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Examen critique de la cause principale ayant occasionné la dissolution du syn-

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pa Bibliothèque do Collège, Chaux-de-Foods

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Cinquième année. — N° 60.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Samedi 25 Juillet 1891 B u r e a u x : R u e N e u v e , 19·

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O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , de» C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e

e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s . '

Examen critique de la cause principale ayant occasionné la dissolution du syn-

dicat des fabriques d'ébauches

Un événement aussi gros de consé- quences générales, pour l'ensemble d'une importante industrie que celui constitué par la rupture de l'association syndicale des fabriques d'ébauches et, par contre- coup de l'engagement de celle-ci, quant au maintien de ses tarifs de vente, vis-à- vis des adhérents fabricants d'horlogerie, ne peut ni ne doit passer, sans un examen approfondi et rationnel des causes l'ayant occasionné.

Laissons de côté, pour ie moment, les causes accessoires, elles sont connues d'ail- leurs et il ne faut pas leur attribuer une importance exagérée. Il est, par contre, une autre cause, — principale celle-là,

— et dont il n'a pas encore été fait mention, sauf dans le cercle restreint des intéressés directs. Nous allons chercher à la faire comprendre, à la faire entrer dans le grand public, lequel a le droit, nous semble-t-il, d'être renseigné plus exacte- ment et mieux qu'il ne l'a été jusqu'ici.

Le 90 décembre 1887, trente fabriques d'ébauches et finissages se constituaient en association syndicale, en vertu d'un traité prescrivant exclusivement le respect de tarifs et de conditions de paiement uniformes, pour des produits soumis aux mêmes conditions d'avancement de fabri- cation.

C'était quelque chose, mais c'était in- suffisant et, dès les premiers mois du ré- gime syndical on s'aperçut que le traité et avec lui l'organisation tout entière, portaient un germe morbide, dont le dé- veloppement mathématiquement prévu, devait amener la destruction de cet orga- nisme, dans un avenir relativement pro- chain.

En effet, le traité syndical avait le grave I tort de laisser toute liberté aux établisse- ments syndiqués, quant à la production.! Il ne contenait aucune disposition destinée à rendre le syndicat habitable pour cha- cun, et assurant à chaque établissement syndiqué une part proportionnelle, dans les-affaires susceptibles d'être acquises au|

syndicat dans son ensemble, il n'em-:j pochait pas une ou plusieurs fabriques <

de se développer d'une façon anormale, à l'ombre du faisceau syndical et au dé-[

triment des eo-syndiqués.

Bientôt, le syndicat contenait deux groupes d'établissements; ceux à produc- tion croissante et ceux à production dé- croissante. Le mal était déclaré, une ré- forme s'imposait si l'on voulait guérir le malade.

Le syndicat ne perdit pas de temps. En 1888 déjà il nommait une commission de révision, chargée de lui proposer les moyens de remédier à cet état de choses.

La commission fit son travail, mais, déjà dans son sein, se manifestèrent des ré- sistances formelles, contre toute régle- mentation de production au sein même du syndicat. Or, le traité syndical, conclu pour 5 ans, ne prévoyait rien, quant à la restriction de la production, une révision de ce traité ne pouvait être opérée que par l'accord unanime des contractants.

Il était démontré, au sein même de la commission, que cette unanimité ne pou- vait être obtenue et les adversaires de la réglementation de la producliou eurent le champ libre, quels que fussent les efforts, sans cesse renouvelles, de ceux qui voulaient assurer l'existance du syn- dicat, par l'introduction de ce principe nécessaire.

Les fabriques syndiquées, possédant, à prix égal, les préférences de la clientèle, à l'abri derrière la situation que leur don- naient les clauses du traité syndical, —

auquel on ne pouvait toucher sans leur permission, qu'elles refusaient énergique- ment, — augmentèrent de plus en plus leur fabrication et leurs ventes. En ce faisant, elles diminuaient d'autant celles des autres fabriques du syndicat, dont les produits étaient moins bien cotés que les leurs. Ces fabriques usaient évidemment de leur droit strict, mais cet usage épui- sait rapidement les forces vitales du syn- dicat, dont l'existence devenait une ques- tion de temps.

Le malade s'épuisait, rongé par ce mal qu'une minorité toute puissante ne voulait pas guérir. Des tentatives réitérées d'in- troduire un système de quantum, régula- teur de la production et distributeur équi- table des affaires, subirent toutes les vi- cissitudes des moyens dilatoires; renvoi d'une assemblée à une commission et d'une commission à une assemblée. 11 fallait obtenir l'unanimité et cette unani-

mité était impossible à réaliser. Ces efforts durèrent plus d'une année et, dans l'as- semblée même où fût votée la dissolution du syndicat, un projet ad-hoc figurait, pour la dixième fois peut-être, à l'ordre du jouι-

Α ces complications intérieures, déjà si redoutables par elles-mêmes, vint s'a- jouter une brusque stagnation des affaires d'horlogerie. Le développement considé- rable de certaines fabriques syndiquées, pendant la période syndicataire, avait dé- placé à leur profit la vente d'autres fa- briques, mais n'avait pas, pour cela, an- nihilé leur puissance de production. La crise, qui survenait brusquement, ren- contrait une fabrication lancée à toute vapeur et disposant de moyens produc- teurs énormes. Personne ne voulut éner- giquement serrer les freins, chacun se contenta de réduire la production, mais dans des limites insuffisantes et les stocks s'accumulèrent dans les fabriques. Le moi

l

(2)

294 LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE de juin n'amena aucune détente; depuis

six mois déjà la production était supé- rieure à l'écoulement.

Tandis que dans le syndicat, certaines

>des fabriques qui le composaient, voy- aient dans celte fâcheuse situatien, une accasion de plus d'être solidaires et unies et de maintenir les prix tarifés, d'antres en recevaient une impulsion d'individua- lisme et aspiraient à la liberté, dans le chimérique espoir d'écouler les stocks immobilisés.

Le syndicat était trop malade déjà pour supporter ces chocs réitérés et ré- sister à l'assaut des intérêts particuliers;

il succomba, achevé par une poussée d'é- goisme aveugle, ne comprenant pas que l'égoisme bien entendu consistait au con- traire à prolonger son existence.

L'intérêt général, c'était le maintien du syndicat, l'intérêt particulier de certaines maisons, c'était de tirer du syndicat tous ce qu'il pouvait produire, quitte aie jeter i après à la voirie, comme un citron dont

on a exprimé tout le jus. Mais ce calcul est faux, même pour l'intérêt particulier.

Comme l'homme qui tua la poule aux œufs d'or, les tombeurs du syndical se re- pentiront bientôt de l'avoir tué, ce pauvre syndicat si mal mené lors de sa condamnation à la peine capitale. Mais dans ce cas aussi, les regrets, pour amers qu'ils seront, ne répareront pas la catas-

• trophe produite. James Perrenoud.

On nous écrit sur la môme question : Vis-à-vis de la dissolution imprévue du syndicat des fabriques d'ébauches quelle attitude les fabricants d'horlogerie doivent- ils prendre1? Cette question a été discutée à la récente assemblée des fabricants d'horlo- gerie et une commission chargée d'en re- chercher la solution a été nommée. Mais, en attendant, les fabricants d'horlogerie que doivent-ils répondre aux fabriques d'ébauches lorsque celles-ci, sans tenir compte de la re- mise de quantité convenue, sans même faire mention de cette remise, réclament le paie- ment des livraisons qu'elles ont faites alors que le syndicat des ébauches existait en- core?

Les fabricants d'horlogerie devraient, nous semble-t-il, se mettra d'accord sur la ré- ponse à faire en pareil cas. A notre sens tout paiement devrait être refusé pour le quart d'heure et jusqu'à ce que la situation soit éclaircie. Gela peu paraître raide, mais ne serait certes pas immérité. Dans tous les cas les fabricants d'horlogerie feraient bien de ne rien payer de ce qu'ils doivent aux fabriques de finissages avant d'avoir obtenu de celles- , ci la promesse formelle quelles leur feront

sur les commissions données avant la disso- lution du syndicat, la remise de quantité à laquelle le syndicat des ébauches s'était en- gagé. Cette remise ne sera pas difficile à cal- culer et les fabricants d'horlogerie ont cer- tainement droit à la remise qui correspond au double de la quantité des finissages em- ployée par eux jusqu'au 30 juin. Cela, bien entendu, sous toutes réserves quant au droit des fabricants d'horlogerie de se faire in- demniser pour la dépréciation que leur stock d'ébauches pourra subir.

Il est bon aussi, de rappeler aux éta- blisseurs adhérents, qu'en vertu de la

convention du 26 février écoulé ils ont droit: * .

1° à la prime d'adhésion de 5 % pour toutes les affaires traitées avec les fabriques d'ébauches syndiquées, dès le lo r jan- vier 1891 jusqu'à 6 mois après la date où la convention sera dénoncée.

2° à la prime progressive dj quantité sur toutes les affaires traitées dans les mêmes conditions et pendant le même laps de temps.

Il convient aussi de recommander aux adhérents, de la façon la plus pressante de ne donner ou signer aucune quittance dé- finitive ou pour solde des paiements qui pourront leur être faits des primes d'adhésion et progressive et de s'en tenir strictement à la formule suivante :

«Reçu de

«la somme de

«en a compte sur les primes d'adhésion et

«progressive qui me sont dues à ce jour et

« me seront dues pour toutes les affaires

«traitées jusqu'à 6 mois après la dénoncia-

« tion de la convention du 26 février 1891. » En agissant comme nous le leur recom- mandons, les adhérents sont absoluernent dans leur droit strict et dans leur devoir.

Un établissent' adhérent au nom de plusieurs.

Questions douanières

transactions avec la France, dans les mô- mes conditions de réciprocité des tarifs doua- niers,

à l'unanimité prend la résolution suivante : Prie les Conseils de la Confédération suisse : A. Soit de maintenir dans leur intégrité les principes posés par l'assemblée de Ge- nève du 25 mars dernier, de la Société in- tercantonale des industries du Jura, et ainsi formulés :

« Demande aux autorités fédérales : « De

« ne conclure avec la France aucun arrange-

« ment commercial qui laisserait subsister

« une si criante inégalité de traitement doua-

« nier. »

En ce cas, d'aopliquer, par réciprocité et analogie, aux positions Ju tarif suisse pour l'horlogerie française, les mêmes droits que ceux du tarif général français.

B. Soit de revenir au principe de con- clure un traité de commerce en admettant la récipro:ité absolue des tarifs pour l'horlo- gerie, quels que soient les tarifs que la France, par voie de concession sur le tarif minimum voté par elle, acceptera, comme base d'une convention ou d'un traité de commerce, à condition qne tous les postes de ces tarifs soient en harmonie les uns avec les autres, et qu'un poste ne puisse être sa- crifié après coup, on laissant une lacune du tarif pour l'une des parties détachées du pro- duit fini.

Les annonces et la presse périodique

Vendredi passé a eu lieu au casino de la Chaux-de-Fonds une réunion de la société des intérêts industriels ; elle était formée en majeure partie de fabricants d'horlogerie, de monteurs de boîtes et de chefs d'atelier. M.

J. Perrenoud, qui présidait, a examiné en détail le tarif horloger adopté ces jours passés par la Chambre française, l'a comparé avec le projet suisse et a, montré dans quelles con- ditions d'infériorité nous allons nous trouver.

Apre; une courte discussion, l'assemblée unanime a voté la résolution suivante:

L'assemblée générale de la Société des in- térêts industriels de la Chaux-de-Fonds, te- nue le 17 juillet 1891, au Foyer du Casino,

Considérant

1° Que le tarif minimum voté par la Cham- bre française des députés pour l'entrée en France des produits horlogers est un tarif d'un protectionnisme absolument exagéré, si l'on considère les positions relatives, adop- tées provisoirement et éventuellement pour le tarif suisse des péages.

2° Que, dans toute la campagne prélimi- naire d'élaboration des tarifs, la Suisse, en ce qui concerne les posilio.is des articles d'horlogerie, est restée constamment sur un terrain de libre-échange de ces produits, mais que la France refuse catégoriquement de la suivre et reste dans une voie de pro- tection excessive;

3° Que les conditions de l'industrie hor- logère suisse, comparativement à celles de l'industrie similaire française, ne permettent absolument pas que, d'un côté, les produc- teurs français entrent en Suisse avec des droits minimes, et que de l'autre le mar- ché français soit fermé aux producteurs suis- ses par des droits prohibitifs. Que la balance commerciale des relations d'exportation et d'importation de Suisse en France en ce qui concerne l'horlogerie donne un chiffre insi- gnifiant comparativement aux chiffres des exportations réciproques. Que les exporta- tions horlogères de Suisse en France et de France en Suisse peuvent dès lors être pri- ses au pair ;

4" Qu'il est dangereux pour l'industrie horlogère suisse de ne pas être placée, étant donnée la réciprocité de la valeur de ses

Dans les timides et presque simultanés de- buts de la presse périodique et de la publi- cité, c'est-à-dire de 1650 à 170J, puis encore pendant le XVfII0 siècle tout entier et même dans le premier tiers du nôtre, le commerce et surtout l'industrie encore dans l'enfance n'usèrent que bien faiblement de la publicité des annonces. Ceux qui l'utilisaient se bor- naient à insérer leurs avis dans les feuilles hebdomadaires ayant une clientèle spéciale, le costumier dans les journaux de modes et de théâtre, le marchand d'ornements d'église dans les feuilles du clergé, etc. Mais bientôt le-s mœurs du commerce et ceux du journa- lisme se modifièrent ensemble Le négociant, voyant son annonce productive, se demanda pourquoi il n'en augmenterait pas l'effet en la faisant paraître trois, quatre ou six fois par semaine au lieu d'une. En même temps, le journal lui-même se perfectionnait et enva- hissait peu à peu la plupart des domaines de la pensée et de l'activité humaine, ce qui lui permettait d'intéresser un bien plus grand nombre de lecteurs, et de pénétrer peu à peu dirns tous les recoins des villes et des cam- pagnes.

Il s'établit ainsi une sorte de parallélisme entre les progrès de la presse périodique et et ceux de la publicité industrielle et com- merciale.

Et aujourd'hui, si vous demandez au grand exportateur de Londres, d'Anvers ou de New-York d'où lui viennent ses re- lations avec tant de pays et ses nombreux débouchés, il vous répondra : « DJS jour- naux, des journaux aux informations si abon- dantes et si rapides, aux feuilletons si im- patiemment attendus, parce qu'ils portent partout mes annonces en même temps que les nouvelles politiques et autres, D

Si vous demandez au propriétaire d'un grand journal comment il couvre les frais de r-es télégrammes, de ses correspondants et reporters et feuilletonistes, il vous ré- pondra, si vous tombez sur un moment de franchise; «Je dois cela autant et plus peut-être â l'ardeur des commerçants qu'au nombre de mes abonnés, aux annonces qui affluent à mon journal qu'à la vente de chaque jour. »

(3)

LA FEDERATION H1ORLOGERE CUISSE

En même temps donc que le négociant et l'industriel comptent sur le journal'pour faire marcher leurs affaires, le journaliste attribue aux annonces du commerce et de l'industrie une bonne part de la prospérité de sa feuille. Car les exigences du public et les découvertes incessantes de la science imposent, de nos jours, une accélération énorme à toutes les branches du service des journaux, et cette accélération est pour eux une source répétée de dépenses considé- rables, qui sont encore augmentées, pour beaucoup d'entre eux, pour l'obligation de faire leur impression et leur expédition la nuit, et il est indubitable actuellement que, pour toute feuille périodique, la su. pression , des ses annonces serait une espèce d'effon-

drement.

Pour se rendre compte de la puissance qu'a acquise aujourd'hui la publicité com- merciale et industrielle de la presse pé- riodique, il faut se représenter combien

de millions de journaux partent tous les scirs ot tous les matins des imprimeries des grandes villes, tandis que celles des cités plus petites en lancent aussi des mil- liers dans leur rayon plus restreint. C'est ainsi que la Suisse, pour laisser de côté les feuilles à grand tirage des capitales et pour ne parler que de notre bien petit pays, possède à elle seul 776 journaux périodiques, dont plusieurs sont impri- més à raison de 5, 10 et même 20 mille exemplaires par jour. Le canton qui en compte le plus est celui de Zirich, qui n'est cependant pas le plus grand et qui en possède à lui seul 123; niais Jes can- tons de Baie-Ville et de Genève sont ceux où s'impriment le plus de feuilles périodi-

ques proportionnellement au nombre des habitants.'

Ces derniers faits prouvent, comme on pouvait " du reste s'y attendre, que c'est dans les villes et les contrées où les affai- res sont plus actives- et la vie plus intense que le besoin de se tenir au courant de toutes les choses du jour se fait le plus sentir. Et cette preuve numérique n'est pas la seule, car nous en trouvons une plus générale en comparant entre eux les divers peuples du globe.

Nous voyons en effet que le nombre des habitants des principaux pays de l'Europe et de l'Amérique, mis en regard du nombre de journaux qui s'y publient, donne appro- ximativement les proportions suivantes : aux Etats-Unis il s'imprime un journal pour 4300 habitants, tandis que la proportion est de 1 pour 5000 en Suisse, de 1 pour 6600 en Belgique et de 1 pour 8600 en France. En Allemagne on ne trouve plus un journal que pour 9500, dans les trois pays unis de la Grande-Bretagne pour 11,400 et en Russie d'Europe pour 109,000 habitants.

Comme on le voit, la Suisse tient ici le premier rang en Europe dans la réparti- tion de cette sorte de nourriture intellec- tuelle que fournit la presse. Il est sans doute bien des feuilles périodiques que l'on ne peut considérer comme alimentant l'intelligence, et qui sont plutôt pour elle ce qu'est pour le corps l'alcool frelaté ; mais ces journaux malsains sont relative- ment bien plus rares en Suisse que dans les pays voisins, et les feuilles périodi- ques sérieuses et instructives y tiennent un rang plus honorable qu'en tout autre pays.

Chose curieuse, la répartition des jour- naux entre les trois langues qui se parta-

gent la Suisse n'est pas bien proportion- nelle aux populations qui parlent ces* j à h - gues. Ainsi les éléments allemand, $3μ- .çais et italien sont chez nous respective- ment d'environ 72, 22 et 6 sur cent habi- tants, tandis qu'ils sont de 68, 28 et 2 sur cent feuilles périodiques.

(A suivre.]

NOUVKLLES I)IVKRSES C o n t r ô l e à l a f r o n t i è r e . — On nous communique que le gouvernement du Por- tugal, dans le but de mettre un frein à la contrebande, aurait décidé l'introduction du poinçonnement de toutes les montres à sa frontière. Toute montre non munie du poin- çon et ayant pénétré dans l'intérieur du pays serait saisie.

R é f é r e n d u m . — 50226 signatures recon- nues valables, ont été recueillies contre le tarif des péages.

Zurich 9 5 2 , Berne 3936, Lucerne 362.

Glaris 3155, Fribourg 845, Soleure 98, Ap- penzell extérieur 451, St-GaIl 367, Argovie 336, Thurgovie 39, Tessin 6927, Neuchâtel 13608, Genève 12060.

ï à s t e d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur -de- Lis : Liste dressée jeudi 23 juillet 1891, à 5 heures du soir : MM.

Hausmann, Vienne. — Josephsohn, Russie.

— Ronsperger, Vienne. — Sclmchmann, Moscou. — Schmid, Hambourg.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

«Je sais en qui j'ai cru. » II. Timothée 12.

Madame KritzJACOT-DESCOMBES à Genève, Madame Mathilde JACOT-UESCOMBES à Cape Towu, Monsieur et Madame Fritz JACOT fils et leurs enfants à Cape Town, Madame et Monsieur Ernest BAYLEY à Derby, Angleterre, Madame et Monsieur Paul ECUYR et leur enfant a Diesse, Monsieur et Madame Bernard JACOT et leur enfant au Loile, Mademoiselle Cécile JACOT à Genève, Monsieur et Madame Gustave JACOT au Locle, Monsieur Charles JACOT à Genève, Monsieur et Madame Gustave JACOT à Aubonne, Madame Isaline JACOT-DESCOMUES et famille à Besan- çon, Monsieur Jules SANDOZ à Cliaux-de-Fonds ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la grande perte qu'ils viennent de faire en Ia personne de

Monsieur Fritz JACOT

leur bien aimé époux, père, grand-père, frère, beaufrère, oncle et parent que Dieu a retiré à lui aujourd'hui, 22 juillet à midi et quart

dans sa 59me année, après une pénible maladie. 1489 L'enterrement aura lieu au Locle, Samedi 25 courant à midi

et demie, rue du Marais 266. — Cet avis tiendra lieu de lettre de faire part.

(H 5891 X) Genève, le 22 juillet 1891.

Vve Alphonse VUILLEMIN

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Dans u n e ville assez i m p a r t a n i e d e l'Alsace à v e n d r e pour cause des circonstances

un magasin d'horlogerie et de bijouterie

j o i n t d ' u n a t e l i e r d e r é p a r a t i o n s e t d ' h o r l o g e r i e . Le maga- sin contient un assortiment assez considérable e n o r f è v r e r i e e t a r - g e n t e r i e , m o n t r e s e t c h a î n e s e n o r e t e n a r g a n t , b r a c e - ψ l e t s , c o u v e r t s , b a g u e s , m é d a i l l o n s , r é g u l a t e u r s , p e n d u l e s h

e t r é v e i l s . ^ En outre un o u t i l l a g e c o m p l e t p o u r h o r l o g e r s , avec des ψ

meilleures et plus nouvelles machines, ainsi qu'unequaniité des four- % nitures pour montres. Le magasin existe depuis 25 ans environ, pos- Γ sède une plientelle solide et se trouve dans une position excellente, ψ Capital nécessaire ca. Wk. 22,000. - Offres sous Chiffre A. T. 4 1 8 ) à l'agence de publicité de 1487 Γ (Mag 1941 F.) R o d o l p h e M o s s e , S t r a s s b o u r g (Alsace). ?

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Pour cause de maladie on offre à vendre

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S'adresser à A . M . au bureau de Ja « Fédération horlogère

s u i s s e » . 1483

Imprimerie de la Fédération horlogère suisse.

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