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Épreuve Spécifique de Physique et Chimie(filières PCSI, option PC)Proposition de correction

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

CONCOURS COMMUN SUP 2002

DES ÉCOLES DES MINES D’ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES

Épreuve Spécifique de Physique et Chimie (filières PCSI, option PC)

Proposition de correction

(2)

2

Mécanique : balade martienne.

1. Etude de l’orbite circulaire :

1-1) On pose : 2 r

0

r

G . u

r f m.M où r d'

u ! = OP ! = − !

sur la trajectoire circulaire.

D’après la relation fondamentale de la dynamique :

( )

0 0

0 0

0 2 0 2

0 r

0 tan

è

nor tan

2.r m.M.G E

r et G v M

cte v : où d'

r m v r G

M : m u sur

v cte dt v

m dv a

m 0 : u sur a

a m a m f

=

=

=

=

 

 

=

=

=

=

=

⇒ +

=

= !

!

!

!

! !

1-2)

0 0

m

0 2

0 c

0 p

c p m p

r E G M m 2 E 1

r G m M 2 v 1 2 m E 1

r G M E m

or E E E

r G M E m

=

=

 

 

=

=

= +

=

=

1-3) AN : v0 = 3,5 km.s-1 ; E0 = 0,60 MJ

2. Approche de la planète :

2-1) La trajectoire parabolique est la limite entre la trajectoire elliptique et la trajectoire hyperbolique : - trajectoire elliptique état lié ( Em<0)

- trajectoire hyperbolique état de diffusion ( Em>0) sur la parabole : Em = 0.

2-2) Si Em = 0,

E

c()

→ 0 quand r → ∞ ...

sa vitesse est donc nulle et le voyage est trop long ! Il faut en fait

E

c()

> 0 ⇒ E

m

> 0 ⇒

trajectoire hyperbolique.

(3)

3. Mise en orbite du satellite :

3-1) Trajectoire parabolique : on pose mvais= (1+τ).m (masse du vaisseau avant éjection)

( )

( ) ( ) 0

0 S

2 S vais 0

vais S

C 0

vais S

P m m

v r 2

G 2 M v

v 2 m 1 r

G M E m

r G M E m

: S En

S E 0 E

=

=

= +

=

 ⇒

 

=

=

=

3-2) La seule force extérieure que subit le système est la gravitation. Sa puissance

P f ! . v !

=

est bornée.

L’énergie fournie par cette force pendant l’éjection vaut :

W

ext

=

0t(éjection)

P dt

.

La durée de l’éjection étant quasi nulle, Wext = 0 (car P est bornée) : le système est isolé.

Il y a donc conservation de la quantité de mouvement (mêmes propriétés q’un « choc mou » ).

(On peut aussi utiliser la RFD :

p

t(éjection)

f . dt 0

0

! !

! = ≈

∆ ∫

pour les mêmes raisons)

3-3) Avant éjection :

p ! = ( ) 1 + ô m v !

S

Après éjection :

p ! ' = p ! '

gaz

+ p ! '

sat

= m v !

0

+ ô m v !

gaz

. u à parallèle v

ou v à parallèle v

: Ainsi

ales) (orthoradi s

colinéaire sont

v et v et ' p p

0 S gaz

0 S

!

ϑ

!

!

!

!

!

!

! =

Pour ralentir le satellite, il faut éjecter les gaz vers l’avant (direction orthoradiale).

Ainsi :

v !

gaz

= ( v

S

+ u ) u !

ϑ

3-4) On projette la conservation de la quantité de mouvement sur la direction orthoradiale :

u) ô.m.(v m.v

ô).m.v

(1 +

S

=

0

+

S

+

soit, après simplification par m.v0 :

(1 + ô). 2 = 1 + ô.( 2 + á)

d’où :

0,48 á

1 ô = 2 − =

Le gaz à emporter représente donc une surcharge non négligeable ! (Ce qui augmente dans les mêmes proportions l’énergie nécessaire pour lancer le vaisseau depuis la Terre : l’énergie est proportionnelle à la masse).

Remarquons aussi que plus la vitesse d’éjection est grande (plus α est grand), moins la surcharge est élevée ! C’est bien sûr la qualité primordiale d’un réacteur.

3-5) W=E’-E=E’c-Ec puisqu’il y a continuité de la position, donc de Ep. Donc : W= E’c-Ec=E’c(sat)+E’c(gaz)-Ec(gaz+sat)

or :

GJ 32 , 0 1)) 2 2 á.(

2.

(3 E W : 4) - 3 du de valeur la

reprenant en

, finalement

2.(1 ô)]

2 á) .[1 ô.(

E W E

E'

.E 2 á) u) ô.(

2 .(v E' m.ô

2.(1 ô).E 2 .v

m.(1 ô) E

0

2 0

0 c(sat)

0 2 2

S c(gaz)

0 2

S sat)

c(gaz

=

− +

=

+

− + +

=

 

 

=

+

= +

=

+ + =

+

=

τ

(4)

4

Electronique : Compteur d’impulsions.

1) Il n’y a pas de contre-réaction : l’AO est donc en régime saturé.

En régime permanent, il ne circule aucun courant i dans R (C coupe le courant) : V+=R.i-V0=-V0 Or V-=Ve=0 par hypothèse ; donc Vd=V+-V-<0 → Vs= -Vsat= -E

2) Il y a continuité de la tension aux bornes d’un condensateur.

Au moment ou Ve passe à –U, Vd=V+-V-= -V0-(-U)=U-V0>0 ; la sortie bascule donc à Vs= +E Pas de discontinuité de tension aux bornes de C ; uc(0+)=uc(0-)= -E-(-V0)=V0-E ;

et V+(0+)=Vs(0+)-uc(0+)=E-(V0-E)=2.E-V0

Quand Ve revient à 0 (à t=0+), Vd=V+(0+)-V-(0+)=2.E-V0>0 : la sortie reste donc à Vs=+E.

3) La sortie reviendra à –E dès que V+=V-=0.

Déterminons donc V+(t)=Vs-uc(t)=E-uc(t) puisque avant le retour à-E, Vs reste à +E.

+E

uc i R V0

( )

( )

400nF F

0,4 C ô/R

0,4ms 2.E V

ln ô t R.C : AN

V ô.ln 2.E t

0 ) (t V : que tel t à effectuera s'

retour Ce

E V à retour le

avant V

t/ô 2.E.exp (t)

V : Finalement

) V (E t/

2.E.exp (t)

2.E u A

donc V

E A E V u 0 t à Or

) V (E ) t/

A.exp(

(t) u où d'

R.C avec ô

ô V E ô u dt V du E u R.i

0 0

0 0

0 0

s 0

0 c

0 0

c

0 c

0 c

c 0

c

=

=

=

=

 

 

=

=

 

 

=

=

=

=

+ +

=

 ⇒

 

=

− +

=

=

=

+ +

=

+ =

= +

⇒ +

= +

+ +

+

µ τ τ

A t0, la sortie revient à Vs=-E ; étudions l’évolution de V+(t) à partir de t0 :

Il y a continuité de la tension aux bornes de C ; sachant que V++ uc=Vs, si Vs subit une discontinuité de –2.E (passage de E à –E), V+ subit la même discontinuité : V+(t0+)=V+(t0-)-2.E= -2.E.

L’équa . diff . régissant uc devient :

u (t) B.exp( t/ ) (-E V )

ô V E - ô u dt du

0 c

0 c

c

+ = + ⇒ = − τ + +

( ) ( )

0 0 0

c s 0

0 0

c

0 0

0 0

0 c

V ) ô

t 2.E).exp( t (V

u V (t) V et ) ô

t ).exp( t V (2.E E) (V u Donc

/ô t ).exp V (2.E B )

V E ( /ô t B.exp E

E ) (t u Or

− −

=

− =

− +

=

=

⇒ +

− +

=

=

+

Le système est dit « monostable » car le seul état stable (tant que Ve=cte=0) est Vs=-E ; Vs=+E est un régime transitoire.

Voir graphes G2 et G3.

4) Voir Graphe G5.

[

0 0

]

0 m

T

0 s

S

E.t E.(T t ) E.(2.t .f 1) V

T (t).dt 1 T V

V = 1 ∫ = − − = − =

5)

( )

( )

 

 

 −

 

− 

=

=

 ⇒

 

 

 

 + 

=

=

+ = + =

=

0 G : BF en

e 20dB/décad à

dte ù ;

20.log ù G

: HF en

3dB G

ù si ù

ù 1 ù 10.log H

20.log G

.C R ù 1 si ù j. ù 1

1 Y

. R 1 jù 1 H

1 2 1

1 dB

1 1 1 1

1 c1

C’est un filtre passe bas du 1er ordre (diagramme joint avec les graphes).

(5)

6) Le signal est périodique , de période T=1/f (la même que les impulsions) : il se décompose en série de Fourier, soit une composante continue (Vm) et des harmoniques de fréquences k.f (k entier allant de 1 à l’infini).

Pour que le filtre ne laisse passer que la composante continue, il suffit qu’il coupe toutes les harmoniques, et donc que f>>f11/2π (en fait, ces harmoniques seront intégrées : on retrouvera en sortie de la dent de scie autour de Vm, de très faible amplitude). Il faudra donc : R1.C1>>T/(2π).

Dans ce cas, V2=Vm et VL=V2-(-E)=Vm+E=2.E.t0.f

7) Si n est le régime du moteur (en tr/mn), alors : fmot=n/60 (en Hz) et f=fimpuls=2.n/60=n/30 (en Hz) Et donc : VL=2 .E.t0.n/30

AN : à 100tr/mn, VL=0,04V à 8000tr/mn, VL=3,2V Il faut prévoir une mesure de 0 à 3,2V

De plus, on a vu que R1.C1>>1/(2.π.f)≥1/(2.π.fmin)=30/(2.π.100) donc C1>>48nF (on pourra prendre C1≥1µF)

(6)

6 Vs

E

t

1 (ms)

G2

-E

t0=1ms

V+ (V) 11

10

G3

5

1

t

1 (ms)

-1

τ τ

-12

(7)

Vs

E

t (ms) G5

-E

t0

T=1/f

GdB

ω1 10.ω1 ω

0

(échelle log)

-20

(8)

8

Thermodynamique : étude d’un climatiseur.

1. Généralités :

1-1) Diffusion à travers une paroi poreuse. Détente de Joule-Thomson.

1-2) Le fluide reçoit : w de l’extérieur + w’ de la part du RESTE du fluide (travail des forces de pression).

∆u = w + w’ + q ⇒ ∆h = w + q

1-3) Compression adiabatique réversible d’un gaz parfait ⇒ on applique les relations de Laplace :

ã 1 ã

e s e ã s s 1 ã s ã e 1 ã e

ã 1 ã ã

P P T .T T

P .T P Ainsi

cte .T P ou cte P.V

 

 

=

=

=

=

1-4) Lvap (T) = hvap sat(T) – hliq sat(T)

D’où ; à 0°C : Lv=1230 kJ/kg à 20°C : Lv=1150 kJ/kg à 40°C : Lv=1060 kJ/kg

2. Fonctionnement hivernal du climatiseur (chauffage) :

2-1) Graphe avec explications (isentropiques verticales…) TB ≈ 56°C

2-2) D’après 1-2) :

• w= hB-hA = 105 kJ/kg

• qc=hC-hB et donc qc= -1235 kJ/kg (dans l’échangeur E1, le fluide cède de la chaleur au local)

• qf=hA-hD=hA-hC (car CD est isenthalpique)=1130 kJ/kg (ici, le fluide est réchauffé par l’ext.) Bilan énergétique : ∆hcycle = w+qf+qc = 0 . On retrouve bien la propriété d’une fonction d’état.

2-3) η=qc/w≈12

L’énergie à fournir est divisée par 12 comparée à celle qu’il aurait fallu avec un chauffage traditionnel.

ηCarnot=T0/(T0-T1) = 293/20 = 14,6 (sensiblement le même : le cycle parcouru est proche d’un cycle de Carnot)

Le cycle de Carnot est constitué de 2 isothermes réversibles et 2 adiabatiques réversibles ; ici 2 parties du cycle sont irréversibles :

• BC : tant que le fluide est vapeur, sa température est > Tlocal ; l’échange de chaleur n’est ni réversible ni isotherme;

• CD : détente de Joule- Thomson ; elle est adiabatique, mais typiquement irréversible (diffusion) .

2-4) sD=X.svap+(1-X)sliq car S est extensive donc X=(sD-sliq)/(svap-sliq)≈ 8% (par mesure des longueurs des palliers)

2-5) D’après 1-3) :

] 1,4

) /P ln(P

) /T [1 ln(T

) ã /P ln(P

) /T ln(T ã

1 1

1

A B

A B A

B A

B

⇒ = − ≈

=

3. Fonctionnement estival du climatiseur (rafraîchissement) :

3-1) graphe T’A ≈ 68°C

3-2) On procède comme au 2-2) :

• w’= hA’-hB’= 85kJ/kg

• q’1= hB’-hC’= 1050kJ/kg ( >0 ; ici, le fluide reçoit de la chaleur de la part du local)

• q’2= hD’-hA’ d’où : q’2= -1135kJ/kg ( <0 ; le fluide cède de la chaleur à l’extérieur) 3-3) η’= q’1/w ≈ 12

(9)
(10)
(11)
(12)

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