionner lesintensités,
on voit que dans ces condi-tions d’excitationl’énergie
émise sous forme devibra-tion de
ty-pe %
es tPar suite
Nous avons ainsi
l’expression
desquatorze
pre-miers k;
et par suite nous pouvons calculer tous lesk;.
Posons~Z =
Q2 titred’exemple,
nousappliquerons
cette méthode au calcul des c~l dans deux cas
particu-liers.
123
représentant
par despoints
surquatre
lignes
relativesà chacun des niveaux a,
b,
c,d,
les divers niveaux dedécomposition magnétique
de cesniveaux,
les colonnescorrespondant
à ceux dont le nombre nipossèdent
lamême valeur. On écrira aussi sur la
portion
de droiteFig. 2,
verticale ou inclinée
qui joint
deux niveaux entreles-quels
les passages sontpermis
laquantité
o relative àces passages, tout en
pouvant
mettre àpart
un facteurcommun aux divers passages entre deux
lignes.
Achaque
ensemble de valeurs E,E’,
rcorrespond
unparcours
généralement
enzigzag
comportant
deslignes
verticales etobliques
et le dessin due ce parcours estcaractéristique
de l’ensemblee,
’1). Ainsiest
/
caractéristique
e’=="2=i.
Fig. 3.
Nous obtiendrons la
quantité
úJ telle queen effectuant le carré de tous les
produits
des troisvaletirs z,
que l’on rencontre àpartir
dechaque
niveaux
(ni)
entraçant
ces parcours enzigzag
sur lafigure
eten additionnant les résultats. Nous
opérerons
ainsi dans le cas où(cas 1)
et où
(cas
2)
Par
exemple
pour w9, tel quenous pourrons écrire 1 en
désignant
parpour
chaque
valeur de(ni)
laquantité
pi(in’).
(m")
~1
(m~~),
la sommation étant étendue à toutes les valeurs de m.Dans cas
1,
dans cas
2,
Le tableau suivant
(tableau
donne les valeurs des c~~ dans chacun des deux cas. Lesquatorze
pre-miers fi); ont été calculés directement par ceprocédé,
les autres par les relations du tableau 2. On
peut
d’ail-leurs vérifier les trois relationsprévues
entre les qua-torzepremiers
des c~;,Mais ces résultats
peuvent
se retrouver d’unefaçon
toutedifférente,
chacun des w;pouvant
être calculé directement à l’aide del’hypothèse
suivante àpartir
des 9.4.
Hypothèse
fondamentale. - Achaque
pro-cessus
complet
constitué par les trois passagessucces-sifs
faisons
correspondre
l’émission d’unevibration ~
détype -ri
et caractérisée à l’instant t par le nombreima-ginaire
-r et -,’ étant des retard s variables avec
le temps,
corres-pondant
aux durées de vie dansl’état ~
ou y etobéis-sant d’une
façon
indépendante
à des lois deprobabilité.
T a une
probalité p
d’avoir une valeurcomprise
entre T et
~-~-d:,
i/ uneprobabilitép’
e-P’T’ dit d’avoirune valeur
comprise
entre ’t’ ethj
est undépha-sage, variable avec le
temps,
tel que~1
et’~2
étant deux vibrationscorrespondant
la
première
aux passages successifsla seconde aux passages
, cl x
d
8.~,
-e ~2
a uneprobabilité
com-TABLEAU
donnant dans cas
1,
1,~6;
dans casfi,
w X 27.prise
entre 2 et x+
d a sauf si intous les deux
nuls, auquel
cas -e~2
= 0.C’est la
généralisation
immédiate del’hypothèse
faite dans le cas de la résonance. Comme dans ce cas nousdirons de tout
couple
de vibrations telles que m, - m~ etm~
-ne, ,,,
sont tous deux nulsqu’il
est constitué ,de vibrations de même
départ
et arrivée.5. Calcul
des ki
àpartir
de cettehypothèse
Pour l’ensemble des vibrations émises nous aurons
en étendant la sommation à toutes les
vibrations )i
detype
-11 et toutes les vibrations detype
~2.¡
Désignons
par i.)’£:2 "fi (»i)
laquantité
avec
Nous aurons
la somation 1 étant étendue à toutes les valeurs pos-sibles de
Pour les termes de cette
sommation,
deux caspeu-vent se
produire
ou bienet
sont
inégaux
et le fait que0’11
-puisse prendre
uni-formément toutes les valeur entraîne la nullité duterme
correspondant
,,, ,,,
ou bien
m1
=ne, ; c’est ce
qui
seproduira
sialors
moy.
...
1,
se réduit àwe’
o.
, E
C i
Nous avons donc
la sommation l’ étant étendue à tous les niveaux m et à tous les ensembles de
valeurs r: 1,
E2, ~’~,qui
véri-fient(18).
125
si cette relation
(18)
est vérifiée etsi elle ne l’est pas.
6. La vérification de
l’hypothèse. -
En cequi
concerne les 7’ de la forme 7
:~I::
nous voyons que cesrésultats concordent avec ceux du
paragraphe
3. En cequi
concerne les autres remarquons d’abord que lester-mes
nuls,
ceux pourlesquels
ri
-’f¡2
-=1= =1
-E2
+
F-11
-
E’ 2
sontprécisément
ceuxqui
sont t nuls dans le tableau I. Pour rendre ce faitplus
évident,
les 9lignes
et 9 colonnes de chacun des tableaux donnant W ont étégroupés
en 5 groupesrespectivement
de~1, 2,
ai,
~,1
éléments. Dans chacun de cesrectangles
ou carrés ainsidécoupés
dans les tableaux les termespossèdent
une valeur commune pour Et 2013 ~ et r’1 1 -
F-’2. Or,
les ensembles de termes non nuls forment des groupesdisposés parallèlement
à ladiagonale
nonprincipale
de chacun des tableaux. Ils
correspondent
bien àMais nous n’avons pas montré dans le cas
général
qu’entre
les termes non nuls existaient les relations dutableau II. Nous nous sommes contentés de vérifier
dans
quelques
casparticuliers
que ces conditions sonteffectivement
remplies.
Ainsi dans les cas 1 et 2 étu-diés auparagraphe
3 nous avions calculé pour letableau IV tous les wi à
partir
des 11premiers,
nouspouvons maintenant les calculer directement à
partir
de leurexpression
Par
exemple
calculons c~2~qui d’après
le tableau 1 estégal à
Dan s cas 1
Dans cas 2
Ces valeurs concordent avec celles du tableau IV.
7. Cas d’un
champ magnétique
non nul.-Généralisant
l’hypothèse
faite dans le cas de laréso-nance
optique
sous la formeprécisée
auparagraphe 1
de ce
mémoire,
nousprendrons
pourF,
l’expression
suivante :
g
et g’ étant
les facteurs de Landé relatifs auxniveaux
et y.
Nous aurons alors
la sommation 1 étant étendue à tous les ensembles de valeurs de ni, ¿1J
~’1,
E2,Si la relation ri - = c1 -
~2
+
E’i
-E.’2
n’est pasvérifiée,
le termecorrespondant
dans la sommationest nul. Si elle est vérifiée le terme devient
En se servant des formules donnant les
probabilités
de T et T’ cetteexpression
devient :ou
en
posant
Or
On voit donc que dans le cas où le
champ
magné-tique
cesse d’être nulchaque
termel’e",""2
doit êtremultiplié
parL’expression générale
de lapolarisation
de la lumière due à une excitation par échelons est donc la suivante :8. Conclusion. - Comme nous l’avions
annoncé,
nous avonsgénéralisé
au cas de l’excitation paréchelons
l’hypothèse
qui
nous avaitpermis
de rendrecompte
de lapolarisation
dans la résonanceoptique.
D’autresproblèmes
pourraient
être traités. Nouscite-rons seulement un cas
qui
pourrait
seprêter
peut-être facilement à des vérifications
expérimentales.
Fig. 4.
,C’est le
phénomène,
voisin de celui de l’excitation paréchelons,
que nousappellerons
émission par échelons.Une excitation fait passer un atome d’un niveau à un
niveau
excité b,
l’atome passe ensuite à un niveauinféri,p,ur c,
puis
de là à un autre niveauplus
bas d{fig.
4.).
l,apolaiisation
de la lumière émise dans lepassage de c à /
dépend
de celle de la lumièrequi
aservi à l’excitation de a à b. Sans vouloir entrer dans le
détail,
tout se passe comme s’ils’agissait
d’une excitation paréchelons,
la deuxième excitation étantisotrope.
Les formules pour le
champ
nul sont nécessairementanalogues
à celles du cas de la résonance. Onpeut
d’ailleurs verifier queMais l’influence du
champ
magnétique
est alors toute différenteLe
système
de vibrations émises subitsuccessive-ment