Gilles Boudreaxilt
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1987
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LA PLACE DES SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES
DANS L'ENSEIGNEMENT ET LA RECHERCHE:
ANALYSE STATISTIQUE, 1976-1985
La série Études et documents comprend des textes de d-iff-érents
types: études, analyses documentaires, recherches exploratoires,
rapports d'entrevues, analyses statistiques, etc.
Le contenu de ces documents,
essentiellement
technique
et
documentaire, n'engage pas la responsabilité du Conseil supérieur.
Celui-ci en autorise la diffusion mais . chaque document demeure
sous 1'entière responsabilité du signataire.
L'étude statistique intitulée La place des sciences sociales et
humaines dans renseignement et la recherche: analyse statistique,
1976-1985 fait partie des dossiers qui ont servi au Conseil
supérieur de l'éducation pour la préparation de son avis au
ministre de 1'Éducation et ministre de 1'Enseignement supérieur et
de 1a Science intitulé L'enseignement et la recherche en sciences
sociales et humalness un cas type d'effets de système.
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sciences sociales et humaines:
un cas type d'effets de système
ISBN 2-550-14049-4
Dépôt légal: quatnëme tnmestre 1987
Bibliothèque nationale du Québec
111
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES...
in
TABLE DES GRAPHIQUES... v
INTRODUCTION... l
PREMIÈRE PARTIE: L'EFFECTIF ÉTUDIANT DANS LES ÉTUDES POSTSECONDAIRES EN
SCIENCES HUMAINES
LES ÉTUDIANTS DE LA GÉNÉRATION DU "BOOM DÉMOGRAPHIQUE"... 6
LES ÉLÈVES EN SCIENCES HUMAINES ET EN SCIENCES... 8
UNE FOIS SUR TROIS. LES SCIENCES HUMAINES COMME DEUXIÈME CHOIX... 10
À L'UNIVERSITÉ, AU PREMIER REGARD, UN EFFECTIF ÉTUDIANT EN NETTE
PROGRESSION...
12
DANS LES ÉTUDES "LONGUES", CEPENDANT, UN EFFECTIF EN CROISSANCE
DEUX FOIS MOINS RAPIDE QUE CELUI DE L'ONTARIO... 14
UNE CRO. ISSANCE DES ÉTUDES À TEMPS COMPLET DEUX FOIS MOINS
RAPIDE QU'AILLEURS A L'UNIVERSITÉ...
16
DES EFFECTIFS EN CROISSANCE INÉGALE D'UNE SCIENCE SOCIALE
OU HUMAINE À L'AUTRE...
18
DEUXIÈME PARTIE: LES SCIENCES HUMAINES DANS LES ÉTUDES PRÉ-UNIVERSITAIRES
AU SECONDAIRE. DE MOINS EN MOINS D'ÉLÈVES EN SCIENCES HUMAINES... 22
DÈS LA PREMIÈRE SESSION, DES ÉTUDES COLLÉGIALES DIFFICILES
POUR LES ÉLÈVES DE SCIENCES HUMAINES... 24
LES SCIENCES HUMAINES EN PÉNURIE D'ÉLÈVES AUX PERFORMANCES
RECONNUES... 26
CHEZ LES "FORTS" DU SECONDAIRE, OPTION MASSIVE POUR LES SCIENCES
AU COLLÉGIAL...
28
EN COURS DE CÉGEP, PROGRÈS DES SCIENCES HUMAINES GRÂCE SURTOUT
TROISIÈME PARTIE; LES DIPLÔMÉS UNIVERSITAIRES EN SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES
RÔLE MAJEUR DES DIPLÔMES DE FORMATIONS "COURTES" EN SCIENCES
SOCIALES ET HUMAINES... 34
RÉDUCTION DE L'ÉCART. QUÉBEC-ONTARIO CHEZ LES DIPLÔMÉS DE LA
FILIÈRE DU BACCALAURÉAT...
36
ACCÉLÉRATION DANS L'ATTRIBUTION DE DOCTORATS EN SCIENCES
SOCIALES ET HUMAINES... 38
QUATRIÈME PARTIE: LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE EN SCIENCES SOCIALES ET
HUMAINES
MULTIPLICATION DU POTENTIEL DE CHERCHEURS EN SCIENCES
SOCIALES ET HUMAINES... 42
DEPUIS DIX ANS, GRANDE STABILITÉ DU CORPS PROFESSORAL
À TEMPS COMPLET EN SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES.... ^... 44
PROGRESSION DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE EN SCIENCES
SOCIALES ET HUMAINES, SAUF À LA DERNIÈRE ANNÉE D'OBSERVATION... 46
EN SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES, GRANDE IMPORTANCE DES
SOURCES GOUVERNEMENTALES DANS LE FINANCEMENT DE LA RECHERCHE... -48
CINQUIÈME PARTIE: LE MARCHÉ DE L-EMPLOI DES DIPLÔMÉS UNIVERSITAIRES EN
SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES
EN SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES, UNE MEILLEURE INTÉGRATION
AU MARCHÉ DU TRAVAIL DES DIPLÔMÉS DE CYCLES SUPÉRIEURS...
52
DANS LA RECHERCHE D'UN EMPLOI LIÉ AUX ÉTUDES, NET AVANTAGE
DES DIPLÔMÉS DE CYCLES SUPÉRIEURS...
54
PRÉVISIONS DE SURPLUS DE MAIN-D'OEUVRE EN SCIENCES SOCIALES
ET HUMAINES... 56
SYNTHÈSE: LE PROFIL STATISTIQUE DE LA SITUATION DES SCIENCES SOCIALES
ET HUMAINES DE 1976 A 1985...
60
LISTE DES GRAPHIQUES
GRAPHIQUE NUMÉRO l
GRAPHIQUE NUMÉRO 2 ... 9
GRAPHIQUE NUMÉRO 3 ...
11
GRAPHIQUE NUMÉRO 4 ...
13
GRAPHIQUE NUMÉRO 5 ...
15
GRAPHIQUE NUMÉRO 6 ...
17
GRAPHIQUE NUMÉRO 7 ...
*
19
GRAPHIQUE NUMÉRO 8 ...
23
GRAPHIQUE NUMÉRO 9
25
GRAPHIQUE NUMÉRO 10 ...
27
GRAPHIQUE NUMÉRO 11 ... ;...
29
GRAPHIQUE NUMÉRO 12 ...
31
GRAPHIQUE NUMÉRO 13 ...
35
GRAPHIQUE NUMÉRO 14 ...
37
GRAPHIQUE NUMÉRO 15 ...
39
GRAPHIQUE NUMÉRO 16 ...
43
GRAPHIQUE NUMÉRO 17 ...
45
GRAPHIQUE NUMÉRO 18 ...
47
GRAPHIQUE NUMÉRO 19 ...
49
GRAPHIQUE NUMÉRO 20 ...
53
GRAPHIQUE NUMÉRO 21
55
GRAPHIQUE NUMÉRO 22 ...
57
TABLEAU...
67
INTRODUCTION
La présente analyse statistique est proposée comme appui technique à 1'avis
du Conseil supérieur de 1'éducation sur la place des sciences sociales et
humaines dans 1'enseignement postsecondaire. "" A ce titre, elle vise la mise en
relief des faits marquants qui ont contribué à la modification substantielle de
1a situation des sciences humaines au cours des dix dernières années.
Les études réalisées ont mené à 1'identification de cinq dimensions qui se
prêtent particulièrement à 1'observation des changements observés: 1'accès aux
études postsecondaires, le cheminement scolaire dans les études
pré-universitaires, l'attnbutton de diplômes en sciences humaines, les activités
de recherche aux cycles supérieurs et les perspectives d'emploi s pour les
diplômés. Ce document adopte, dans 1'ordre, ces cinq dimensions comme plan de
chapitres.
Chacun de ces chapitres comprend une série de brèves analyses basées sur des
données quantitatives représentées sous forme de graphiques. Ces derniers sont
déployés de manière à faire un tour d'hon'zon du thème étudié.
Les données de référence proviennent de quatre sources principales. L'analyse
de l'évolution des effectifs pré-umversi'taires depuis dix ans se base sur des
données officielles du ministère de 1'Enseignement supérieur et de la Science.
Le Fonds pour la formation de chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR)
fournit l'essentiel des statistiques servant à l'analyse de la place de la
recherche en sciences sociales et humaines. Pour 1'analyse du cheminement des
élèves dans leurs études pré-um'vers1ta1res, le Service régional des admissions
dans les collèges de la région deMontréat (SRAM) a mis à notre disposition des
données tirées, pour la plupart, d'études peu pubticisées et, à 1'occasion,
inédites. Toutes les données relatives aux effectifs universitaires, aux
diplô-mes décernés et au marché du travail onginent de Statistique Canada.
Conseil supérieur de l'éducation, L'ensei nement et la recherche en
sciences
sociales et humaines:
un cas t
e d'effets de s sterne,
des sciences sociales et humaines. Afin de pouvoir confronter les chiffres de
1985 à ceux de 1976 et afin d'assurer un certain amère-plan comparatif de la
situation québécoise avec celle de 1'Ontario, seules les sciences sociales et
humaines les plus couramment reconnues tant ici et ailleurs qu'aujourd'hui et
hier ont été retenues pour 1a présente étude. En sciences sociales, sont
consi-dérés 1'économique, les sciences politiques, la sociologie, 1'anthropologie, la
psychologie et le service social. En sciences humaines, sont gardées 1'histoire
et la géographie.
Quelle que so-it la dimension analysée, à elles seules, ces disciplines
re-présentent de 75% à 80% de 1'ensemble des disciplines contenues dans la
classi-fication darder. "
D'autres recherches incluent admim'stration, droit et
éducation dans les sciences humaines. Il est cependant apparu ici plus
profita-blé de les différencier à titre de sciences témoins afin, par 1a suite, de les
comparer aux sciences sociales et humaines examinées dans la présente étude.
La nomenclature des sciences humaines employée au ministère de
1 'Enseignement
supérieur et de la Science se réfère à cette
PREMIÈRE PARTIE:
L'EFFECTIF ÉTUDIANT
fait d'un secondaire moins long au Québec, cinq ans au
en Ontario, a été pn's en considération dans les groupes
Avant de procéder à 1'analyse proprement dite de 1'évolution des effectifs
étudiants en sciences sociales et humaines, 11 convient sans doute de porter un
regard sur la courbe démographique des jeunes en âge de poursuivre des études
postsecondaires, tant au Québec qu'en Ontario, puisque tout au long de la
pré-sente étude, la situation ontanenne servira, en am'ère-plan, de secteur
té-mo1n à 1'analyse. Le
11 eu de six ans comme
d'âge respectifs du postsecondaire.
Dans 1'étude des tendances démographiques au Québec, avant tout, il faut
remarquer que les réactions en chaîne, provoquées par la forte baisse de
nata-11té au cours des années 60, se répercutent actuellement sur Teffecti'f de
renseignement postsecondaire. Depyis 1980, les sommets atteints dans le taux
d'accès aux études postsecondaires~" compensent cependant les effets de ce
phé-nomène démographique.
Par ailleurs, les responsables
déjà à attirer une clientèle qui
vant. Bien plus, la recherche de clientèle
des différents programmes d"études cherchent
se fera au total moins abondante
qu'aupara-postsecondaire se fera probablement
plus difficilement au Québec qu'en Ontario.
En effet, après 1e passage de la génération du "boom démographique"
d'après-guerre, le bassin potentiel de la population d'âge postsecondaire du Québec
dépassera à peine celui de 1961. Selon les projections, le plus bas de cette
courbe se mam'festera dès le début des années 90. Par exemple, compar'é à un
po-tentiel de dix étudiants en 1961, le popo-tentiel sera alors tout au plus de onze
étudiants, soit 10% de plus seulement. A peu près aux mêmes années, le
poten-tiel ontan'en atteindra tout de même dix-sept étudiants, donc encore bien
au-delà de son niveau de 1961, à 1'époque, identique à celui du Québec. Somme
tou-te, à cause de 1'amplitude même du phénomène observé, le contexte démographique
québécois diffère fortement du contexte ontarien.
A T inverse de l'Ontario où ce potentiel postsecondaire a augmenté de 8% dans
la dernière décennie, 1e Québec a vu le sien baisser de 8%. Toute comparaison
doit donc tenir compte de ces phénomènes démograph-iques d'ensemble. Par
exem-pie, dans le contexte d'une décroissance de 1 a population d'âge postsecondaire
telle qu"observée au Québec, un effectif étudiant qui se maintient dissimule en
fait une croissance du taux d'accès à 1'éducation postsecondaire.
Pour conclure cet avant-propos, 11 faut retenir que les contextes respectifs
tantôt rehausseront les phénomènes observés, tantôt les atténueront.
Ce
pre-mi'er graphique veut attirer l'attention du lecteur sur cette dimension
d'impor-tance dans 1'interprétation des données analysées dans les pages suivantes.
En 1983, à temps complet, 52% au collégial et 19% à
Tumversi-taire, soit plus que souhaité dans le rapport Parent, document de
travail, par D. Maisonneuve et A. L'espérance, DEED, MEQ, décembre
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Malgré l'am'vée hâtive du phénomène de la décroissance démographique au
collégial, manifeste dès 1980, 1'effectif total des élèves réguliers du secteur
général ne subit pas de baisse.
Au contraire, 11 augmente du quart depuis
1976. L'effectif des élèves de sciences humaines suit dans la même proportion.
À l'aube des dix dernières années, en 1976, le taux d'accès à des études
collégiales atteignait ];out juste 40%. En 1986, selon toute probabilité, il
aurait dépassé les 60%. -r
En fait, à la fin de leurs études secondaires, les
élèves du secteur général poursuivent davantage des études collégiales.
Nette-ment plus accentuée ces dernières années, cette hausse de 1'accès à des études
postsecondaires contribue à amortir 1'effet de la décroissance démographique
observée chez les jeunes âgés de dix-sept à vingt-trois ans.
Les données utilisées dans les présents calculs sur 1'évolution du nombre
d'élèves au collégial empêchent toute distinction entre 1'effectif de sciences
administratives et celui de sciences humaines proprement dites. Les changements
intervenus en 1982 dans la collecte des données ne permettent plus des calculs
séparés pour ces deux catégories d'élèves pourtant bien différentes.
A cet égard, 1'étude des données du Service régional des admissions dans les
collèges de ta région de Montréal (SRAM), regroupant plus de la moitié des
cégépiens de la province, mène à de judicieuses observations.
Par exemple, elles montrent que, sur vingt élèves du général, trois élèves
font des études en sciences admim'stratives, soit légèrement plus que dans
1'ensemble des lettres et des arts. Par ailleurs, on compte sept élèves en
sciences humaines à proprement parler, comparativement à huit élèves en
sciences.
Ce regroupement de 1'effectif au secteur général nous apprend que les élèves
de sciences humaines sont moins nombreux que ceux de sciences.
Toutefois, dans les études à temps part-i et, choisies de préférence par des
adultes, la pr-épondérance va aux études en sciences humaines et en sciences
admim'stratives, sur la base de deux élèves sur trois.
Selon des calculs établis par D. Maisonneuve, de la Direction des
études économiques et démographiques du M. E. Q.
collégial
1976.
le taux d'accès au
GRAPHIQUE numéro 2
LES EFFECTIFS REGULIERS DU COURS GENERAL DEPUIS 1976
30 000
EH SCIENCES HUMAINES, DES EFFECTIFS EN
CROISSANCE DUS, PROBABLEMENT, A CEUX
DE SCIENCES ADMINISTRATIVES SCIENCES HUMAINES SCIENCES AUTRES PROFiR. DU GENERAL *
LES EFFECTIFS ADULTES DEPUIS 1976 SC. IIUHA1NES . SCIENCES AUTRES PROGR. 1376 1934 1976 1984 1976 1934 DU COURS GENERAL Moyenne eff. \;--adultes de /, 1980 3 1981, f 28 347 36 212 19 493 24 035
7 680
8 702 5 2110
807382
62Ï 9Ï 23Ï LES OlPLOl'IL'S D'ETUDES COLLEGIALES(DEC) DEPUIS 1976 1976 1984 1976 1984 SCIENCES HUMAINES SCIENCES AUTRES PROGR. DU GENERAL * 1976 1984
Les effectifs de sciences humaines au
collégial ont augmenté de 2B% de 1976-1977
à 1984-i985. Cependant, en 1982-1983, le HEQ a décidé de ne plus distinguer les effectifs de sciences admfn<strat1ves de ceux de sciences hu-malnes. 11 est tout de même connu que la tendance à la hausse plus rapide de l'effectff des sciences
:::ï<::: administratives a contribué à la hausse de celui des
sciences humaines proprement dites. L'accroissement de
1'effectif pris Isolément de sciences humaines ne
dé-passerait probablement pas celui de 23% en sciences.
L'étude ultérieure des statistiques du S. R. A. M.
apportera plus de précision à cet égard. A noter
que 62% de 1'éducation des adultes se fait en sciences humaines, comparativement à 10% en
sciences.
10 000 HAUSSE. DANS LA CERTIFICATIOH
IDEN-TIQUE A LA HAUSSE DES EFFECTIFS
9 845 12 7106 291
7 957 2 050 l 630Si::»îi. La hausse des D. E. C. décrochés par les
élè-:"::ï:ï:ïf'
ves de sciences humaines de 1976-1977 à
1984-1985 est de 29X, à peine plus élevée que celle
vw^SW-
des effectifs; en comDaralson, celle des élèves de
î!;"'"'
sciences s'élève à 27Ï, donc moins rapide que
celle des sciences humaines. Dans les autres
A!
programnes, 11 y a eu une diminution de 21ï.
EN SCIENCES HUMAINES Ot
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PARF DES EFF.
REGULIERS
PART OES D. E. C.
DECERNES
EN SCIENCES PART DES EFF.
REGULIERS PART DES D. E. C. DECERNES 1976 198 1976 1984 1976 198 1976. 1984
DAMS LES AUTRES PROGRAMMES OU
PART DES EFF. v
REGULIERS PART CES O. E. C. DECERNES 1976 198 1976 51t 531 54'X 57% 35Î 361 34Î 35Î
GENERAL*
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PART ÉLEVÉE OES ÉLÈVES DE SCIENCES.
HUMAINES DANS L'OBTENTION DES
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D'année en année, les élèves de sciences
humaines vont chercher de. 3 à IX de plus de
diplômes que leur proportion de "cllentèle" du
collégial. En sciences, par exemple, les élèves
obtiennent une part de la sanction égale à
l_'_1mpor-tance de leurs effectifs. L'imporl_'_1mpor-tance des^
"adultes en sciences. humaines explique probablement
'cette avance des élèves en sciences humaines sur
ceux en sciences dans 1'obtention de leur part
des diplômes. Rappelons que 62X de
1'éduca-t1on des adultes se fait en sciences
humaf-nés comparativement à \0ï en sciences.
* AUTRES PROGRAMMES: Arts et lettres 3 1'exclusion des effectifs hors-D. E. C.
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EFFECTIFS REGULIERS
SAMCTIOIIS (D. E. C.)VI '(U
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1977-(78) 1978-(79) 1979-(80) 1980-(81) 1981-(82) 1982-(83) 1903-( ')) 198'1-(85) 1985-(86) SCIENCES HUMAINES28 347
32 62633 134
30 781
30 672 32 850 33 828 34 716 36 Z12 37 851 SCIENCES 19 493 21 168 20 14517 926
18 642 19 310 20 99723 167
24 035 24 267 AUTRES PROGR. TOTAL DU GENERAL' 55 520 61 984 61 70757 062
57 656
60 784 64 098 66 938 68 949 70 814 SCIEKCE5 HUMAINES9 885
11 Wl 12 748 13 68<\12 368
11 962
12 774 13 02812 710
SCIENCES6 291
7 183 7 633 7 937 6 699 6 612 7 118 7 823 7 957 AUIIOS PROGR. 2 050 2 145 2 'I45 l 945 l 776l 553
l 614 l 659 l 630 Cillrs TOTAL nir GEllERAL18 352
21 029 22 82623 556
20 81'5 20 127 21 536 22 510. 22 297 RoiidrcnulCLe nombre de sanctions dans 1'ensemble des collèges selon les familles de programme, liste informatique no
UNE FOIS SUR TROIS, LES SCIENCES HUMAINES COMME DEUXIÈME CHOIX
Une affirmation des plus
1'orientation scolaire des
trouvent les sciences pures
sciences humaines.
répandues chez les élèves du
élèves de sciences humaines.
ou appliquées trop difficiles
collégial concerne
Les étudiants e qui
"débouleraient"" en
11 faut apporter quelques précisions sur ce préjugé. D'abord,
que l'on prétend cela, puisque la grande majorité des élèves de
mai nés, au moins les deux tiers, se sont effectivement inscrits
c'est à tort
gramme d'études conforme à leur premier choix. Cependant, en sciences
sciences
hu-dans un
pro-comme en
sciences administratives, la proportion des élèves satisfaits dans leur demande
de premier tour est beaucoup plus élevée: en fait neuf élèves sur dix voient
leur premier choix d'études comblé en sciences, comparativement à moins de sept
élèves de sciences humaines.
Autrement dit, dans une classe représentative des élèves de sciences ou
sciences administratives, un seul élève sur dix aurait peut-être préféré faire
des études "autres" au collégial, tandis qu'en sciences humaines le nombre
d'élèves dont le premier choix n'a pas été respecté s'élève à trois sur dix.
Au sujet de ces trois élèves sur dix de sciences humaines, les professionnels
de l'enseignement collégial mentionnent souvent un problème d'on'entation. À
leur tour, les élèves donnent des raisons autant liées aux faiblesses rel. atives
de leur dossier scolaire qu'à. leur manque de décision ferme dans leur
orientation professionnelle.
A leur-point de vue, s'ils étaient arn'vés du
secondaire avec des notes plus élevées, leur orientation ferait moins problème.
En général convaincus de la justesse d'une pourStUi'te des études au-delà du
secondaire, ils attendent comme une seconde chance.
Les responsables de l'i'nscn'ption au collégial connaissent assurément cette
réalité pui'squ'en sciences humaines particulièrement 11s consentent à un nombre
d'Inscriptions supérieur au'nombre de demandes d'admission au premier tour.
Cette analyse découle de 1'examen de données statistiques en provenance du
SRAM. Cependant, il est probable que la situation, ailleurs au Québec, se
présente de façon assez identique puisque les collèges participant à ce service
régional d'admission ne représentent pas seulement les collèges de la région de
Montréal et qu'ils regroupent plus de ta moitié des élèves du collégial au
Québec
L'expression utilisée ici est tirée de propos d'entrevues réalisées
auprès d'élèves en sciences humaines. A ce sujet, voir "Apprendre
our de vrai". Conseil supérieur de 1'éducation, 1986.
Pour plus de
de sciences
supérieur de
nuances dans l'appr'édation de l'image des étudiants
humaines, voir "A rendre
our de vrai". Conseil
1'éducation, 1986.
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ù3
À L'UNIVERSITÉ, AU PREMIER REGARD, UN EFFECTIF ÉTUDIANT
EN NETTE PROGRESSION
Dans les études en sciences humaines et sociales, à première vue, 11 saute
aux yeux que le Québec gagne du terrain sur 1'Ontario. Dix ans après 1976, au
total, 1'effectif de sciences sociales et humaines, tant à temps complet qu'à
temps partiel, a progressé de plus de 50% au Québec en regard de 39% en
Ontario.
Aux cycles supérieurs, dans 1a même direction mais avec plus de contraste
en-core, on enregistre une hausse de 33% au Québec comparativement à 1% seulement
en Ontario. Cette évolution paraît d'autant plus que le nombre d'étudiants
québécois dans des études aux cycles supérieurs obtient maintenant une parité
quasi absolue par rapport au nombre d'étudi'ants correspondant en Ontario où il
n'a pratiquement pas bougé depuis 1976: un peu plus de 5 000 dans tes deux cas.
11 s'agirait d'une progression encore plus grande si on tenait compte du fait
que, depuis dix ans, 1'effectif potentiel postsecondaire du Québec a diminué de
8% tandis que celui de t'Ontan'o augmentait de 8%. Avant de convenir d'une
réelle progression dans 1'effectif étudiant de sciences sociales et humaines,
nous devons apporter certaines précisions sur les méthodes de calcul.
11 faut d'abord remarquer que les statistiques présentées plus haut
confon-dent tous les types de clientèle: aucune distinction, par exemple, entre les
étudiants de la filière du baccalauréat et ceux des autres filières souvent
qualifiées de "filières courtes". En deuxième lieu, 11
les types de fréquentation scolaire, surtout st on
interprovindales. S'agit-il d'études à temps complet
études à temps partiel revêtent un
que toute comparaison de clientèles
fait pas d'abord cette distinction
importe de différencier
tente des comparaisons
ou à temps partiel? Les
caractère tellement particulier au Québec
s'avère pour 1e moins difficile si on ne
de base. En dernier lieu, les sciences
sociales et humaines forment un regroupement de circonstance. En fait, chacune
de ces disciplines diffère dans l'évolut'ion de son effectif étudiant au cours
des dix dernières années.
Dans un premier temps, c'est à dessein que toutes les données ont été
regrou-pées Indistinctement afin de bien montrer la complexité du présent dossier. Les
nuances nécessaires échappent aux analyses trop englobantes et aux
affirma-tions trop générales qui peuvent en découler. Dans les pages suivantes,
Tana-lyse statistique reprendra une à une les distinctions qu'i'mpose une vue réelle
de la place des sciences sociales et humaines.
GRAPHIQUE numéro 4
EFFECTIFS TOTAUX* EN SCIENCESSOCIALES ET HUI-IAINES OE 1976 A 1985
QUEBEC
ONTARIO
EFFECTIFS SELON LE CYCLE D'îTUDES
EN SC. SOCIALES ET HUMAINES DE 1976 A 1985 50 000 1376-77 1985-86 1976-77 1385-08
16
24 34 48 070181
968 606r-.
::î:5ï:;;Ï;;:;!;;:::;|::ï;111
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llillillllllii
QUEBEC PREMIER CYCLE CYCLES 1976 1985 1976 1985 1219
3 5 191 008 879'173
llilïj
ONTARIO PREMIER CYCLE CYCLES 1976 1985 1976 1985 29 42 5 5 401985
567
621
iiiiiirii
Sii
SUR DIX ANS, HAUSSE GÉNÉRALE DE PLUS DE 50X DANS
^_ L'EFFECTIF DÉ SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES
Au total, à temps complet et partiel, les
effectifs de sciences sociales et humaines du
Québec et de l'Ontario ont augmenté. respectlve-ment de SIX et de 39%. Depuis dix ans, 1'effectif potentiel postsecondatre du Québec a baissé de
BX et celui de l'Ontario a augmenté de BV,
soit un écart de 16 points.
COMPARÉE A CELLE DE L'ONTARIO, HAUSSE AU
PREMIER CYCLE, HAIS HAUSSE PLUS PRONONCÉE
ENCORE AUX CYCLES SUPÉRIEURS
Au premier cycle d'études en sciences sociales
et humaines, cette hausse de 1'effectif étudiant
atteint 56X au Québec et 46ï en Ontario. Aux 2e et 3e cycles, ensemble, +33î du Québec et seulement
+1!( en Ontario. Aux cycles supérieurs en sciences
socfa-les et humaines, on assiste ainsi à un certain rattrapage
du nombre d'étudtants aux études universitaires.
Comparatf-vement à 1'Ontario dont les effectifs stagnent aux 2e et 3e cycles, 1e Québec voit ses effectifs augmenter aux
cycles supérieurs. Aux 2e et 3e cycles, en 1985, le
nombre d'étudtants en sciences Sociales et humaines
au Québec (5 173) égale presque celui de l'Ontario (5 621) qui a peu bougé depuis 1976.
LES EFFECTIFS TOTAUX DE DISCIPLINES VOISINES DE 1976 A 1985 SC. IIUrlAIilES EF SUCIrtLES ÙR01T EDUCATION AUi-IINISTRATION 1976 19U5 1976 i9'as 1976 1905 1976 1985
16 070
24 181 3 039 4 384 29 024 26 850 27 464 49 837jilii
E
COMPARÉE A CELLES DES AUTRES OOHAINES D'ÉTUDES
SIMILAIRES, HAUSSE MOYENNE EN SCIENCES SOCIALES
ET HUMAINES
La hausse des effectifs totaux de SIX observée en sciences sociales et humaines est devancée par celle de 82% des e.ffecttfs en administration, mais
elle est de loin supérieure à la baisse de Sï
obser-vée en sciences de l'éducation. Pour la même période d'observatlon, les effectifs totaux de droit ont par
all-leurs augmenté de 44%, I) faut rappeler que la présente
analyse prend en considération tous les effectifs, à temps partiel comme à temps complet. Les prochains
graphiques basés sur les effectifs à temns complet apporteront beaucoup de nuances aux présentes
observations.
Les effectifs totaux regroupent les effectifs 3 temps complet et 3 temps partiel dans 1a filière du baccalauréat ou
tout autre proqramme d'êtude.
En annexe l, on retrouvera 1e tableau complet de
l'effectif de chacune des sciences sociales et
humaines, tant pour 1<l filière du baccalaurfat
a temps complet que pour les autres filières, et
ce, pour chaque année depuis 1976.
PREMIER CYCLE QUE. ONT. DEUXlCflE ET TROISIEME CYCLES QUE. ONT. ru l AL OES EFFECTIFS QOI". OH r. SC. SOCIALES ET HUMAINES DROIT EDUCATION ADI'IINISTRATION VARIATIONS DE 1976 A 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1976 VARIATION DE 1976 A 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1976 VARIATIONS DE 1976 A 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1976 VARIATION DE 1976 ff 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1985 EFFECTIFS TOTAUX DE 1976 +56% 19 008
12 191
+38X 3 8412 785
-13Ï
22 405
25 811 +46Ï 4Z 985 29 '101^+in
4 5373 869
+28Î17 638
13 832 4525
+75Ï387
99423
11 +97Ï 297833
+3375 173
3 979 4 44S3 213
+2n% 4 450 l 470 117, 5 6215
567-HMT 543 "254 +5ï 251 241 -5-r, 4 507 4 721 i. i.r. 4 225 3 732 +51? 2-1 181 16 070 tl'l» 4 381 3 039 13 y 18 606 34 968 ^ 17-4 791 4 110?6
29 49 27 -l!"850
021 l", 2'837
464 22 18 27 15 11'J-115 553 l7/>; 5?? 565 r, niirirç, iul t:RÉFÉRENCE: Les effectifs universitaires de 1976-1977 à 1985-1986, Statistique Canada. Oivision de 1'éducation
DANS LES ÉTUDES "LONGUES", CEPENDANT, UN EFFECTIF EN CROISSANCE
DEUX FOIS MOINS RAPIDE QUE CELUI DE L'ONTARIO
Cette forte hausse de 51% observée sur 10 ans dans 1"effectif total de
sciences sociales et humaines dissimule une augmentation
deux fois moins
importante dans 1'effectif de la filière du baccalauréat à temps complet: 23%,
en fait. Quant à 1'effectif de la même filière en Ontario, il gagne 51% sur
celui de 1976.
Ainsi donc, quand 1'examen des clientèles porte sur les seuls effectifs de la
filière des études "longues", la clientèle de sciences sociales et humaines de
1'Ontario progresse deux fois plus rapidement que celle du Québec.
Autrement dit, pour que le Québec atteigne Tu1 aussi une augmentation
sem-blable à celle observée en Ontario chez les étudiants à temps complet de ta
filière du baccalauréat, 11 faut réunir ensemble les effectifs de toutes les
formations, les "longues" autant que les "courtes". Sans cette condition,
Tef-fectif québécois à temps complet dans les études "longues" avance deux fois
moins rapidement que celui" de T'Ontario.
1 a place réelle des sciences sociales
croissance générale de 1'effectif à
des études de 1a filière du baccalauréat van'e d'un
regrou-sociales &t humaines à l'autre.
Là encore, afin de refléter avec nuance
et humaines, 11 faut ajouter que cette
temps complet dans
pement de sciences
Par exemp1e, -, dans les études sociales de type "disciplines" et celles de type
"professions"/ les effectifs respectifs croissent de 39% et de 32% tandis qu'à
l'inverse, l'effectif de sciences humaines subitune. baisse de 17%.
En conclusion, en sciences sociales et humaines, dans les études "longues",
soit celles qui mènent à 1'acquisition d'un baccalauréat, d'une maîtrise ou
d'un doctorat, 1'effectif étudiant à temps complet croît moins vite que celui
de 1'Ontario. Enfin, si 1e Québec a pu garder le rythme, c'est seulement grâce
à 1a nombreuse clientèle inscrite à des formations courtes.
Selon cette forme de regroupement, les sciences
sociales-disci'pll-nés comprennent économique, sciences politiques, sociologie et
anthropologie;
les sciences sociales-professions
regroupent
psychologie et service social, tandis que les sciences humaines
GRAPHIQUE numéro 5
1376 1985 1376 1305 lrl76 1985 6 12' 1151; 5 901 9 331 1 04! i 33(gi-EFFECTIFS TOTAUX DES SCIENCES
SOCIALES ET HUMAINES 0 DE 1976 A 1305 SCIENCES SOCIALE DISCIPLINES SCIENCES SOCIALE PROFESSIOflS SCIENCES HUMAINES -20% Ot AU PREMIER CYCLE SC. SOC. DISCIPL \Wt | :;;:;:
SC. SOC. PROFESSI 15 |+68t |
::;;;;:
SCIENCES HUMAINES
l-23Ï | ";i:;ï;<;;.
AUX 2e ET 3e CYCLES
SC. SOC. D15CIPL. 1+60Ï
SC. SOC. PROFESSIONS 1+Z9Ï
SCIENCES IIUMA1NES
l -\î l
15 000
FORTE HAUSSE DE:L'EFFECTIF. TOTAL EN SCIENCES
SOCIALES HAIS BAISSE MARQUÉE DE CELUI EN
SCIENCES HUMAINES
C'est en sciences sociales dfsdpl Inès qu'on
_en-reg1stre-Ïa-p1us forte crofssançe^de 1'effectif;
SSX'en'dlx
ansr(57% en Ontario). A l'opposé, celuides'sdences humaines est plus bas maintenant qu'en
1976^ en fait'une baisse de 18t, comparable en ceU à ce
'qui s'est passé dans les sciences humaines en^
'autour~de~i9é2-1983. De façon générale, le phénomène
'de'la'baisse de clientèle ne s'observe qu'en
sden-ces humaines, pas sn sciensden-ces sociales.
+100Î
EN SCIENCES SOCIALES, CLIENT LE PLUS'GRANDE ET
ALLONGEMENT DES ÉTUDES; EN SCIENCES HUMAINES,NETTE BAISSE DE
Cette hausse générale d-haut décrite s'avère da-vantage manifeste au premier cycle qu'aux Ze ou 3e
cyc)es;~une hausse de 97X et de 6SÎ au premier cycle
en sciences sociales disciplines et en sciences socfa-les professions. L'allongement des études s'est manifesté
avec plus de force en sciences sociales disciplines qu'en
sciences sociales professions avec une hausse de 60i8 et de 29X
respectivement. Sans doute oue le phénomène des études
lon-gués en sciences sociales professions ne date pas d'hler.
En sciences humaines, 1a situation est à la baisse, et
ce, en oartlculfer ces dernières années: 23% de 1976
à 1985 au premier cycle et ïï aux cycles supérieurs.
En sciences humaines, on observe une nette bafsse
de clientèle.
SC. SOCIALES DISCIPLINES
TOUS LES PROGRAIII.IES
FILIERE OACC. T. COMPLET
SC. SOCIALES PROFESS1 MS
TOUS LES PROGRAMMES
FILIERE BACC. T. COMPLET
SCIENCES HUMAINES
TOUS LES PROGRAMMES
FILIERE DACC. T. COMPLET
-ZOÎ 01 +88Î »39,î +58? +32X -18--17ï|
+100Ï
TOUTEFOIS, HAUSSE BEAUCOUP PLUS MODESTE
DÀNS-LA-FiLIÈRE DU BACCALAURÉAT, LOIN
DERRIÈRE L'ONTARIO...
Cette, forte hausse générale en sciences sociales
cache une augmentation beaucoup plus modeste de
l'ef-fecdf de la filière du baccalauréat. En sciences
so-dates disciplines, 39Ï seulement au Québec,
comparattve-ment à 74i( en Ontario. En sciences sociales professions,
32ï, comparativement à 68^ en Ontario. Par ailleurs, ^en
sciences humaines, on observe une baisse généra'. 1sée et
'bfen'réelle de l'effectif étudiant. Coirparativement à
1'Ontario où l'effectif de 1985 a atteint celui de
Î976, au Québec, l'effectff en sciences humaines a
diminué de 17X à 18Ï selon 1a ftlfère d'études.
NOTE; les flèches (--} . indiquent les effectifs universitaires ontariens,.en nombre et poùrcentiiqc.
NOTE:
F1LIERE-BACCALAUREAT: . seuls les
effectifs 3 temps complet ont été
retenus dans les calculs d-dessous.
SCIENCES SOCIALES DISCIPLINES
. EÇONOMigUE.
. SC. :POLiTIQUES . SOCIOLOGIE . ANTHROPOLOGIE SCIENCES SOCIALES PROFESSIONS . PSYCIIOLOGIE . SERVICE SOCIAL SCIENCES IIUMAINES . H1STOIRE . Gtor, i!npiiiir PREMIERCYCLE
CYCLES TOTAL VARIAFION 76-05 EFF. 1985-19 6 EFF. 1976-1977 VARIATION 76-85 EFF. 1985-198 EFF. 1376-1977 VARIATION 76-85 8 - 9 EFF. 1976-1977 +97 '9-224 T-69l +fin 2 283 T"434 +88ÏÏ-5Î7
~ê~iîî.
^34_ Vw 4 053 +fi4 l 342 818 +39 6 779 4-870 +67 1969S 11 81' +92 725
2 491+57
'2 424 .4 308 +B/ .4 490 8 015 +12 l 828 l 632 +74 .6 818 9 647 +68 +29 . +61 -81 7 39U 3 786 15 42 10 19? 4 395 2 929 9 582 5 621 +29 . +41 +'1 H3 l 948 l 070 l 846 l 420 l 505 759 1 773 1 255 +58 9 338 5~930 +324~956
F688 +52 17 27211 35Î
+69 Il 617 6 876 -23 2 391 3 105 932 940 -24 -2 +1 l 869 1 860 6 181 2 462 8 005 6 068 + - f 625 l U5U 734 550 l 300 RO -18 -17 -1 +1 3 3;G 2 491 8 910 6 915 t 045 3 018 9 305 6 877 NOTE:AUTRES FILIERES: sont regroupés
sous ce titre les effecti fs 3 temps
partiel de tout programme et ceux 3
temps coinplctde tous les
program-mes, excepta 1e baccalauréat.
QUEBEC ONTARIO
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QUEBEC ONTARIO .fc
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QUEBEC OMIARIO Ci l les Iloudrrniill.RÉFÉRENCE: Les effectifs universitaires de 1976-1977 à 1985-1986, Statistique Canada, Division de 1'éducation
UNE CROISSANCE DES ÉTUDES A TEMPS COMPLET
DEUX FOIS MOINS RAPIDE QU-AILLEURS A L-UNIVERSITÉ
L'effectif à temps complet dans des études "longues" en sciences sociales et
humaines connaît une cr-oissance lente, si on le compare à son effectif ontarien
correspondant, mais aussi aux autres secteurs d'études universitaires au
Québec, où 1a croissance de Teffecti'f aux études à temps complet a été de 45%.
A 1'exception des deux secteurs partiellement contingentés du droit et de la
médecine, seul 1'effectif en éducation, dont la hausse ne dépasse pas +18% en
dix ans croît plus lentement que celui des sciences sociales et humaines. Dans
les dix années d'observation de la présente étude, c'est en 1976 que la
pro-portion des étudiants en sciences sociales et humaines fut la plus grande.
Entre 14% et 15% de 1'ensemble des étudiants universitaires suivaient alors des
cours en^ sciences sociales et humaines, sensiblement dans la même proportion
qu'en sciences administratives (15%) et en éducation (14%).
Dix ans après, les étudiants des études "longues" en sciences sociales et
humaines à 1'université ne représentent maintenant que 12% de î'ensemble des
étudiants à temps complet. En éducation aussi, ils ont diminué en proportion
de l'ensemble (11%), cependant qu'en administration ils comptent maintenant
pour_18%.
Encoreune fois, cette situation de croissance lente des "temps
complet" dans les études "longues" contraste vivement avec celle de la
croissance accélérée des "temps partiel" telle que nous Tobservons dans les
formations "courtes". En dix ans. on constate, en sciences sociales et
humai-nés, une croissance moyenne de 222% comparée à 173% dans les autres programmes
"courts" de 1 'un-iversité.
Ma1s_cette croissance accélérée tire à sa fin, puisque le sommet des "temps
partiel^en sciences sociales et humaines a été atteint en 1980-1981. Depuis,
cette clientèle a diminué de moitié.
Avant de jeter un dernier regard sur Teffectif de chacune des
sociales et humaines, 11 paraît approprié de souligner quelques grandes
de la situation d'ensemble.
sciences
ignés
'effectif étudiant
mesures observées
De faon énérale, en sciences sociales et humaines, 1
total ne diminue pas. Bien au contraire, il croi't dans tes
ailleurs. Cependant, Teffectif à temps complet, celui qui compte le plus dans
les études "longues", augmente deux fois mo-ins vite que partout ailleurs. S1,
selon certains, la croissance vigoureuse de 1'effectif à temps partiel a pu
compenser cette croissance lente des "temps complet", il n'en demeure pas moins
que Tes effets de cette croissance des "temps partiel" sont de moins'en moins
nets, puisque 1'évolution de la clientèle à temps partiel se fait moins
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