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1566 FMHUne traumatologie moderne béné ficie aux patients âgés accidentés!

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

47 2 2. 1 1. 2 01 7

1561 Editorial

Comment le politique aime- rait déléguer le rationnement aux médecins

1562 FMH

Les budgets globaux, une fausse bonne idée?

1594 «Et encore…»

par Hans Stalder

Savoir manger (et boire)

1566 FMH

Une traumatologie moderne béné ficie

aux patients âgés accidentés!

(2)

SOMMAIRE 1559

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

1561 Comment le politique aimerait déléguer le rationnement aux médecins ACTUEL: Bruno Kesseli

1562 Les budgets globaux, une fausse bonne idée? Les budgets globaux sont de plus en plus discutés sur le plan national. Dans ce contexte, la FMH et d’autres acteurs de la santé ont organisé à Berne le séminaire «Les répercussions des budgets globaux sur les patients – regards sur l’étranger, expériences suisses et aspects juridiques».

ACTUEL: Norbert Suhm, Franziska Saxer

1566 Une traumatologie moderne bénéficie aux patients âgés accidentés! Que souhaite un patient âgé avec une fracture du col du fémur pour son avenir? Quelle importance attachons-nous à ce que nos proches puissent retourner dans leur appartement et éviter l’établissement médico- social? Pour les patients et leur entourage, les avantages d’une chirurgie traumatologique adaptée sont bien réels.

QUESTIONS TARIFAIRES: Thomas Kessler, Patrick Müller 1568 Deuxième intervention du Conseil fédéral dans le TARMED

REMED: Mirjam Tanner, Peter Christen

1572 «Personne ne veut reprendre mon cabinet»

1574 Nouvelles du corps médical 

Courrier / Communications

1576 Courrier au BMS

FMH Services

1580 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

HUBER

SOMMAIRE 1560

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

THÈME: Andrea Eichmüller, Thomas Helbling, Sabina Heuss, Susan Göldi

1589 Patienteninformation und Krankenhausreputation La numérisation touche aussi les patients. L’Internet compte en 2017 parmi les sources d’informations les plus utilisées lors de recherches en lien avec la santé. Les recommandations de référents, la réputation et le bouche-à-oreille continuent de jouer un rôle capital lors du choix d’un hôpital, mais ils se déplacent de plus en plus vers le numérique.

Horizons

FILM: Erhard Taverna 1592 Kinder machen

Et encore…

Hans Stalder

1594 Savoir manger (et boire)

(4)

Comment le politique aimerait délé- guer le rationnement aux médecins

Jürg Schlup

Dr méd., président de la FMH

Voici quelques mois, notre système de santé a de nou- veau été classé parmi les plus performants au niveau international: le troisième rang parmi 195 pays en ce qui concerne la qualité et l’accès aux soins [1]1. Les primes de caisses-maladie payées pour cet accès général aux traitements de haute qualité s’élèvent en moyenne à 5,8% du revenu brut [2]. Et même si les ménages suisses doivent consacrer toujours plus à la santé, il leur reste aussi plus d’argent pour la consom- mation ou les économies [3, p. 10]. Plus de trois citoyens sur quatre sont satisfaits du système de santé et attachent plus d’importance à la qualité et la quantité des prestations de santé qu’au prix [4].

Face à cette appréciation positive y compris pour les coûts [3, p. 10], la priorité devrait être mise sur les 11% de la population pour qui les primes des caisses- maladie représentent un problème persistant [4]. Une autre priorité serait de décharger les payeurs de primes en introduisant un financement uniforme des presta- tions ambulatoires et hospitalières. Cette mesure à elle seule présente un potentiel d’économies de plusieurs milliards de francs par année [5].

Au lieu de cela, le DFI a déjà annoncé en 2016 vouloir examiner un changement de système radical qui consisterait à utiliser les budgets comme instrument de pilotage [6]. Dans ce contexte, il n’est guère surpre- nant que le groupe d’experts constitué pour appuyer ces travaux propose l’instauration de «plafonds contraignants pour l’augmentation des coûts de l’AOS [...] en tant que mesure centrale pour contenir la hausse des coûts de la santé » [7 , p. 27]. Il s’agit de confronter le budget limité aux exigences croissantes auxquelles fait face le système de santé. Les «plafonds» prédéfinis seraient répartis sur les différents secteurs de soins, les experts proposant même explicitement «d’instaurer des plafonds sans connaissance détaillée du potentiel d’amélioration de l’efficacité» [7, p. 33]. Il appartiendra ensuite aux médecins d’éviter les dépassements du budget fixé, en réduisant leur volume de prestations.

Si les besoins des patients dépassent le budget, les mé- decins n’auront d’autre choix que de refuser des pres- tations ou de subir des sanctions telles que des «ré- ductions automatiques des tarifs» [7, p. 33]. La liberté thérapeutique devient donc le lieu d’un conflit de loyauté entre le respect des plafonds et l’intérêt des patients.

D’après le rapport d’experts, le patient ne serait pas pénalisé, étant donné que 20% des prestations seraient

de toute manière inutiles: il s’agit «d’exercer la pres- sion nécessaire sur les différents acteurs» [7, p. 30]

pour exploiter pleinement le potentiel d’efficacité. Les auteurs prônent «un regard sur les situations à l’étran- ger» qui, selon eux, montre que «dans l’intérêt de la population, il est nécessaire d’intervenir plus ferme- ment pour stimuler les gains d’efficience et les éco- nomies qui s’imposent» [7, p. 5]. Cela laisse perplexe quand on sait que la médecine à deux vitesses prévaut en Allemagne, avec 87% de la population (avec une assurance de base) touchée par les budgets. En Rhéna- nie-du-Nord-Westphalie, les assurés de base doivent attendre 38 jours pour un rendez-vous chez l’ophtal- mologue et 42 jours pour aller chez le radiologue alors que l’attente des assurés en privé n’est que de cinq jours [8]. Une enquête de l’AOK Rheinland/Hamburg a montré que les assurés de base doivent attendre 71 jours pour un rendez-vous chez le cardiologue, soit 52 jours de plus que les assurés en privé [9].

On peut donc légitimement s’interroger si les interven- tions budgétaires venant d’une administration hyper- trophiée, pour la mise en œuvre du budget global, sont susceptibles d’améliorer la couverture des soins. Les Pays-Bas, la France et l’Allemagne, trois pays cités en exemple pour le budget global, occupent respective- ment les 9e, 15e et 20e rangs dans le classement men- tionné plus haut. Ils se trouvent donc nettement der- rière la Suisse. Pour un système de santé à la 20e place, les contribuables allemands consacrent 14,6% de leur salaire brut à l’assurance-maladie.

1 Les références se trouvent sous www.bullmed.ch → Numéro actuel ou → Archives → 2017→ 47.

Il est prévu de confronter le budget limité aux exigences croissantes auxquelles fait face le système de santé.

Si les besoins des patients dépassent la limite politique, le médecin doit refuser des presta- tions ou s’accommoder de sanctions financières.

FMH Editorial 1561

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Séminaire de la FMH et d’autres acteurs de la santé à Berne le 12 septembre

Les budgets globaux, une fausse bonne idée?

Bruno Kesseli

Dr méd. et lic. phil, rédacteur en chef

Les budgets globaux sont de plus en plus discutés sur le plan national. Dans ce contexte, la FMH et d’autres acteurs de la santé

1

ont organisé à Berne le séminaire

«Les répercussions des budgets globaux sur les patients – regards sur l’étranger, expériences suisses et aspects juridiques».

La manifestation avait pour objectif de permettre aux experts de la santé qui travaillent sur le sujet de se faire une image réaliste des avantages et inconvénients des budgets globaux dans le domaine de la santé. C’est pourquoi, comme l’a souligné dans son discours d’ou­

verture Willy Oggier, économiste de la santé et anima­

teur du séminaire, l’accent a été mis sur l’expérience pratique des orateurs venus d’Allemagne et de Suisse.

Tous ont largement répondu à cette attente. Le premier

intervenant, le juriste Rainer Hess, s’est montré par­

ticulièrement efficace. Directeur général de l’Union fédéral e des médecins conventionnés en Allemagne jusqu’en 2005, il a ensuite repris la présidence de la Commission fédérale commune, dont les organisa­

tions responsables sont les associations faîtières des caisses­maladie obligatoires, l’Union fédérale des mé­

decins conventionnés, l’Union fédérale des dentistes conventionnés et la Société allemande des hôpitaux.

Dans le cadre de ces fonctions, il a acquis de précieuses expériences en matière de budgets globaux.

Une politique des dépenses orientée sur les recettes

R. Hess a précisé d’emblée que le système de santé alle­

mand ne connaît pas un budget global au sens d’une

«limite des dépenses fixes englobant tous les do­

maines de soins». Une démarche législative dans ce sens a échoué au Conseil fédéral allemand, la Chambre des Länder. Le «principe de la stabilité du taux de contribution» a en revanche été maintenu. Comme l’a expliqué l’économiste Volker Ulrich, on entend par là une «politique des dépenses orientée sur les recettes», qui se caractérise par le fait que «seule la somme d’argent correspondant à celle de l’année précédente peut être dépensée dans un domaine de dépenses dé­

terminé, par année civile, pour l’ensemble des assurés de l’assurance obligatoire; cette somme peut être adap­

tée en fonction du pourcentage de l’augmentation de la  masse salariale de base». Le but est d’éviter que la part de salaire nécessaire au financement de l’assu­

rance­maladie ne connaisse une croissance dispropor­

tionnée.

Pour les politiciens, cette idée peut sembler attrayante.

Mais comme l’ont expliqué les deux orateurs alle­

mands, R. Hess et V. Ulrich, sa mise en œuvre s’accom­

1 H+, interpharma, pharmaSuisse, osp Organisation suisse des patients, santésuisse.

Willy Oggier

FMH Actuel 1562

(6)

pagne de divers problèmes. Ces derniers requièrent des mécanismes correctifs qui s’écartent considérable­

ment de la simplicité du modèle initial. Rainer Hess s’est aussi montré surpris de l’intérêt de la Suisse mais pour une autre raison. En Allemagne, l’assurance­ma­

ladie obligatoire fonctionne selon le principe des pres­

tations en nature, alors que la Suisse applique le prin­

cipe du remboursement des coûts. Cela signifie qu’en Allemagne, les médecins conventionnés fournissent leurs prestations sans avoir droit au versement d’un montant fixe pour la prestation fournie. Ils ne peuvent prétendre qu’à une participation à la répartition des honoraires. Pour R. Hess, il est tout à fait possible d’éta­

blir des budgets dans ces conditions, alors qu’en Suisse, il faudrait entièrement changer le système, chaque prestation médicale étant rémunérée par un montant fixe.

Bilan négatif des experts allemands

Le problème principal du système allemand réside dans le fait que le montant de la rémunération totale (du «budget global») n’est pas influencé par des fac­

teurs tels que l’évolution démographique, l’évolution de la morbidité, le progrès médical ou l’évolution du  nombre de médecins. Seule l’augmentation de la somme salariale de base, c’est­à­dire un paramètre exté rieur, est déterminante. Le bilan des experts alle­

mands appuie nettement sur les inconvénients par rapport aux avantages des budgets globaux. Pour R.  Hess et V. Ulrich, les avantages se limitent au fait que les budgets globaux constituent effectivement un moyen de fixer une limite supérieure des dépenses dans l’assurance obligatoire. Les problèmes com­

mencent déjà lorsqu’il s’agit de définir les critères sur la base desquels fixer un budget global. Selon lui, une chose est sûre, le médecin qui réussit à traiter le moins de personnes malades est celui qui est le plus efficient dans un budget global. Etant donné que le budget – du moins en Allemagne – ne s’oriente pas selon les be­

soins de traitement, les coupes dans les soins sont iné­

vitables. Le rationnement des prestations médicales augmente, ce qui engendre une médecine à deux vitesse s avec des listes d’attente et une sélection des patients.

Le budget global dans l’assurance, un corps étranger

Le juriste saint­gallois Ulrich Kieser a présenté un aperçu juridique du thème du budget global et rappelé que «l’assurance se caractérise par la prestation garan­

tie en cas de survenance de l’évènement redouté». Le Volker Ulrich

Rainer Hess

FMH Actuel 1563

(7)

besoin de financement est couvert par une «contre­

partie», généralement sous forme de prime. Il a aussi rappelé que la Loi fédérale sur l’assurance­maladie (LAMa l) précise que les soins doivent être appropriés et leur qualité de haut niveau, tout en étant le plus avan­

tageux possible. La question du montant total des coûts est d’une certaine manière secondaire, a pour­

suivi U. Kieser. Un budget global ne peut pas limiter le droit à la prestation et représente donc un «corps étranger» dans l’assurance. U. Kieser a aussi souligné qu’aucune branche dans l’assurance sociale suisse (AVS, AI, assurance­ accidents, prévoyance profession­

nelle) n’applique un budget global. Il s’est rallié à l’avis des orateurs précédents: le rattachement d’un budget global à une valeur telle que l’évolution des salaires no­

minaux est inapproprié. U. Kieser a également rappelé que l’atteinte de la limite du budget global soulève de délicats problèmes juridiques. En effet, comme il n’est pas possible de limiter le droit aux prestations, une correction devrait s’effectuer par le biais de la rémuné­

ration des fournisseurs de prestations. Ce faisant, il faudrait tenir compte du principe de l’égalité de traite­

ment et de l’interdiction de l’arbitraire. D’après U. Kie­

ser, il n’est pas admissible d’obliger des fournisseurs de prestations n’ayant pas auparavant fourni des presta­

tions excessives à fournir les mêmes prestations à un tarif ou à un prix inférieur.

Pour conclure, U. Kieser a constaté qu’un budget global minerait le système d’assurance actuel et qu’il faudrait par conséquent porter un regard critique, du point de vue constitutionnel, sur l’introduction générale d’un tel système. Sans oublier qu’un budget global rigide s’accompagnerait d’épineuses questions de mise en œuvre.

L’expérience des cantons de Vaud et du Tessin

Oliver Peters, directeur général adjoint au CHUV à Lau­

sanne, et Christian Camponovo, directeur de la Clinica Luganese à Lugano, ont parlé des expériences faites dans des cantons qui travaillent déjà avec des budgets globaux dans le domaine des soins hospitaliers. Dans leurs cantons, un budget global est négocié pour chaque institution. Dans son exposé, Ulrich Kieser avait déjà rendu attentif au fait que les hôpitaux et éta­

blissements médico­sociaux sont pilotés selon les be­

soins, ce qui facilite et rend possible d’établir un budget réaliste, tout en ajoutant que ce procédé ne peut pas simplement être transposé dans le domaine ambula­

toire. Fin 2006, le canton de Vaud a d’ailleurs supprimé les budgets globaux qui couvraient les domaines hospi talier et ambulatoire. Depuis 2007, les budgets Ulrich Kieser

Oliver Peters

FMH Actuel 1564

(8)

tion du volume. Pour être efficace, il doit cependant être aménagé de façon globale et différenciée. Quant aux effets de rationnement, ils peuvent être évités par une correction des prestations et une obligation d’ad­

mission. Christian Camponovo a conclu que le bilan positif tiré par son collègue du CHUV s’expliquait pro­

bablement du fait que, par rapport à une clinique pri­

vée comme celle qu’il dirige, un hôpital universitaire dispose de meilleures cartes pour négocier un budget.

Quoi qu’il en soit, il n’a pas partagé le point de vue d’Oliver Peters. D’après son expérience, les budgets glo­

baux ne résolvent pas – ou résolvent seulement en ap­

parence – les problèmes visés. Dans le meilleur des cas, les coûts ne baissent qu’à brève échéance et un effet posi tif sur les taux d’hospitalisation n’est pas percep­

tible. En revanche, les budgets globaux amènent de nombreux problèmes pratiques pour les patients et les fournisseurs de prestations, notamment du fait qu’ils génèrent de fausses incitations. Parmi les exemples de répercussions négatives, Christian Camponovo a cité une concurrence réduite, une baisse des investisse­

ments dans la qualité et des difficultés budgétaires lorsqu’il s’agit d’engager rapidement de la main­

d’œuvre hautement qualifiée.

En fin de compte, le scepticisme règne

Dans leur grande majorité, les experts intervenant lors du séminaire n’ont guère trouvé d’avantages à l’appli­

cation de budgets globaux à large échelle. Ils n’y voient pas une solution pour résoudre les problèmes de finan­

cement du système de santé suisse. Reste à voir si la politique parviendra à des conclusions similaires.

Crédit photos Bruno Kesseli Christian Camponovo

globaux ne concernent plus que les prestations hospi­

talières.

Les deux gestionnaires d’hôpitaux ont tiré des bilans très différents. Du point de vue d’Oliver Peters, un bud­

get global est un outil utile pour contrôler l’augmenta­

bkesseli[at]emh.ch

FMH Actuel 1565

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Amélioration des soins médicaux: quels bénéfices en retour des dépenses consenties?

Une traumatologie moderne béné- ficie aux patients âgés accidentés!

Norbert Suhma, Franziska Saxerb

a Prof., Hôpital universitaire de Bâle, Clinique d’orthopédie et traumatologie; b Dr, Hôpital universitaire de Bâle, Clinique d’orthopédie et traumatologie

Que souhaite un patient âgé avec une fracture du col du fémur pour son avenir?

Quelle importance attachons-nous à ce que nos proches puissent retourner dans leur appartement et éviter l’établissement médico-social? Pour les patients et leur entourage, les avantages d’une chirurgie traumatologique adaptée sont bien réels.

Mission possible!

Permettre aux patients les plus fragiles de retourner dans leur environnement habituel après un accident – telle pourrait être la déclaration d’intention d’un ser- vice de traumatologie de la personne âgée. Au cours des dix dernières années, les établissements spécia- lisés dans ce domaine ont vu le jour dans le monde entier, malgré des systèmes de santé très différents. De fait, ils répondent à un besoin de la société, car chez ces patients, qui souffrent de maladies liées à la vieillesse et de déficits fonctionnels, les chutes sont une cause d’hospitalisation parmi les plus fréquentes.

Les fractures de la personne âgée – un défi

Les fractures de la personne âgée mettent à contribu- tion le système de santé à cause de leur incidence et des frais de traitement qu’elles impliquent. Parmi les per- sonnes de plus de 65 ans, une sur trois au moins chute une fois par an. Associé à la perte osseuse (ostéoporose) fréquente avec l’âge, cela s’est traduit en 2010 chez les personnes de plus de 50 ans en Suisse par environ 74 000 nouvelles fractures [1], ce qui a été évalué à plus de deux milliards de francs de frais médicaux [2].

Pour le patient âgé, la baisse des réserves physio- logiques constitue le principal défi: les capacités phy- siques et mentales à faire face à une nouvelle situation et aux exigences qu’elle implique sont limitées. Déjà avant l’accident, ces personnes se trouvent dans un équilibre précaire entre autonomie et dépendance.

De petits accidents suffisent pour mettre en péril cet

équilibre et rendre impossible le retour à domicile. La question des conséquences d’un hébergement dans un établissement médico-social suite à une fracture a déjà été traitée dans un article de cette série paru précé- demment [3].

Bouger c’est vivre – vivre c’est bouger

L’objectif principal du traitement est donc de sauvegar- der la mobilité et l’indépendance. La perte de masse musculaire, en raison d’une immobilisation prolongée par des traitements conservateurs (plâtre ou attelle), est souvent irréversible chez les patients âgés. Grâce aux progrès de la technique chirurgicale avec de nou- veaux implants, et surtout aux procédures moins agres- sives d’anesthésie, nous pouvons proposer, même aux patients très âgés, des alternatives chirurgicales qui ne nécessitent pas d’immobilisation prolongée. Il faut donc aussi jauger à cette aune la tendance actuelle vers plus d’interventions chirurgicales!

Exemple 1: Le traitement d’une fracture impactée du col du fémur illustre bien cette évolution. Il y a 20 ans, on proposait un traitement conservateur, c’est-à-dire sans opération, avec une semaine de repos au lit et en- suite une mobilisation partielle. On pensait alors que trois quarts des patients guériraient ainsi, ce qui per- mettrait d’éviter des opérations inutiles. Les études [4]

se référaient cependant à des patients d’un âge moyen de 70 ans, sans comorbidités. Aujourd’hui, les patients atteints d’une fracture proximale sont en moyenne âgés de 82 ans et souffrent de trois comorbidités, ce qui rend une mobilisation même partielle illusoire.

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui nous traitons en général la fracture impactée du col du fémur avec une prothèse et une mobilisation totale dès le pre- mier jour.

La chirurgie moderne permet d’éviter une immobilisation prolongée et donc une perte de masse musculaire irréversible.

FMH Actuel 1566

(10)

Exemple 2: Le traitement de la fracture du bassin avec ostéoporose est un autre exemple qui montre que le traitement adapté aux patients âgés se traduit par une mobilité accrue. Autrefois, la radiographie du bassin montrait souvent une «fracture de la branche supé- rieure et inférieure du pubis» [5]. La thérapie se limitait au traitement de la douleur et, dans la mesure du pos- sible, à la décharge du côté blessé, ou à un repos au lit de quatre à huit semaines.

Aujourd’hui, la tomodensitométrie du bassin permet un classement des lésions osseuses de la ceinture pel- vienne en quatre groupes avec des options thérapeu- tiques différenciées [6]. Le vissage percutané de la cein- ture pelvienne antérieure, peu invasif et effectué sous

contrôle tomodensitométrique en moins de 60 minutes, compte parmi celles-ci. Nous pouvons sans crainte proposer cette intervention jusqu’à un âge très avancé – notre patiente la plus âgée avait 93 ans au moment de l’intervention! Déjà le premier jour après l’opération, les patients souffrent moins de douleurs et peuvent être mobilisés, ce qui rend le retour à domicile nette- ment plus accessible.

Opérer ne suffit pas

En raison des comorbidités et de leur condition phy- sique réduite, les patientes âgées victimes de fractures présentent plus souvent des complications post-opéra- toires. Les techniques chirurgicales ne sont pleine- ment efficaces que si elles sont intégrées dans un concept global adapté. Il peut par exemple s’agir d’un itinéraire clinique qui décrit le chemin du patient âgé accidenté de l’admission aux urgences jusqu’à la sortie

du séjour de réadaptation. Sa mise en pratique, avec la participation de toutes les disciplines (médecine d’ur- gence, anesthésie, gériatrie, réadaptation et traumato- logie) et professions impliquées (soins, physiothérapie, service social, conseil nutritionnel, service médical), nous a permis de réduire le taux de complications de 73% à 59% [7].

Résumé

Le souhait de poursuivre une vie autodéterminée et indépendante, même après une chute avec trauma- tisme, est clairement prioritaire pour les patients âgés.

Une mobilisation rapide est donc une nécessité mé- dicale. Les options chirurgicales dont on dispose au- jourd’hui sont sûres et efficaces, et n’entraînent que rarement des complications. Elles nous permettent d’ai- der au mieux les patients concernés et leur entourage pour atteindre leur objectif de mener une vie la plus autonome possible. Dans le cadre d’un itinéraire cli- nique adapté, on peut s’attendre à d’excellents résultats.

Références

1 Lippuner K, Johansson H, Kanis JA, Rizzoli R. Remaining lifetime and absolute 10-year probabilities of osteoporotic fracture in Swiss men and women. Osteoporos Int. 2009;20:1131–40.

2 Svedbom A, Ivergård M, Hernlund E, Rizzoli R, Kanis JA. Epidemio- logy and economic burden of osteoporosis in Switzerland. Arch Osteoporos. 2014;9:187. DOI: 10.1007/s11657-014-0187-y.

3 Brandenberg JE. L’utilité des endoprothèses encore plus élevée que leur coût. Bulletin des médecins suisses. 2017;98(33):1024–5.

4 Raaymakers EL, Marti RK. Non-operative treatment of impacted femoral neck fractures. A prospective study of 170 cases. J Bone Joint Surg Br. 1991;73(6):950–4.

5 Studer P, Suhm N, Zappe B, Bless N, Jakob M. Pubic rami fractures in the elderly – a neglected injury? Swiss Med Wkly. 2013;143(19):

w13859.

6 Rommens PM, Hofmann A. Comprehensive classification of fra- gility fractures of hte pelvic ring: Recommendations for surgical treatment. Injury Int J Care Injured. 2013;44:1733–44.

7 Suhm N, Kaeling R, Studer P, Wang Q, Kressig RW, Rikli D, Jakob M, Pretto M. Orthogeriatric care pathway: a prospective survey of im- pact on length of stay, mortality and institutionalisation. Arch Orthop Trauma Surg. 2014;134(9):1261–9.

Correspondance:

Prof. Norbert Suhm Médecin adjoint Clinique d’orthopédie et traumatolo- gie / Orthopedic Osteology Spitalstrasse 21 CH-4031 Bâle norbert.suhm[at]usb.ch

L’objectif principal du traitement est de sauve- garder la mobilité et l’indépendance afin de  permettre le retour à domicile du patient.

FMH Actuel 1567

(11)

L’ordonnance relative à la deuxième intervention tarifaire entrera en vigueur au 1

er

janvier 2018 et aura un impact important sur le secteur ambulatoire

Deuxième intervention du Conseil fédéral dans le TARMED

Thomas Kesslera, Patrick Müllerb

a Expert, division Médecine et tarifs ambulatoires, FMH; b chef de la division Médecine et tarifs ambulatoires, FMH

Le Conseil fédéral fait à nouveau usage de la compétence subsidiaire que lui confère la loi en intervenant pour la deuxième fois dans la structure tarifaire nationale TARMED. Cette deuxième intervention prévoit de nombreux et importants change­

ments dans le TARMED et concerne l’ensemble des médecins. L’ordonnance défi­

nitive avec tous les détails de l’intervention a désormais été publiée et entrera en  vigueur au 1

er

janvier 2018. Les principaux points sont présentés dans l’article qui suit.

De nombreuses organisations médicales et quelques médecins particuliers ont profité des trois mois de consultation sur la deuxième intervention subsidiaire du Conseil fédéral dans le TARMED pour transmet­

tre leur prise de position à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le 20 juin 2017, la FMH a tenu une conférence de presse à Berne et présenté sa prise de position rédigée en étroite collaboration avec de nombreuses organisations faitières et spécialisées. Un extrait a été publié dans le Bulletin des médecins suisses 28/29 du 12 juillet 2017 et peut être consulté sur le site internet de la FMH.

Le département Médecine et tarifs ambulatoires de la FMH a procédé à des analyses et simulations détaillées des mesures de cette deuxième intervention avec les sociétés de discipline médicale et les sociétés cantonales de médecine. Ces analyses montrent que les vastes mesures d’économies prévues auront un impact consi­

dérable sur la prise en charge ambulatoire (restrictions de prestations sous la forme de «limitations»), mettant en péril les objectifs de la stratégie «Santé2020» du Conseil fédéral. La pratique libérale et les services ambulatoires des hôpitaux seront eux aussi en partie fortement touchés sur le plan financier.

Les mesures de l’ordonnance du Conseil fédéral, désor­

mais définitive, affaibliront considérablement le sec­

teur ambulatoire et n’inciteront aucunement à fournir les prestations dans ce secteur, pourtant nettement moins cher et plus efficace, menaçant ainsi la prise en charge ambulatoire de la population rurale déjà pro­

blématique aujourd’hui.

Impact sur le domaine LAA

L’ordonnance du Conseil fédéral porte exclusivement sur l’assurance­maladie sociale LAMal. Le 18 septembre 2017, la CTM a décidé que la version actuelle du TARMED (01.08.00_BR) restera en vigueur jusqu’au 31 mars 2018 sans aucun changement, et que la nouvelle version 01.09.00_BR n’entrera en vigueur qu’au 1er avril 2018, avec des positions LAA supplémentaires et une reva­

lorisation de certaines prestations (p. ex. expertises).

Aucun détail n’est encore connu, mais cela signifie d’ores et déjà que deux structures tarifaires ambula­

toires TARMED différentes seront appliquées en paral­

lèle au moins pendant le premier trimestre 2018 (dif­

férenciation selon la loi appliquée LAMal ou LAA).

Cette coexistence de deux structures tarifaires entraî­

nera des difficultés d’application considérables.

Deuxième intervention du Conseil fédéral dans la structure tarifaire TARMED au 1

er

janvier 2018: les mesures

Nous vous présentons ci­dessous les principales me­

sures de la deuxième intervention tarifaire du Conseil

Important!

N’oubliez pas de mettre à jour votre logiciel de facturation au cabinet avec la nouvelle structure tarifaire TARMED, version 1.09.00_BR, afin de pouvoir continuer de facturer vos prestations dans le cadre de l’assurance-maladie sociale LAMal à partir du 1er janvier 2018. Votre fournisseur de logiciel vous épaulera volontiers.

FMH Questions tarifaires 1568

(12)

fédéral dans la structure tarifaire TARMED à partir du 1er janvier 2018:

1. Facteur de valeur intrinsèque uniforme pour toutes les prestations

Les «valeurs intrinsèques quantitatives» sont unifor­

misées. Elles se voient toutes (FMH05 à FMH12) attri­

buer un facteur de valeur intrinsèque uniforme de 0,985. Si les points tarifaires de la prestation médicale (PM) des positions avec la valeur intrinsèque quantita­

tive FMH5 (p. ex. 00.0010 Consultation, première pé­

riode de 5 min [consultation de base]) augmentent (fac­

teur initial = 0,905), ceux de toutes les positions tarifaires avec une «valeur intrinsèque quantitative»

plus élevée (FMH06 à FMH12) diminuent au facteur 0,985. La prestation médicale (PM) du médecin prati­

cien est abaissée au facteur 0,93 (base des nouveaux points tarifaires PM).

2. Augmentation de la productivité médicale pour les unités fonctionnelles des salles d’opération

La productivité des unités fonctionnelles des salles d’opération (OPI à OPIII) est revue à la hausse. La pro­

ductivité des unités fonctionnelles OP I augmente de 45% à 55% (OPII de 50% à 60% et OPIII de 55% à 65%), ré­

duisant dans le même temps les taux de coûts des pres­

tations techniques (PT). En plus du revenu de référence, du temps de travail annuel et de la «valeur intrinsèque quantitative», la productivité médicale est un para­

mètre décisif pour le calcul du nombre de points tari­

faires de la prestation médicale.

3. Baisse des taux de coûts dans certaines unités fonctionnelles

Le taux de coûts des unités fonctionnelles avec des coûts d’investissement pour installation, appareils et instruments supérieurs à CHF 750 000 baisse de 10%.

Cette mesure concerne 25 unités fonctionnelles dont la salle d’opération de cabinet médical et la salle d’opéra­

tion OP I. Les unités fonctionnelles UBR (salle de traite­

ment et d’examen), dont par exemple UBR médecin de premier recours, UBR chirurgie et chirurgie pédia­

trique, UBR ophtalmologie, UBR ORL, UBR urologie, UBR dermatologie et UBR angiologie, ainsi que l’unité fonctionnelle Endoscopie gastroentérologique, grande, ne sont pas concernées par cette mesure.

4. Adaptation du minutage pour les prestations au sens restreint lors d’examens CT et IRM La prestation au sens restreint est supprimée sur les positions tarifaires pour les examens CT et IRM. Désor­

mais, il existe une position tarifaire séparée pour les

prestations au sens restreint au cas où le spécialiste en radiologie doit être présent pour un certain temps lors d’un examen CT ou IRM. Cette position tarifaire est tarifée en tant que prestation à l’acte avec une presta­

tion au sens restreint de 5 minutes. De plus, le minu­

tage pour l’établissement de rapports lors de CT ou d’IRM est tarifé de manière uniforme, respectivement à 20 et 25 minutes.

5. Diminution du minutage pour des positions tarifaires choisies

Le minutage de la prestation au sens restreint respec­

tivement du temps d’occupation du local est abaissé pour les prestations suivantes: opération de la cata­

racte, biopsie du corps vitré (et/ou injection intra­

vitréale), ECG d’effort et de Holter, coloscopie et radio­

thérapie stéréotaxique.

6. Modification du type de prestation:

l’«examen par le spécialiste» passe d’une prestation à l’acte à une prestation au temps Les positions tarifaires «Examen par le spécialiste….»

sont converties de prestations à l’acte en prestations au temps. Ces positions tarifaires seront facturées à l’ave­

nir par période de 5 minutes. Cette mesure concerne 10 positions tarifaires dont 00.0410 Petit examen par le spécialiste de premier recours (15  min) remplacée par la position 00.0415 Petit examen par le spécialiste de premier recours, par période de 5 min, et 00.0420 Examen complet par le spécialiste de premier recours (25  min) remplacée par 00.0425 Examen complet par le spécialiste de premier recours, par période de 5 min.

7. Application des limitations de facturation aussi aux spécialistes qui facturent par voie électronique

La mention «Cette restriction ne concerne pas les spé­

cialistes facturant par voie électronique» est suppri­

mée (sans aucun remplacement) sur 20 positions tari­

Visualisez l’impact de l’intervention tarifaire sur vos propres prestations

Quel sera l’impact de l’intervention tarifaire du Conseil fédéral et de ses mesures sur mon cabinet? Dois-je m’attendre à subir des pertes financières? Ce sont là quelques exemples des questions qui parviennent chaque jour au département Médecine et tarifs ambulatoires de la FMH.

L’outil Volumis Online permet à tous les membres de la FMH de répondre à ces questions et de visualiser l’impact de l’interven- tion tarifaire sur leurs propres prestations.

Vous trouverez de plus amples informations sur myFMH et sur notre site internet: www.fmh.ch → Tarifs ambulatoires → TARMED Tarif → Modifications du TARMED à partir du 1er janvier 2018

FMH Questions tarifaires 1569

(13)

faires. Cette mesure concerne par exemple 00.0020 + Consultation, par période de 5 min en plus (supplé­

ment de consultation), 00.0070 + Visite, par période de 5 min en plus (supplément de visite) ou 00.0120 + Consultation téléphonique par le spécialiste, par période de 5 min en plus. Les limitations à 20 min sont doublées à 40 min pour les enfants <6 ans et les adultes

>75 ans. Pour les patients présentant des besoins en soins plus importants, les limitations peuvent égale­

ment être doublées. Pour les enfants <6  ans et les adultes >75  ans ainsi que les patients présentant des besoins en soins plus importants, des positions sépa­

rées sont désormais introduites. Les raisons justifiant les besoins plus importants en soins d’un patient doi­

vent être inscrites dans le dossier du patient et dûment motivées auprès de l’assureur.

8. Différenciation pour les «prestations en l’absence du patient»

La position tarifaire 00.0140 Prestation médicale en l’absence du patient (y compris étude de dossier), par période de 5  min, est supprimée en faveur des nou­

velles positions suivantes:

– 00.0141 Etude de dossier, en l’absence du patient, par période de 1 min

– 00.0142 Obtention d’informations auprès de tiers, en l’absence du patient, par période de 1 min – 00.0143 Renseignements donnés aux proches ou à

d’autres personnes de référence du patient, en l’ab­

sence du patient, par période de 1 min

– 00.0144 Discussions avec des thérapeutes et des soi­

gnants, en l’absence du patient, par période de 1 min – 00.0145 Envoi chez un médecin consultant, en l’ab­

sence du patient, par période de 1 min

– 00.0146 Etablissement d’ordonnances ou prescrip­

tions en dehors des consultations, visites et consul­

tations téléphoniques, en l’absence du patient, par période de 1 min

– 00.0147 Prestations diagnostiques d’instituts de pathologie, en l’absence du patient, par période de 1 min

– 00.0148 Tumorboard en l’absence du patient, pour les personnes au­dessus de 6 ans et de moins de 75 ans, par période de 1 min

La limitation actuelle de la position tarifaire est divi- sée par deux. Les limitations pour les enfants <6 ans et les adultes >75 ans ne sont pas divisées par deux.

Pour les patients présentant des besoins en soins plus importants, les limitations peuvent également être doublées. Pour les enfants <6 ans et les adultes >75 ans ainsi que les patients présentant des besoins en soins plus importants, des positions séparées sont désor­

mais introduites. Les raisons justifiant les besoins plus importants en soins d’un patient doivent être inscrites dans le dossier du patient et dûment motivées auprès de l’assureur.

En plus des prestations déjà inscrites dans l’interpré­

tation de la position 00.0140, une nouvelle position

«Tumorboards en l’absence du patient» est créée pour la participation aux tumorboards.

La même différenciation s’applique aux positions tari­

faires 02.0070 Prestation médicale en l’absence du patient (y compris l’étude du dossier), par le spécialiste en psychiatrie, par période de 5 min, et 02.0160 Pres­

tation en l’absence du patient, par le psychologue ou psychothérapeute traitant, par période de 5 min.

9. Suppléments pour l’indemnité forfaitaire de dérangement en cas d’urgence

L’interprétation des positions tarifaires comprenant la désignation «Indemnité forfaitaire de dérangement en  cas d’urgence» est précisée. Les critères d’urgence durant la journée sont mieux délimités de façon à clarifier les cas dans lesquels l’indemnité forfaitaire peut être facturée. Les indemnités forfaitaires de dérangement en cas d’urgence peuvent être facturées aussi bien par les médecins que par les institutions de soins ambulatoires au sens de l’art. 36a LAMal.

Un point supplémentaire vient compléter les critères d’urgence utilisés jusqu’à présent pour l’indemnité for­

faitaire de dérangement en cas d’urgence A (lu­ve 7–19, sa 7–12): si en cas de contact direct entre le patient et le médecin, un trouble des fonctions vitales est présent, à craindre ou ne peut pas être exclu, on se trouve désor­

mais dans un cas d’urgence. Cette position peut aussi être facturée en cas de maladie aiguë, de traumatisme ou d’intoxication qui provoque ou qui peut provoquer la lésion d’un ou plusieurs organes. Dans le domaine de la psychiatrie, on partira du principe qu’il s’agit d’une urgence en cas d’état d’excitation, de mise en danger de soi­même ou d’autrui, de troubles de la conscience ou d’états stuporeux catatoniques. Lorsqu’il n’y a pas contact direct entre médecin et patient (p. ex. télé­

phone), les critères actuels restent applicables.

Pour les indemnités forfaitaires de dérangement en cas d’urgence B et C (lu–di 19­22, sa 12–19, di 7–19 et lu–di 22–7), les critères d’urgence sont complétés de sorte que, lors d’un contact direct entre médecin et patient, le traitement immédiat est jugé médicalement néces­

saire par le spécialiste. Lorsqu’il n’y a pas contact direct entre médecin et patient (p. ex. téléphone), les critères actuels restent applicables, c.à.d. que le traitement immédiat est médicalement nécessaire et/ou jugé mani festement nécessaire par le patient, ses proches ou des tiers. Enfin, la fenêtre temporelle pour les

FMH Questions tarifaires 1570

(14)

indem nités forfaitaires de dérangement en cas de consul tation ou visite pressante F/Visites en dehors des heures régulières de consultation (lu–ve 19­22, sa 12–19, et di 7–19) est étendue aussi à samedi matin (7–12).

10. Adaptations de l’interprétation en cas de ponction et prise de sang par du personnel non médical (00.0715 et 00.0716)

Dans l’interprétation des positions tarifaires 00.0715 Ponction veineuse pour prise de sang, toute localisa­

tion, par du personnel non médical et 00.0716 Prise de sang capillaire, toute localisation, par du personnel non médical, la limitation selon laquelle celles­ci ne peuvent être pratiquées que par le personnel du labo­

ratoire de cabinet médical dans le cadre du diagnostic en présence du patient est supprimée. La prise de sang par du personnel non médical peut aussi être facturée si l’analyse s’effectue dans un laboratoire extérieur et pas au cabinet médical.

11. Instruction du patient par le spécialiste La position tarifaire 00.0610 Instruction du patient par  le spécialiste pour lui apprendre à effectuer lui­

même des mesures ou des soins, par période de 5 min, est désormais tarifée dans l’unité fonctionnelle salle de consultation et plus dans l’unité fonctionnelle UBR (salle d’examen et de traitement) médecin de premier recours.

12. Suppression du supplément de 10% sur le matériel à usage courant et sur les implants Le supplément de 10% sur le prix coûtant du matériel à usage courant et sur les implants est supprimé confor­

mément à l’interprétation générale IG­20 Matériel à usage courant et implants.

13. Modifications supplémentaires

La position tarifaire 00.2205 Rapport médical sur for­

mulaire, jusqu’ici facturée à l’acte, est désormais fac­

turée au temps avec une limitation (max. 2  fois par séance) et sous un nouveau numéro (00.2206).

Une nouvelle position tarifaire 02.0015 + Indemnité de  déplacement pour le spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, par période de 5 min est introduite. La position est tarifée comme les diagnostic et thérapie psychiatriques.

Enfin, la tarification de la phytothérapie est identique à celle des autres formes de médecine complémentaire.

La FMH vous aide à préparer la mise en œuvre

Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième intervention du Conseil fédéral dans la structure tarifaire TARMED au 1er janvier 2018 sur le  site internet de la FMH à l’adresse www.fmh.ch → TARMED →  Modifications du TARMED à partir du 1er janvier 2018. Vous y trouverez également l’ordon­

nance et les documents afférents, un navigateur tari­

faire avec mode d’emploi et banque de données, ainsi que diver ses autres publications à ce sujet dont une foire aux questions (FAQ) et une fiche d’information.

La FMH reste convaincue que seule une révision glo­

bale et complète du TARMED aux côtés de toutes les organisations médicales et de tous les partenaires tarifaires pourra redonner son caractère approprié et son économicité à la structure tarifaire. C’est dans ce but qu’elle poursuit activement le projet TARCO.

FMH / Division Médecine et tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH­4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

FMH Questions tarifaires 1571

(15)

ReMed vient en aide quand la retraite semble impossible

«Personne ne veut reprendre mon cabinet»

Mirjam Tannera, Peter Christenb

a Dr méd., spécialiste en psychiatrie et psychothérapie; b Dr méd., spécialiste en médecine interne générale, MAS thérapie Systémique ZFH, Comité de  direction ReMed

Beaucoup de médecins de famille à l’âge de la retraite ne trouvent pas de succes- seur et continuent, bon gré mal gré, de travailler. L’article suivant

1

montre à quel point la recherche d’un successeur peut être éprouvante. Les auteurs sont membres du Comité de direction de ReMed, le réseau de soutien pour médecins qui peut apporter une aide précieuse dans ces processus difficiles.

Un collègue âgé de 67 ans s’adresse à ReMed pour savoir si nous pouvons lui proposer un appui dans la recherche d’un successeur pour son cabinet individuel situé à la campagne. Après avoir déjà consacré sans succès plus de cinq ans à la recherche d’un successeur, il est à bout de forces. Au téléphone, il raconte tout ce qu’il a déjà entrepris: recherche parmi les collègues, lors de formations continues à l’hôpital, dans le réseau de médecins, auprès d’anciens assistants, avec des an- nonces dans le Bulletin des médecins suisses – bref, il a tout essayé. Comme ReMed ne dispose pas d’une plate- forme pour l’entremise de cabinets médicaux, nous n’avons pas de solution simple et pragmatique à lui proposer.

En passant, le collègue mentionne aussi qu’il souffre de problèmes de santé. Un court instant, on ressent nette- ment un grand désarroi. La conseillère ReMed s’efforce de faire preuve de compréhension par rapport à son dés espoir et aussi d’accorder la place nécessaire au sen- timent d’impuissance contre lequel il semble lutter.

Peu à peu, la situation précaire du collègue apparaît toujours plus clairement. Ce n’est pas un cas isolé, mais actuellement un défi fréquent pour les médecins de fa- mille qui poursuivent leur activité en cabinet à l’âge de la retraite, parfois avec joie et élan, mais parfois aussi par nécessité.

La difficulté du changement de culture

Comme beaucoup d’autres médecins de famille dans une situation comparable, ce collègue a dû accepter que son cabinet individuel n’allait pas être repris et géré de la même façon et avec la même passion qui fut la sienne. Il avait envisagé différentes options et prévu

une remise progressive à un jeune collègue qui pré- voyait d’ouvrir un cabinet de groupe. Mais l’inévitable changement de culture impliquant une attitude totale- ment différente par rapport à la profession de médecin,

Si la difficile recherche d’un successeur se transforme en fardeau, l’équipe de ReMed est à votre écoute. Sur demande, le réseau de soutien pour médecins propose des conseils et un accompagnement plus poussé (image prétexte).

1 Sous couvert de  l’anonymat

FMH ReMed 1572

(16)

la restructuration en SA, l’engagement à temps partiel et le passage au dossier médical électronique ont fina- lement fait échouer le projet. Le collègue se trouve maintenant dans une situation financière difficile, sans prévoyance professionnelle suffisante et craint de ne pas pouvoir vendre son cabinet à un successeur. Il souffre de plus en plus d’une peur existentielle et de symptômes dépressifs. Il s’aide par une automédica- tion et en buvant plus d’alcool, ce qui l’empêche d’abor- der avec lucidité sa détresse personnelle.

Obtenir un soutien adéquat par ReMed

Mais avec qui peut-il partager ses soucis? Il constate avec désespoir qu’il est devenu un combattant solitaire typique, sans réseau d’amis ni passe-temps. De plus, il se trouve depuis sept ans dans une crise conjugale très pénible et apparemment sans issue. Comment peut-il, dans ces conditions, mettre fin à l’œuvre de sa vie et entamer un nouveau chapitre sans responsabilité pour le cabinet et ses patients? Comment peut-il soudain redon ner du sens à sa vie? Sa femme lui a toujours conseillé de contacter un ami psychiatre. Lui, qui s’est pendant toute sa vie engagé pour ses patients, qui leur apportait conseil et qui était respecté, lui doit aller chez le psychiatre? C’est tout simplement inimagi- nable.

Correspondance:

mirjam.tanner[at]hin.ch peterchristen[at]hin.ch 2 Pour de plus amples

informations concernant les groupes de coaching de ReMed en Suisse alémanique: www.

swiss-remed.ch

→ Unterstützung

→ Coaching-Gruppen;

aucune offre de ce genre n’est encore disponible en Suisse romande et au Tessin.

ReMed: une aide dans des situations de crise

ReMed répond à toute prise de contact dans les 72 heures et exa- mine la situation personnelle et les démarches individuelles pos- sibles, sans engagement et en toute confidentialité, car la dé- marche est couverte par le secret médical. Avez-vous besoin de soutien? Un médecin de votre entourage nécessite-t-il une aide?

N’hésitez pas à contacter ReMed 24h sur 24 par téléphone au 0800 0  73633, par courriel à info[at]swiss-remed.ch ou www.swiss- remed.ch.

ReMed tente de ne pas laisser les collègues dans cette situation livrés à eux-mêmes. Ensemble, on peut discu- ter de la forme de soutien qui pourrait être judicieuse.

ReMed propose deux heures de conseil gratuit. Si le collègue le souhaite, ReMed peut trouver un médecin de famille de confiance, un coach ou un psychiatre en dehors de son secteur d’activité. ReMed propose dés- ormais aussi des groupes de coaching2 en région de Berne, Zurich et Saint-Gall. Dans ces groupes de coa- ching, les médecins entament, sous la conduite d’une personne compétente, un dialogue collégial qui leur apporte un soulagement et leur permet de s’encoura- ger mutuellement pour venir à bout du travail quoti- dien et des difficultés spécifiques qu’il implique.

Réseau de soutien pour les médecins

Et soudain, vous aussi!

Les crises touchent aussi les médecins.

Acceptez de l’aide. Contactez ReMed.

Assistance téléphonique 24 h sur 24 0800 0 73633 help@swiss-remed.ch 0800 0 ReMed www.swiss-remed.ch

FMH ReMed 1573

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Todesfälle / Décès / Decessi Guido Savoldelli (1945), † 27.9.2017,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 8702 Zollikon

Enrico Frey (1928), † 30.10.2017,

Facharzt für Nuklearmedizin und Facharzt für Radiologie, 3005 Bern

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Laurence Marie Sabouret,

Spécialiste en gynécologie et obstétrique, route de Chancy 59C, 1213 Petit-Lancy

Eléonore Julie Dupraz,

Spécialiste en pédiatrie, rue John-Grasset 9, 1205 Genève

JU

Nikola Miriam Passiouk, Spécialiste en pédiatrie,

route de Rosse maison 48, 2800 Delémont VS

Ruben Corrales Arevalo,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, avenue de Pratifori 24B, 1950 Sion

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:

Judith Bischof, 5400 Baden, Fachärztin für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psycho- therapie, Praxiseröffnung in Praxisgemein- schaft in Brugg seit 1. November 2017

Akewit Chanwangpong, 8049 Zürich,Facharzt für Dermatologie und Venerologie, angestellt in Praxisgemeinschaft in Aarau seit 1. Okto- ber 2017

Carolina de Bakker, 4123 Allschwil, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Gastro- enterologie, Praxiseröffnung in Praxisge- meinschaft in Baden seit 1. September 2017

Rike Fleischmann, 5000 Aarau, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, angestellt in Praxisgemeinschaft in Aarau seit 1. April 2016

Sanda Galjer, 5737 Menziken, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Praxiseröff- nung in Praxisgemeinschaft in Hunzensch- wil per 1. Januar 2018

Dilek Gugelmann, 5600 Lenzburg, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Brugg per 1. Januar 2017

Bogumila Kielbasa-Nizol, 5405 Baden, Fachärz- tin für Allgemeine Innere Medizin, angestellt in Praxisgemeinschaft in Spreitenbach seit 1. Februar 2016

Sonja Latinovic Golic, 5210 Windisch, Fach- ärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Praxiseröffnung in Rheinfelden per 1. Januar 2018

Rita Philipp, 5608 Stetten, angestellt in Pra- xisgemeinschaft in Aarau Rohr seit 1. Novem- ber 2017

Simin Rahimi, 4600 Olten, Fachärztin für Radiologie, angestellt in Praxisgemeinschaft in Rothrist seit 1. November 2017

Carola Ramazzina, 4414 Füllinsdorf, Fachärz- tin für Innere Medizin und Kardiologie, FMH, Belegärztin in der Hirslanden Klinik Aarau seit 1. Oktober 2017

Martin Spahn, 3006 Bern, Facharzt für Uro- logie, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Berikon per 1. Dezember 2017

Dominik Weber, 5033 Buchs, angestellt in Pra- xisgemeinschaft in Buchs per 1. Januar 2018 Zur Aufnahme als Chef- und Leitende Ärzte/

Ärztinnen haben sich angemeldet:

Thomas Lüddeckens, 8050 Zürich, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Chefarzt in der Klinik im Hasel AG in Lenzburg seit 1. Januar 2005

Felix Schulte, D-79618 Rheinfelden, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Gas tro- enterologie, Chefarzt im Gesundheits zen- trum Fricktal in Rheinfelden seit 2. Novem- ber 2017

Zur Aufnahme als Assistenz- und Oberarzt- mitglieder haben sich angemeldet:

Rachel Groebli Bolleter, 5405 Ennetbaden, Fachärztin für Urologie, FMH, Oberärztin im Kantonsspital Baden AG seit 1. März 2013 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzte- verbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Ge- schäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 1574

Nouvelles du corps médical

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Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Gerhard Gutscher, Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, FMH, Worbstrasse 312b, 3073 Gümligen

Sarah Schwab-Müller, Fachärztin für All- gemeine Innere Medizin, FMH, Rodtmatt- strasse 83, 3014 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Carmen Elena Bucher, Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin, FMH, Amlehnpraxis AG, Amlehnstrasse 23, 6010 Kriens

Brigitta Schönhofer-Böhler, Fachärztin für Ophthalmologie, FMH, Augenarztpraxis Dr. med. J. Weber-Bianda, Pilatusstrasse 24, 6003 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Daniel Mattle, Gartenstrasse 3b, 8280 Kreuz- lingen, Facharzt für Kardiologie, FMH

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte- gesellschaft hat sich angemeldet:

Sibylle Kessler, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxistätigkeit ab 1.2.2018: Praxis am Bürgen, Kreuzmatte 2, 6373 Ennetbürgen

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden- tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Becken- ried, zu richten.

FMH Nouvelles du corps médical 1575

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En savoi r

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Äusserer Wohlstand, innere Armut?

Brief zu: Bracher D. Mit vielem einverstanden, aber nicht mit allem. Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(43):1411.

Auch als Ex-Freisinnigem müsste D. Bracher – z.B. indem er die trotz eigentlich weiterhin zu- nehmendem Wohlstand in der Schweiz auf- fallend wenig verfügbare, ja «verarmende»

Bereitschaft der Gesellschaft zu Rücksicht- nahme auf Kranke sowie zu Respekt gegen- über ärztlichen Bemühungen einbezöge – be- wusst werden, dass es vielleicht doch nicht das Beste wäre, sich als Mediziner gegenüber der Bevölkerung – in der inzwischen angeb- lich jeder 20. Erwachsene Millionär ist – für jede diagnostische und therapeutische Mass- nahme (wenn nicht gratis zu haben) quasi entschuldigen, jedenfalls rechtfertigen zu sol- len und womöglich auch noch den «Nach- weis» erbringen zu müssen, Kranken wirklich nur das Allernötigste, das absolute «Minimal- programm» hinsichtlich ärztlicher Aufmerk- samkeit, Sorgfalt, Diagnostik und Therapie gegönnt zu haben (und am Ende der Konsulta- tion jederzeit beweisbar auch nicht eine ein- zige Minute für eine fast schon freundlich, menschlich oder den Patienten etwas zuver- sichtlich stimmend zu nennende Verabschie- dung «vergeudet» zu haben). Fast müsste man davon ausgehen, dass solches Rechenschaft- Ablegen gegenüber einer «Wohlstands»-Bevöl- kerung – deren Rücksichtnahme auf einfache Gegebenheiten wie die legitimen Wünsche und Hoffnungen Kranker auf Gesundheit (dank ärztlicher Beistandleistung mit Beach- tung von Sorgfaltspflicht und von eindringli- chen Empfehlungen und Mahnungen Hippo- krates’) gleichzeitig ebenso zunehmend prekär zu werden scheint – den Respekt vor dem Arzt und damit auch die «Compliance»

betreffend seine der gesundheitlichen Erho- lung dienenden und diese ermöglichenden Anordnungen (damit sie gesund und einsatz- fähig werden) wenig aufrechterhalten helfe.

D. Bracher, der sich einerseits für die freie Arztwahl, anderseits gerade für deren Ein- schränkung durch freien wirtschaftlichen Wettbewerb der Krankenkassen (Hausarzt-, Telemedizin-, Erstberatung durch Apotheker-

«Modelle») ausspricht, denkt vielleicht etwas

«spärlich» an die Kollegialität, indem er für Med.kolleginnen bzw. für deren Position ge- genüber derzeitigen Themen im Gesundheits- wesen und zum ärztlichen Stand teilweise nur

«Qualifikationen» (?) aus der Geologie («Gra- nit») und Attribute wie «un-einsichtig» oder

«gehässig» übrig hat und Kollegen, die nie- mandem Applaus spendeten, unterstellt, sie

hätten applaudiert (nämlich denjenigen, die sich aus menschlichen Gründen noch etwas Idealismus zu bewahren versuchen, also den

«Uneinsichtigen»?).

Auf wessen Seite steht der Arzt? Aufseiten der Sorgfalt gegenüber den sich ihm anvertrauen- den Patienten (und der «hippokratischen»

Ratschläge, der «Alma mater», der wertvollen Lehrmeinungen, der «Evidence-based Medi- cine», der Vorsicht, niemandem, der ihn kon- sultiert, einen Schaden zuzufügen) – oder ist er für die Brieftasche von mehr oder weniger gutbetuchten Gesunden zuständig, die nicht wahrhaben möchten, dass in einer gesunden, vitalen Gesellschaft nicht Kranke betreffend gesundheitliche Ansprüche Rücksicht auf Ge- sunde, sondern diese auf erstere zu nehmen in der Lage sind, z.B. gemäss Schweizer Recht und Bundesverfassung (Die Stärke des Volks misst sich am Wohl der Schwachen).

Med. pract. Peter Süsstrunk, Seewis

Gute Medizin erfordert Zeit

In meinen Ferien im Bündnerland las ich in der dortigen Zeitung: «Die Ärzte lesen die Berichte jetzt ... besser als früher. Darum ver- rechnen sie jetzt häufiger die Position 00.0140.»

Frage: Haben wir im Land noch Sympathi- santen?

Ich erinnere mich: Vor vielen Jahren, im Work- shop, bei Prof. Tumulty, einem weisen, väter- lichen Internisten an der Johns-Hopkins-Uni- versität in Baltimore, sagte dieser: «Gute Medizin erfordert Zeit. Ein unumstössliches Axiom. Wir Jungärzte werden im Leben im- mer wieder sehen, dass, wo Fehler passieren, es sich meist um einen Verstoss gegen dieses Prinzip handelt.»

Deshalb sollte die bezahlte Konsultationszeit besser entlohnt und nicht limitiert werden.

Oder nicht?

Dr. med. Bernhard Blum, Bellmund

Eiseninfusionen

Seit 1998 werden in der Schweiz die Eisenin- fusionen problemlos aus der Grundversiche- rung bezahlt. Aus nun auch eigener Erfah- rung darf ich schliessen, dass dabei in 80%

medizinisch deutliche Erfolge auch bis zur Symptomfreiheit zu verzeichnen sind in tau- senden von Fällen. Inzwischen schiessen drei Krankenkassen quer: Atupri, Sanitas Compact und neustens Helsana, die mit 1,9 Mio. Versi- cherten eine besondere Verantwortung inne- hat. Neustens verlangt Helsana eine Kosten- gutsprache vor jeder Eiseninfusion, als ob der front-ferne Vertrauensarzt aus den Angaben auch nur annähernd abschätzen könnte, ob diese Patientin nun wirklich den Lebens- grundstoff Eisen braucht oder nicht. Zudem ist eine erschütternde Unkenntnis über das Eisenthema und die moderne Therapie bei einigen Kollegen auszumachen, wenn Patien- tinnen z.B. anklagen, ihr Arzt hätte Eisen als Gift oder Droge bezeichnet, vor dem man sich hüten müsse. Wir sind hier angehalten, die ärztliche Therapiefreiheit einzufordern, um den so geplagten Frauen ihren monatlichen Eisenverlust, der hoch krankheitswertige Sym- ptome verursacht, ersetzen zu dürfen. Die WZW-Kriterien sind dabei mehr als erfüllt.

Kleines Beispiel: Restless legs braucht nach Eisenauffüllen über 100 μg/l Ferritin kein Madopar mehr. Was spricht gegen diese ur- sächlichere, medizinisch richtigere und billi- gere Behandlung? Wer möchte dazu Stellung nehmen? Weder das BAG noch swissmedic haben zu Recht je Grenzwerte für Ferritin definiert, weil diese individuell sind. Da kön- nen die Frauen ja nichts dafür, sie dürfen von uns aber erwarten, dass wir darauf eingehen und helfen.

Ich möchte dem sparwut-getriebenen, willkür- lichen Sturm, den die ignorante Helsana hier vom Zaume reisst, ärztliche Kompetenz und Interesse fürs Wohl der Patienten gegenüber- stellen und hoffe auf ebenfalls stürmische Resonanz in der SÄZ. Angeblich sollen die Eiseninfusionen ab 1.1.2018 voll aus der Kas- senpflicht fallen. Das dürfen wir uns nicht gefal len lassen, weil vielleicht dann bald bei- spielsweise das Magnesium usw. dran ist.

Manchmal überholt die Absurdität unseres Alltags die verrücktesten Albträume. Ich freue mich auf eine landesweit breite Diskussion zugunsten unserer besseren Volks-Hälfte, der Frauen.

Dr. med. Peter Meyer, Zürich

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