C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
C ONSTANTINO M. DE B ARROS Sur les catégories ordonnées régulières
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 11, n
o1 (1969), p. 23-55
<http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1969__11_1_23_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1969, tous droits réservés.
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SUR LES CATEGORIES ORDONNEES REGULIERES(*)
par
Constantino M. de BARROS CAHIERS DE TOPOLOGIEET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
vol.
XI,
1Dans de nombreuses constructions de la théorie des
groupoides
oucatégories
ordonnés un rôleimportant
estjoué
par lepseudoproduit
associé(cf.[5],[6],[7],[11]).
Dans ce travail on résoud les deux
problèmes
suivants : caracté- riser les classesmultiplicatives
dont la loi decomposition
est lepseudo- produit
associé à unecatégorie
ordonnéerégulière (resp.
vérifiant enplus l’hypothèse
suivante : la classe des unités esthéréditaire) .
On montre que lesobjets
introduits sous le nom depseudomonoides
totalementréguliers
donnent une
réponse
très satisfaisante à la deuxièmequestion posée.
En passant on fait une étude des
pseudogroupoides.
Cesobjets
sont solutions du deuxième
problème quand
lacatégorie sous-j acente
estun
groupoide.
Undemi-groupe
inverse(cf. [ 3 ] , [ 9 ] )
est unpseudogrou- poide
dont la loi decomposition
est partout définie.Quelques
résultatsétablis pour les
pseudogroupoides
donnent comme corollaire des théorèmesconnus pour les
demi-groupes
inverses(voir [
3] , chap. 1, § 1.9, chap.
7et [ 9 ] chap. 2, §7).
La solution du deuxième
problème
contient comme casparticuliers
les solutions obtenues auparavant :
( 1 ) pour
lesgroupoides
inductifs etsous-préinductifs (Ehresmann [4],[5]);
( 2 )
pour lesgroupoides
fonctoriellement ordonnés dont la classe des unités estpréinductive (
= toute’ classe formée de deux unités admetune borne
inférieure) ( Dubikajtis [ 4 ]);
( 3)
pour lescatégories
ordonnéesrégulières
dont la classe des unités est héréditaire et, munie de l’ordreinduit,
estpréinductive
ou sous-(*)Ce
travail a été financé par le Conselho Nacional de Pesquisas (Brésil)contract TC 8233 .Il développe l’exposé fait par l’auteur à l’occasion des Journées
préinductive (=
toute classe constituée de deux unités etmajorée
par une unité admet une borneinférieure) , [ 1 ] , [ 2 ] .
Les notations et la
terminologie qui
ne sont pasindiquées expli-
citement dans le texte sont conformes à celles
d’Ehresmann [8].
*1 . Soit Co = (C,o)
unsystème multiplicatif,
c’est-à-dire C est une classe munie d°ume loi decomposition
internepartiellement définie,
notée o . On
indique
parCO
* CO la classe descouples composables.
Si( g, f )
est uncouple composable,
on noteg o f
lecomposé
def
et g . On dit queg o f
estdéfini
si(g,f) E Co* Co.
On note K° la fonction deC’ * Co
dans C définie par( g,f)-> gof.
On noteCo la
classe des élémentsidempotents,
i.e.On note
C.
la classe des éléments unités deC’ ,
i.e.est
défini}.
On dira que
( C, o)
est unpseudomonoïde
si(C, 0)
est unsystème multiplicatif
vérifiant l’axiome suivant :( PM)
Sif, g, h E C, si h o g et Roi
sontdéfinis, alors ho (gof)
est défini
si,
et seulementsi, (h
og)
of
estdéfini;
dans ce casho(gof) = ( h o g) o f.
Soit C’ un
système multiplicatif.
On diraqu’une
sous-classe U de C estsymétrique,
resp.stable,
commutative, si U vérifie l’axiome(SY), resp. (ST), ( CO ci-dessous
(SY)
Pour tout(e, e’) E U X U,
si eoe’ estdéfini,
alors e’ o eest défini.
( ST)
Pour tout(e, e’)
e U X U, si e o e’ estdéfini,
alors eo e’ EU.(CO) Pour tout (e, e’) EUXU,
si e o e’ et e’ o e sontdéfinis,
alors e o e’ = e’ o e.
LEMME 1.1. Soit
(C,o,U)
untriplet satisfaisant
l’axiome suivant(03BC1) (C,o)
est unpseudomonoïde
et U est une sous-classe deEn
particulier, on écrira « y est une surjection de M dansAï))
au lieu de«((M,cp,M)
Co
telleque:(ç) Si e1, e 2 E U , si el o e2 et e 2 o e1
sontdé finis,
alorse1 = e1o e 2
si, et seulementsi, e1=
e 20e
1.Si e, e’ E U et si l’ou pose e e’
lorsque
e o e’ estdéfini
et quee = e o e’ , alors
( 1 ) (U,)
est unsystème ordonné;
( 2 )
Si deplus
U estsymétrique,
pour tout e , e’ E U tels quee o e’ soit
défini
et que e o e’ E U , alors e o e’ est la borneinférieure
dee et e’ dans
( U , ).
DEMONSTRATION.
En faisant usage de
(PM)
on peut écriredonc e1 e3.
( 2 )
Soient e,e’ EU.Supposons
e o e’ défini et e o e’ E U . On a e o e’ e , e’ . Eneffet,
en faisant usage de( PM )
on peut écriredonc eoe’ e’. On a
eoe’=(eoe)oe’=eo(eoe’), donc(eoe’)oe
est défini
puisque
U estsymétrique.
On a aussieoe’ (eoe’)oe
àcause de
(ç).
Par suite e o e’ e .Soit
e1
EV tel quee1
e’ , e . Alorse1eo e’ ;
eneffet, e1 e’,e
entraîne
Comme ,
parhypothèse,
e o e’ estdéfini,
en faisant usage de( PM )
on ae1= e1oe’= (e1oe)oe’ =e1o(eoe’), donc e1 eo
e’.’Dorénavant, chaque
fois que l’on considérera untriplet ( C,
o ,U )
vérifiant l’axiome(03BC1),
on supposeratoujours
la classe U munie de l’ordre défini ci-dessus.R E M A R Q U E 1.1. La donnée d’un
système
ordonné(U, )
estéquivalente
à la donnée d’un
pseudomonoide (U,o) commutatif, symétrique,
tel que U =U 0
et que, deplus,
si( e , e’ )
EUX U et si la borne inférieure eA
e’de e et e’
(par
rapport à l’ordre associé à(U,o))
estdéfinie,
alorse o e’ est défini.
2 .
On ditqu’un triplet F = ((M,),cp,(M,))
est unmorphisme
ordonné si
(M,)
et( M , )
sont dessystèmes
ordonnés et cp est unesurjection
de M dans M telle que(o)Si
x, x’ E M et si x x’, alorscp(x) cp(x’).
On dira
qu’un morphisme
ordonné F est de classe( o-’ ) ,
resp.(o-"), (o-2),
s’il vérifie enplus
l’axiome( cr’ ) ,
resp.(CF"), (o-2),
ci-dessous :
(o-’ ) Si x, x’ E M,
si x x’ et sicp(x) = cp(x’),
alorsx=x’,
i.e. F est strictement croissant.
( a-" )
Pour tout a E M , siy cp ( a ) ,
alors il existe x E M tel que x a etcp ( x) = y.
( cT2 )
Pour tout a E M, siy cp (a),
alors la classe des élémentsx de M tels que x a et
cp(x) y
admet unplus grand élément,
notécp*a(y) ,
tel qu ecp( cp*a(y)) =
y.3 . Soit (C,.,)
untriplet
tel que C° soit unsystème multipli-
catif et
(C,)
unsystème
ordonné. Si(g, f)
F C X C et si la classedes
couples (g’,f’) E C°*C
° tels queg’g
etf’ f
est non vide etadmet un
plus grand
élément(g,f)
dans(C°*C°,),
on dira que g etf ont g.f
pourpseudoproduit
t dan s( C ’ , )
et l’ on posera g0f
=g.f.
Si
((C,), K°, (C°*C°,))
est unmorphisme
ordonné et sig0 f
est
défini,
alorsg o f
est leplus grand
élément de la classe4 .
Si c ° est unecatégorie,
les fonctions source et butqui
asso-cient à un élément
f
de C son unité à droite et son unité àgauche
respec- tivement seront notées aet /3.
On notera[B,a]
la fonction de C dansC 0
XC°o
définie parf H (B( f ), a(f)).
On dit
qu’un triplet (C,.,)
est unecatégorie
ordonnéeréguliè-
re
[7]
si C ’ est unecatégorie
et si(C°,)
vérifie les trois axiomes ci-dessous :(CR1) Les triplets ((C°,),a,(C,))
et((C°o,), B,(C,))
sont des
morphismes
ordonnés de classe( cr2 ) .
( CR 2) ((C,), K°, (C°* C°,))
est unmorphisme
ordonné de classe(cr" ) .
(CR3)((C°oxC°o,), [B,a], (C,))
est unmorphisme
ordonnéde classe
(0-’).
Soit
(C°,)
unecatégorie
ordonnéerégulière.
On a les résultatssuivants
(cf. [
7] , propositions 4 , 8,
9 et 10 du§2 ) :
el)
Soientf E C et e, e’ EC°o
tels quee a (f)
ete’ B(f);
si
f o e (resp. e’ o f)
estdéfini,
alorsf oe
=a*f(e) (resp. e’ o f = B*f(e’)).
(e2)
Soient e , e’ EC*0;
la borne inférieure de e et e’ dansC 0
notée eA
e’ , est définiesi,
et seulementsi,
e et e’ admettentune borne
inférieure
e dans(C,),
et l’on a : e = eAe’.
( E3)
Soient g,/
EC ;
lepseudoproduit g 0f
est définisi,
et seule-ment
si, a(g) A B(f)
estdéfini;
dans ce cas, on aDe(e1), (e2) et tenant
compte quee = a (e) = B (e)
si eeC°o,
on déduit
(e5) Si
e,e’E C°o,
alors eee’ est définisi,
et seulementsi,
e A e’ est
défini.De la définition du
pseudoproduit
on déduit aisément les deuxpropriétés
suivantes :(e7) Le triplet ((C,), K°, (C°*C°,))
est unmorphisme
ord onn é.
LEMME 4.1. Soit
(C°,)
unecatégorie
ordonnéerégulière. Le système multiplicati f (
C ,e)
est unpseudomonoide.
DEMONSTRATION. Soient
h, g, f E C
tels queb 0g, g 0f
et(h o g) of
sont définis. On a
Donc
a ( h . g) A B(f)
est défini en vertude (e3).
Ora(h.g) = a(g),
donc
a(g) A B(f)
est défini. Parconséquent g 0f
est défini à cause deSoient
h’, k E C
tels que h’ . k estdéfini,
h’ h etk g o f.
L’axiome
(CR2)
entraînequ’ il
existe(g’,f’) E C°*C°
tel queg’ g , f’ f et k g-*
Donch’.k=h’.(g’.f’),
parconséquent h’. g’
estdéfini,
d’où h’ h etg’ g
à cause de la définition deh . g.
Par suiteh’ h et
g’,f’g o f
en vertu de la définition depseudoproduit. Mais h’.(g’.f’)
estdéfini,
donch’.(g’.f’)ho(gof)
par la même raison . P ar suite ho( g o f )
est lepseudoproduit
de h et go f .
De même
(hog)of
est défini sih og, g o f
etho(gof)
sontdéf in is .
Supposons
maintenant queh og, gof, (hog) of
etho (gof)
sontdéfinis. On a
(hog) of= k1.f1,
oùk1hog
etf f,
d’où :L E MM E 4. 2. Soit
(C°,)
unecatégorie
ordonnéerégulière. Soient/,
g E C .DEMONSTRATION.
Supposons
1 sont définis. De la
propriété
sont
définis;
de mêmedéfinis à cause de
En vertu de
( El)
et des conditionsPar
conséquent a (g)
est
défini,
doncEn faisant usage de
(e7)
on peut écrireet
La
propriété ( e6)
entraîneen vertu de la formule Par suite
a(g) = a(f’)
etB(g) = B(f’) à
cause des formules(4.2)
et(4.3).
Par suite g =/’
envertu de la
propriété (E4).
Réciproquement,
supposons5 .
Etant donné untriplet ( C,
o ,)
tel que( C, o )
soit unsystème multiplicatif
et(C,)
unsystème ordonné,
on dit que U est une classe depseudounités
de(CO, )
si U satisfait les deux conditions suivantes :(PU1) U
est une sous-classe deCo;
(PU2)
Pour toutf
E C la classeresp.
est non vide et admet un
plus petit élément,
notéa(f),
resp.B(f).
Deplus ea(e), B(e)
si e EU.Si U est une classe de
pseudounités
de( C° ),
on noteCe
lesystème multiplicatif
tel que, sig, f 6C,
alorsg e f
est définisi,
etseulement
si, a(g)
=B(f)
et gof défini;
dans ce casg . f
= gof .
On dira
qu’un triplet (C°,,U)
est unpseudomonoide
ordonnérégulier
s’il vérifie les quatre axiomes suivants :( POR 1 ) C °
est unpseudomonoide
et(C,)
est unsystème
ordonné.( POR 2 ) a. U
est une classe depseudounités
de(C°,);
b. Si
( g, f)
E CX C,
alors g of
est définisi,
et seule-ment
si, a(g) A B(f)
est défini etappartient
à U .est un
morphisme ordonné;
si go
f
estdéfini,
il existeet seulement
si,
est défini et
Des axiomes
( POR 1 )
et(
POR2 ) ,
il résulteAlors :
DEMONSTRATION.
(1)
Soit e E U . Alors e e e est défini et e.e=epuisque
e o eest défini et
est
défini,
alors/
De
même,
sie 8f
estdéfini,
alorse o f = f .
Par
conséquent
U CC8 .
Soit maintenant e E
Ce .
Alors e e e est défini et e o e - e , donc0
A cause de
est défini. Or
e a (g), B(f);
donc sontdéfini s,
par
conséquent
g o e et e of
sont définis en vertu de( POR 2 ) b .
PosonsA cause de
(R * )
on aDonc g e f
estdéfini; gof
est lepseudoproduit de g
etf
par rapport à Eneffet,
soientest défini. La condition
(R*)
entraîne DoncOn a
aussi g 0 f
= g of .
En effet si deplus
l’axiome
( POR 4 ) a
entraîned’où
LEMME 5 . 2 . Si
(C°,, U)
est unpseudomonoi’de
ordonnérégulier,
alorsil
véri fie
la condition(R* ).Par
suite((U, ),
a,(C,))
et((U,), /3, (C,))
sont des
morphismes
ordonnés de classe(o-2).
DEMONSTRATION. Soit tel que L’axiome
) a entraîne
Supposons
même axiome entraîne
TH EO REME 5.1. Si
(C°,)
est unecatégorie
ordonnéerégulière,
alors(Co, , C°o)
est unpseiidouionoide
ordonnérégulier.
Si( C,
o , ,lJ)
estun
psezidomonoide
ordonnérégulier,
il existe uneunique catégorie Ce
telleque
(C°,)
soit unecatégorie
ordonnéerégulière,
que U =Ce
et que osoit le
pseudoproduit
associé à(C°, ).
DEMONSTRATION. Soit
(C.,S-)
unecatégorie
ordonnéerégulière.
Ladéfinition du
pseudoproduit
entraîne queC°o
est une classe depseudo-
unités de
( C , o) .
Les axiomes( l’OR 1 ) , ( POR 2), ( POR 3)
et(
POR4)
csont satisfaits en vertu des lemmes
4.1 ,
4.2 et despropriétés ( E1)
et(E3).
Les conditions a et b de
(POR4)
sont desconséquences
immédiates de la définition depseudoproduit
et de l’axiome( CR 2 ) .
Supposons
maintenant que(CO, ,U)
est unpseudomonoide
or-donné
régulier.
De(POR 4) b
il résultea (g.f ) = a(f)
etB(gof) =
=
B( g) si gof
est défini. Decela,
de l’associativité( PM )
et de( 1 )
du lemme5.1 ,
on déduit que( C, e)
est unecatégorie
telle queCo =
U . Du lemme5.2 ,
de l’axiome( POR )
a et de( 2 )
du lemme5.1 ,
il en résulte que( C, o, )
est unecatégorie
ordonnéerégulière.
Pour montrer
(C,o,U)= (C,o,U)
il suffit de montrer,d’après ( 2 )
du lemme5.1,
que, sig, f E C
et sig o f
estdéfini,
alorsg o f
estdéfini .
Supposons g o f
défini. Enappliquant ( E3)
pour lepseudoproduit
associé à
( C, o,),
on voit quea(g) A B(f)
estdéfini, donc g o f
estdéfini à cause de
(
POR2 )
b . Il reste à montrer l’unicité.Soient
(C, . , )
et(C,o,)
descatégories
ordonnéesrégulières
telles que
(C,o,,C°o) =(C,o,,C°o) .
En vertu de la définition depseudoproduit on a (C,.)= (C,o).o
6 .
Si(C,)
est unsystème
ordonné et si U est une sous-classe de C, on dit que U est héréditaire dans( C, ) si,
pour tout(h, e)
E C X U tel queh e ,
on a h E U .LEMME 6.1. Soit t
(C°,)
un ecatégorie
ordonnéerégulière.
L esquatre
conditions ci-dessous sontéquivalentes.
(H) C°o
est héréditaire dans(C,).
est
défini,
alorsest
défini,
alorsD E M O N S T R A T IO N .
(H)
entraîne(S).
Eneffet,
soiente1,e2 E C°o
telsque e2 oe1 est
défini.On a e2 oe1 = e2.e1, où e2 e2 et e1 e1, en
vertu de la définition de
pseudoproduit.
Donce 2 ’ e 1
EC°o
à cause de( H ) .
Par
conséquent
Donc
. En faisant usage du lemme 2 on peut
(S)
entraîneç 1
de( C ) .
Eneffet,
soiente1, e2 EC°o
et supposonsDonc
puis que e lo e 2 appartient
àC°o
en vertu de( S ) .
Par suite( H )
et( S )
entraînentç 2
de( C ) .
Eneffet,
on aseulement
si,
( C )
entraîne( C ) .
Eneffet,
en vertu de( E3)
on a :en vertu de
( C ) .
Par suite(C)
entraîne( S )
trivialementOn dit que
(C,.,)
est unecatégorie
ordonnée totalementrégu-
lière si
(C’,)
est unecatégorie
ordonnéerégulière
telle queC°o
soithéréditaire dans
(C,).
Un
morphisme
decatégories
ordonnéesrégulières
est untriplet ((C°,),cp,( C’,))
tel que(C°,)
et(C.,$..)
sontdes catégories
ordonnées
régulières
et cp unesurjection
de C dansC,
ces données satis- faisant les trois conditions suivantes :( MC 1 ) ( C’ ,
cp,C’ )
est un foncteur(covariant) ; ( MC 2 ) ((C,), cp, (C,))
est unmorphisme ordonné;
( MC 3 )
Pour tout e, e’ EC 0 * ,
on a :(Yl)
si eAe’
estdéfini,
alorscp(e)A cp(e’)
est défini etLEMME 6.2. Soit cp une
surjection
de C dans C. Si((C°,), cp, (C°,))
est un
morphisme
decatégories
ordonnéesrégulières,
alors(M1)
Sif ,
g E C et si g0f
estdéfini,
alorsçp(g)
ecp( f)
estdéfini
etcp(gof) = cp(g)
ocp ( f ) ;
( M 2 )
Pour toutf
E C , on aa(cp(f)) = cp(a(f))
etB(cp(f)) = cp(B(f)).
Si
( C’, )
et(C°, )
sont descatégories
ordonnées totalementrégulières
et si cpvérifie (M 1 )
et( M 2 ),
alors(( C°, ),
y,(
C,))
estun
morphisme
decatégories
ordonnéesrégulières.
D E M O N S T R A T IO N . Soit
((C°,), cp, (C°,))
unmorphisme
decatégories
ordonnées
régulières.
En faisant usage de( 81)
et( E3)
on peut écrire :Soit cp vérifiant
( M 1 )
et( M 2 ) . Supposons
que(C°,)
et(C°,)
sont des
catégories
ordonnées totalementrégulières.
De la définition dupseudoproduit
o et de( M 1 )
et( M 2 ) ,
il résulte que( C ’ ,
cp,C ’ )
est unfoncteur. La condition
( C )
du lemme 6.1 entraîne(y 1)
de(MC3).
Lapropriété 61)
et la condition( M 1 )
entraînent( y2 )
de(MC3).
On
note ?
une classe de classes contenant, avec une classetoutes ses
sous-classes,
avec deux classes leurproduit
cartésien. On noteM
lacatégorie
dont les éléments sont lesapplications (M,cp,M),
oùM, M EMo.
On note
r o
la classe constituée par toutes lescatégories
ordon-nées totalement
régulières (C°,)
telles que CE Mo.
On noteT
la caté-gorie
ayantr 0
pour classed’ obj ets
et dont les éléments sont les mor-phismes
decatégories
ordonnéesrégulières.
On note
(M,pT,T)
le foncteur d’oublide T
versM;
c’est unfoncteur
d’homomorphismes
saturé( Cf. [8], Chap. 2,§ 3 ) .
7.
On diraqu’un triplet ( C,
o ,U )
est unpseudomonoide fléché
s’il
vérifie,
enplus
de l’axiome(03BC1),
les axiomes(03BC2)
et(03BC3)
ci-dessous :
(03BC2 )a.
Pour toutf E C,
la classe des éléments e E U(resp.
e’
E U )
tels quef o
e(resp.
e’o f )
est défini etf o
e =f (resp.
e’ of = f )
est non vide et admet un
plus petit
élément notéa(f) (resp. B(f)).
Onnote a,
(resp. B)
la fonction deC
dans U définie parf H a(f) (resp.
f->B(f)).
b.
Sif , g
E C , alorsg o f
est définisi,
et seulementsi, a(g)A/3(f)
es,t défini dans(U,). De plus
U est stable.(03BCa)
Pour toutf
E C, on a :est
défini, alors
f est
défini,
alorsLEMME 7. 1. Soit
( C ,
o ,U )
unpseiidonionoide fléché.
Sie 2 , e1EU
et sie2
o e1 estdéfini (donc e 2 Ae1
est aussidéfini) ,
on a alorse1o e2 -
e2 oe1= e 2 A e1.
Par suite U eststable, symétrique
et commutative.DEMONSTRATION. En
effet, ,
DoncEn faisant usage de l’associativité
( PM )
on peut écrireP ar
conséquent e2 oe1e1, d’après e2o e 1 EU et (03BC1)
De même e 2
o e 1 e2.
En faisant usage de l’axiome
(03BC1)
on peut écrireL E MM E 7.2. Soit
( C,
o ,U)
unpseudomonoide fléché.
Alors( 1 )
Il existe une relationunique
d’ordre sur C, notée aussi ,qui
induise dans U la relation d’ordre sur U
définie
par le lemme 1.1 et telle que, pour g,f
E C, on aitg 5- f si,
et seulement si,a( g) a( f), B(g) 13(f), j3 ( g) o ( f
oa( g))
estdéfini
et g =B( g)
o( f
oa( g))
(2)
U est une classe depseudounités
de( C ,
0 ,);
(3 )
U est héréditaire dans(C,).
DEMONSTRATION.
(1) L’anti-symétrie
estconséquence
de la définitionde
( C, ),
de l’associativité( PM )
et de la condition(ç)
de(J.L 1).
Latransitivité de
( C, )
résulte de l’associativité( PM ).
De
(E),de
l’ axiome(u 1)
et du lemme 7.1 on déduit : sie I , e 2 E U,
alors e1 = e1 o e2 si,
et seulementsi, e1 = e1 o (e2 o ei).
L’unicité est évidente.
( 2 )
est uneconséquence
de( 1 )
et de l’ axiome(J.L 2 ) a.
Le lemme 7.1 entraîne que U est héréditaire. En
effet,
si(h, e) E C X U
et sih e,
alors h= B(h) o (e o a(h)).
L E M M E 7.3. Soit
( C ,
o ,U)
unpseudomonoide fl éché.
Alors( C,
0 ,U) satis fait
les axiomes(
POR1 ), (POR 2), ( POR 3), ( POR 4)
c et la con- dition(
R*). De plus :
D E M O N ST R A T IO N . Du lemme 7.2 et des axiomes
(u2)
et(J.L3)
il résulte que( C° ,
,U )
vérifie les axiomes(POR 1), ( POR 2 ), (POR 3 )
et(POR 4)
c . La
propriété ( 1 )
est uneconséquence
de( R * ) .
Lapropriété ( 2 )
estimmédiate
d’après
la définition de(C , ) .
Il reste àmontrer (
R* ) .
Soit
( e, f )
E U X C tel que ea (f).
Donca(f)oe
est défini ete = B(e).
Parconséquent f o
e est défini en vertu de(J.L 2 ) b.
Par suitea (f o e) = e
à causede ( Rd) .
Ona f
oe f;
eneffet,
Donc
B( f o e ) B( f ).
Soit g
E C telque g f
eta ( g ) e . Alors B ( g ) o f , f o a ( g ) , a (g) o e
et/3 ( g ) o ( f o a ( g ) )
sont définis eta ( g ) = a ( g ) o e
et g == B ( g ) o ( f o a ( g )). Or,
en vertu du lemme7.1 ,
U est commutative etsymétrique,
doncg = B ( g ) o ( f o a ( g )) = B ( g ) o ( f o ( e o a ( g )))
etB ( g ) o ( f o e ), ( f o e ) o a ( g )
sont définis. Parsuite g f o
e . Par con-séquent f o e = a*f ( e ).
Demêmeon a e’o
f = B*f ( e’ )
si e’B ( f ).
PROPOSITION 7.1. Pour
qu’un triplet ( C,
0 ,U)
soit unpseudomonoide
fléché,
ilfaut
et ilsu f fit qu’il vérifie
les axiomes( u1 ), ( u2’ )
et( u3’ ),
où( u2’ ) a.
Il existe desfonctions
aet B
de C dans U telles quer
est
défini,
alors, alors e o e’ est
défini si,
et seulement si, Sif,
g E C ,alors g
of
estdéfini si,
ets eulem ent si, a ( g ) o B ( f )
estdé f ini.
( u3’ ) Pour tout f
EC, on a( Rd )
Si( f , e ) E C X U
et sif o e
estdéfini (donc a ( f ) o e
est
défini
en vertu de( u2’ ) b),
alorsa ( f o e ) = a ( f ) o
e ,( oRg )
Si(e’, f )
E U X C et sie’ o f
estdéfini,
alors,B (e’ o f ) =
= e’ o B ( f ).
DEMONSTRATION.
( u1 ) et ( u2 )
entrainent( u2’ ).
Eneffet, ( i1 ) et ( i2 )
en sont des
conséquences immédiates,
en vertu des définitions dea(f)
etB ( f ).
Montrons( i3 ).
Soientg, f E C
telsque g o f
estdéfini;
doncg o ( f o a ( f ))
est défini. En tenant compte de l’associativité( PM )
on peut écrireg o f = g o ( f o a ( f )) = ( g o f ) o a ( f ),
donca ( g o f ) a ( f ).
De même
B ( g o f ) B ( g ).
La condition b de
( u2’ )
est uneconséquence
immédiate de( u2’ ) b
en vertu de
( i2 ).
( u1 ), ( u2 ) et ( u3 )
entraînent( u3’ ).
Eneffet,
soit( f, e) E CX U
tel que
f o e
estdéfini;
alorsa ( f ) o e E U
à cause du lemme7.2,
donca(f) o
ea ( f ),
en vertu aussi du lemme 7.2 . Parconséquent
a ( f o e ) = a ( f o ( a ( f ) o e )) = a ( f ) o e
à cause de
( Rd ) .
o
De même on a
( Rg ).
(f.l’2 ) a
entraîne(J..L 2 ) a
trivialement.L’équivalence
entre les axiomes( u2 ) b
et( u2’ ) b
estévidente,
puisque e = a ( e ) = B ( e )
si e E U.Du lemme 7.1 et de la
proposition
7.1 on déduit aisément :PROPOSITION 7.2. Pour
qu’un triplet ( C, o, U )
soit unpseudomonoide fléché,
ilfaut
et ilsuffit
que( C, o, U ) satisfasse
les deux axiomessuivants :
0
( u1 ) ( C, o )
est unPseudomonoide
et U est une sous-classe deCo
stable.symétrique
et commutative.( u2 )
Pourtout 1
E C il existed’uniques
él éments de U , notésa ( f )
etj8(f),
tels quea.
f 0 a ( f), 8(f)o f sont définis et f = f o a ( f ) = B ( f ) o f
,b. Si g E C et si
a ( g ) o B ( f )
estdéfini,
alors g of
estdéfini,-
si eA
e’ existe dans( U, ),
eo e’ estdéfini.
c. Si g E C et si
g o f
estdéfini,
alorsa ( g ) o f
etg o B ( f )
sont
définis,-
d. Si e , e’ E U, si
f
o e et e’ of
sontdéfinis,
alorsa ( f )
o eet e’ o
B ( f )
sontdéfinis, a ( f o e)
=a ( f ) o
e etB (e’ o f) =
= e’ o B ( f ).
L E MM E 7 .4.
Soit ( C,
o ,U )
unpseudomonoide fléché.
Alors( 1 ) U = Co;
( 2 )
Si( g, f)
E Co *C",
alors g0f
estdéfini
et g of =
g0f.
DEMONSTRATION. Du lemme 7.3 il résulte que
( C° , , U )
satisfait lesconditions,
la preuve du lemme5.1
étantapplicable..
8 .
On ditqu’un triplet ( C,
o ,U)
est unpseudomonoi-de
totalementrégulier
si( C,
o ,U )
est unpseudomonoide
fléché satisfaisant enplus
l’ axiome suivant :
( u4 )
a. Si g,g’ , f et f’
sont des éléments de C tels queg’ 1’, g f
etg’ o
g ,f’ o f
sontdéfinis,
alorsg’ o g f’ o f ;
b. Si
f , g
E C et sia ( g ) = 8(f),
alorsa ( f ) a-( go f)
etB ( g ) B ( g o f ).
Un
morphisme
depseudomonoides
totalementréguliers
est untriplet
(( C° , U ), P ,( Co , U ))
-tel que( C ,
P ,C )
soit uneapplication, (CO, U )
et
(CO, U )
despseudomonoides
totalementréguliers
vérifiant :( MP 1 )
Sif , g Ec,
et sigo f
estdéfini,
alorsçp( g)
oP ( f )
estaussi défini et
cp(
gof )
=P ( g )
0P ( f );
( M P 2 )
Pour tou tf
E C on aTH EOREME 8.1. Si
( C’, )
est unecatégorie
ordonnée totalementrégu- lière,
alors( C,
o,Co )
est unpseudomonoide
totalementrégulier.
Si( C,
o ,U )
est unpseudomonoi’de
totalementrégulier,
il existe unecatégorie unique
ordonnée totalementrégulière ( C , )
telle que( C, 0, Co ) =
= ( C , o , U ).
Soi ent( C , )
et( C , )
descatégories
ordonn ées tota-A A
lement
régulières
et P unesurjection
de C’ dans C; alors((C , ), P, (C , ))
est un
morphisme
decatégories
ordonnéesrégulières
si, et seulement si,(( C ,
0,Co ), cp, ( C,
0,Co ))
est unmorphisme
depseudomonoi’des
totale-ment
réguliers.
D EM O NS T R A T IO N . Soit
( C, )
unecatégorie
ordonnée totalementrégu-
lière. Les lemmes4.1 , 6.1
et lespropriétés ( E1 ), ( E3 ) et ( E7 )
entraînentque
( C ,
o ,Co )
est unpseudomonoide
totalementrégulier.
Soit
( C ,
o ,U )
unpseudomonoide
totalementrégulier.
De( u4) b
ilrésu lte que
a ( g f )
=a ( f ) et B ( g f )
=B ( g ) si g f
est défini. Decela, de l’associativité (PM) et de ( 1 )
du lemme 7.4 on déduit que( C , o )
est une
catégorie
telle queCo =
U . De( 1 )
et( 2 )
du lemme 7.3 et de( u 4) a,
il en résulte que( C, )
est unecatégorie
ordonnéerégulière,
où
( C, )
est lesystème
ordonné associé à( C° , U ) . Co
esthéréditaire;
en
effet,
soit( h , e )
E C XCo
telque h e.
Doncb = B(h)o(eoac(b)).
Or
C°o
= U en vertu de( 1 )
du lemme7.4 ,
donc hE C.
à cause deslemmes 6.1 et 7.1 .
Les relations d’ordre associées à
( C, O , C °o ) et à ( C, o , U )
coincident en vertu du lemme 4.2 et de la définition de la relation d’ordre associée à( C,
o ,U ).
Pour montrer que
( C , o , U ) + ( C , O , C°o ) il
reste,d’après
le lemme7.4 ,
à montrer que, si g,f
E C etsi g
of
estdéfini, alors g
of
est définiet
R 0 f = g o f.
Supposons g O f
défini. Enappliquant ( 83)
pour lepseudoproduit
associé à
( C °, ),
on voit queac ( g ) ^ B ( f )
estdéfini,
donc queg o f ’
est défini à cause de la condition b de
( POR 2 ) .
Il reste à montrer l’unicité.
Soient
( C . , )
et( C ° , )
descatégories
ordonnéesrégulières
telles que
( C,
o ,C°o ) = ( C, 0, C 8).
0 En vertu de la définition dupseudo- produit, on a ( C, . ) = ( C, ° ) .
Du lemme 4.2 il en résulte( C, ) = ( C, ).
La dernière
partie
du théorème estconséquence
du lemme 6.2.On note
A 0
la classe despseudomonoides
totalementréguliers ( C °,
U ) tels que Cappartienne à Mo.
On note A la
catégorie
dont les éléments sont lesmorphismes
depseudomonoides
totalementréguliers (( C°, U ), cp, ( C°, U ))
tels que C et Cappartiennent
àmo’
On note(M, p^, ^)
le foncteur d’oubli défini parDu théorème 7.1 on déduit
TH E O R E M E 7. 2. Le
procédé
de déduction( C ° , ) l-+ ( C,
o ,C°o ) définit
une
bijection
der
surA .
Plusprécisément
leprocédé
de déductiondéfinit
unisomorphisme
covariant(cf. [8],
p.60 )
dufoncteur
d’oubli( M , pT, T)
sur(M, p^, ^ ).
9 .
Soit( C, o )
unpseudomonoide. Soient g, f
E C .On dit que g et
f
sontrégulièrement conjugués
sif o
g, gof , f o ( go f )
et go( f o g )
sont définis et siSi g
etf
sontrégulièrement conjugués,
alorsf o
g, gof E Co .
Eneffet,
si e’ =f o
g, alorsdonc e’
ECo’
De même gof
estidempotent.
LE MME 9.1. Soit
( C, o )
unpseudomonoide.
Soient e, e’ ECo
tels queeo e’ et e’o e sont
définis.
Si eo e’ et e’o e sontrégulièrement conju- gués,
alors e o e’ , e’ o eECo’
DEM ONSTRATION. En
effet,
De même on montre que e’ o e E
Co .
On dira que la classe
Co
esteffective si,
pour tout(e, e’) E Co
XCo
tel que e et e’ sont
régulièrement conjugués,
on a e = e’ .L E MME 9.2. Soit
( C, o )
unpseudomonoide.
Pour queCo
soitcommutatif,
il
faut
et ilsuffit
queCo
soitef fecti f
et que e o e’ ECo
si e, e’E Co
etsi e o e’ , e’ o e sont
définis.
DEMONSTRATION. Les conditions sont nécessaires. En
effet,
soient e , e’E Co
tels que eo e’ et e’ o e sont définis. A cause de la commutati- vité deCo
et de l’associativité( PM )
on peut écrirePar
conséquent
e = e’ .La condition est suffisante. Soient
e , e’ E Co
tels que e o e’ et e’ o e sontdéfinis,
donc eo e’ , e’ o e6 C .
En faisant usage de l’ associativité
( PM )
on peut écrireDe même e’o e =
((
e’oe)o ( eo e’ ))o ( e’o e).
OrCo
esteffective,
donc eoe’=e’oe..
COROLLAIRE 9.1. Si
Co
estsymétrique,
alorsCo
est commutativesi,
et seulement si,
Co
est stable etef fective.
P R O P O SIT IO N 9.1. Soit
( C , o )
unpseudomonoide satis faisant
l’axiomesuivant :
( PG ) a.
Pour toutf
E C il existe un élémentunique
de C, notéf#,
tel quef
etf#
sontrégulièrement conjugués,’
b. Si